Metal Hurlant

Après avoir été mis au courant de la prochaine adaptation Metal Hurlant Chronicles, je m'étais dis qu'il fallait que je revois l'adaptation qui en avait déjà été faite. Comme un coup du destin je tombe dessus quelques jours plus tard dans un magasin et pour un prix ridicule. Je saute donc dessus et le soir venu, après mettre mis en condition, j'introduit l'objet dans mon lecteur DVD. Et là : LE CHOC !!!!!

Dés la séquence d'ouverture incroyable du film deux constats s'impose à moi:
- Premièrement, l' OCNI (Objet Cinématographique Non Identifié) que j'ai sous les yeux n'a rien, mais alors rien, à voir avec le film que j'avais vu il y a quelque temps... Et pour cause je me suis rendu compte après coup (et une petite recherche pour éclaircir la chose) que le film que j'avais vu en premier lieu était le deuxième opus, Heavy Metal 2000.
- Deuxièmement, l'absurdité métaphysique que je suis entrain de regardé est à des années lumières au dessus du film que j'avais vu. J'ai sentis dés les premières minutes que j'étais face à un film qui allait me faire voyager comme jamais en plus de me marquer intensément. Le choc a d'ailleurs été tel que je l'ai regardé deux fois d'affilé ^^. Si Heavy Metal 2000 est sympathique mais dispensable (du coup je l'ai quand même revu un peu après) le premier film Metal Hurlant lui ne l'est pas. Il est à voir A-B-S-O-L-U-M-E-N-T !!


Après avoir posé le contexte et une petite introduction, qu'en est-il du film en lui-même? Metal Hurlant nous propose de suivre plusieurs petites histoires, comme le magasine en son temps, relié ici par un pseudo fil rouge. Ce fil rouge est complètement barré et s'autorise toutes les libertés mais c'est justement ce qui fait ça force. Tout comme la petite fille j'ai été happé par le Loch Nar qui m'a fait véritablement vivre les fresque qu'il nous présente.

Les dessins sont tantôt travaillés, avec des prises de vues assez époustouflantes, tantôt très brouillon, mais cela leur donne un coté vivant. Chaque histoire ayant son équipe propre on a aussi l'impression de voyager dans différents univers. Du coup, on a véritablement l'impression de regarder les BD sur écran. Coté scénario si l'on préférera certaines séquences à d'autres selon ses goûts, je les ai trouvé pour ma part toutes très réussies. On enchaîne trips visuels, séquences de voyages, comme la séquence improbable avec les bombardiers dans l'espace, et trouvaille scénaristique classiques (surtout aux lecteurs de Metal Hurlant ^^), comme la deuxième partie de la séquence avec les même bombardiers, mais marchant à merveilles!

En ce qui me concerne, nul doute que Metal Hurlant figure parmi mes claques filmographique de cette année, comme je l'ai dit jamais un film ne m'aura fais voyager ainsi, et il m'a réconcilié avec le format dessin animé. J'ai maintenant le fol espoir de voir un jour porté à l'écran des sagas aussi folles et épique que L'Incal ou La Caste des Méta-Barons!