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 La résurrection de Quetzalcoatl

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Horus
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MessageSujet: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyDim 11 Fév 2007 - 23:07

La résurrection de Quetzalcoatl Resurrection1

Auteur : Horus
Genre : Aventure
Saison : Début de la saison 9

Résumé : Une équipe archéologique fait une découverte inattendue au beau milieu de la jungle du Honduras tandis que SG1 mène l’enquête dans les parages.

Disclaimer : Les personnages ne m’appartiennent toujours pas et sont la propriété exclusive de la MGM, etc.

Sources : « La fontaine de jouvence » (7x11 et 7x12).

Note de l’auteur : Merci à Sganzy et à Skay, mon consultant technique.
Attention cette fanfic contient plusieurs scènes de violence (sinon ce ne serait pas marrant).


La Résurrection de
Quetzalcoatl

Partie I : La fuite de Khépri


Il y a 10 000 ans


Il y a 10 000 ans, sur une petite planète peuplée d’êtres primitifs nommés Unas, un vaisseau de guerre ancien se posa. L’Eternité était le dernier vaisseau à fuir la galaxie de Pégase et les Wraiths. C’était sa dernière escale avant la Terre, afin de reconstituer ses réserves en eau.
Les anciens profitèrent pour prendre l’air après un long voyage entre les deux galaxies. Les alentours étaient vraiment splendides, une forêt peu épaisse bordait une étendue d’eau claire. Le scientifique Ailus décida d’aller s’y rafraîchir. Il se mit à genoux sur la berge et plongea ses mains dans le liquide bien frais. Il ne se douta pas qu’au même instant, juste sous la surface une forme filait droit vers lui. La créature n’eut qu’à sauter hors de l’eau et s’enfoncer dans sa gorge. Quand le scientifique se releva, ses yeux brillèrent.
Il rentra directement à l’intérieur de l’Eternité. Il se rendit dans son laboratoire et prit une arme. Ailus se rendit ensuite dans la salle de contrôle du vaisseau, il n’y rencontra que la résistance de deux techniciens qui ne s’attendaient pas à se faire tirer dessus. Il les traîna hors du poste de contrôle puis s’installa dans le siège du capitaine du vaisseau.
Après quelques manipulations, le vaisseau décolla de la planète laissant derrière lui plus de la moitié de son équipage. Une fois en orbite autour de la planète, il parla à travers les hauts parleurs, d’une voix extrêmement grave.

- Je contrôle à présent l’Eternité. Vous resterez enfermés dans vos quartiers pendant un moment.

Le goa’uld alla ensuite voir les réserves d’eau. Des espèces de serpents aquatiques y nageaient. C’étaient des dizaines de ses congénères qui avaient été aspirés en même temps que les eaux du lac. Les anciens encore à bord feraient de très bons hôtes.


La Terre devait avoir déjà été avertie du piratage de l’Eternité. Les anciens abandonnés avaient dû s’y rendre directement par la porte des étoiles. Il fallait aller à un autre endroit, un endroit loin de la Terre, un endroit où les Anciens étaient plus faibles. Ainsi après une semaine de voyage, le vaisseau atteignit la galaxie d’Andromède.
Il se dirigea vers la colonie, bâtie par les Anciens, portant le nom d’Aztlan. L’Eternité prit par surprise l’avant poste, il détruisit sans mal la totalité des installations des Anciens. Après son écrasante victoire, le vaisseau se posa au pied d’une pyramide érigée dans la jungle. De nombreux habitants de la planète se rassemblèrent devant l’appareil qui ne pouvait être que l’objet des dieux.
Lorsque le goa’uld d’Ailus en sortit enfin, tous les Aztèques se prosternèrent et proclamèrent en cœur : « Quetzalcóatl ! ».

Leur dieu était revenu.


Présent, sur Terre


Le Docteur Heather White, était assise sous sa tente pour écrire le compte rendu de la journée de fouilles. À 26 ans, les recherches archéologiques au Honduras étaient le projet le plus important qui lui avait été confié. C’était la première fois qu’elle dirigeait des hommes. Bien sûr elle ne se faisait aucune illusion, ce n’était pas pour ses qualités qu’on lui avait confié cette mission mais simplement parce que c’était la seule qui avait accepté : la région était très dangereuse à cause des rebelles armés qui contrôlaient les abords de la frontière. Et on ne pouvait pas vraiment dire  que son équipe faisait partie de l’élite du monde scientifique.
Néanmoins ce travail était sa chance de se faire un nom et de se voir confier d’autres travaux. De plus quand elle se lançait dans quelque chose, elle ne pouvait pas envisager de le faire à moitié, c’est pour cela qu’elle mettait un point d’honneur à travailler du mieux qu’elle pouvait. Mais pour l’instant, malgré tous ses efforts, rien n’avançait comme elle voulait. Il avait fallu creuser beaucoup plus profondément que prévu parce que le sol était marécageux et que plusieurs coulées de boue avaient recouvert les ruines de la pyramide maya au cours des siècles. Et creuser dans un sol pareil n’était pas aisé, elle avait dû faire installer un grand chapiteau au dessus du site pour le protéger de la pluie.
En conséquence, au bout d’un mois,  ils n’avaient dégagé que la partie superficielle de la pyramide qui était en très mauvais état. Heather eut donc vite fini son compte rendu du jour. Elle profita d’une de ses rares minutes d’inaction pour regarder son hamster nain. Elle tapota légèrement sur la cage avec son stylo. Le petit rongeur sortit de sa petite maison et les yeux verts de sa maîtresse s’adoucirent.

- Hey, Croquette ! Ca va petite boule de poils ? Nous allons sûrement bientôt rentrer à la maison, si nous ne sommes pas plus avancés la semaine prochaine.

Pour toute réponse Croquette grimpa sur sa roue et se mit à courir.

- Oui, tu as raison, ce n’est pas la fin du monde.

Soudain Heather entendit des cris venant de l’extérieur. Inquiète elle se précipita au dehors pour voir ce qui n’allait pas. Elle reconnu tout de suite le professeur Elwood à sa petite silhouette rondouillarde. L’homme, d’une cinquantaine d’années, courait vers elle.

- Qu’y a-t-il, professeur ?
- Docteur White !!! C’est… C’est…

Il arriva au niveau de la jeune femme et lui sauta dessus en l’enlaçant.

- C’est fantastique !!! Nous avons enfin trouvé quelque chose !!!
- Génial ! Montrez-moi ça tout de suite, répondit Heather en essayant de réprimer une grimace.
- Suivez moi !

Ils entrèrent tous les deux sous le chapiteau du site. Ils descendirent un escalier un métal de 3 mètres pour arriver au niveau des fouilles. Elwood emmena Heather jusqu’à un côté de la pyramide qui était un peu plus dégagé que les autres.

- Regardez, j’ai commencé à dégager une surface inhabituelle, annonça le professeur en montrant une étendue lisse d’un demi mètre carré. Si ça se trouve c’est le cercueil d’un roi maya !
- Vous avez bien fait de m’appeler, dit Heather en sortant sa lampe de poche pour mieux observer la découverte. Oui, je pense que ça pourrait bien être un tombeau, bien que ce soit inhabituel dans les monuments mayas…

Au dehors, un bruit de tonnerre se fit entendre. De frayeur elle laissa tomber sa torche électrique. Cela provoqua un bruit creux et métallique sous les pieds des deux archéologues. Ils regardèrent à nouveau la surface dégagée avec stupeur.

- C’est pas normal ça, dit Brian Elwood halluciné.
- Non… Allez voir dehors si tout va bien, je vais rester ici un moment.
- D’accord.

Quand il arriva dehors, tout le monde dans le campement était réveillé. Un jeune homme grand et mince accouru à ses côtés.

- Vous avez vu ça ? On nous tire dessus ! Je savais que je n’aurais pas dû venir ici, beaucoup trop dangereux, de la folie ! Ils disaient que si on travaillait avec des locaux tout se passerait bien mais c’étaient des histoires ! Je vous l’avais bien dit, cette Docteur White n’a pas les épaules pour une mission aussi dangereuse. Et maintenant ces rebelles vont tous nous tuer…
- Docteur Finey, pourquoi, au lieu de débiter des idioties, vous ne me diriez pas plutôt ce qui s’est passé ?

Le Docteur Finey était un jeune scientifique pas méchant mais qui avait la mauvaise habitude de paniquer pour un rien. Bien qu’à l’accoutumée il observait une certaine retenue respectueuse envers le professeur, de loin son aîné, son agitation était trop forte pour qu’il puisse se contrôler.

- Vous n’avez pas vu ? Mais je viens de vous le dire ! On nous tire dessus !!!
- Non je n’ai pas vu ! Où ça Arthur, où ça ?
- Là ! Dit-il en montrant un mini cratère à quelques mètres du camp, où finissait de brûler les restes d’un arbre. Et il y en a un autre qui est tombé à quelques kilomètres au sud !
- « Un » quoi ?
- Et bien un missile !!! Je suis sûr que ce sont ces rebelles qui veulent notre peau !!!
- Un missile aurait anéanti notre camp. Et puis si c’étaient les rebelles qui attaquaient ils ne vous auraient pas laissé le temps de paniquer pendant dix minutes, vous seriez déjà mort !
- C’est très rassurant, professeur.
- Maintenant allez dormir, je dois retourner auprès du Docteur White.
- Pourquoi, que se passe-t-il ?

Quand les deux hommes entrèrent sous le chapiteau, Heather se tenait juste devant eux mais leur tournait le dos. Elle regardait en contrebas.

- Ce n’est pas un tombeau, dit-elle.
- Ah bon ? Qu’est-ce que… Commença Elwood en s’avançant. Oh mon dieu !!!
- Qu’est ce qu’il y a ? Demanda Finey. Ouh bordel !!!

Juste trois mètres sous eux, Heather avait déterré, un peu plus, le mystérieux objet… Enfin maintenant on en apercevait un carré de deux mètres de côté mais pas le bord, comme si l’objet était encore beaucoup plus volumineux.

- Je crois qu’il va falloir réveiller tous les autres… Dit Heather.


Les cinq scientifiques américains et les dix ouvriers honduriens creusèrent toute la nuit. Le chantier s’étendit même en-dehors du chapiteau, la « chose » enterrée semblait remonter légèrement au fur et à mesure qu’ils creusaient en direction du campement. Mais comme il fallait agrandir le périmètre de fouilles, le chantier ralentit en raison de sa profondeur. Le matin vers dix heures, voyant qu’il faudrait beaucoup plus d’un jour pour tout mettre à jour, Heather accorda quelques heures de repos à son équipe.

- Je me demande quand nous trouverons une entrée, pensa Heather White à haute voix.
- Une entrée ? Demanda le professeur Elwood surpris.
- Oui… La paroi sonne creux par endroits. Je crois que nous sommes en présence d’un bâtiment sous terrain… Et si il date de la même période que cette pyramide, cela remet beaucoup de choses en questions…



Quelques heures plus tôt, le Colonel Lionel Pendergast était aux commandes de son vaisseau terrien, le Prométhée, en orbite autour de la Terre.

- Mon colonel, les radars indiquent un appareil en approche rapide ! L’avertit son second.
- Quelle est sa taille ?
- Assez petit mais c’est apparemment un vaisseau Al’Kesh.
- Tentez d’établir un contact.
- Ca y est mon colonel.
- Vous vous dirigez vers la planète Terre, veuillez vous identifier et nous indiquer la raison de votre venue. Si vous ne répondez pas ou ne changez pas de trajectoire, nous ouvrirons le feu !
- Aucune réponse mon colonel… L’Al’kesh continue sa route.

Pendergast attendit encore quelques minutes, sans changement.

- Très bien, ouvrez le feu !

Deux tourelles envoyèrent leurs projectiles en direction de l’appareil inconnu. L’Al’kesh ne riposta pas mais passa en mode furtif pour éviter plus facilement les tirs. Malgré cela, le radar du Prométhée put le repérer. Et comme il s’approchait de plus en plus, il essuya plusieurs impacts.
Mais l’Al’kesh fut sauvé quand il atteint la zone entre la Terre et le Prométhée.

- Cessez le feu ! Cria Pendergast. Ne tirez pas en direction de la Terre !

Mais un des tirs parvint au Honduras à quelques mètres du camp d’une équipe archéologique. L’Al’kesh, lui se posa à quelques kilomètres de là, au beau milieu de la jungle.

- Je dois envoyer les F302 ?
- Non, répondit Pendergast. Il se dirige vers l’Amérique centrale. Les pays de cette région ne sont pas au courant de l’existence de la porte des étoiles. Envoyer une flotte de chasseurs dans leur espace aérien ne serait pas très discret.



Un peu plus tard au SGC, le général Landry attendait SG1 en salle de Briefing. Sam entra suivit de Daniel, Teal’c et Cameron.

- Bonjour, ce sera assez court pour une fois ! dit Landry. Washington vient de téléphoner. Vous partez à bord du Prométhée pour le Honduras. Cette nuit le Prométhée a repéré un vaisseau Al’kesh qui s’est posé au milieu de la jungle. Votre mission sera de retrouver ce vaisseau, vous serez secondé par SG10 dirigée par le lieutenant colonel Abrams.
- Lieutenant colonel Abrams ? Le « major » Abrams qui volait sous mes ordres dans la flotte du Prométhée ? Len a été promu ? Demanda Cameron avec un grand sourire.

Il y eut un silence gêné.

- On peut dire ça, répondit Daniel grimaçant.
- L’équipe du lieutenant colonel Abrams a été capturée par un goa’uld deux mois avant votre arrivée au SGC, expliqua Sam. Il a été le seul à s’en remettre totalement. Il a donc pris le commandement de la nouvelle équipe SG10, il y a une semaine quand il est sorti de l’hôpital.
- Je l’ignorais…
- Vous ne pouviez pas savoir, le rassura Teal’c en hochant la tête.
- Revenons au sujet du jour, interrompit Landry. Pendant la durée de la mission vous serez sous le commandement d’un représentant de Washington.
- Ça promet ! murmura Cameron.

Le général distribua à chacun de ses hommes de petits appareils noirs, éclairés par deux diodes rouges.

- Qu’est-ce que c’est ? Demanda Cameron en tenant l’objet dans sa main.
- Vous allez bientôt le savoir. Le Prométhée devrait bientôt…

SG1 disparu en un instant.

- … Venir vous chercher, finit de dire le Général Landry dans le vide.



SG1 apparut dans la salle de commande du Prométhée.

- Whoa ! Que s’est-il passé ? Demanda Cameron abasourdit.
- Le général nous a donné des balises de téléportation pour le Prométhée, expliqua Sam.
- Bienvenue à bord du Prométhée, dit le colonel Pendergast à SG1.
- Merci colonel, dit Sam.
- Téléportez SG10 lieutenant, ordonna le colonel.

Quelques instant après, un grand homme aux cheveux bruns coupés courts et son équipe apparurent, l’air étonné, juste à côté de SG1.

- Je crois que le lieutenant colonel Mitchell n’était pas le seul à ne pas connaître les balises, fit remarquer Teal’c.
- Len ! S’exclama Cameron s’élançant vers le lieutenant colonel Abrams.
- Cameron. Dit la voix éteinte d’Abrams.

Cameron voulut enlacer son camarade, mais ce dernier resta figé sur place, alors il se contenta de lui serrer la main.

- Alors, comment vas-tu ?
- Mieux qu’il y a quelques temps… Quand débarquerons-nous au Honduras ? Détourna Abrams.
- Dès que nous aurons prévenu l’équipe déjà sur place, lui répondit Pendergast.

Plus personne ne parla jusqu’à ce que les deux équipes soient téléportés au Honduras.


Dernière édition par Horus le Mar 3 Juin 2014 - 10:54, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyDim 11 Fév 2007 - 23:11

Les huit militaires arrivèrent au milieu d’un camp, en pleine jungle, comportant plusieurs tentes. Une femme rousse en habit de camouflage s’avança vers eux d’un pas assuré.

- Lieutenant Edison, se présenta la jeune femme. Le général vous attend, dit-elle en les invitant à la suivre.
- Je me demande sur quel bureaucrate on va encore tomber, chuchota Daniel à Sam alors qu’ils s’arrêtaient devant la plus grande tente.
- O’Neill ! s’exclama Teal’c en reconnaissant son ami qui sortait de la tente.
- Heureux de vous retrouver !

Le jaffa tandis son bras pour saluer le général, quand celui-ci l’attrapa, il le tira vers lui pour l’enlacer.

- Vous nous avez manqué O’Neill, dit-il en jetant un coup d’œil en direction de Cameron.
- Vous aussi vous m’avez manqué, si vous voulez, j’ai besoin d’une secrétaire.

Puis Jack serra la main de Daniel en lui tapotant l’épaule de l’autre main.

- Vous êtes mieux sans votre barbe…
- Vous m’avez manqué aussi Jack ! Dit Daniel ironiquement.
- Carter, on s’est vu il n’y a pas très longtemps, lui dit Jack en lui adressant un hochement de tête.

Daniel et Teal'c, le sourcil levé, la regardèrent intrigués. Elle eut un petit sourire espiègle.

- Colonel, colonel, salua O’Neill en direction de Cameron et Len (il négligea le reste de SG10). Bon maintenant parlons de notre promenade dans la jungle. Le vaisseau s’est posé à cinq kilomètres au sud de notre position, à proximité d’une zone de fouilles archéologiques. Nous pensons que ce n’est pas un hasard s’il a atterrit au Honduras dans la région où Daniel avait trouvé l’appareil des Anciens qui a permis de fabriquer l’arme contre les supers soldats d’Anubis.
- Vous pensez donc que les goa’ulds auraient repéré un autre appareil des anciens et voudraient le récupérer ? Demanda Carter.
- Oui, répondit le lieutenant Edison. Ce serait l’un des seuls moyens pour les goa’ulds de retrouver leur puissance et de pouvoir combattre les Oris et nous…
- Enfin ce n’est qu’une possibilité, coupa Jack. C’est ce que nous allons devoir découvrir. En tout cas la présence d’un goa’uld sur Terre représente un trop grand danger pour que nous le laissions courir. Donc SG1 sera chargée de retrouver le vaisseau pendant que SG10 m’aidera à interroger les grattes cailloux de la zone de fouille.
- J’accompagnerais SG1, compléta Edison.
- Vos tenues de camouflage pour la jungle et votre équipement vous attendent sous la tente derrière moi.



Heather n’arrivait pas à rester en place après la découverte de la nuit, mais les fouilles ne recommenceraient qu’à midi car les hommes étaient fatigués après avoir creusé jusqu’à l’aube.
Elle décida d’aller réexaminer la découverte. Elle s’assit tout simplement au milieu du champ de fouilles, qui faisait près d’une quinzaine de mètres de diamètres. Elle sortit du papier et un crayon et dessina la structure. C’était un triangle divisé en plusieurs grandes parties planes, solidaires entre elles. La pointe recouvrait en partie les ruines de la pyramide et sa base devait se trouver enterrée quelque part sous le campement.
Après avoir réalisé un croquis rapide, elle reproduisit les symboles inconnus inscrits sur la paroi en posant des feuilles par-dessus et en les repassant au fusain. Mais elle fut interrompue par un ouvrier Hondurien.

- Docteur White ! Dehors, l’armée.
- Que se passe-t-il ?
- Venez voir.

Elle remballa ses affaires. Quand elle sortit du chapiteau, elle vit à quelques mètres d’elle plusieurs militaires qui avançaient dans sa direction. Elle alla à leur rencontre.

- Je peux vous aider ? Demanda la jeune femme.
- Oui, je crois. Je suis le général Jack O’Neill de l’armée de l’air des Etats-Unis, vous êtes le Docteur White je suppose ?
- Oui, c’est moi. Ecoutez, je dirige ces recherches archéologiques et je peux vous assurer que toutes les autorisations sont en règles et que nous ne faisons absolument rien d’illégal ici. Je peux vous montrer les papiers si vous voulez.
- Mais je vous crois, dit Jack avec des pincettes. Notre venue ici concerne les évènements de cette nuit.
- « Les évènements de cette nuit »… Répéta Heather incrédule.
- Oui, vous savez… Ça ! Dit-il en montrant le petit cratère qui avait été causé par un tir du Prométhée.
- Vous allez nous dire ce qui a provoqué ce trou ? Demanda-t-elle de plus en plus étonnée.
- En fait… Nous l’ignorons, mentit Jack, nous sommes justement ici pour le découvrir. Si vous pouviez aussi nous renseigner sur l’autre chose qui est tombée dans la jungle… Nous aimerions aussi interroger votre équipe.
- Personnellement je n’ai rien vu, j’étais encore sur le champ de fouilles. Mais vous pouvez interroger les autres, beaucoup ont vu quelque chose tomber, ils sont en pause encore jusqu’à midi.

Pendant que le Docteur White indiquait à Jack où se trouvait sa tente de travail pour qu’ils s’installent dessous, Daniel s’approcha d’un archéologue assez âgé.

- Bonjour, excusez moi, je suis archéologue, je m’intéresse beaucoup aux mayas. Si vous aviez un peu de temps, pourriez-vous me faire faire un tour rapide des fouilles ?
- Et bien… C'est-à-dire que… Hésita le professeur Elwood en pensant à la découverte peu orthodoxe de la nuit.
- Vous ne seriez pas… Commença une voix derrière Daniel. Si ! C’est vous ! S’exclama Heather White. Vous êtes Daniel Jackson ! J’ai eu du mal à vous reconnaître avec les cheveux courts.
- Oui, c’est moi… Répondit-il interrogatif.
- J’ai fait ma thèse sur vous, enfin sur vos théories ! Reprit Heather.
- Ah oui ? Demanda-t-il agréablement surpris.
- Oui ! J’ai démontré que vos hypothèses sur les extraterrestres et les pyramides d’Egypte étaient totalement fausses.
- Les compliments me font toujours plaisir, ironisa Daniel.
- Il ne faut pas vous vexer, vos théories sont très amusantes, et c’est en lisant vos articles au lycée que j’ai eu envie de devenir archéologue. Mais il faut avouer que ça tenait plus de la science fiction que du scientifique. C’est dommage que vous n’écriviez plus !
- J’ai été plutôt occupé ces dernières années…
- Et aujourd’hui je vous rencontre au milieu de la jungle du Honduras avec l’armée…
- Eh Daniel ! Interpella Cameron. C’est l’heure de partir. Je crois que vous avez trouvé une fan, rajouta-t-il lorsqu’ils furent un peu plus loin.
- Je ne dirais pas vraiment ça, répondit-il sans plus s’étendre.



SG1 et le lieutenant Mary Edison avançaient difficilement au milieu de la végétation. La direction indiquée par les instruments de bord du Prométhée était perdue au milieu de la jungle et aucun sentier n’y menait. De plus, ils devaient rester prêts à agir car le, ou les occupants du vaisseau pouvaient surgir à tout instant.
Teal'c et Cameron fermaient la marche :

- Votre ami ne semblait pas très heureux de vous revoir, remarqua Teal’c.
- Non, pourtant nous étions très proches à l’époque, répondit Cameron.
- Certaines épreuves peuvent laisser des traces, expliqua le jaffa.

Pendant ce temps Daniel, Sam et Mary Edison avançaient en tête.

- Alors, que faites-vous à Washington ? Demanda poliment Daniel pour briser la glace.
- Je suis chargée de la protection du général O’Neill. Cela consiste surtout à filtrer ses appels et organiser ses rendez-vous. Mais je l’accompagne aussi dans ses déplacements officiels. Mais ne vous inquiétez pas, je suis aussi compétente sur le terrain. D’ailleurs j’ai demandé ma mutation dans une équipe d’exploration du SGC. Ce n’est pas que je n’aime pas travailler avec le général O’Neill, c’est un supérieur très agréable et drôle aussi, mais mon rêve est de traverser la porte des étoiles. Dommage que le général O’Neill ne dirige plus le SGC, bien que j’ai entendu le plus grand bien du général Landry… Enfin, je dois avouer qu’accompagner la grande équipe SG1 m’impressionne. Je me réjoui à l’idée que nous soyons bientôt collègues.

Daniel et Sam qui n’avaient pas suivit la moitié du discours se sourirent ironiquement. Voyant que le lieutenant leur souriait en retour, ils opérèrent un déplacement stratégique en direction de Teal’c.

- Vous allez bien Teal’c ? Demanda Sam.
- Oui.
- Vous n’avez rien à nous raconter ? Implora Daniel.
- Non.
- Vous êtes exactement comme le général O’Neill vous avait décrit, dit le lieutenant Edison. Il me vante souvent les mérites de votre concision et que plus de personnes devraient faire comme vous…
- Je crois, justement, que nous ferions mieux de ne plus parler, la stoppa Sam. Pour ne pas nous faire repérer, ajouta-t-elle devant le regard un peu choqué d’Edison.

Après une marche pénible, Teal’c repéra des traces suspectes dans la végétation. À quelques mètres certains arbres étaient brisés à leurs cimes. Il prit la tête du groupe et prépara sa lance jaffa à faire feu. Les autres l’imitèrent avec leurs armes et le suivirent au pas. Plus loin les troncs étaient cassés de plus en plus bas.
Ils tombèrent bientôt sur l’Al’kesh. L’équipe se déploya de façon à encercler le vaisseau, tout en restant à couvert derrière les arbres. Ils observèrent l’appareil pendant plusieurs minutes, il n’y avait aucun signe de vie. Cameron donna alors l’ordre de passer à l’assaut. SG1 avança doucement, brandissant leurs armes en direction de la l’entrée du vaisseau. Il n’y avait effectivement pas âme qui vive. Ils entrèrent, alors que le lieutenant Edison fut chargée de protéger l’entrée.
Ils constatèrent vite que l’intérieur était vide. Teal’c consultait l’ordinateur de bord lorsque des tirs retentirent à l’extérieur. Les quatre aventuriers se précipitèrent à l’extérieur. Il n’y avait rien… Même plus Edison, mais des bruits de combat émanaient de la forêt. Les membres de SG1 se comprirent du regard, elle s’était attirée des ennuis, il fallait qu’ils la retrouvent. Ils se lancèrent donc à travers les arbres, dans des directions différentes pour essayer de repérer les lieux de l’action.
À peine eut-il fait quelques mètres, qu’un tir de lance jaffa passa à quelques centimètres de la tête de Daniel. Sam vit la scène et se rapprocha de lui :

- C’est par là, allons-y !

La source de l’agitation n’était autre qu’un jaffa en armure noire métallisée, aux reflets bleus et verts. Sa tête était recouverte d’un imposant casque à l’effigie d’un scarabée dont les ailes étaient déployées. Le lieutenant Edison avait réussit à le désarmer et se battait avec lui au corps à corps. Elle regarda avec gratitude l’arrivée, fusil aux bras, de Sam et Daniel. Mais son adversaire profita de ce moment de distraction pour l’attraper et lui mettre un poignard à la gorge. La jeune femme se battait maintenant autant pour résister à son agresseur que pour retenir ses larmes. Les deux en vain.

- Ne lui faites pas de mal ! Dit Daniel inquiet.
- Lâchez vos armes, répondit-il en abaissant son casque scarabée.

La jeune femme, malgré son agitation et ses tremblements, fit un signe négatif de la main. Ce n’est pas que Sam appréciait la jeune femme, mais quand elle partait en mission, elle se faisait un devoir de ramener ses coéquipiers, aussi énervants qu’ils soient. Alors elle fit signe à Daniel d’obéir au jaffa.

- Que voulez-vous ? Demanda Sam.
- Eldorado !
- Vous voulez dire la citée légendaire d’Eldorado ? Demanda Daniel.
- Où est-elle ?
- Mais c’est un mythe…
- Daniel ! S’écria Sam en faisant de gros yeux et en agitant la tête.

Soudain l’oeil de Daniel capta quelque chose. Il comprit tout de suite qu’il fallait qu’ils gagnent du temps.

- Ah oui, l’Eldorado c’est près d’ici, dit-il. Mais il parait que c’est très difficile à trouver…
- Nous allons vous y conduire, coupa Sam, mais relâchez d’abord notre amie… notre collègue.
- Non pas avant que…

Un grand coup vint s’abattre à l’arrière du crâne du jaffa. Il s’écroula par terre. Teal’c s’était avancé par derrière pendant que Sam et Daniel faisaient diversion.

- Je n’aime pas attaquer dans le dos… Mais c’est efficace, dit-il avec un sourire satisfait.

Mary Edison était, elle aussi, à terre et reprenait son souffle en s’essuyant les larmes du revers de ses mains.

- Que s’est-il passé ? Lui demanda Daniel pendant que Teal’c l’aidait à se relever.
- J’ai entendu des bruits dans les feuilles, raconta-t-elle. Je suis allée voir ce que c’était, et ce jaffa a surgit. Il m’a attaquée mais j’ai réussi à le mettre en fuite. Je l’ai poursuivi jusque ici pour l’arrêter. J’étais parvenue à lui retirer sa lance. Si vous n’étiez pas arrivés j’aurais pu le maîtriser…
- Vous auriez pu mourir oui ! S’exclama Sam dont les yeux avaient grossi tout au long du récit.

Elle ne se mettait pas facilement en colère mais là, le vase était plein et la cave aussi !

- Mais à quoi avez-vous pensé ? Demanda-t-elle excédée. Vous vous êtes jetée dans la gueule du loup sans prévenir personne. Vous avez mis en péril la mission et votre vie. Vous ne rentrerez jamais au SGC comme ça !

Sam se tut, Mary ne trouva rien à répondre. Les deux femmes se fixèrent pendant de longues secondes. Le lieutenant baissa la tête.

- Qu’allons nous faire de lui ? Demanda Daniel en désignant le jaffa inerte pour briser le silence.
- Cet arbre fera l’affaire, déclara Teal’c en sortant une corde de son sac à dos.
- Attendez ! S’exclama Daniel. Vous n’avez pas l’impression d’avoir oublié quelque chose ?
- J’ai aussi la sensation qu’il manque quelque chose, dit Teal’c.
- Non, je ne vois pas de quoi vous parlez, répondit Sam perplexe.

Daniel regarda Teal’c attacher le jaffa tout en réfléchissant. Soudain il eut un éclair :

- Mitchell !
- Il n’est effectivement pas là, confirma Teal’c.

Sam saisit sa radio :

- Cameron, tout va bien ? Où êtes-vous ?
- Ça peut aller, dit la voix gémissante de Cameron au travers de la radio.
- Que s’est-il passé ?
- C’est une longue histoire, je viens pour vous la raconter. Où êtes-vous ?
- À quelques mètres du vaisseau, répondit-elle.

Elle fit une pause, puis ajouta gravement :

- Nous avons retrouvé le lieutenant Edison.
- Bien, j’arrive !

Pendant ce temps, le jaffa s’était réveillé. Teal’c procéda à l’interrogatoire :

- Que fais-tu ici ?
- Je sers mon seigneur et dieu Khépri ! Déclara fièrement le captif.
- Que veut ton faux dieu ? Questionna Teal’c haineux.
- Je ne trahirais jamais mon dieu…
- Nous verrons ça ! Nous avons tout notre temps pour t’interroger.
- Moi aussi, pendant ce temps mon dieu se rapproche d’Eldorado et pourra bientôt tous vous détruire.
- Khépri est ici ? Combien d’autres jaffas a-t-il ? Réponds !

Le jaffa ne laissa échapper aucun autre mot malgré toute la persuasion dont Teal’c fit preuve. Sam comprit que même la torture ne servirait à rien, et lui demanda d’arrêter. C’est à ce moment qu’un son parvint de la jungle. Les quatre soldats brandirent leurs armes. Cameron parut entre les arbres :

- C’est bon, ce n’est que moi ! Je vois que vous avez capturé le petit copain de l’ami que je me suis fait dans la forêt !

Le lieutenant Colonel Mitchell expliqua sa rencontre en forêt avec un goa’uld alors qu’il recherchait Mary Edison. Dès qu’il l’avait vu, l’extraterrestre avait tenté de s’enfuir. Mais voyant que Cameron le suivait, il avait fait volte face. Il avait ensuite utilisé son arme de poing pour se protéger des balles et envoyer son adversaire contre un arbre. Cameron avait finalement perdu connaissance.

- Vous n’avez pas été trop inquiet de ne pas me voir et que je ne réponde pas à la radio ? Demanda-t-il.

Le reste de SG1 le regarda en tentant de s’empêcher de sourire.

- Non, dit Teal’c.
- Le goa’uld dont vous parlez est sûrement Khépri, dit Daniel. Vers où se dirigeait-il ?
- Il allait vers le nord.
- Mais c’est de là où nous venons ! S’exclama Sam. Il faut prévenir le général O’Neill !

Peu après, Teal’c étudia les empreintes laissées par le goa’uld et confirma que celui-ci remontait bien le chemin qu’ils avaient parcouru depuis le site archéologique. Sam attrapa alors sa radio.


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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyDim 11 Fév 2007 - 23:12

Sur le site archéologique, Jack interrogeait un à un les membres de l’équipe de fouille. Pour cela il était assisté du docteur Hewitt de SG10 et d’un interprète espagnol pour les Honduriens qui ne parlaient pas l’anglais. Pendant ce temps le lieutenant colonel Abrams et le reste de SG10 patrouillaient aux alentours à la recherche de toute trace de présence extraterrestre.

- Pourriez-vous nous dire ce que vous avez vu la nuit dernière ? Demanda Jack à chacun des archéologues.

Il eut le droit à de nombreuses réponses plus invraisemblables les unes que les autres :

- Je pense qu’il s’agissait de météores, proposa le professeur Elwood.

- ¡Ovnis, los extraterrestres atacan! S’exclama l’un des ouvriers Honduriens.
- Il pense que ce sont des soucoupes volantes qui ont fait ça, s’empressa d’expliquer le traducteur.

L’un croyait à un lance-roquettes, tandis qu’un autre voyait plutôt des tests d’armement de la CIA.

- ¡Los dioses mayas vuelven a vengarse de aquellos qué profanan sus monumentos sagrados! Destruirán a todos estos descreídos de arqueólogos, affirma un ouvrier avec violence.
- Qu’est ce qu’il raconte ? Demanda le général O’Neill à l’interprète en grimaçant.
- Il dit que les dieux mayas essayent de tuer les archéologues qui « profanent » les pyramides…
- Ah ! Répondit Jack perplexe.

- Des feux d’artifice ! S’exclama fièrement un scientifique. Quand ils sont mal réglés, ils peuvent faire des dégâts. Mon Oncle Desmond en sait quelque chose, il a eu sa jambe arrachée à cause de ça.

Les différents interrogatoires se déroulèrent de la même façon. Peu avaient aperçu d’intrus rôder aux alentours ou de personnes au comportement bizarre. Après une dizaine d’entretien, Jack s’accorda une petite pause.

- Alors qu’avons-nous d’intéressant ? Demanda-t-il au docteur Hewitt.

Le scientifique survola ses quatre pages de notes et répondit :

- Eh bien… Rien que nous ne sachions pas déjà.
- C’est ce dont j’avais peur, dit Jack en enfouissant son visage dans ses mains.
- Ah si ! S’exclama Hewitt. Nous avons appris que l’oncle du Docteur Wane a eu la jambe…
- … Arrachée par un feu d’artifice, compléta le général. Je sais, j’étais là.
- Peut être aurons nous plus de chances avec les suivants.

Le docteur Hewitt ne croyait pas avoir si bien parlé, car c’était au tour du docteur Finey de répondre aux questions. Le jeune archéologue entra sous la tente et s’assit sur une chaise, en face du général.

- Bonjour docteur, commença Hewitt, pouvez-vous nous dire ce que vous avez vu la nuit dernière ?
- Oui je peux ! On nous a tiré dessus… Et avec des missiles en plus ! Je suis sûr que ce sont les rebelles, sinon l’armée américaine n’aurait pas fait le déplacement… Vous êtes venus nous aider, n’est-ce pas ?

Le général O’Neill regarda son interlocuteur en levant les sourcils. Sur quel énergumène était il encore tombé ? Mieux valait ne pas le décevoir pour ne pas se perdre en explications.

- Euh oui… Dit-il simplement. Sinon depuis vous n’avez aperçu aucun intrus ou personne à l’attitude suspecte ?
- Non aucun étranger. Par contre les honduriens sont bizarres. Vous savez, on ne peut pas vraiment faire confiance à ces gens-là. D’ailleurs je suis sûr que ce sont eux qui ont prévenu les rebelles de notre découverte et c’est pour cela qu’ils nous attaquent maintenant !

Plus ça allait plus Jack trouvait Finey désagréable. Mais quelque chose avait éveillé sa curiosité dans les propos de l’archéologue :

- Votre découverte ?
- Je ne dois pas en parler… Mais regardez, dit-il en leur montrant un croquis qui dépassait des affaires d’Heather.

Le docteur Hewitt attrapa le dessin, ses yeux doublèrent de volume :

- Mon dieu ! S’exclama-t-il.
- Faites voir, dit Jack en lui arrachant le document des mains. Ça ressemble à… Oui c’est un… Houlà ! Docteur Finey, vous pouvez partir…

- Un vaisseau mère goa’uld ! S’exclama le général O’Neill après le départ de l’archéologue. Il ne manquait plus que ça !

À ce moment, sa radio crépita et il sut d’instinct qu’il avait parlé trop vite.

- Ja… Euh mon général, bredouilla la voix de Samantha Carter. Nous avons retrouvé l’Al’kesh…

Elle lui fit un bref résumé des évènements et l’avertit de la présence du goa’uld. Il coupa rapidement la communication pour donner l’ordre à SG10 de rester à proximité et de se tenir prêt au combat.
À présent Jack devait aller voir la fameuse « découverte ». Il se dirigea au pas de course en direction du lieu des fouilles. Hewitt essayait de suivre comme il pouvait. Quand ils arrivèrent sous le chapiteau, ils n’en revinrent pas. Là, quelques mètres en contrebas, le flanc d’un immense vaisseau pyramidal émergeait du sol. Pas un mot n’arriva à sortir de la bouche de Jack, mais il se précipita vers les escaliers pour aller voir l’engin de plus près.
C’est alors qu’il aperçut le docteur Finey à genoux, vers l’une des parois de la fosse.



Environ une demi-heure plus tôt, le docteur Heather White était au même endroit, accroupie devant un cercle de plusieurs mètres de diamètre qui dépassait de la structure. Elle ne faisait pas confiance aux militaires et ne voulait pas qu’ils viennent fourrer leur nez dans son projet archéologique, c’est pour ça qu’elle était restée là. Comme ça elle pouvait surveiller que personne ne vienne fouiner, tout en continuant à gratter la terre. Cette paroi l’obsédait, elle n’avait jamais entendu parler d’une telle chose dans la culture maya. Et son intérêt n’avait fait que redoubler quand elle avait reçu, une heure plus tôt, un fax du laboratoire archéologique. Elle avait fait dater au carbone 14 la terre recouvrant la paroi. Les résultats étaient insensés, cette chose datait d’environ huit mille ans, plus vieux que la civilisation maya elle-même.

- Qu’est-ce que c’est ? demanda la voix du professeur Elwood derrière elle.

Elle se retourna vers le vieil archéologue sans dire un mot.

- Je viens de parler aux militaires… Continua l’homme. Ils ne s’intéressent qu’à ce qui est tombé la nuit dernière.
- C’est ce que je viens de déterrer, répondit-elle en retard.

Il s’avança et examina le cercle, il était recouvert de symboles qui lui étaient inconnus.

- Il y a une cavité au milieu, fit-il remarquer. Peut être que quelque chose pourrait y rentrer…

Elle ouvrit sa main et montra un petit cristal qui avait exactement les dimensions de la fente. Le professeur la regarda, interloqué, mais ne dit rien.

- Vous croyez qu’il va se produire quelque chose si… ? Demanda-t-elle.
- Attendez, nous ne savons pas sur quoi nous sommes tombés, l’interrompit-il en agrippant son bras.

Heather doutait aussi, elle n’avait aucune idée du résultat que cela aurait. Mais elle était aventurière dans l’âme, c’était la curiosité qui la rendait une archéologue passionnée. Elle n’allait pas se démonter si près du but.

- Il n’y a qu’une façon de le savoir, dit-elle en insérant le cristal dans la fente.

La plaque circulaire fit un demi tour sur elle-même. Surpris, les deux scientifiques en descendirent en vitesse. Ils regardèrent étonnés, dans l’attente d’un autre évènement. Une minute passa, mais rien ne se produit. Ils s’avancèrent à nouveau sur le cercle.

- Et c’est tout ? Demanda le professeur Elwood.

Heather retira la cristal le mit dans sa poche. À ce moment le cylindre s’abaissa et rentra dans la paroi. Surpris, les archéologues tombèrent dans l’ouverture nouvellement dévoilée. Un peu de sable amortit leur chute et ils se relevèrent sans trop de mal. Heather regarda en l’air. L’ouverture était à trois mètres de haut.



- Que se passe-t-il ? Demanda Jack à Finey.

Le docteur sursauta, Jack aperçut alors le trou circulaire.

- Rien, il n’y a rien… Je n’aurais pas dû vous parler de ça…
- Il y a quelqu’un là-dedans ? S’inquiéta Robert Hewitt.
- Euh… Non… Pourquoi, vous croyez que c’est dangereux ?
- Si c’est ce que je pense, vous n’y survivriez pas dix minutes, répondit Jack de façon anodine.
- Ah mais le docteur White et le professeur Elwood travaillaient là et ils ne sont nul part dans le camp !
- Ça veut dire que nous allons devoir aller les chercher, soupira le général en regardant au fond du trou.
- Mais vous avez dit que c’était dangereux !
- Je n’ai pas dit non plus que vous deviez venir avec nous !
- Vous n’allez pas me laisser seul quand même ?
- Vous ne risquez rien ici !
- Mais si la chose qui est là-dedans sort, je serais tout seul…
- Stop, stop, STOP. Vous restez ici, rien ne sortira de là !

Un message venant de SG10 arriva par la radio du général O’Neill :

- On nous attaque, ils viennent vers vous. Des jaffas ! J’en compte cinq, peut être plus, dit le colonel Abrams.

Jack vit tout de suite le visage affolé, au bord de la syncope de Finey :

- Ok, vous venez avec nous, mais ne dites rien, rien du tout !



SG10 était effectivement aux prises avec cinq jaffas « scarabées ». Les arbres arrêtaient bon nombre des tirs. Mais les jaffas continuaient de maintenir les militaires à distance.
Le major Cain en décousait avec l’un des soldats. Quelques mètres plus loin, le lieutenant Colonel Abrams et le Capitaine Will Person faisaient face côte à côte. Soudain Khépri fit irruption parmi ses soldats. Len Abrams le reconnut immédiatement. C’était lui… Les cheveux noirs coupés droits au niveau des épaules et ornés d’un diadème en or. Son corps était recouvert d’un long manteau noir aux reflets colorés et doublé d’or qui laissait transparaître un pagne égyptien noué au niveau des hanches.

Khépri envoya une onde d’énergie avec son gantelet. Abrams plongea à terre derrière un buisson, tandis que son homme se cacha derrière un arbre. Les ennemis reculaient progressivement mais SG10 tirait toujours depuis sa cachette. Un jaffa tomba.
Will tenta d’effectuer une progression. Mais un tir bien placé fit vaciller un arbre derrière lui. En quelques secondes, Len se leva et bondit sur le capitaine. Il le plaqua au sol. Le tronc tomba à quelques centimètres de leurs têtes.
Quand ils se relevèrent, tout était silencieux. Il n’y avait plus un mouvement autour d’eux.

- Où est le major Cain ? Demanda Will en regardant dans toutes les directions.

Len ignora la question et se dirigea vers l’endroit où se trouvaient les jaffas.

- Où allez-vous ? Questionna encore le jeune homme.
- Je vais rattraper Khépri, lui répondit son colonel.
- Qui ?
- Le goa’uld !

Len Abrams partit à toute vitesse entre les arbres devant son second désemparé :

- Et Cain ? cria-t-il en vain.

Le capitaine Will Person décida alors de rechercher lui-même son coéquipier disparu. Il envoya plusieurs messages radio, essaya de crier. Aucune réponse. Il allait rentrer au site archéologique mais un bruit attira son attention. Quelques mètres plus loin il trouva le major Joe Cain se battant au corps à corps avec un garde scarabée. Ce dernier maniait un sabre dans chaque main. Le major qui n’avait plus de munitions, se protégeait comme il le pouvait avec son fusil p90.
Mais Will ne bougea pas. Juste derrière son oreille il venait d’entendre une lance jaffa s’ouvrir.

- Tu vas mourir ! S’exclama une voix grave.



Len ignorait où il allait. Mais une chose était sûre pour lui, il ne devait pas laisser Khépri s’en sortir… Pas une deuxième fois. Peu importait ce que ça lui coûterait, il aurait la peau de ce goa’uld. C’est pour ça qu’il courait à toute vitesse depuis une dizaine de minutes.
Il s’arrêta un instant pour reprendre son souffle, tout en essayant de se repérer. Toutefois il n’arrivait pas à réfléchir avec la voix du capitaine Person qui appelait Cain à la radio. Il coupa donc l’appareil ce qui lui permit d’entendre quelque chose d’autre. Son cœur battant, il s’approcha le plus discrètement possible de la source du bruit.
C’était le faux dieu qui parlait à ses trois gardes scarabées restants, dans une langue que le colonel ne comprit pas. S’il agissait maintenant, il n’aurait aucune chance de tuer son ennemi. De trop loin un arbre arrêterait son tir et les jaffas ne le louperaient pas, et de trop près il se ferait repérer. Malgré tout l’énervement que cela provoqua en lui, il décida de les suivre et d’attendre. La tâche s’avéra difficile à travers la végétation dense.

Len resta à bonne distance tout au long du parcours pour ne courir aucun risque de perdre son effet de surprise. Mais il n’avait pas prévu une chose. Le goa’uld était arrivé au camp archéologique. Il se dirigea vers le milieu de la petite clairière. Déjà quelques ouvriers se précipitèrent vers les intrus, la présence militaire avait exacerbé la méfiance.

- Où est Eldorado ? Leur demanda Khépri impérieux.

Les honduriens, ne comprenant pas, commencèrent à devenir agressifs. Ça allait être un carnage ! Le militaire se précipita à travers le camp, mais il était trop loin. Les ouvriers n’eurent pas le temps de comprendre ce qui arrivait. Chacun des scarabées en tua un avant que les autres ne commencent à fuir.
Le lieutenant colonel se mit à couvert derrière une tente et tira sur son ennemi. Mais le champ de force de son bouclier arrêta la trentaine de balles qui volait en sa direction. Le goa’uld se retourna, ses yeux brillèrent de rage en voyant Len. Son gantelet lui envoya une onde d’énergie et l’homme effectua un vol plané, jusqu’à percuter un arbre.
Les trois jaffas, sous les ordres de leur dieu s’en donnèrent à cœur joie. Ils tirèrent à gauche, à droite en tentant d’exterminer les hommes restants. Un sourire satisfait s’afficha sur le visage du faux dieu. Une fois que plus rien ne bougea aux alentours, ils se dirigèrent vers le périmètre de fouilles. Le chapiteau les avait intrigué. Len se releva malgré la douleur qui envahit son dos et les suivit.
Quand il arriva à destination, Khépri s’apprêtait à descendre dans le vaisseau. Comme de toute évidence les balles n’atteignaient pas son ennemi, Len essaya cette fois de lui lancer son couteau, comme le décrivait le général O’Neill dans ses vieux rapports de mission. Mais pour cela il fallait se rapprocher au risque de se faire repérer rapidement. Il prit ce risque, il n’avait plus rien à perdre.
Ce fut payant, mais pas assez, la lame n’entailla que le bras du goa’uld. Prit de colère, celui-ci se précipita sur le lieutenant colonel. Ce dernier n’eut pas le temps de sortir un second couteau, le gantelet du faux dieu le mit à genoux. Un rayon lumineux sortit de l’arme de poing et s’engouffra dans le crâne de Len.

- Toi ! S’exclama le goa’uld. On ne défit pas un dieu impunément. Tu mouras cette fois !

Len entendit à peine. Sa tête était prise dans un étau de douleur. Des souvenirs bouillonnaient en lui… Des souvenirs qu’il avait tant essayé d’oublier… Inutilement. Les cris résonnaient à ses oreilles, aussi déchirants que la première fois. L’odeur pesante du sang naquit à nouveau dans ses narines. Il vit à nouveaux ces yeux cruels, les même qu’il avait en face de lui aujourd’hui, les même qui l’avaient envoyé à l’hôpital, les mêmes qui avaient tué son équipe…
Puis il se sentit basculer peu à peu dans l’obscurité… Non ! Il fallait qu’il résiste ! Il rouvrit les yeux et lança un regard de défi à son bourreau, même s’il savait qu’il ne gagnerait pas. Et encore une fois les ténèbres prirent possession de lui.
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyDim 11 Fév 2007 - 23:15

Un peu plus tôt dans la jungle, le capitaine Will Person de SG10 crut que sa dernière heure était venue. Son ennemi pointait son arme droit sur sa nuque, à quelques centimètres de lui. Un tir de lance partit… Mais ce fut Teal’c qui envoya le jaffa au cimetière. Quant à celui qui s’en était pris au major Cain, le reste de SG1 le mit en fuite facilement.

- Où est Len ? Demanda Cameron.
- Il est parti à la poursuite du goa’uld, sa radio a été coupée.
- Ils se dirigent sûrement vers les fouilles archéologiques, allons-y, dit Sam.

SG1 repartit tout aussi sec. Les deux membres de SG10, à peine remis de leurs émotions, n’eurent d’autre choix que de les suivre. Ils trouvèrent une centaine de mètres plus loin les corps sans vie de l’équipe archéologique. Les tentes étaient en morceau, l’une d’elle brûlait.
Sam n’eut pas le temps de réfléchir, elle agrippa sa radio et demanda :

- Mon général, vous allez bien ? Mon général ?
- La tente qu’il utilisait se trouvait par là ! S’exclama Daniel en se précipitant vers la toile reposant par terre.

Il souleva la toile, il n’y avait rien en dessous. Teal’c prit un air préoccupé :

- Je crois que quelqu’un nous observe, dit-il en regardant autour de lui.
- Oui, confirma Cameron, j’ai aperçu quelque chose là-bas.

Les deux hommes se dirigèrent vers des arbres. Teal’c attrapa facilement le hondurien qui voulut attaquer Cameron. L’homme cria quelque chose en espagnol. Mais au bout de cinq minutes, quand il vit que personne ne lui voulait de mal, il pointa la direction du chapiteau.

- Nous devrions aller voir ça, dit Sam.

Sans même attendre la moindre réponse elle se dirigea dans la direction qu’avait indiquée l’homme. Les deux hommes de SG10 et Mary Edison qui avaient fait, inutilement, le tour des décombres à la recherche de survivants, se joignirent à SG1. Ils n’eurent pas le temps de s’appesantir sur la découverte du vaisseau qu’ils essuyèrent les tirs des trois gardes de Khépri.
Le combat fut bref. Quand l’un des jaffas tomba devant le nombre des opposants, le goa’uld abandonna à regrets son souffre-douleur et disparut dans le vaisseau avec ses esclaves restants. Les militaires se précipitèrent alors vers le lieutenant colonel Len Abrams.
Sam prit son pouls et confirma qu’il était encore bien en vie. Il ouvrit les yeux et bougea douloureusement les muscles :

- J’ai mal de partout, dit-il en souriant pour qu’on ne distingue pas la totalité de sa souffrance. Mais j’ai connu pire.
- Tu nous as fait peur Len ! S’exclama Cameron.
- Il ne faut pas, ça peut aller…

Une fois rassurée, SG1 se concerta sur l’autre sujet préoccupant :

- Je n’y connais rien en archéologie… Commença Cameron. Mais ça ! Ce n’est pas une pyramide ! Continua-t-il en écartant les bras pour montrer l’immense vaisseau.
- Je confirme, ce n’est pas une pyramide, dit Daniel. D’ailleurs je suis curieux de voir ce qu’il y a à l’intérieur.
- O’Neill s’y est sûrement réfugié, dit Teal’c.
- Raison de plus pour aller voir dedans, annonça Sam.
- Et je viens avec vous ! S’exclama une voix derrière eux.

C’était Len Abrams qui s’était relevé en s’appuyant sur le capitaine Person.

- Ce n’est pas prudent dans votre état, vous nous ralentiriez, objecta Teal’c.
- Je peux de nouveau marcher. Il n’y a qu’un goa’uld et deux jaffa et j’ai mes hommes pour me couvrir alors ça ira.
- Si c’est ce que tu veux… Commença Cameron sous le regard désapprobateur de son équipe et du lieutenant Edison. Il n’y a pas de plus haut gradé ici pour t’en dissuader.

Len remercia son ami et SG1, suivie de SG10, s’engouffra dans le vaisseau extraterrestre.


La recherche d’une autre issue ne fut pas facile pour Heather et Brian Elwood, d’une part parce qu’ils n’avaient aucun moyen d’éclairage, d’autre part parce que la configuration intérieure était assez bizarre. Le sol montait et était parsemé de plusieurs trous, invisibles dans l’obscurité. Tout à coup le professeur Elwood glissa dans l’un d’eux. Heather essaya de le rattraper mais tomba à son tour.
Elle essaya de se retenir à la paroi, mais ne réussit qu’à s’érafler les mains et toucha le fond à peine plus tard que son collègue. Les deux archéologues cherchèrent un moyen de se sortir de ce trou sombre qui ne mesurait pas plus de quatre mètres carrés. Mais rien, pas une issue ! Heather essaya de grimper le long du mur, malheureusement la surface était trop lisse, il n’y avait pas de prises. Découragée, elle se laissa tomber et frappa de toutes ses forces contre le sol.

- Qu’y a-t-il ? Lui demanda le professeur.
- Je suis juste claustrophobe ! Le noir et le mystérieux bâtiment enfui dans la jungle ne font rien pour arranger ça, répondit-elle férocement.

Elle réalisa soudain dans quel état elle se mettait.

- Je suis désolée, dit-elle en prenant un ton le plus normal possible. Mais j’aimerais bien sortir d’ici ! Rajouta-t-elle en criant, la tête levée.



- Vous n’avez pas entendu quelque chose ? Demanda Jack en cherchant une lampe de poche.

Le docteur Hewitt de SG10 et le docteur Finey de l’équipe archéologique le regardèrent d’un air étrange alors il n’insista pas.

- Mais il est complètement tordu ce vaisseau ! S’exclama Jack un peu plus tard en allumant sa lampe torche. Il n’a pas dû s’écraser à moitié.

En effet, la structure était renversée sur le côté. Le « sol » où ils marchaient était en fait un mur, et c’étaient le sol et le plafond qui faisaient offices de cloisons murales.

- Un vaisseau extraterrestre ?! S’exclama Finey. Vous me faites marcher…

Les deux autres ignorèrent totalement celui-ci.

- Et il ne ressemble pas vraiment à un vaisseau goa’uld de l’intérieur… Fit remarquer Hewitt en examinant les murs.
- Non, ça ressemble plus à… L’avant-poste des anciens !
- Vaisseau goa’uld ? Avant-poste des anciens ? C’est une blague, c’est ça ? Interrogea Finey, stupéfait, dans l’indifférence complète.

Bien que la couleur générale était plutôt vert pâle et grise, l’architecture du vaisseau était la même que celle entourant l’arme des anciens en Antarctique. Des piliers éclairants, dont les lampes étaient éteintes, se répartissaient le long des murs. Les matières utilisées semblaient être les mêmes. Des panneaux de métal découpés en motifs décoratifs formaient des fenêtres entre les différentes salles.

Les trois hommes partirent à l’exploration des lieux. Ils firent attention à ne pas tomber aux endroits où d’autres couloirs venaient rejoindre le leur. Bientôt Jack aperçut quelque chose de familier, dans une salle juste au-dessus d’eux, par l’une des fenêtres sculptées. Il demanda au scientifique de lui faire la courte échelle afin qu’il puisse ouvrir la porte qui donnait sur la pièce en question. La manœuvre fut périlleuse, d’autant plus que le docteur Hewitt n’était pas très costaud et chancelait sous le poids de son supérieur. Mais le général réussit finalement à se hisser en s’appuyant sur un battant de l’entrée encore à moitié fermé. Il aida ensuite son compagnon à monter le rejoindre.

- Et moi ? Demanda une voix sous eux.
- Restez où vous êtes docteur Finley… Commença Jack.
- Finey ! Vous n’allez quand même pas m’abandonner ici ?!

Le général regarda Hewitt en silence… Le docteur comprit aussitôt ce qu’il lui restait à faire :

- Mais non docteur, nous restons ici, assura le scientifique de SG10. Nous ne pouvons pas aller plus loin. Ne vous inquiétez pas…
- Vous parlez d’extraterrestres et vous voulez que je ne m’inquiète pas ?

Après trois ou quatre appels, Finey se résigna à attendre le temps qu’il faudrait puisqu’il n’y avait rien d’autre à faire.

Pendant ce temps, Jack ramassa sa lampe de poche et la pointa vers le haut. Elle était là, à quelques mètres au-dessus d’eux, fixée au « sol » originel… La porte des étoiles. Tout autour étaient disposées des interfaces de contrôle.

- Je pense que ces joujoux vont faire plaisir à Carter, dit Jack en saisissant sa radio.

Il s’aperçut rapidement que les communications ne passaient pas.

- Je peux essayer de remettre le courant, déclara Robert Hewitt en examinant un panneau mural situé sous ses pieds. Ça ne devrait pas être trop compliqué.

Dix minutes plus tard, Jack se tournait encore les pouces en attendant que le scientifique trouve une solution. Mais tout à coup il tomba à la renverse et la lumière revint. Le sol, les murs et le plafond avaient repris leurs fonctions respectives.

- Ça y’est, vous avez réussi ! S’exclama le général.
- Euh nan, en fait je n’ai rien touché au moment où c’est revenu… Avoua Hewitt peu fier de lui. Mais si j’avais eu plus de temps…
- Mais alors pourquoi tout est à l’endroit ?
- À mon avis, le courant a remis en route la gravité artificielle du vaisseau…
- Mais c’est vous qui avez remis le courant ?
- Et bien… Non.
- Ne bougez pas de là, je vais chercher SG1. Ils doivent être dans les parages maintenant, dit le général en sortant de la pièce.

Juste avant de disparaître il se retourna et ajouta :

- Et faites tout votre possible pour protéger… L’autre, dit-il en montrant Arthur Finey encore à terre.


SG1 et SG10 étaient aussi tombées à la renverse au même moment, alors qu’elles venaient de pénétrer dans le vaisseau. Ce fut aussi le cas, dans leur cellule, pour Brian et Heather. Cette dernière eut une surprise de plus. Quand elle ouvrit les yeux elle vit un visage. Elle laissa échapper cri. Elle était allongée sur le ventre, sur un caisson vitré qui contenait le corps d’un vieillard.
Elle se releva immédiatement.

- Cette fois-ci c’est sûr nous ne sommes pas dans un monument maya inconnu, dit le professeur Elwood en découvrant la pièce.

Deux rangées de caissons identiques étaient couchées le long des murs. Chacun contenait une personne, visiblement âgée, mais en parfait état de conservation. On aurait pu les croire juste endormis. Ils étaient tous vêtus d’habits et de riches parures à la mode précolombienne.
Heather se retourna vers la porte de la salle.

- Qu’y a-t-il ? Demanda le professeur Elwood.
- Des voix qui approchent !
- On vient nous chercher ! S’exclama-t-il en se dirigeant vers la sortie.
- Je ne suis pas aussi sûre de ça… Dit-elle en tirant le professeur vers elle.

Ils se cachèrent chacun entre le dernier sarcophage d’une rangée et le mur du fond de la salle. Trois hommes entrèrent alors dans la pièce. Deux portaient de lourdes armures entièrement noires avec des casques en forme de scarabée et le dernier était vêtu de la même couleur mais beaucoup plus légèrement. Heather remarqua aussi un étrange gantelet doré à sa main droite.
Ce personnage regarda le premier caisson, il prêta plus particulièrement attention aux inscriptions qui étaient gravées dessus. Il continua son inspection, toujours suivi par les deux autres, par le deuxième cercueil et ainsi de suite. Il arriva bientôt au dernier sarcophage avant celui derrière lequel était cachée Heather. Elle commença à se tapir contre le coin du mur et à diminuer sa respiration en espérant presque disparaître.
Mais ce qu’elle redouta arriva, l’inquiétant personnage l’avait vue. Ses yeux s’allumèrent d’une lueur démoniaque. Il dit quelque chose dans une langue qu’elle n’avait jamais encore entendue et l’un des deux hommes en armure la saisit.

- Je ne vous espionnais pas, bredouilla-t-elle. Vous n’avez qu’à me laisser partir et j’oublie tout ça…

Khépri la regarda avec une expression amusée.

- Débarrassez-vous d’elle, dit-il à ses serviteurs avant de retourner à la contemplation des symboles.

Un jaffa l’obligea à se mettre à genoux, tandis qu’un autre pointa sa lance droit sur sa poitrine. L’extrémité de l’arme s’ouvrit laissant échapper une étincelle orangée. C’est à ce moment qu’elle comprit qu’ils ne voulaient pas la blesser mais bel et bien la tuer. Elle ferma les yeux d’appréhension.

- Non ! S’exclama le goa’uld. Elle nous sera utile.

Le professeur Elwood, caché à peine plus loin n’avait pas manqué une miette du spectacle. Mais le plus surprenant fut à venir. Celui qui avait l’air du chef appuya à un endroit du sarcophage et celui-ci s’ouvrit. Le vieil homme à l’intérieur prit une grande respiration et se releva tout doucement en tremblant. C’est alors qu’on obligea par la force Heather à se pencher sur l’homme et à ouvrir la bouche. Ce dernier colla ses lèvres aux siennes pendant quelques secondes.
Le vieillard retomba, inanimé tandis que les yeux de la jeune femme s’illuminèrent. Les trois autres la lâchèrent et s’agenouillèrent à ses pieds. Elle parla d’une voix grave et dans un langage obscure, qui n’étaient pas les siens. Les jaffas saisirent le professeur Elwood sans qu’il n’ait eu le temps de réagir.


- Alors c’est vraiment un vaisseau extraterrestre ? Demanda Finey.

Le docteur Hewitt resta absorbé par une console de contrôle.

- Je vous parle ! Insista l’autre sans plus de succès.

L’archéologue était au bord de la colère.

- Hé oh !!! Je suis là ! Ajouta-t-il en agitant les bras.
- Ah oui… Désolé, mais je ne peux pas en parler avec vous, répondit calmement le scientifique sans regarder son interlocuteur.

Mais il releva la tête quand elle entra dans la pièce. Il pointa tout de suite son arme vers elle.

- Docteur White, vous êtes là ! S’exclama le docteur Finey. Où est le professeur Elwood ?
- Oui, c’est moi. Dit-elle en s’approchant lentement. Le professeur est… Ailleurs.

Hewitt baissa son arme mais garda la nouvelle venue à l’œil. Elle tourna sa tête étrangement tout en continuant sa progression, cette fois-ci en direction du centre de la pièce.

- Vous allez bien ? Questionna Finey intrigué par son attitude.
- Oui… Je suis juste un peu... surprise par… cette découverte. Qu’est-ce ? ajouta-t-elle en désignant le DHD qui servait à contrôler la porte des étoiles.
- Ce n’est rien, répondit Hewitt tout aussi sec.
- Alors je peux y toucher, dit-elle en posant sa main sur le cadran.
- Il ne vaudrait mieux pas, avertit-il en montant le ton.
- Mais il y a comme des boutons…

Elle appuya sur l’une des touches de l’appareil. Le docteur Hewitt saisit immédiatement son p90 et le braqua contre la jeune femme.

- Qui êtes-vous et que voulez-vous ? Prononça-t-il tremblant.
- Calmez-vous, ce n’est que moi… Lui répondit une voix enivrante.
- J’en doute ! Ne bougez plus !
- Mais c’est le docteur White ! Celle qui dirige les fouilles ! Riposta Finey effrayé.

La jeune femme s’avança vers les deux hommes, le regard noir de colère. Une force invisible s’empara d’eux et les fit voler dans la salle. Le visage d’Heather se déforma :

- Vous avez raison, je suis Quetzalcóatl, votre dieu !
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyDim 11 Fév 2007 - 23:16

O’Neill retrouva SG1 et 10 prêt de l’entrée du vaisseau.

- Tout va bien ? Demanda Sam inquiète.
- Oui, pourquoi ? S’inquiéta à son tour Jack.
- Khépri a fait un carnage à l’extérieur, l’informa Teal’c.
- Oh ! Ici on a juste trouvé plein de jolies machines. Le courant est juste revenu tout seul aussi… Mais ça doit être Khépri.

Après un bref rapport, le groupe se dirigea au pas de course vers la salle de la porte. Mais quelques mètres avant leur but ils croisèrent les deux gardes scarabées. Les militaires se tinrent prêt à tirer mais les deux jaffas ne bougèrent pas. Khépri apparut alors, tenant Brian Elwood :

- Ne bougez pas ou il mourra !


Quetzalcóatl tourna la tête et vit Khépri arriver en courant avec son otage et ses deux gardes.

- Il faut y aller ! S’exclama le dieu égyptien.
- On se reverra, lança l’autre goa’uld aux deux humains qui lévitaient.

Il les laissa retrouver le plancher, tandis qu’il se précipitait vers le DHD. Mais le temps de composer une adresse, les deux équipes SG avaient déjà investi la salle et formaient un mur compact devant l’anneau. Le docteur Hewitt en profita pour mettre le docteur Finey à l’abri, comme l’avait ordonné le général O’Neill. Les deux hommes franchirent la porte à l’arrière de la salle.
Pendant ce temps les deux camps se jaugeaient, sans bouger, tandis que les chevrons s’activaient. Daniel tentait de mémoriser les coordonnées. La flaque bleue se forma enfin.

- Bougez ! Ou je tord la nuque de ce misérable ! Menaça Khépri en plaçant ses deux mains sur la tête du professeur.
- Ne bougez pas ! Ordonna aussitôt O’Neill à ses hommes.

Voyant que le chantage ne marchait pas, le goa’uld d’Heather White s’avança :

- Faites place à Quetzalcóatl, votre seigneur et dieu !

D’un geste il fit s’envoler les neufs soldats qui lui faisaient face. Mais il n’avait pas récupéré toutes ses forces et il dut se résoudre à abandonner. Il fit un signe. Les extraterrestres prirent soudainement la fuite en direction de la porte qu’avaient emprunté Hewitt et Finey quelques secondes plus tôt.
Le lieutenant colonel Abrams se jeta immédiatement à leur poursuite malgré la douleur qu’il ressentait à chaque pas.

- SG1, avec moi. SG10, Edison, protégez la porte ! Ordonna Jack en s’élançant derrière Len Abrams.

La salle suivante contenait une vingtaine de petits vaisseaux. Les goa’ulds, montèrent à bord de l’un d’eux. Un des murs de la pièce s’abaissa alors, la salle de la porte et le hangar ne firent plus qu’un. Abrams grimpa dans un autre des appareils et s’installa aux commandes. Les deux docteurs qui étaient cachés à l’arrière se montrèrent et s’installèrent aux côtés du leader de SG10.

- Où va-t-on ? Demanda Hewitt.
- Je n’en sais rien… Faire un petit tour ! Répondit Abrams.
- Mais vous avez déjà piloté ce genre de machine ?
- Non pourquoi ?

Les deux vaisseaux partirent à toute vitesse à travers la porte des étoiles, l’un derrière l’autre, devant SG1 médusée. Les hommes devant la porte eurent juste le temps de se dégager. Le capitaine Will Person et le major Cain suivirent leur lieutenant colonel sans hésiter et plongèrent à leur tour dans le vortex.
Le lieutenant Edison toucha le miroitement bleu du bout des doigts. Elle était restée très effacée après l’incident de la jungle, contrairement à son habitude. Elle avait toujours essayé d’agir pour le mieux, c’est pour cela qu’elle vivait chaque échec comme un drame. Mais là, il s’offrait à elle une chance de prouver sa valeur, d’être utile. Elle ferma les yeux et prit de l’élan…

- Lieutenant Edison, restez ici ! Cria le général O’Neill en accourant avec SG1.

… Cette porte des étoiles, elle avait tant rêvé de la traverser. Elle prit une dernière bouffée d’air et fit un grand pas en avant, à travers l’horizon des évènements. La porte se referma, laissant SG1 et le général O’Neill impuissants.

- Daniel, activez la porte que j’aille récupérer mes hommes, dit Jack.
- Je crois que ça va être impossible… Commença l’archéologue. L’adresse comportait huit symboles.
- Une autre galaxie ! S’exclama Sam au moment où le sourcil de Teal’c atteignait des sommets.
- C’est foutu ! Finit Cameron.



Fin de la première partie.


La suite arrivera bientôt Wink
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyLun 12 Fév 2007 - 18:01

Et bien, Horus, je l'ai déjà dis quand j'ai bêta-lu ta fic, mais je le répète : ce début est très bon. Tu dissémines dans l'histoire les petites touches d'humour dont tu as le secret, tout en mettant en place une intrigue interressante.

J'ai hâte de lire la suite... farao
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyLun 25 Juin 2007 - 0:29

La résurrection de Quetzalcoatl Resurrection1



Partie II : Le royaume d’Aztlan


Galaxie d’Andromède


Au pied des montagnes, dans une jungle très dense, une voie pavée menait à une minuscule clairière. Là, se dressait majestueusement une porte des étoiles. Soudain, elle entra en mouvement. Un à un, huit chevrons de couleur verte s’enclenchèrent. Une explosion bleue jaillit de la porte avant de former un vortex à l’apparence liquide.
Pendant un long moment rien ne se passa. Mais tout à coup, deux formes noires profilées en émergèrent à toute vitesse. L’avant des engins était arrondi tandis que leur arrière s’aplatissait pour former deux ailes, leur donnant l’aspect de petites fusées. Les deux hommes qui arrivèrent à leur tour par la porte des étoiles eurent juste le temps de les voir disparaître au-dessus de la forêt, cachés par les arbres. C’est à ce moment qu’une femme rousse les rejoignit.

Les deux vaisseaux volaient l’un derrière l’autre, très proches. Seulement une dizaine de mètres les séparait. Aucun ne cédait le moindre centimètre à son adversaire. A l’intérieur du suiveur, le lieutenant colonel Len Abrams de SG10 était concentré à l’extrême. Bien que les commandes soient assez intuitives, on ne s’improvisait pas conducteur d’appareil extraterrestre en quelques minutes. Chacun de ses muscles était tendu pour anticiper chaque changement de direction de son ennemi. Sa formation de pilote dans l’armée de l’air s’avéra très utile pour manier le levier de contrôle. Il put ainsi serrer de près ses ennemis.

Le docteur Finey et le docteur Hewitt de SG10 étaient plutôt en proie à l’affolement :

- Pourquoi ne pas nous poser ? Proposa ce dernier en tentant d’avoir un ton neutre.
- Khépri et… Quezacolt sont justes devant, on ne va pas les laisser s’enfuir ! Lança Len.
- C’est « Quetzalcóatl » comme le dieu Aztèque ! Rectifia Finey, le docteur en archéologie.
- Ce n’est pas « comme » le dieu Aztèque mais c’est lui, lui répondit Len.
- Nous sommes sortis de ce vaisseau extraterrestre et nous survolons le Honduras, c’est ça ? Demanda l’archéologue qui avait enfin osé se lever de son siège pour regarder par la vitre.
- Pas vraiment… Se contenta de répondre Hewitt.
- Attention ! s’exclama Len.

Une secousse ébranla leur vaisseau. La cause était une sphère d’énergie bleue qui avait émergé du canon de l’appareil. Le tire frola les goa’ulds. Le docteur Finey fut propulsé à l’arrière de la cabine.

- Désolé, je viens juste de trouver comment on tire, s’excusa Len comme un enfant qui venait de faire une bêtise avec son nouveau jouet.

C’était la première fois depuis que Hewitt avait rejoint SG10 qu’il voyait son supérieur sourire. De toute évidence, le danger était la dernière chose qui lui procurait encore un peu de joie de vivre.

Le lieutenant colonel Abrams continua à pilonner ses ennemis. La réponse ne se fit pas attendre. Ceux-ci se firent beaucoup plus difficiles à suivre. Ils enchaînèrent déviés, loopings et changements d’altitude. Aucun projectile ne les atteignit. La pluie de tirs manquait à chaque fois sa cible de plusieurs mètres. C’était inutile.
Soudain le vaisseau de Khépri et Quetzalcóatl fut comme aspiré vers le haut. Malgré ses efforts pour suivre le mouvement, Len les perdit complètement de vue. Il décida alors de ralentir et d’observer le ciel aux alentours. Il n’y avait rien. Juste quelques oiseaux.
C’est alors qu’un grand bruit retentit. L’autre appareil, comme sortit de nul part, plongeait droit sur eux en faisant feu. Len bataillait avec les commandes, mais trop tard. Il ne réussit pas à esquiver. L’aile droite fut touchée plusieurs fois. La collision qui s’en suivit fut terrible. La carlingue se déforma avec fracas. Leur appareil fut comme assommé. Il commença à tomber en chute libre, tête la première.

Les docteurs Hewitt et Finey étaient trop pétrifiés pour pouvoir parler. Le sol se rapprochait de plus en plus. Len Abrams, lui, essayait désespérément de rester à l’avant du vaisseau. Il s’agrippa, de toutes les forces qui lui restaient, au tableau de contrôle. Il fallait qu’il résiste à l’accélération qui l’attirait vers le fond de l’appareil.
Aux raz des cimes des arbres, il réussit finalement à redémarrer les moteurs et à s’envoler à nouveau. Mais il ne perdit pas une seconde et fit immédiatement demi-tour et prit de l’altitude. Il allait prendre sa revanche sur les larves extraterrestres.

- Mon colonel, je vous aime ! Déclara le docteur Robert Hewitt, à peine remis, à son commandant.
- Moi aussi… je m’aime parfois, lui répondit-il.
- Mais vous ne pourriez pas nous poser, avant que ce cercueil volant arrête encore une fois de voler ?
- Bien essayé mais non, j’aperçois encore ces saloperies de goa’ulds. Et tant que j’aurais encore un souffle de vie, ils ne s’en sortiront pas ! Et puis maintenant j’arrive un peu mieux à piloter ce vaisseau !

Curieusement Len réussit à les rattraper assez vite, malgré les dégâts de la coque et de l’aile. Certainement croyaient-ils avoir éliminé leurs poursuivants et faisaient-ils moins attention, se dit Len. Mais soudain, Quetzalcóatl entama une forte descente. Le lieutenant colonel le suivit tout aussi sec.

- Mais que fait-il ? Demanda ce dernier.
- Là regardez ! La porte des étoiles ! Montra le docteur Hewitt.

Les deux vaisseaux de dirigeaient de nouveau droit sur la clairière par laquelle ils étaient arrivés.

- Ils cherchent à s’échapper, encore une fois. Mais on ne va pas les laisser faire, répondit Len.

Il devait se rapprocher d’eux au maximum pour passer en même temps qu’eux au moment où le vortex s’ouvrirait. L’objectif n’était plus qu’à quelques mètres quand le vaisseau de Quetzalcóatl s’éleva subitement quelques mètres avant la porte. La flaque bleue ne se forma pas. Surpris, Len continua sa course à travers la porte des étoiles qui n’était pas ouverte. Il ne réussit pas à passer au dessus des arbres de l’autre côté de l’anneau. Le vaisseau continua sa course effrénée au milieu des troncs qui plièrent et déchirèrent le métal. Il se cracha finalement contre un tronc.

La carcasse fumante resta inerte pendant plusieurs minutes. Mais finalement les trois hommes en sortirent.

- Ce fumier nous a tendu un piège ! Personne n’est blessé ? Demanda Len.
- J’ai cru que j’allais mourir ! Répondit Finey en criant presque.
- Ça peut aller, heureusement que ces engins ont de bons amortisseurs de chocs, fit Hewitt.
- Alors ? Vous pouvez me le dire maintenant ! L’armée fait des expérimentations de nouveaux avions de chasse ! S’exclama Finey.
- Docteur Hewitt, vous voulez lui expliquer ou je m’en charge ? Demanda Len Abrams épuisé.
- Allez-y, approuva le scientifique.
- Ok, ce que vous avez trouvé sous la jungle est un vaisseau d’une race de parasites extraterrestres nommés goa’ulds. Celui nommé Quetzachose a pris possession du corps de votre collègue dont j’ai oublié le nom. Nous l’avons poursuivit en vaisseau en traversant un anneau : la porte des étoiles. C’est un appareil extraterrestre permettant de voyager sur différentes planètes à à travers de la galaxie. Des questions ?
- C’est une blague ? Demanda l’archéologue médusé.
- Non, confirma Hewitt.
- Nous devrions retourner à la porte des étoiles maintenant, lança Len.

C’est alors qu’en face d’eux apparurent en courant, le major Joe Cain et le capitaine Will Person, les deux autres membres de SG10 ainsi que le lieutenant Mary Edison, l'assistante du général O’Neill.

- Vous allez bien ? S’inquiéta Will. Nous marchions dans la forêt à votre recherche quand nous avons vu ce qui s’est passé…
- Ça va… Mais que faites vous là ? Demanda le dirigeant de SG10 à ses hommes.
- Nous sommes venus vous prêter main forte, mon colonel… expliqua le major Cain.

Le lieutenant colonel se tourna alors vers Mary Edison, en silence.

- Lieutenant Mary Edison, attachée à la sécurité du général O’Neill et… Commença-t-elle.
- Je sais… Coupa le colonel.
- Je voulais traverser la porte des étoiles… Et aussi vous aider, monsieur, se justifia la jeune femme.
- Et bien alors nous rentrons à la maison ! Déclara Len en avançant vers la forêt.


La porte des étoiles les attendait quelques mètres plus loin. Le docteur Finey observa l’étrange anneau qui était censé les avoir transportés ici et décida que les militaires avaient un peu trop abusé du canabis local. Il s’assit sur une pierre et regarda les autres parler de leurs histoires d’extraterrestres, en attendant qu’on le ramène chez lui. Le docteur Hewitt, de son côté, se précipita sur le DHD mais resta figé devant le tableau de commande.

- Un problème ? Demanda Len à son homme.

Le scientifique lui lança un regard mi-surpris mi-paniqué.

- Vous avez un trou de mémoire ou quoi ? Demanda Len agacé. Laissez moi faire.
- Ce n’est que ma deuxième mission sur une autre planète… Se justifia-t-il timidement. Mais ça ce n’est pas un DHD normal !

Le lieutenant colonel Abrams jeta un coup d’œil sceptique à l’appareil.

- Effectivement les symboles ne sont pas les mêmes que d’habitude. Comment est-ce possible ?
- Ce n’est pas possible, dit timidement le capitaine Person, les portes des étoiles sont toutes les mêmes !
- J’ai bien observé la porte des étoiles en arrivant… Objecta le lieutenant Mary Edison. Et les chevrons sont verts !
- Ça a une importance ? Demanda le docteur Hewitt surpris.
- Et bien oui, comme l’a dit le capitaine Person, toutes les portes des étoiles sont strictement identiques… dans la Voie Lactée… On retrouve des chevrons et des symboles différents uniquement dans la galaxie de Pégase ! Donc…
- Mais oui, j’aurais dû le savoir ! S’exclama Hewitt. Je me souviens avoir été surpris de voir des générateurs supplémentaires à côté de la porte des étoiles du vaisseau alors que le DHD est sensé fournir assez d’énergie pour former un vortex dans la galaxie…
- Ne me dites pas que nous sommes dans une autre galaxie ! Lança le lieutenant Colonel Abrams.
- Il suffit de trouver les nouvelles coordonnées de la Terre… Fit Hewitt.
- Et le huitième symbole pour aller dans la Voie Lactée ! Une chance sur… hésita un moment le major Cain.
- Trente neuf ! Compléta le lieutenant Edison. Mais comme l’a fait remarquer le docteur Hewitt, le plus gros problème est qu’il n’y a ni générateurs additionnels ni E2PZ. Nous ne pouvons donc pas établir de vortex intergalactique.
- Exact … Mais vous avez lu tous les rapports sur la porte des étoiles pour savoir tout ça ? Demanda Hewitt impressionné.
- Non, je n’ai pas accès à ces dossiers. Par contre j’ai complété mes études en astrophysique par une formation sur la technologie de la porte des étoiles afin de rejoindre le SGC en tant qu’experte de la porte des étoiles. Je travail avec le général O’Neill en attendant mon affectation dans une équipe SG…
- Mais ça ne nous dit pas comment rentrer ! Coupa sèchement Len.
- Il faut trouver une source d’énergie comme celle qu’il y avait sur Terre, c’est le seul moyen, répondit le docteur Hewitt.
- Vous voulez dire que parce que vous n’avez pas percuté à propos des générateurs avant de partir, nous sommes coincés ici ? Demanda le major Cain enragé.
- Du calme Cain… Lança Len. Il ne pouvait pas savoir et aucun d’entre nous n’a fait gaffe non plus. Il suffit de trouver ces générateurs sur cette planète ! Ou trouver un autre moyen de retourner sur Terre. Si Quetzalcóatl a su arriver sur Terre une fois, c’est que les gens d’ici connaissent l’adresse de la Terre, conclut le lieutenant colonel Abrams pas totalement convaincu lui-même.

Ceci dit, il se lança sur le chemin qui partait de la porte des étoiles.

- Alors ce n’est pas une blague ? Nous sommes vraiment sur une autre planète ? Demanda le docteur Finey en se précipitant au niveau du militaire.


Le petit groupe marcha le long du chemin pavé, les militaires prêts à tirer. Même s’il n’y avait aucune trace de civilisation, le bon état de la voie indiquait qu’elle devait être entretenue. Et si, comme ils le croyaient, la population locale était soumise à Quetzalcóatl ou à ses semblables, il fallait rester extrêmement vigilant.
Tout autour d’eux, la jungle était dense. Légèrement effrayé, le docteur Finey avait décidé d’abandonner les questions. Il marchait en arrière avec le lieutenant Edison, tandis que SG10 ouvrait la marche.
Quand le soleil commença à toucher l’horizon, l’équipe arriva à l’orée de la forêt et put découvrir un paysage grandiose. Devant eux, de grandes falaises couleur cendres aux reflets rougeoyants formaient une muraille. Une immense cité fortifiée était creusée en son flanc et s’étalait jusque dans la plaine, au pied de trois grandes pyramides.
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyLun 25 Juin 2007 - 0:32

Pendant ce temps au Honduras, le Prométhée avait envoyé une équipe pour sécuriser la zone et évacuer les corps des victimes de Khépri. Le général O’Neill, Daniel et Sam étaient restés dans la salle de la porte des étoiles du vaisseau extraterrestre. Soudain un engin mobile munit d’une caméra et de plusieurs capteurs apparut à côté d’eux.

- Ah voilà enfin la sonde que je réclame au Prométhée depuis une heure ! S’exclama Jack en se précipitant vers l’appareil.

Daniel entreprit d’entrer les huit symboles dans le DHD.

- Euh… Carter ? Hésita le général.
- Oui ? Demanda la scientifique.
- Vous savez comment on fait fonctionner ce machin ? Demanda-t-il en montrant la sonde.

Sam, un grand sourire aux lèvres, s’approcha de Jack qui grimaçait. Elle attrapa l’écran et le clavier qui permettaient de contrôler le robot. Elle le fit rouler dans le vortex, une fois le huitième chevron verrouillé. Les trois amis se réunirent devant l’écran qui recevait les images d’une autre galaxie.
On pouvait voir une jungle dense et un chemin dallé de pierres, éclairé par une lumière rosée. Mais il n’y avait pas âme qui vive dans le champ de la vidéo.

- Il n’y a personne ! Vous pouvez tourner la caméra ? Demanda Jack.
- La nuit commence à tomber là-bas, ils ont dû essayer de trouver un endroit pour monter un camp pour la nuit, essaya de le rassurer Daniel.

Sam s’exécuta et fit faire un tour à trois cent soixante degré à la caméra.

- Il y a vraiment rien ! S’exclama Jack désespéré.
- Et il n’y a pas les générateurs qui pourraient leur permettre de revenir. Vous voyez, comme ceux qui sont ici à côté de la porte des étoiles, expliqua Sam en montrant les deux petits piliers sortant du sol qui encadraient l’anneau.
- En gros ça fait office de E2PZ ? Demanda Daniel.
- Oui, je les ai examinés tout à l’heure. La technologie est la même que les E2PZ, sauf que les sources d’énergie de ces deux modules sont plus petites et semblent se recharger l’une l’autre…
- Très intéressant Carter, coupa Jack. Mais comment va-t-on faire rentrer SG10 ?
- Je n’en sais rien, avoua Sam abattue. Il faudrait pouvoir communiquer avec eux. Je vais déjà arrêter la sonde, on pourra réessayer plus tard.
- Attendez ! L’arrêta le général. On va leur laisser un message.

Jack sortit une feuille de papier et griffonna quelques mots :

- « Contact tous les jours à 10h et 18h. Général O’Neill. », lut Daniel perplexe. C’est tout ?
- Ils comprendront. Et sur cette planète ils n’ont sûrement pas le même système horaire que nous, alors si ce papier tombe dans les mains d’un serpent mégalomane, il ne pourra pas leur tendre une embuscade, expliqua le général.

Daniel resta médusé, son ancien supérieur n’avait rien perdu de son esprit tactique. Pendant ce temps, celui-ci roula la feuille en boule et la lança dans la flaque bleue. Sam éteignit l’écran de la sonde et le vortex se brisa immédiatement. Puis elle désactiva le DHD pour que la porte ne prédomine pas sur celle du SGC.

- Je crois qu’il ne reste plus qu’à envoyer le Prométhée ou le Dédale sur place… Dit Jack en soupirant.
- Je ne crois pas, répondit Sam. Même si à partir des coordonnées on peut retrouver la position de la planète dans une galaxie… Le problème est que nous ne savons pas dans quelle galaxie ils sont.
- Autant dire que le Prométhée n’aurait aucune chance de retrouver SG10, conclut Daniel.
- Attendez, j’ai cinq hommes et… un… archéologue coincés là bas… Commença O’Neill.
- Je n’aime pas trop ce que vous sous-entendez, interrompit Daniel.
- …Vous n’allez pas me dire qu’il n’y a aucun moyen de les retrouver !
- J’ai bien peur que ce soit à eux de trouver un moyen de rentrer, dit Sam.


- Mais si ! Je vous dis qu’ils se voient en secret. Il n’y a qu’à les voir côte à côte…

Cameron interrompit sa conversation avec Teal’c lorsqu’ils arrivèrent dans la salle où se trouvait la porte des étoiles.

- De qui parliez-vous ? demanda Sam intriguée.
- De personne… Voilà, nous avons ramené le jaffa que nous avions laissé attaché à l’arbre, il est prêt à être interroger, sous une tente, dit Cameron pour changer de sujet. Mais notre ami n’a pas l’air très bavard.
- Les jaffas sont fier, expliqua Teal’c. Il n’acceptera pas facilement de révéler des informations sur son dieu…
- Alors heureusement que vous êtes là pour le faire parler, Teal’c ! Je vais demander au Prométhée de nous ramener au SGC pour qu’il n’ait aucune chance de s’échapper, dit le général O’Neill.



Pendant ce temps, très loin de là, une jeune femme d’une beauté certaine, vêtue entièrement de blanc était assise sur un trône. Un riche diadème coiffait ses cheveux noirs. Son teint couleur terre faisait ressortir ses yeux envoûtants. Ils étaient verts, comme ceux d’un serpent.
Autour d’elle dans la grande salle, une dizaine de suivantes la coiffaient, lui limaient les ongles et l’éventaient à l’aide de grandes feuilles de bananiers. Plusieurs gardes habillés en armures vertes rappelant les écailles d’un reptile et au casque à tête de boa protégeaient leur déesse.
C’est alors qu’une seconde jeune femme brune fit irruption dans la pièce, comme un ouragan. La déesse se leva indignée et parla dans une langue non humaine :

- Qui ose se présenter ainsi devant ma divine personne ? Gardes, saisissez-vous de cette inconsciente ! Tonna sa voix impérieuse.

Quatre soldats serpents se précipitèrent sur l’inconnue, mais ils ne purent pas l’atteindre. Ils furent comme paralysée à quelques mètres d’elle. C’est alors que les suivantes se mirent en bouclier devant leur maîtresse.

- GARDES ?! Hurla la déesse.
- Ils ne bougeront pas, répondit l’autre dans le même langage, un sourire déformant sa bouche.

C’est alors que les servantes furent violemment projetées contre les murs.

- Comment ? Demanda simplement la divinité pétrifiée par l’effroi.
- Tu ne reconnais donc pas celui dont tu as volé le trône ?
- Quetzalcóatl ! Mais… C’est impossible… Cela fait huit mille ans que tu es parti ! Je… Je n’ai pas eu de nouvelle… Je te croyais mort !
- Mais je suis de retour, Cihuacoatl. Et je veux récupérer mon royaume ! Répondit-il en faisant briller ses yeux. Je veux Aztlan !

Le dieu s’approcha de son ancienne alliée et plaça ses mains autour de sa gorge. Elle ne put pas bouger malgré tout le mal qu’elle se donnait pour se débattre et repousser son agresseur.

- N’essaye pas de lutter, mes pouvoirs ont toujours été supérieurs aux tiens, prononça Quetzalcóatl avant d’appuyer ses doigts sur son oesophage.

Le corps de Cihuacoatl mit moins d’une minute à se vider de toute vie. Il poussa un rire satisfait avant de s’asseoir sur le trône. Il relâcha l’étreinte qu’il exerçait sur les esclaves.

- Votre dieu Quetzalcóatl est revenu ! Lança-t-il.

Les gardes et les servantes s’agenouillèrent à ses pieds, alors que le cadavre de leur ancienne déesse était encore chaud. Les yeux du docteur Heather White étincelèrent à nouveau.

- Maintenant nous pouvons faire affaire !
- Très bien, dit Khépri en entrant dans la salle suivi des ses deux jaffas.

Au même moment, le professeur Elwood qui avait été assommé par ses ravisseurs, se réveilla. Il découvrit un décor assez similaire à celui du vaisseau qui se trouvait au Honduras. Sauf que la pièce dans laquelle il se trouvait était munie d’épais barreaux en fer. De lourdes chaînes entravaient ses bras et ses jambes.



Cela faisait un petit moment que les terriens marchaient dans la vallée, entre de vastes champs de maïs. L’obscurité s’épaississait de minute en minute. Ils arrivèrent à quelques mètres des premières maisons construites en dehors des remparts. Mais aucun habitant ne s’attardait encore à l’extérieur.

- Soyez prudents, ne vous faites pas remarquer et parlez le moins possible. Nous ne savons toujours pas si les habitants seront les amis de Quetzal, rappela le colonel Len Abrams à ses hommes alors qu’ils s’approchaient de la citée.
- Ça se prononce Que...

Le docteur Finey, se tut devant le regard noir que Len lui envoya. C’est alors qu’un homme sortit d’une habitation. Mais à peine eut-il vu le groupe de militaires qu’il fit marche arrière en claquant sa porte.

- Epoustouflant ! S’exclama le docteur Finey.

Tous les militaires se retournèrent, interloqués, vers l’archéologue.

- Je veux dire, cet homme, ces pyramides… Ces maisons, toute cette citée !!! Et le maïs, tout ici ressemble à l’empire maya avant l’arrivée des conquistadores. Il faut absolument étudier le mode de vie et la culture de ces gens, c’est une occasion unique. Je vais devenir célèbre dans le monde entier…
- Seulement s’ils ne nous découpent pas en morceaux, coupa le docteur Hewitt.
- Ça nous le saurons demain, dit Len. Il est trop tard pour faire connaissance ce soir. Nous irons à la recherche de quelque chose d’utile, dans cette ville, demain.

Le lieutenant colonel Abrams mena ses hommes vers un endroit qu’il venait de repérer, un peu plus à l’écart de la cité maya. La place était protégée par des arbres et quelques rochers.

- Voilà, c’est ici que nous monterons le camp ! Annonça-t-il.
- Quel camp ? Demanda le capitaine Will Person. Beaucoup de notre équipement est resté sur Terre, nous n’avons pas de tente.
- Et bien alors préparez des couvertures… Mais pas de feu pour ne pas nous faire repérer.
- Mon colonel, nous avons des vivres mais pas de couvertures non plus… Informa le major Cain.
- Alors il ne reste plus qu’à installer le réchaud à gaz et à faire chauffer la nourriture.
- Excusez moi… Interrompit le docteur Finey. Nous n’allons quand même pas dormir à même le sol ?
- Si ! Répondit Len. Vous voyez une meilleure solution ?
- Oui, nous avons une citée à quelques mètres, ils doivent bien avoir un hôtel… Nous serions beaucoup plus à l’aise là-bas. Dites-le lui ! Implora-t-il au lieutenant Edison.
- Je ne crois pas, rétorqua le lieutenant Mary Edison sous le regard étonné mais satisfait de Len. Le colonel a raison. Il fait nuit maintenant, nous sommes des étrangers venus d’une autre planète. Y aller maintenant risquerait d’effrayer ces gens et ils pourraient…
- Nous découper en morceaux, finit Hewitt à sa place.
- Oh… Vous êtes sûr ? Demanda l’archéologue.
- Non, mais vous pouvez aller tester ! L’invita Len.
- Finalement l’herbe est épaisse, ça ne devrait pas être trop inconfortable.

Il fit très vite totalement noir, seules les étoiles éclairaient faiblement le camp. Le repas fut rapide, pour économiser les rations. Personne ne parla beaucoup. La situation à laquelle ils étaient confrontés était trop déroutante. Ils devaient d’abord assimiler les évènements avant de pouvoir en discuter.
Les militaires se couchèrent rapidement. Mais très vite des cris les alertèrent. C’était la voix du docteur Finey. Il avait disparu. Ils attrapèrent leurs lampes de poche et leurs P90 et cherchèrent l’archéologue aux abords immédiat. Mais ils ne le virent nulle part.

- Ici ! Cria une voix très proche.
- Où ça ? Demanda le capitaine Person.
- Dans l’arbre !

Tous s’attroupèrent autour de l’arbre en dessous duquel ils étaient allongés quelques minutes plus tôt. Le docteur Finey était assis sur une branche à plusieurs mètres du sol.

- Mais que faites-vous là-haut ? Lui demanda Len.
- Le sol était dur, je voulais me faire un matelas de feuilles ! Mais je n’arrivais pas à en atteindre, alors je suis monté dans cet arbre.
- Et alors ? Demanda le docteur Hewitt innocemment.
- Je n’arrive pas à en descendre !
- Ah les scientifiques ! Quelle idée ! Se moqua le major Cain.
- Vous vouliez nous aider ? Demanda Len à Mary Edison. Et bien vous savez ce qu’il vous reste à faire !
- Mais… Oui mon colonel !

Le major Cain afficha un grand sourire amusé.

- Vous aussi major, lui dit Len en lui tapotant l’épaule.

Les deux soldats entreprirent de grimper à la rescousse de Finey, tandis que les autres s’allongeaient à nouveau dans l’herbe.

- Colonel Abrams ! Lança Mary depuis l’arbre.
- Ne me dites pas que vous n’arrivez pas non plus à descendre… Dit-il sans même ouvrir les yeux.
- Non, mais nous avons de la compagnie !

Elle pouvait apercevoir plusieurs lumières avançant vers eux, non loin de la ville. Le docteur ne se fit plus prier pour descendre, et tous furent à nouveau sur leur garde. Chacun se cacha entre les troncs des quelques arbres ou derrière des buissons.

- Je veux une arme ! Chuchota Finey.
- Vous êtes avec cinq militaires, dit le docteur Hewitt. Si vous avez besoin d’une arme, cela voudra dire qu’ils nous auront tous tués, et même armé vous aurez très peu de chance de survivre à ça.

Le silence tomba alors. Seuls leurs cœurs tambourinaient dans leurs poitrines. L’attente était un vrai supplice, ils seraient bientôt confronté à l’inconnu et ne pouvaient rien y faire. Ils avaient perdu l’avantage de l’explorateur qui fait face au danger pour une position de replis pesant.
Des bruits de pas étouffés, à peine audibles, s’approchaient. Puis une lueur parut et s’intensifia rapidement. C’est alors que le lieutenant Mary Edison vit des pieds chaussés de sandales, à travers les branchages du buisson derrière lequel elle était accroupie. Elle distingua aussi plusieurs torches d’où provenait la lumière. Mais elle n’arrivait pas à en apercevoir plus, les feuilles étaient très denses.
Elle devina bientôt que les individus étaient tout près, sur le camp de fortune où ils avaient essayé de dormir quelques minutes auparavant. Mais elle ne savait toujours pas à quoi ressemblaient ces hommes, si elle pouvait juste se relever un peu… C’était trop tentant, elle prit le risque. Elle se redressa tout doucement et se décala vers la gauche pour avoir un angle de vue optimal. Elle prit soin de ne pas bouger les pieds pour ne pas marcher accidentellement sur une branche et se faire repérer.
Pendant un bref instant elle put observer plusieurs hommes vêtus de tuniques à motifs très colorés et portant des coiffes et des bijoux imposants. Ils semblaient s’intéresser à l’équipement qu’ils avaient laissé à découvert. Puis très vite, Mary perdu l’équilibre et s’étala de tout son long dans les buissons.

Quand elle se releva, elle tomba nez à nez avec l’un des hommes qu’elle avait espionné. Les deux étrangers restèrent pétrifiés, l’un en face de l’autre. Mais comme d’autres arrivaient en face de Mary, elle se décida à reculer tout en les regardant, et trébucha. Elle tomba à terre une nouvelle fois en poussant un cri aigu. Les inconnus l’entourent alors.
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyLun 25 Juin 2007 - 0:34

- Laissez-la ! Lança le major Cain en pointant son arme sur eux.

Les autres terriens sortirent aussi à découvert. Les autochtones se retournèrent vers eux.

- Ne bougez pas ! Cria à nouveau Joe Cain.

Ils le regardèrent et commencèrent à avancer vers lui.

- J’ai dit arrêtez ! Lança-t-il encore en tirant en l’air, ce qui provoqua un vif mouvement de recul.
- Major, c’est bon ! Ça ira ! Insista Len en posant une main sur son épaule. Ils ne sont pas armés et ne comprennent rien à ce que vous racontez. Vous les effrayez.
- Mais…
- Lâchez votre arme ! ordonna le lieutenant colonel.
- Je vais bien ! Dit Mary en se relevant avant de les rejoindre en prenant soin de contourner, à bonne distance, les indigènes.

Cain consentit alors à obéir à son supérieur. Len s’avança vers la dizaine d’inconnus et esquissa un léger salut de la main :

- Bonjour…

Pour toute réponse, ils chuchotèrent entre eux des paroles incompréhensibles.

- Euh docteur Finey… Commença Len Abrams.
- Oui ? Demanda le concerné en se rapprochant de lui.
- Vous avez dit que c’étaient des mayas, vous aviez l’air de vous y connaître… Alors parlez leur !
- Je suis archéologue, je sais déchiffrer des hiéroglyphes… Vous savez les jolis dessins que l’on trouve dans les ruines. Par contre je n’ai jamais parlé cette langue de ma vie.
- Moi je suis militaire, je ne m’y connais encore moins bien que vous. Alors débrouillez-vous !

Le scientifique baragouina deux trois « mots ». Ses interlocuteurs le regardèrent étrangement et éclatèrent de rire.

- Vous leur avez dit quoi ? Demanda le Capitaine Person.
- Je n’en sais rien, j’ai répété en phonétique des hiéroglyphes que je n’ai pas encore traduits… Une histoire de toucan, je crois.
- Vous ne pourriez pas leur demander quelque chose d’utile ? Proposa Len.
- J’aimerais vous y voir ! Mais je vais essayer.

L’archéologue réitéra sa tentative de communication. Cette fois-ci l’intérêt des mayas sembla s’éveiller. Ils s’écartèrent comme pour inviter les terriens à les rejoindre.

- Je leur ai demandé de nous guider jusqu’à la ville, expliqua Finey devant le regard interrogateur des autres.
- Alors ils ne vont pas nous faire cuir à la broche ? Demanda le docteur Hewitt en sortant de derrière un arbre.
- Et c’est maintenant que vous sortez !? S’exclama le lieutenant colonel Abrams.
- On n’est jamais trop prudent ! Rétorqua le scientifique.

C’est alors qu’un maya s’inclina devant eux en prononçant quelques paroles. Il recula et les soldats suivirent le mouvement en passant entre les autres indigènes qui se courbèrent à leur tour, puis refermèrent la marche.

- Vous m’impressionnez Docteur Finey ! Lança le lieutenant Mary Edison. Mais comment avez-vous fait pour les convaincre si vite de nous ramener chez eux ?
- Facile ! J’ai dit que nous étions les envoyés des dieux ! Répondit-il fièrement.

Len s’arrêta de marcher un instant et le fixa.

- Quoi ? Demanda l’archéologue.
- Premièrement c’est contraire à tous les principes de l’exploration et deuxièmement, que se passera-t-il lorsqu’ils remarqueront que nous sommes aussi humains qu’eux ?
- Ils nous feront cuir à la broche ! Répliqua immédiatement le docteur Hewitt.
- Mais vous avez vos armes pour nous protéger… commença l’autre docteur.
- Nous ne sommes pas ici pour jouer les conquistadores mais pour trouver un moyen de rentrer sans se faire trop remarquer ! S’exclama Len excédé. Alors maintenant consultez moi avant de leur raconter n’importe quoi !

Son interlocuteur s’apprêtait à répliquer violemment mais n’en fit rien, trop soufflé par le décor qui s’offrit à eux. Le groupe venait de passer sous la grande porte de la cité. Derrière le mur d’enceinte, ils découvrirent des rues pavées, étroites et sinueuses montant en pente douce au pied des montagnes. Des torches éclairaient les portes des maisons en pierre, souvent à plusieurs étages. Quelques curieux de ci de là observaient l’arrivée des nouveaux venus.
Après quelques minutes de marche dans la ville, on les fit entrer dans des appartements assez spacieux qui contenaient plusieurs couches en tissus. On les assit autour d’une table et on leur apporta plusieurs plateaux de fruits et un peu de viande. Ils n’hésitèrent pas longtemps avant de goûter cette nourriture inconnue car les rations militaires ne leur avaient pas laissé un très bon souvenir. Un homme débarrassa la table une fois le repas fini et les salua.

- Et maintenant ? Demanda le capitaine Person.
- On devrait dormir maintenant qu’on sait qu’ils ne sont pas hostiles, dit le colonel Abrams. On essayera d’en apprendre plus demain, mais pour l’instant il faut reprendre des forces.

Ils suivirent tous son conseil et ne mirent pas longtemps avant de tomber de sommeil.


Quelques heures plus tard, un grondement assourdissant les tira de leurs lits. Le soleil éclairait déjà la pièce par la fenêtre et la porte.

- Que s’est-il passé ? Demanda le lieutenant colonel Abrams lorsque le bruit cessa.
- J’en sais rien mais ça m’a défoncé les tympans, répondit le major Cain.
- C’est peut être le réveil matin, plaisanta le docteur Hewitt.
- Mais il n’est que trois heures du matin ! S’exclama Finey en regardant sa montre. Pourquoi le soleil est déjà levé ?
- Nous sommes sur une autre planète, les jours n’ont pas la même durée que sur Terre, expliqua le lieutenant Mary Edison.

C’est alors que le sol se mit à trembler. Ils se précipitèrent dehors. Les habitants semblaient fuir en dehors de la ville, sans leur prêter la moindre importance. Les terriens cherchaient ce qui provoquait ce séisme, de là où venaient les gens.
Mais Len Abrams se retourna et pointa du doigt un gigantesque vaisseau pyramidale en train de se poser sur l’une des trois pyramides construites dans la plaine, juste en dehors de la cité. Les mayas ne fuyaient pas, ils se précipitaient vers le vaisseau spatial.

- C’est la même chose que ce qui était enterré sous la jungle ! S’exclama le docteur Finey.
- Voilà un gros problème ! Dit le docteur Hewitt.
- Je crois que nous ferions mieux de suivre la foule, répondit Len pensif. C’est une occasion unique d’apprendre à connaître notre ennemi. Et qui dit vaisseau goa’uld, dit technologie qui nous permettrait peut être de rentrer !
- C’est suicidaire ! Lança Hewitt.
- C’est le seul moyen.
- Le lieutenant colonel a raison, répondit Mary. Il suffit de se trouver quelques habits locaux et nous passerons inaperçu au milieu des autres.
- D’autres objections ? Demanda le lieutenant colonel Abrams.

Ses hommes lui firent signe de la tête qu’ils pouvaient y aller. Ils trouvèrent quelques longs manteaux de lin pour recouvrir leurs uniformes. Ils n’eurent plus qu’à suivre le mouvement.
Quelques minutes plus tard, ils aperçurent le pied du vaisseau pyramidal et la foule compacte qui s’y était massée. Il y avait des milliers de mayas de tout âge. En se rapprochant, ils aperçurent plusieurs gardes à espacement régulier parmi la population. Ils arboraient un casque vert en forme de serpent et une armure nacrée dont les écailles imitaient des plumes.

- Qui sont ces types déguisés en serpents ? Demanda Finey légèrement moqueurs.
- Ça c’est l’armée de notre ami Quet-zal-co-at-leuh, articula Len.
- Ah oui ! Le serpent à plumes est l’emblème de Quetzalcóatl ! C’est fascinant. Ils respectent la mythologie précolombienne !
- Fascinant peut être, mais silence. Il ne faut pas que quelqu’un remarque qu’on ne parle pas leur langue !

Soudain, une ouverture apparut à la base de la pyramide, il en sortit une longue estrade d’une centaine de mètres se finissant par un escalier. Deux rangées de gardes serpents à plumes sortirent et se répartirent sur le contour de la plateforme.
Le docteur Heather White, ou plutôt Quetzalcóatl, parut, vêtue d’une longue robe dorée. Deux capes en plumes rehaussées par des épaulettes formaient des ailes dans son dos, tandis qu’une grande tête de serpent en tissu fixée sur ses épaules remontait jusqu’au dessus de sa tête. Il s’avança jusqu’au centre de l’estrade. Au même instant, le sommet du vaisseau spatial se mit à briller. Un rayon en sortit et projeta une image géante du faux dieu. Tout le monde s’inclina lorsque ses yeux s’allumèrent, puis il commença à parler d’une voix rauque dans le dialecte local.

- Mais c’est le docteur White, et ils se prosternent tous à ses pieds ! S’exclama le docteur Finey.
- Ce n’est plus elle, c’est un goa’uld maintenant, répondit le Major Cain.
- Mais on peut peut-être faire quelque chose pour elle, mais pour cela il faut se rapprocher, lança Len en s’élançant à travers la foule.
- Il faut vraiment le suivre ? Demanda Mary aux autres.
- En ce qui me concerne, commença le major Cain, c’est lui le commandant de notre unité, et il a beaucoup plus d’expérience que vous alors le choix est vite fait.

Il s’élança à la poursuite de son supérieur avec les deux autres membres de SG10. Le docteur Finey suivit le mouvement par peur d’être abandonné. Et finalement Mary les imita. Pendant ce temps Quetzalcóatl continuait à parler. Len avait réussit à se frayer un chemin jusqu’à un côté de la tribune, prêt du goa’uld. Même s’il arrivait à monter sur l’estrade, il n’aurait pas le temps de faire un mètre que les gardes serpents l’auraient abattus. Il décida d’attendre.
Alors que le dieu savourait son pouvoir en contemplant son public soumis, son regard se figea et il arrêta de parler.

- Que se passe-t-il ? Demanda le Capitaine Person qui venait de le rejoindre.
- Je crois qu’il m’a vu ! Il m’a regardé droit dans les yeux !
- Alors il faut partir et tout de suite ! Lança Mary.
- Non, attendez ! Ordonna Len.
- Mais…
- Lieutenant Edison c’est un ordre !

Quetzalcóatl cria alors quelque chose. La foule se divisa en deux, libérant un large couloir devant l’estrade. Mais à la surprise des terriens, le goa’uld ne bougea pas, ce fut un char, tiré par quatre serviteurs, qui parada parmi la foule pour le rejoindre. Il transportait deux trônes, sur lesquels étaient assis deux hommes portant des parures en or et des coiffes en pierres semi-précieuses.

- On dirait des empereurs Aztèques ! Fit remarquer le docteur Finey.

Les deux hommes montèrent les escaliers de la tribune et s’agenouillèrent devant Heather. Le plus âgé se releva et se plaça sur le côté, l’autre releva la tête vers le dieu et écarta les bras.

- Soyez prêts à me couvrir ! Avertit Len.
- Qu’allez vous faire ? Demanda le capitaine Person.
- Couvrez-moi ! Répondit-il simplement.


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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyLun 25 Juin 2007 - 0:43

Les yeux de Quetzalcóatl brillèrent puis il se pencha sur le jeune empereur et colla sa bouche à la sienne. L’homme eut quelques mouvements désordonnés puis se furent ses yeux qui s’illuminèrent. Le docteur White tomba à genoux par terre. Deux gardes pointèrent leurs bras dans sa direction. Les yeux du bracelet en forme de serpent enroulé autour de leur avant bras s’allumèrent.
Len tira une rafale de p90 depuis la foule. Les deux soldats s’écroulèrent. Heather cria. Un mouvement de panique irradia les mayas. Les autres serpents à plumes cherchaient d’où venait l’attaque. Mais avant qu’ils n’aient compris, le reste de SG10 passa à l’offensive. Les gardes désemparés tombèrent les uns après les autres, devant un Quetzalcóatl fou de rage. Len profita de la diversion pour grimper sur l’estrade. Sans perdre une seconde il agrippa le docteur White et la tira hors du podium.
Le faux dieu hurla quelque chose. Ses serviteurs commencèrent alors à tirer parmi la population. Leurs bracelets crachaient des projectiles incandescents, provoquant des cris de frayeur. Çà et là des innocents tombaient.

- Il ne faut pas traîner ici ! Cria le major Cain.

Len approuva d’un signe de tête. Il commença par arracher une partie de la robe et des décorations d’Heather pour se faire moins repérer et avancer plus rapidement, puis il resserra son étreinte sur elle pour ne pas la perdre dans l’agitation générale. La progression était difficile. Cain et Person couvraient les arrières tandis que Edison et Hewitt ouvraient la marche. Le docteur Finey aidait tant bien que mal à soutenir la jeune femme à peine consciente.
Mais la cohue redoubla lorsque Quetzalcóatl se jeta dans la bataille, usant de ses pouvoirs télékinétiques pour se libérer le passage. Il envoyait voler ailleurs la moindre personne se trouvant devant lui. Sa fureur ne cessait d’augmenter au fur et à mesure qu’il remuait la foule.
Les recherches des serpents à plumes furent facilitées. L’un d’eux repéra les terriens, son tir toucha le capitaine Person à l’épaule. Il cria mais continua en titubant. Le major Cain s’arrêta et regarda son collègue.

- Ce n’est pas grave, dit celui-ci en serrant les dents, ça ne fait pas si mal. Je peux encore avancer. Il faut…

Un arc électrique parcourut le corps du militaire. Il s’affala par terre et se tordit de douleur. Joe Cain appela immédiatement son lieutenant colonel tandis qu’une seconde décharge traversait Person. Len se précipita vers eux en tirant avec son fusil. Un garde tomba juste à côté du capitaine Person.

- Laissez-moi m’occuper du capitaine ! Ordonna le lieutenant Colonel.
- Mais…
- Allez aider Finey à porter le docteur White ! Rendez-vous là où nous avions campé !

Le soldat ne répondit rien et obéit à contre cœur. Len s’agenouilla à côté de son capitaine qui convulsait à intervalles réguliers. Durant un court répit, il montra son épaule à son supérieur. Une pointe métallique était restée plantée dans la plaie d’impact du projectile. Len ferma les yeux un instant, prit son souffle et plongea sa main dans la blessure. Il la ressortit vite lorsque qu’il reçu une décharge en même temps que Person.
Il reprit ses esprits. Il fallait faire vite ou ce satané truc allait tuer Person. Et ça il ne le permettrait pas, il ne perdrait pas un de ses hommes, pas de nouveau ! Les décharges avaient lieu toutes les trente secondes, il devait être rapide et précis. Il guetta le bon moment et…
S’envola. Quetzalcóatl se tenait juste devant lui et le maintenait en l’air d’une étreinte invisible à la gorge.

- Toi ! Tu vas mourir ! Prononça furieusement le goa’uld.

Len sentait sa gorge se rétrécir. Il avait du mal à respirer, le sang battait à ses tempes. Son regard se troubla et… Il tomba par terre. Quetzalcóatl aussi était tombé. Le lieutenant colonel Abrams regarda surpris, mais vit que le capitaine Person était agrippé à la jambe du goa’uld. Les décharges électriques se transmettaient d’un corps à l’autre.

- Fuyez ! Supplia faiblement Will Person à bout de forces.

Len fit non de la tête. Mais Quetzalcóatl commençait à lutter pour se libérer. Alors Len lança un dernier regard à son homme, se retourna et couru le plus rapidement possible sans se retourner. Maintenant les alentours du vaisseau étaient pratiquement déserts, mis à part quelques retardataires et des corps sans vie ou agonisants. Une minute plus tard il entendit le capitaine Will Person pousser son dernier hurlement.

Len retrouva son équipe en contrebas de la citée maya. Il s’approcha de la blessée pour voir son état.

- Et le capitaine ? Demanda timidement le major Cain.
- Quetzalcóatl… Répondit sombrement son commandant. Et le docteur White ?
- Elle se remet doucement, dit le docteur Hewitt.

Len s’assit par terre, épuisé. Mais Mary Edison surgit devant lui :

- Il faut partir. Ils sont à notre recherche. Et si les habitants prennent Quetzalcóatl pour un dieu, ils n’hésiteront pas à nous dénoncer.
- Et pour aller où ? Demanda Len. Nous ne pouvons pas rentrer par la porte des étoiles et nous avons une blessée…

Heather avait suivit la conversation tant bien que mal, mais tout devint trouble autour d’elle, les sons se déformèrent, et elle perdit connaissance.



Pendant ce temps, Quetzalcóatl abandonna sa victime. Il regarda autour de lui, plus aucun signe de l’autre. Il avait perdu son ancien hôte aussi. Cette femme possédait maintenant une partie de ses souvenirs et bien plus… C’était une menace sérieuse, une menace qu’il faudrait éliminer. Mais un sourire s’afficha sur le visage du dieu, il allait prendre sa revanche.
Il se dirigea vers son vaisseau mère. Khépri l’attendait dans la salle du trône.

- Et maintenant ? Demanda le dieu égyptien.
- Maintenant nous allons contre-attaquer !


La suite de la deuxième partie très bientôt...


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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyLun 25 Juin 2007 - 23:36

Oh, oooooooh... OhhhhOooooo... La suite... On y croyait plus. What a Face

J'aime beaucoup cette suite, qui se poursuit sur les deux tableaux - Voie Lactée d'un côté et Andromède d'autre part. On retrouve ces personnages et la manière dont tu les vois, avec cette touche d'humour souvent innatendu. Wink L'idée d'une autre galaxie colonisée par les Anciens ne me séduit pas des masses, et cette impression est renforcée par l'aspect classique des planètes visitées; j'attends donc de voir ce que nous réserve la suite des évennements.

Horus a écrit:
Il devait se rapprocher d’eux au maximum pour passer en même temps qu’eux au moment où le vortex s’ouvrirait. L’objectif n’était plus qu’à quelques mètres quand le vaisseau de Quetzalcóatl s’éleva subitement quelques mètres avant la porte. La flaque bleue ne se forma pas. Surpris, Len continua sa course à travers la porte des étoiles qui n’était pas ouverte. Il ne réussit pas à passer au dessus des arbres de l’autre côté de l’anneau. Le vaisseau continua sa course effrénée au milieu des troncs qui plièrent et déchirèrent le métal. Il se cracha finalement contre un tronc.
Tout à fait excellent, ce passage. farao Je n'avais jamais pensé à ça, et pourtant, c'est une scène presque jouissive. XD Le vaisseau qui traverse la porte et le pilote, ahuri, qui se paye les arbres derrières... J'aurais bien vu un Dart se crashant comme ça contre une falaise. hi hi

Horus a écrit:
- Attendez, j’ai cinq hommes et… un… archéologue coincés là bas… Commença O’Neill.
- Je n’aime pas trop ce que vous sous-entendez, interrompit Daniel.
hi hi hi hi hi hi

J'ai tout de même quelques remarques :

Horus a écrit:
- Je ne crois pas, répondit Sam. Même si à partir des coordonnées on peut retrouver la position de la planète dans une galaxie… Le problème est que nous ne savons pas dans quelle galaxie ils sont.
En fait, d'après divers épisodes de la série - notamment "The Fifth Race" - le SGC est capable de suivre le voyage d'un objet dans un vortex à travers l'espace... L'espèce de bras mécanique mobile indique la position de la planète sur un panneau de verre vertical.

Citation :
Mais la cohue redoubla lorsque Quetzalcóatl se jeta dans la bataille, usant de ses pouvoirs télékinétiques pour se libérer le passage.
Je ne suis plus sûr de bien comprendre. Est-ce que c'est Quetzou qui a des super pouvoirs, ou bien était-ce son hôte Ancien ? Si, comme il me semble, c'était le cas, alors comment ces pouvoirs ont-ils pu se transmettre à ses hôtes humains ?
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyMar 26 Juin 2007 - 0:01

Merci Skay ! Et attention, je suis en train d'écrire la suite de la suite ! Laughing C'est sûr qu'avec les exams j'ai préféré mettre la fic de côté un long moment.

Je croyais que dans la cinquième race le bras mécanique perdait l'objet dès qu'il sortait de la galaxie. Ca peut donner une direction mais étant donné la distance entre deux galaxies, ça ne doit pas être très précis...

Pour Quetzou ( Laughing le surnom), je compte expliquer un de ces jours qu'il a apris grâce à son hôte ancien comment acquérir ses pouvoirs (en essayant d'effectuer l'ascension). Bien sûr ça lui a pris beaucoup de temps mais maintenant c'est lui qui a des super pouvoirs (et pas les hôtes).
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyVen 29 Juin 2007 - 14:06

Ahhhh, qu'est ce que j'adore les vacances, on peut rattraper tout ce qu'on a manquer (note à moi même, rattraper la fic de l'enfanteuse^^, argh, j'ai du boulot...).

Bon, j'reviens donc à ta fic, ou plutôt j'y viens perd la tête .


J'suis très heureux de retrouver ton style Horus : tu arrives toujours autant à jongler avec l'humour, l'action, et les intéractons entre les personnages avec brio. Mais ici avec une fic plus "sérieuse" dirons-nous (par rapport à la majorité de tes autres fics), ce qui n'est pas toujours évident.

D'abord, j'adore tes nouveaux personnages : SG10, et plus particulièrement Abrams et Hewitt. D'ailleurs, j'espère en savoir un peu plus sur Abrams ... Et aussi Mary et le Dr Finey... Quel boulet celui-là, m'enfin mrgreen .

Ensuite, l'histoire est très intéressante, le début d'abord dans la jungle du Honduras, ça fait toujours plaisir de retrouver notre bon vieux général O'neill^^. Et puis l'arrivé des sbires de Quetzou (j'peux l'appeler comme ça aussi bounce ) est mortelle mrgreen Et ensuite la balade dans le Ha'tak à moitié ensevelit est renversante (oui oui j'arrête What a Face ).
Mais la trame devient excellente lorsque l'équipe arrive dans Andromède. Parce qu'on sent la pression qui pèse sur les personnages bloqués là-bas, et on a envie de savoir comment ils vont bien pouvoirs rentré sur Terre. En tout cas, je suppose que le Dr White leurs sera certainement utile, avec ses nouvelles conaissances...



Concernant ceci :

Skay-39 a écrit:
En fait, d'après divers épisodes de la série - notamment "The Fifth Race" - le SGC est capable de suivre le voyage d'un objet dans un vortex à travers l'espace... L'espèce de bras mécanique mobile indique la position de la planète sur un panneau de verre vertical.

Etant donné que la porte se trouve dans le vaisseau, je suppose qu'il n'y a pas de bras mécanique pour indiqué à SG1 où SG10 et Quetzou sont partis. Et je ne pesne pas que le SGC puissent suivre le trajet de voyageurs passant par une autre porte que celle qui se trouve dans la salle d'embarquement.



Voilà, en attendant la suite Wink
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyVen 29 Juin 2007 - 16:47

Titto a écrit:
Skay-39 a écrit:
En fait, d'après divers épisodes de la série - notamment "The Fifth Race" - le SGC est capable de suivre le voyage d'un objet dans un vortex à travers l'espace... L'espèce de bras mécanique mobile indique la position de la planète sur un panneau de verre vertical.

Etant donné que la porte se trouve dans le vaisseau, je suppose qu'il n'y a pas de bras mécanique pour indiqué à SG1 où SG10 et Quetzou sont partis. Et je ne pesne pas que le SGC puissent suivre le trajet de voyageurs passant par une autre porte que celle qui se trouve dans la salle d'embarquement.
Ce n'est pas vraiment un problème, Carter est parfaitement capable de connecter le programme gérant cette fonction sur une autre porte. Mais comme Horus l'a signalé à raison, l'ordinateur dans The Fifth Race perd la trace du voyageur lorsqu'il quitte notre galaxie. Ma remarque n'était donc pas fondée. farao
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyJeu 12 Juil 2007 - 14:44

... Suite de la partie II !


« Activation extérieur programmée de la porte des étoiles ! » annonça le haut parleur du SGC. Jack O’Neill se réveilla brusquement. Sept heures ! Il avait passé la nuit, ou plutôt l’heure précédente, endormi la tête dans un dossier, sur la table de la salle de briefing. Il vit le général Landry affalé en face de lui, et décida de remplir deux gobelets de café avant de le réveiller.

- Café ?
- Tu n’as pas dormi ? Demanda Landry en ouvrant les yeux.
- Euh… Non… Tu sais j’ai l’habitude, j’ai passé beaucoup de nuits blanches en un an… Je vais faire un petit tour pour me dégourdir les jambes.

Le général O’Neill prit naturellement le chemin du laboratoire de Sam, mais se souvint qu’elle n’était pas là. Il opta donc pour le bureau de Daniel.

- Bonjour !
- Ah Jack ! Vous tombez bien, j’ai appris plein de choses intéressantes sur Quetzalcóatl et…
- Chut Daniel, esquiva le général, gardez moi tout ça pour le débriefing dans vingt minutes. Vous n’allez pas me gâcher la surprise…
- D’accord, de toute façon je dois encore regarder dans quelques livres.
- Soyez à l’heure ! S’exclama Jack en laissant l’archéologue travailler.

Il prit alors la direction d’une petite salle pleine d’écrans. Sur l’un d’eux, on pouvait voir Teal’c hurler sur le jaffa de Khépri, en compagnie de Cameron.

- Les goa’ulds sont de faux dieux ! Nous avons vaincu Râ, Apophis, Hathor et bien d’autres.

Le prisonnier resta silencieux.

- C’est vrai, reprit Cameron, et les réplicateurs n’ont fait qu’une bouchée des autres.
- Oui, mais mon dieu est toujours là ! Et sa splendeur de jadis renaîtra bientôt, lorsqu’il vous aura tous tués !
- Khépri a fuit par la porte des étoiles ! Lança Teal’c.
- Mensonges !
- C’est la vérité…
- Euh Teal’c, fit Cameron à voix basse, je crois qu’on n’en tirera pas plus. Il a répété la même chose toute la nuit.

Ils sortirent de la salle d’interrogatoire et Jack les rejoignit.

- Alors ça se passe comment ?
- Mal, répondit Teal’c.
- Mais non, vous êtes un peu pessimiste Teal’c, assura Cameron.
- J’ai vu ce qu’il vient de se passer à l’écran, répondit Jack.
- Aïe !

Les trois hommes se rendirent en salle de briefing. Daniel arriva quelques minutes plus tard.

- Il ne manque plus que le lieutenant colonel Carter, constata le général Landry.
- Oh tu connais Carter, dit Jack, dès qu’elle met la main sur un engin extraterrestre tu ne l’en décolle plus. Et là elle a tout un vaisseau pour faire mumuse…

Un éclair bleu illumina la pièce et Sam apparut debout au beau milieu de la table.

- Excusez moi, j’ai été retenue au Honduras, dit-elle en descendant de la table pour s’assoir sur sa chaise.
- Et bien maintenant tout le monde est là ! Qui veut commencer ? Demanda Jack.

Le lieutenant colonel Mitchell se porta volontaire.

- Ce jaffa est une vraie tête de mule !
- Il est particulièrement obstiné, commenta Teal’c.
- Malgré nos efforts, il pense toujours que Khépri est un dieu. Du coup on n’a pas pu en tirer grand-chose. On n’est pas plus avancés.
- Mais dans son orgueil il a laissé échapper quelques détails. Khépri était un partisan de Râ. Depuis la mort d’Apophis il a acquis une grande puissance. D’après ce qu’a révélé son jaffa, Khépri a certainement perdu beaucoup de ses forces à cause des réplicateurs.
- Ça c’est plutôt une bonne nouvelle, non ? Demanda Jack hésitant.
- Non, répondit Teal’c. Le jaffa a laissé entendre que son faux dieu s’est écrasé volontairement sur terre avec ses derniers soldats. Un goa’uld n’aurait jamais fait ça s’il n’était pas convaincu de pouvoir trouver une arme très puissante pour pouvoir s’en sortir.
- Eldorado ! S’exclama Daniel.
- Il a en effet mentionné ce nom, bien que j’ignore ce que cela signifie.
- Who ! S’exclama le général O’Neill. Vous voulez parler de la citée tout en or ?
- Oui « Eldorado » est de l’espagnol qui signifie « le doré » en référence à l’or, expliqua Daniel. Beaucoup de conquistadores l’ont recherchée.
- Khépri a dû chercher cette citée, ensuite il a repéré le vaisseau enterré en scannant la surface de la Terre et l’a pris pour Eldorado ! Expliqua Sam.
- Je pense en fait que ce vaisseau est le moyen d’accès à Eldorado, dit Daniel.
- Mais aux dernières nouvelles, Eldorado n’existait pas ! S’exclama Jack.
- Tout comme Atlantis et pourtant… Commença Daniel.
- Vous voulez dire que Eldorado serait peut être aussi une citée des anciens ? Demanda le général Landry.
- C’est une hypothèse… Mais je ne pense pas. Teal’c ne connaît pas cette légende car le mythe de l’Eldorado est né bien plus tard qu’Atlantis, lorsque les conquistadores sont arrivés en Amérique Centrale. Les anciens étaient partis depuis longtemps.
- Mais c’est là où dormait Quetzalcóatl bien au chaud dans son vaisseau sous la jungle ? Demanda Jack.
- Oui, Eldorado est peut-être la citée de Quetzalcóatl. Et c’est sûrement là-bas que se trouve SG10 en ce moment.
- Ça se tient, confirma Sam. D’après mes analyses, le vaisseau est plus âgé que la technologie goa’uld, en fait sa technologie est très proche de celle des anciens. La forme pyramidale de la structure est l’une des seules différence. Et ayant vu les pouvoirs de Quetzalcóatl, tout laisse à penser qu’il ait parasité un ancien pour s’approprier sa technologie et ses connaissances sur l’ascension. Il a donc pu bâtir une citée attisant la convoitise des goa’ulds… et des humains : Eldorado.
- Vous avez d’autres bonnes nouvelles ? Demanda Jack.

L’alarme de la base s’activa à nouveau. La porte des étoiles était activée de l’extérieur. Tous les militaires quittèrent la salle de briefing pour la salle de commandes.

- Aucun retour de mission programmé, mon général, informa le sergent Harriman.
- Fermez l’iris et… Commença Jack. Euh désolé Hank.
- Ce n’est rien. Fermez l’iris et faites venir les gardes armés ! Lança à son tour le général Landry.

Une vingtaine de soldats munis d’armement lourd et de boucliers en plexiglas investirent la salle d’embarquement, tandis que les sept chevrons s’enclenchaient un à un… Et le huitième chevron fit de même.

- Le vortex vient d’une autre galaxie, dit Sam.
- Le lieutenant colonel Abrams a peut être trouvé un moyen de rentrer, dit Cameron. Mais il n’a pas le GDO pour nous transmettre son code d’identification.
- Envoyez un message radio, qu’ils s’identifient, Ordonna Landry.
- Ici le SGC, veuillez vous identifier ! Demanda Walter Harriman à travers la radio.

Après un délai d’une dizaine de secondes, une réponse leur parvint. Mais le message était couvert de parasites :
- Ici le… nel Abrams… ez-vous répéter… le… très mauvais…

Le reste fut incompréhensible. Le général Landry attrapa le micro et dit :

- Ici le général Landry, nous ne vous entendons pas ! Donnez votre identité.
- C’est lui, c’est Len Abrams ! S’exclama Cameron. J’ai réussi à comprendre son nom.

Le message de retour fut une suite ininterrompue de crachottis.

- C’est tout ce que nous avons comme réponse, dit Harriman.
- Ouvrez l’iris ! Ordonna finalement Landry après un moment d’hésitation.

Au bout de quelques secondes, deux hommes arrivèrent. Ils étaient vêtus de tuniques de soie rouge et verte brodées et couverts de longues capes.

- Qui êtes-vous ? Demanda le général à son micro.

Il n’eut aucune réponse. Mais tandis que deux autres arrivants se matérialisèrent, les premiers sortirent quelque chose de sous leurs capes. Jack se jeta immédiatement sur le micro, en bousculant le général Landry :

- Ouvrez le feu ! C’est une attaque ! Cria-t-il aux gardes de la porte. Et fermez l’iris ! Ajouta-t-il pour le sergent Harriman.

Il s’en suivit une longue série d’impacts contre l’iris, alors que les gardes ouvraient le feu. Les mitraillettes sur pieds et les p90 déversèrent une pluie de munitions sur les quatre intrus. Mais une barrière invisible repoussa les balles.

- Ils utilisent des boucliers magnétiques ! S’exclama Sam.

Les nouveaux venus ne s’arrêtèrent pas là. Ils déployèrent les sceptres qu’ils avaient sortis de leurs capes, pour former de longues lances. Ils s’en servirent pour tirer des rafales de munitions semblables à celles des armes jaffas. Le général Landry déclencha l’alarme.

- Vite à l’armurerie ! S’écria Jack en se précipitant vers le couloir.

SG1 le suivit jusqu’au stock d’arme. Ils en ressortirent lourdement armés quelques minutes plus tard. Jack prit les opérations en main et créa des équipes pour attaquer par chaque entrée de la salle de la porte. Sam et Teal’c prirent donc le côté nord, tandis que les autres se dirigèrent vers le sud.
Quand ils arrivèrent, les soldats terriens s’étaient repliés sur le long des murs latéraux pour être moins à découvert. A bonne distance, les quatre soldats ennemis, invulnérables, tiraient tranquillement et méthodiquement sur eux. Déjà plusieurs militaires gisaient à terre. SG1 ne fut pas beaucoup plus victorieuse. La lance jaffa de Teal’c ou les zat’nik’tels de Sam et Daniel ne les firent même pas ciller. Et le lancé de couteau de Jack fut dévié par un coup de lance. L’équipe d’exploration dut se remettre à couvert dans les couloirs pour éviter la riposte.

- Je crois que j’ai bien fait d’amener ceci, dit Cameron en exhibant triomphalement un lance roquette devant Jack et Daniel.
- J’espère, répliqua le général O’Neill sceptique.

Le lieutenant colonel chargea son arme pendant que les autres continuaient à essayer de retarder leurs adversaires. Cameron se redressa avec l’engin calé sur l’épaule.

- Excusez-moi, un peu de place ! S’exclama-t-il en s’avançant vers la porte pour avoir un bon angle de tir.

Jack et Daniel se reculèrent. Cameron se mit à genoux, visa et lança le missile. La fusée se dirigea droit vers la tête d’un ennemi. Les trois hommes observèrent l’explosion qui l’engloutit. Mais lorsque la fumée se dissipa, la cible réapparut intacte, les vêtements même pas froissés. Par contre la rampe d’accès de la porte des étoiles était totalement tordue.

- Merde ! S’exclama Cameron ahuri.

De l’autre côté de la salle Sam avait observé la scène :

- Toutes nos armes sont inefficaces sur eux ! On n’y arrivera pas ! Leur cria-t-elle.

A ce moment un autre terrien s’écroula. Le général Landry attrapa son micro.

- Repliez-vous dans les couloirs et condamnez les portes ! Lança-t-il à ses hommes. Faites fermer l’étage et la base… Ajouta-t-il à l’attention de sergent Harriman. Et lancez le compte à rebours pour l’autodestruction de la base.
- Bien mon général.

Jack jeta alors une grenade fumigène.

- Ça au moins ça marche ! S’exclama-t-il satisfait. Allez, tout le monde dans les couloirs !

Tout le monde obéit et se mit à l’abri. Les portes en acier se fermèrent. Sam utilisa son zat’ pour le système d’ouverture de la porte. De son côté Daniel l’imita. Pendant ce temps, les agresseurs extraterrestres s’attaquèrent à la vitre donnant sur la salle de contrôle, d’où le général Landry regardait la scène.

- Fermez le volet anti-souffle ! Ordonna ce dernier alors que les tirs commençaient à creuser dans le plexiglas.

Le panneau d’acier s’abaissa et les attaquants se vengèrent sur les portes derrières lesquelles les militaires s’étaient retranchés. Dans un premier temps, les décharges de plasma ne firent que déformer légèrement le métal. Puis à force elles commencèrent à creuser des trous et à tordre la structure des portes, devant le regard décontenancé des militaires du SGC.

- On dirait que rien ne peut les arrêter, s’inquiéta Teal’c. Leurs boucliers arrêtent les tirs de toutes les armes.
- Oui… Réfléchit Sam. Tous les projectiles s'arrêtent à quelques centimètres d'eux... Mais oui, c’est ça ! Leurs lances dépassent de leurs boucliers. C’est leur talon d’Achille. Je crois que l’on va pouvoir les battre !

Pendant ce temps dans le couloir sud, Cameron réfléchissait aussi :

- Je sais ! S’exclama-t-il.
- Vous savez quoi ? Demanda Jack.
- Comment mettre la pâtée à ces types !

Quelques minutes plus tard, la porte sud lâcha. Deux lanciers entrèrent dans le couloir désert. Ils progressèrent doucement, s’attendant à une embuscade. Soudain, l’un d’eux trébucha sur quelque chose. Il se baissa pour ramasser l’objet et l’examina sous les yeux attentifs de son compagnon. C’était un petit pavé, assez meuble, couvert de papier brun duquel dépassait un dispositif électronique. Une inscription était imprimée dessus : « C4 ».
Cameron appuya sur le bouton du détonateur. Une grande explosion ravagea entièrement le corridor. Les militaires ouvrirent précautionneusement la porte de la réserve où ils s’étaient réfugiés. Il ne restait rien des assaillants, si ce n’était de la fumée, quelques cendres éparpillées et des marques de brûlures sur les murs et le sol.

Le général O’Neill regarda Cameron pensif.

- Est-ce qu’il a toujours des plans aussi… Demanda-t-il à Daniel.
- Géniaux ? Fit Cameron.
- Dévastateurs ! S’exclama Jack.
- Oh oui, répondit le docteur Jackson. Et la plupart du temps ça ne marche pas. Mais heureusement, il a eu de la chance cette fois-ci.
- J’ai été carrément génial !


Pendant ce temps, les deux derniers intrus pénétraient dans l’autre couloir. Ils furent accueillis par une pluie de tirs de zat’nik’tels de la part de Sam, Teal’c et quatre autres militaires. Teal’c réussit à toucher l’endroit que lui avait indiqué Sam : l’extrémité de la lance d’un ennemi. La décharge remonta le long de l’arme, à travers le bouclier d’énergie et atteint son corps. Il s’immobilisa puis tomba par terre lorsqu’un second tir s’abattit sur lui de la même manière. Et enfin un troisième coup l’acheva.
Sam s’attaqua de la même manière au dernier opposant. Mais celui-ci lâcha spontanément sa lance quand le premier tir engourdit son bras. Le lieutenant colonel Carter plongea pour la récupérer avant lui. Malheureusement l’homme fut le plus rapide. Il pointa sa lance droit sur la tête de la jeune femme qui fit la même chose avec son p90. Son arme ne ferait pas le moindre mal à son adversaire, elle le savait. Son souffle se coupa, son regard braqué dans celui dans le sien. Une vieille sensation l’envahit alors, et elle sut… Il ne l’épargnerait pas.

- Ne tirez pas ! Ordonna Teal’c aux soldats terriens qui le tenaient en joue.

L’extraterrestre n’avait que faire d’une otage. Il prononça quelques paroles avant d’actionner sa commande de tir, comme elle l’avait pressentit. Mais rien ne se produisit. Samantha ne comprit pas tout de suite, puis se dit que ce devait être le zat’ qui avait endommagé l’arme. Mais un second bouton fit sortir une lame de vingt centimètres de la lance.
L’homme abattit son arme sur Sam. Celle-ci fit face et se protégea avec son fusil, s’il ne pouvait blesser son ennemi, c’était tout de même un bouclier efficace. Elle en profita pour lui asséner un violent coup de pied à l’abdomen. Comme elle s’en doutait, le bouclier de son ennemi fonctionnait de la même façon que ceux des goa’uld, ils stoppaient les projectiles des armes mais laissaient passer tout objet dont l’énergie cinétique était moindre.
L’homme riposta par une pluie de coups que le lieutenant colonel esquiva comme elle le pouvait. Il réussit tout de même à entailler superficiellement son épaule avant que Teal’c ne vienne à sa rescousse. Le combat à deux contre un était acharné. La lance extraterrestre avait beaucoup de portée et son propriétaire la maniait avec beaucoup de maîtrise et de hargne, tandis que les deux membres de SG1 n’avaient que des couteaux comme armes blanches efficace pour riposter. A vrai dire, Sam et Teal’c essayaient surtout de ne pas se faire découper, quand soudain leur adversaire s’écroula.


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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyJeu 12 Juil 2007 - 14:46

Jack se tenait derrière lui, un couteau ensanglanté à la main. Daniel, Cameron et quelques soldats se tenaient un peu plus loin.

- Nous avons décidé de faire le tour par la salle de la porte, pour voir si vous aviez besoin d’aide, dit le général.
- Vous êtes arrivé au bon moment O’Neill, approuva Teal’c.

C’est alors que le général Landry arriva à son tour, accompagné d’une équipe médicale qui se dirigea immédiatement vers la salle d’embarquement.

- Merci Jack ! S’exclama le général du SGC. Sans tes réflexes, beaucoup plus de ces… types auraient franchi la porte des étoiles. Et grâce à vous tous, nous avons repoussé l’invasion et l’autodestruction de la base a été annulée.
- Mais nous avons un gros problème, coupa Carter. Ces soldats étaient des goa’ulds.
- Je l’ai senti aussi lorsque nous nous battions, confirma Teal’c.
- Et si ils viennent d’une autre galaxie, continua Sam, cela veut dire que c’est sûrement Quetzalcóatl qui les a envoyé.
- Oh, les serpents ont ravalé leur ego gigantesque pour faire la guéguerre à la place de Quetzatruc ? Ironisa Jack.
- Jamais des goa’ulds n’accepteraient de s’abaisser à ce point… riposta Daniel.
- A moins que leur maître soit suffisamment puissant pour les contraindre d’une manière ou d’une autre. Grâce à ses pouvoirs par exemple, dit Teal’c.
- De plus, ces goa’ulds paraissaient intelligents, ajouta Sam. Même Anubis a dû modifier les goa’ulds de ses supers guerriers pour qu’ils lui obéissent.
- Et les pouvoirs de Quetzalcóatl sont déjà importants, même s’il ne semble pas avoir encore effectué l’ascension, dit Daniel. Mais cela veut dire que les anciens n’interviendront pas s’il abuse de ses pouvoirs. Je crois que nous avons affaire à un goa’uld encore plus dangereux qu’Anubis.


Plus tôt à Aztlan, SG10 et les deux scientifiques étaient relativement à couvert derrière une rangée d’arbres à l’extérieur de la ville. Tout à coup, Len avait capté un message étrange sur sa radio.

- Ici le lieutenant colonel Abrams, pouvez-vous répéter ? Répondit-il. Le signal est très mauvais, je n’ai rien entendu.

Il ne reçut rien en retour. Malgré une dizaine d’autres tentatives de communication, il n’obtint aucune réponse.

- Vous avez capté quelque chose tout à l’heure ? Lui demanda le major Cain.
- Oui, mais ce n’était sûrement qu’une interférence.

Le lieutenant colonel s’assit par terre et réfléchit pour trouver une solution. Personne ne semblait les rechercher, en fait tout était trop calme. Les habitants devaient se terrer chez eux par peur de la vengeance de leur dieu, et Quetzalcóatl devait être en train d’organiser ses jaffas pour traquer les terriens. Et maintenant ils se retrouvaient piégés sur une planète où tout le monde voulait leur peau. La situation était sans issu.
Puis il repensa au Capitaine Person… Il n’avait rien pu faire pour le sauver, encore un de ses hommes tués par ces saletés de parasite. Il n’avait vécu cette situation que trop souvent. Il avait passé deux semaines dans les prisons de Khépri, à voir ses coéquipiers se faire torturer, puis tuer et ressusciter dans un sarcophage. Jusqu’au jours où ils décidèrent de s’évader mais qu’il fut le seul à revoir la Terre. Allait-il de nouveau perdre toute son équipe de la même manière ?
En tout cas, si cette histoire lui avait appris quelque chose c’est à se battre jusqu’au bout. Il n’allait pas abandonner, aussi désespérée que soit la situation.


Quelques heures plus tôt, trois hommes et une femme étaient réunis autour d’une grande table. Seule la faible lueur de quelques torches illuminait les grands piliers qui soutenaient le toit voûté de la salle. Les murs et le sol étaient constitués d’immenses pierres gravées de hiéroglyphes d’inspiration maya. Les paroles des quatre individus faisaient résonner la pièce d’un dialecte alien.

- Pourquoi Cihuacoatl nous a-t-elle fait réunir d’urgence ? Demanda celui qui avait une spirale bleue tatouée sous chaque œil et d’énormes canines proéminentes.

Il était vêtu d’une riche tunique couleur saphir. Ses longs cheveux noirs rehaussés par une coiffe végétale retombaient sur ses épaules.

- Elle a tout intérêt à avoir une très bonne raison ! dit un autre personnage avec un disque solaire fixé dans le dos et habillé d’une peau de jaguar noir
- La moindre des choses aurait été qu’elle se montre à l’heure, répondit un troisième au corps peint de bandes jaunes et bleues et portant une cape en plumes vertes.
- Je n’aime pas du tout cela… Fit la femme au teint bleuté et aux joues noires.

C’est alors qu’une créature ensanglantée tomba sur la table. Les quatre faux dieux reconnurent immédiatement l’un de leur semblable, un symbiote goa’uld mort. Ils se levèrent aussitôt en criant :

- Qu’est-ce ?!
- Trahison !
- Cihuacoatl n’est plus, dit une voix dans l’ombre. Je l’ai arrachée à son hôte encore tiède !

La personne s’avança et ils purent tous voir le visage d’Heather White, les yeux rutilants. Derrière elle se tenait le dieu égyptien Khépri.

- Je lui ai repris ma planète. C’est moi Quetzalcóatl !
- Impossible !
- La preuve ! Répondit Quetzalcóatl et le goa’uld mort s’enflamma alors par sa simple volonté. Mais cela ne me suffit pas, je veux récupérer la totalité de mes anciennes possessions. Et j’ai appris que chacun d’entre vous en possédait une partie.
- Tu oses revenir après tout ce temps et nous réclamer nos domaines ! Rétorqua un goa’uld.
- Je réclame ce qui me revient de droit ! S’exclama Quetzalcóatl.

A ces paroles, les quatre autres goa’ulds quittèrent le sol et furent maintenus en l’air comme par magie.

- Et qu’est-ce que nous y gagnons ? Demanda la déesse…


Heather se réveilla en sursaut et constata avec joie que cela était fini. Elle était de nouveau libre. Elle reconnut l’endroit, ils étaient à couvert, à peine à une centaine de mètres de la citée de Quetzalcóatl.

- Docteur White, vous allez bien ? Lui demanda le docteur Finey qui était resté à ses côtés.
- Non, je ne vais pas bien… Mais ça va aller mieux, répondit-elle en se repliant en position fœtale.
- Reposez-vous, dit le lieutenant colonel Abrams en s’asseyant à côté d’elle.
- J’ai surtout besoin de me changer les idées… Je vous reconnais, c’est vous qui m’avez amené ici…
- Oui, vous ne risquez plus rien…

Leur discussion fut interrompue par un bruit de tonnerre. Pourtant pas un seul nuage ne masquait le ciel, mais deux vaisseaux spatiaux pyramidaux y apparurent. Ils filèrent droit au dessus des trois pyramides. Le sol commença à trembler fortement et une bourrasque souleva un immense nuage de poussière, tandis qu’ils se atterrissaient sur les monuments, de part et d’autre de celui investi par Quetzalcóatl.
La peur étreignit le cœur des humains qui admiraient avec impuissance le spectacle qui annonçait très certainement leur fin prochaine. Même le lieutenant colonel Abrams n’avait jamais vu de vaisseaux goa’ulds aussi gigantesques.

- Ce sont sûrement les renforts qui arrivent pour nous rechercher, lança le lieutenant Mary Edison.

Soudain une image revint à l’esprit d’Heather. Elle vit Khépri souriant à ses côtés, autour d’eux les quatre goa’ulds flottaient dans les airs. Elle s’entendit dire : « En échange de vos terres, je vous offre un monde plein d’hôtes ! Je vous offre la Terre ! »

- Non, dit Heather en se relevant. Quetzalcóatl a fait appel à ses semblables. Il veut envahir la Terre !


Fin de la seconde partie.


La troisième partie est en cours d'écriture !


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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyJeu 12 Juil 2007 - 18:37

Ah ! Déjà la suite ? Magnifique ! farao

J'ai trouvé très amusante l'idée de Cameron, avec le pain de C4. Voila une scène qui me manquait dans SG-1, depuis que les Jaffa ont appris à reconnaître nos armes. hi hi

Une scène qui me rappelle l'ouverture de la saison 9, avec les explorateurs imprudents et la menace intergalactique qui se présente sous la forme de simples guerriers... J'ai hâte de voir de quels moyens Quetzou dispose réellement.

J'aime beaucoup également l'idée des souvenirs du Dieu inscris dans la mémoire de Heather. Voila qui pourrait faire d'elle un membre clé de l'équipe. Interressante également, la réunion au sommet entre les dieux Aztéques et Maya.

Bref, une suite qui garde la tension à un niveau élevé et introduit de nouvelles données. mrgreen

Cependant, j'ai quelques remarques :

En cas d'incertitude quand à l'identité des voyageurs, la politique du SGC consiste plutôt à garder l'iris fermé. Que le vortex provienne d'une autre galaxie n'est pas une preuve suffisante.

En ce qui concerne le lance-roquette, je crois savoir qu'il ne génère aucun recul au moment du tir.

Citation :
Leurs lances sont faites pour dépasser de leurs boucliers, comme ça leurs tirs ne sont pas arrêtés par leur propre bouclier.
Il suffit simplement que le bouclier n'arrête les attaques que dans un seul sens, de l'extérieur vers l'intérieur ; c'est le cas de la plupart des champs de force à usage militaire.
Pour cette raison, je pense que tirer sur l'arme avec un zat'nik'tel se révèlerait sans effet ; au moment ou elle atteindrait le bouclier, la décharge serait absorbée. Néanmoins, il est possible que la lance de l'ennemi supporte mal le traitement, ou bien que cette absorption ne soit que partielle. Quoi qu'il en soit, il ne me paraitrait pas inutile de le mentionner.

Citation :
Comme elle s’en doutait, le bouclier de son ennemi fonctionnait de la même façon que ceux des goa’uld, ils stoppaient les projectiles des armes mais laissaient passer tout objet dont l’énergie cinétique était moindre.
Si c'est le cas, alors une simple grenade devrait pouvoir traverser le champ de force ; lancée au milieu d'un nuage de fumigène, par exemple.
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyJeu 12 Juil 2007 - 19:04

J'ai mis les bouchées doubles pendant les vacances !
Merci pour tes comentaires ! Content que ça t'ai plu malgré quelques couacs technologiques Rolling Eyes

Mon excuse pour l'iris ouvert tient en un mot : Landry mrgreen Début de saison 9, il était pas préparé à ce genre de situations.

Skay-39 a écrit:

Il suffit simplement que le bouclier n'arrête les attaques que dans un seul sens, de l'extérieur vers l'intérieur ; c'est le cas de la plupart des champs de force à usage militaire.
Pour cette raison, je pense que tirer sur l'arme avec un zat'nik'tel se révèlerait sans effet ; au moment ou elle atteindrait le bouclier, la décharge serait absorbée. Néanmoins, il est possible que la lance de l'ennemi supporte mal le traitement, ou bien que cette absorption ne soit que partielle. Quoi qu'il en soit, il ne me paraitrait pas inutile de le mentionner.
Ce bouclier là arrête les attaques dans les deux sens, c'est son inconvénient. Ils sont réservés aux soldats donc pas très soffistiqués.
La décharge de zat passe par l'intérieur de la lance là où il n'y a pas de bouclier (il ne travese pas la matière) mais effectivement une partie est absorbée.
Si le méchant soldat n'a pas tiré sur Sam quand il en avait l'occasion c'est que sa lance était HS à cause du zat.

Skay a écrit:
Si c'est le cas, alors une simple grenade devrait pouvoir traverser le champ de force ; lancée au milieu d'un nuage de fumigène, par exemple.
Ouai, bonne idée. Je n'y avais pas pensé mais SG1 non plus en 10 ans :apophis: .

Et j'ai enlevé le recul du lance roquette ! Wink
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyJeu 12 Juil 2007 - 22:11

Horus a écrit:
Skay-39 a écrit:
Il suffit simplement que le bouclier n'arrête les attaques que dans un seul sens, de l'extérieur vers l'intérieur ; c'est le cas de la plupart des champs de force à usage militaire.
Pour cette raison, je pense que tirer sur l'arme avec un zat'nik'tel se révèlerait sans effet ; au moment ou elle atteindrait le bouclier, la décharge serait absorbée. Néanmoins, il est possible que la lance de l'ennemi supporte mal le traitement, ou bien que cette absorption ne soit que partielle. Quoi qu'il en soit, il ne me paraitrait pas inutile de le mentionner.
Ce bouclier là arrête les attaques dans les deux sens, c'est son inconvénient. Ils sont réservés aux soldats donc pas très soffistiqués.
Oh, non, je ne critiquais pas le fonctionnement du bouclier, pas du tout ; simpelment, Sam ne peut déduire directement que ces boucliers sont à double sens et que les lances sont faites pour les traverser, puisque l'hypothèse la plus logique est que le champ de force est à sens unique. C'est le plus souvent le cas. farao
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyJeu 12 Juil 2007 - 22:59

Ahhhhhhh !! Excellente suite.


On en apprend plus de divers côtés, et ça c'est bien ! Avec le Dr White qui commence à développer ses pouvoirs, comme Skay, j'attend de voir sa nouvelle implication dans le groupe.


Et puis, le plus gros morceau, l'invasion des quatres glandus dans le SGC. J'adore, surtout ton Cameron, il est, hum, tellement détaché. mrgreen . Ca fait du bien un peu d'invasion de temps en temps !


Je vais juste rajouter quelque chose sur ce qu'à dit Skay .

Citation :
En cas d'incertitude quand à l'identité des voyageurs, la politique du SGC consiste plutôt à garder l'iris fermé. Que le vortex provienne d'une autre galaxie n'est pas une preuve suffisante.

Et puis surtout, même s'ils n'ont pas le code d'identification, ils demandent au moins un confirmation radio de la personne qui s'apprête à passer la porte. Et même si Landry n'est pas encore rodé, Walter, lui, l'est. Et puis surtout SG1 et Jack le sont aussi ! Donc bon ...




Voilà, c'est tout, bonne chance pour la suite, je serais toujours là ! Wink
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyJeu 12 Juil 2007 - 23:19

Titto a écrit:
l'invasion des quatres glandus dans le SGC.
MDR !
Pour Cameron j'essaye de montrer ma vision de ce personnage (car dans la série il m'éxaspère).

Et pour le contact radio, je vais peut être rajouter ça... Pour que ce bon vieux Hank ne soit pas complètement à la masse (en fait c'était moi sur ce coup mrgreen )

EDIT : J'ai suivi les conseils de Titto et Skay et j'ai rajouté une conversation radio très parasitée en Landry et Len. Landry finit par ouvrir l'iris car il n'a pas comprit que ce n'était pas SG10 qui avait activé la porte.
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyMer 18 Juil 2007 - 10:29

Je m'y suis mis, et je ne suis pas déçu.

Tous les ingrédients sont réunis pour faire vivre à nos héros favoris une histoire explosive ^^.
J'attends la suite, et surtout la découverte de cet El Dorado goa-ancien. Par contre, j'aimerais juste savoir comment Quetzacoalt a fait pour acquérir les capacités psychiques des anciens. Je les avais toujours imaginées intrinsèques à la physiologie humaine Razz.

Voilà, bone continuation !
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyMer 18 Juil 2007 - 13:04

webkev a écrit:
Je m'y suis mis, et je ne suis pas déçu.
Me voilà satisfait. very happy

Pour les capacités de Quetzal, je suis pati du principe que le goa'uld avait réussi à se les approprier à partir des connaissances de son premier hôte.
Après tout Anubis a bien réussi à s'élever avec l'aide d'Oma (c'était le parasite, pas l'hôte). Quetzalcoatl a fait un peu pareil grâce à l'hote ancien, même s'il n'a pas réussi à atteindre le stade de l'ascension.

Pour Eldorado, il va falloir être très très patient. Wink Car ce n'est peut être pas ce à quoi s'attendait Daniel... :203:
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyMer 18 Juil 2007 - 20:44

webkev a écrit:
Après tout Anubis a bien réussi à s'élever avec l'aide d'Oma (c'était le parasite, pas l'hôte). Quetzalcoatl a fait un peu pareil grâce à l'hote ancien, même s'il n'a pas réussi à atteindre le stade de l'ascension.
En fait, ça, ça n'a rien à voir ; Anubis n'a pas du tout effectué seul l'Ascension, c'est Oma qui s'en est chargée. Elle l'a fait passer de l'autre côté. Cependant, on peut imaginer que le Goa'uld ait utilisé la connaissance des Anciens pour modifier son ADN et s'attribuer ces pouvoirs.
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MessageSujet: Re: La résurrection de Quetzalcoatl   La résurrection de Quetzalcoatl EmptyLun 23 Juil 2007 - 23:40

Moui, en tout cas ce n'est pas impossible pour un goa'uld.

J'ai enfin trouvé le nom global de ma mini-série, ce sera : "La résurrection de Quetzalcoatl", original non ? C'est le même nom que le premier épisode. Mais ça correspondra aussi très bien à la suite de l'histoire.

Et j'ai fait un fond d'écran reprenant le graphisme de la bannière de ma fanfic :

La résurrection de Quetzalcoatl Fond_24

Et je compte très bientôt rajouter le début de la troisième partie : "Le Départ". Et je peux vous dire que les choses ne vont pas s'arranger ! aarf
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