1x11 - Till the Blood Runs Clear

Crichton "chasseur de primes", faisant équipe avec une paire de concurrents pour le moins pas très doués en maths (On partage 70-30. Non, 70-40 ! Euh, alors 80-40 !....j'aurai tout vu XD). Mais vu la planète à la Tatooine, un pseudonyme à la "Boba Fett" me semblerait plus adapté pour notre astronaute préféré, non ? N'empêche que les scènes où il les côtoie sont très très sympathiques à regarder.
Autrement, Zhaan est un peu..."space" quand elle prend ses bains de soleil ^^, et la solution pour se débarasser des chasseurs de prime est effectivement élégante et logique.

Bref, encore un bon épisode, qui rajoute des éléments à la série.

La prime, c'est fort logique, il fallait s'y attendre. Les Pacificateurs n'ont apparemment pas les effectifs pour être présents sur toutes les planètes civilisées (tu m'étonnes... 11 millions d'espèces !), surtout pas sur les territoires libres, mais il semble qu'ils ne rechignent pas à faire appelle à des sous-traitants.

Le coup des chasseurs de prime qui fonctionnent comme des dobermans, j'ai moyennement accroché, et surtout j'ai vite trouvé ça lourd ; parce que bon, quand tu pointes ton fusil sur le crâne d'un mec, à priori c'est pas de faire les gros yeux qui va te sauver la vie. Pour le coup, j'ai trouvé Crichton bien peu convaincant... Heureusement que ses deux "associés" étaient des crétins finis. Pour le coup, ce sont ces deux aliens, nés dans ce bout de galaxie cosmopolite, qui se montrent plus "pecnots" que Crichton, incapables qu'ils sont de comprendre que tout l'univers ne fonctionne pas comme leur planète, là ou l'humain intègre rapidement la nécessité de s'adapter aux coutumes nouvelles. Mais j'ai bien aimé l'explication du phénomène à Aeryn, ainsi que sa réaction. ^^ De même que la négociation, tout bonnement énorme ! XD Le coup du 70-40, voila qui m'a bien amusé. ^^

Les photorgasmes de Zhaan, ça m'a bien amusé aussi. ^^ Et la réaction de Rygel à son égard ne cesse de me surprendre. On dirait que le bleu, chez les siens, n'est pas très apprécié. ^^ "Au secours ! Je suis agressé par une Delvienne exhibitionniste !" XD

Une scène assez sinistre tout de même, la confrontation entre John et D'Argo. La phrase de John, "ça ne marchera pas, n'est-ce pas ? Nous deux, on ne sera jamais amis." sonne comme une sorte de sentence. Les personnages réagissent comme nous le ferions, et non comme les habituels héros de série qui encaissent tout et s'en tirent avec le sourire, parce que c'est nécessaire pour remplir une saison.
Ensuite, reste à voir si c'était juste une réplique classe que les scénaristes voulaient placer ou bien un indice concernant ce que sera la relation John/D'Argo au cours des prochaines saisons.

Sinon, on dirait que John a trouvé comment générer un vortex, ou tout du moi un truc y ressemblant. Le coup des données abandonnées en échange du vaisseau et du vortex, je n'accroche que moyennement, ça me rappelle toutes les missions ou SG-1 perd à la fin de l'épisode ce qu'il a obtenu durant son déroulement. J'espère que ça ne se reproduira pas trop souvent.


EDIT après revisionnage : Au revisionnage, l'épisode est passé un peu plus facilement, tandis que je me concentrais sur d'autres aspects de la série, qui prennent tout leur intérêt lorsque l'on en connaît la totalité ; l'élément le plus marquant concerne les pouvoirs de Zhaan, avec cette aptitude à dissimuler son odeur qui n'avait pas particulièrement attiré mon attention initialement. Ce qui m'a surtout frappé, c'est le miroitement bleu pseudo-électrique par lequel se manifeste ce pouvoir. C'est une manifestation très physique, quelque chose qui va au-delà du profond contrôle de soi et de l'absolue conscience de son corps que l'on peut attendre de la part d'une prêtresse Delvienne. La grande bleue a durant la série montré un éventail de don assez réduit (ce qui ne retire rien à leur utilité ni à leur puissance), c'est donc toujours agréable de lui en découvrir ici un dont je n'avais pas gardé souvenir.

Citation :

Les Pacificateurs n'ont apparemment pas les effectifs pour être présents sur toutes les planètes civilisées (tu m'étonnes... 11 millions d'espèces !)

Certes ça fait beaucoup de toute manière, mais le Mad Scientist précise-t-il expressément "intelligentes"? Si non, le fait de compter les espèces non-intelligentes et en prenant en compte les cohabitations, réduit considérablement la zone en question.
Ceci dit, même dans ce cas, oui, elle reste trop vaste pour les Peacekeepers. D'autant que ce n'est pas qu'une question d'effectifs. Ces mondes "apatrides" (dans le sens non affiliés au schéma : un état-nation = une espèce = une culture) , plein de technologies intraçables et de peuples qui le sont à peine moins, que l'on croise frequemment, ne sont pas toujours des bulletins blancs attendant docilement d'être remplis par les Pacificateurs. Ils ne sont pas synonymes d'anarchie et d'aculturation. Il y a sans doute souvent des pouvoirs locaux avec plus ou moins de défenses sur ces planètes, parfois aussi des identités historico-culturelles propres malgré le brassage, et toujours des intérêts économiques de clocher. Les Pacificateurs ne trouveraient pas forcément un accueil facile partout... et même eux ne peuvent se permettre je ne sais combien de planètes Narn à gérer.

Citation :

Le coup des chasseurs de prime qui fonctionnent comme des dobermans, j'ai moyennement accroché, et surtout j'ai vite trouvé ça lourd ; parce que bon, quand tu pointes ton fusil sur le crâne d'un mec, à priori c'est pas de faire les gros yeux qui va te sauver la vie. Pour le coup, j'ai trouvé Crichton bien peu convaincant...

J'ai aussi eu beaucoup de mal avec ça. Je me suis repassé la scène trois fois pour essayer de déceler une subtilité qui m'aurait échappé, sans succès.

Citation :

"Au secours ! Je suis agressé par une Delvienne exhibitionniste !"

J'adore le lien de cause à effet^^ (curieux comme la facette nudiste/exhibitionniste sera utilisée et réutilisée pour Zhann...) Et surtout l'absence totale de second degré chez Rygel dans cet appel à l'aide! XD

Citation :

Une scène assez sinistre tout de même, la confrontation entre John et D'Argo. La phrase de John, "ça ne marchera pas, n'est-ce pas ? Nous deux, on ne sera jamais amis." sonne comme une sorte de sentence. Les personnages réagissent comme nous le ferions, et non comme les habituels héros de série qui encaissent tout et s'en tirent avec le sourire, parce que c'est nécessaire pour remplir une saison.
Ensuite, reste à voir si c'était juste une réplique classe que les scénaristes voulaient placer ou bien un indice concernant ce que sera la relation John/D'Argo au cours des prochaines saisons.

Même en ayant tout vu jusqu'à la mini-série finale, c'est un passage dont je n'ai jamais trop su interpréter l'intention...

Citation :

Le coup des données abandonnées en échange du vaisseau et du vortex, je n'accroche que moyennement, ça me rappelle toutes les missions ou SG-1 perd à la fin de l'épisode ce qu'il a obtenu durant son déroulement. J'espère que ça ne se reproduira pas trop souvent.

Un peu tôt dans la série pour bénéficier du fruit de ces données, je trouve...

Dans cet épisode, la VF fait dire à Crichton que 4 cycles = 5 ans.

Mat Vador a écrit:

Dans cet épisode, la VF fait dire à Crichton que 4 cycles = 5 ans.

Je viens de le voir en VO, et il dit que 4,8 cycles = environ 5 ans.

Sinon pas grand chose à ajouter par rapport à vos commentaires bien structurés, juste que je n'ai pas autant accroché à ce zode qu'aux deux précédents... Allez je continue sur ma lancée !

Mat Vador a écrit:

Citation :

Une scène assez sinistre tout de même, la confrontation entre John et D'Argo. La phrase de John, "ça ne marchera pas, n'est-ce pas ? Nous deux, on ne sera jamais amis." sonne comme une sorte de sentence. Les personnages réagissent comme nous le ferions, et non comme les habituels héros de série qui encaissent tout et s'en tirent avec le sourire, parce que c'est nécessaire pour remplir une saison.
Ensuite, reste à voir si c'était juste une réplique classe que les scénaristes voulaient placer ou bien un indice concernant ce que sera la relation John/D'Argo au cours des prochaines saisons.

Même en ayant tout vu jusqu'à la mini-série finale, c'est un passage dont je n'ai jamais trop su interpréter l'intention...

Spoiler:

Mat Vador a écrit:

Citation :

Le coup des données abandonnées en échange du vaisseau et du vortex, je n'accroche que moyennement, ça me rappelle toutes les missions ou SG-1 perd à la fin de l'épisode ce qu'il a obtenu durant son déroulement. J'espère que ça ne se reproduira pas trop souvent.

Un peu tôt dans la série pour bénéficier du fruit de ces données, je trouve...

J'aurais préféré que Crichton conserve ces données, sans qu'elles soient suffisantes - et de loin - pour créer un vortex, plutôt qu'elles se révèlent si précieuses et lui échappent, sacrifiant au schéma mille fois utilisé par toutes les séries et tout aussi "facile" ici.

Un épisode qui fait avancer la relation Crichton/D'Argo.

On voit enfin qu'ils sont plus proche et c'est explicite alors que jusque là, cela semblait évident (mais en fait non)
Voilà quelque chose qui manque dans beaucoup de série ou 2 personnages se lient du jour au lendemain (me rappelent vaguement un certain Teal'c/O'Neill copain après 2 phrases échangées) alors que dans Farscape, les liens se tissent lentement. Chacun doit se montrer utile pour trouver sa place...

J'ai aussi apprécié que Crichton rappelle à D'Argo qu'il avait été aussi égoiste mais que lui (Crichton) n'avait pas cherché à couper un bras. Il a fallu faire se parallèle pour que D'Argo comprenne la situation.
Par contre, je n'ai pas compris pourquoi ça génait D'Argo, le départ de Crichton n'aurait impliqué aucun sacrifice pour le Moya ?

En tout cas, la question reste posé, est-ce que Crichton serait parti avec Aeryn s'il l'avait pu ? Je crois qu'il n'aurait pas hésité.