Le mur du son

Le 23 Juin de l’an 2007.


Nous, officier ***** et adjoint ******, agents de la police de la ville d’Erié dans l’état de Pennsylvanie.

Rapportons notre enquête effectuée suite aux évènements qui se sont produits lors du concert dans la nuit du 21 au 22 Juin 2007.

Ce jour, à dix huit heure quinze, les faits tels qu’ils nous sont apparus.



SUR LES FAITS

Lors de la nuit du 21 au 22 Juin 2007 un concert était organisé sur les bords du lac Erié.
De nombreuses personnes étaient présentes pour la première édition de la fête de la musique dans cette ville. Un dispositif de sécurité classique avait été déployé. En effet ne se produisaient que des groupes de jeunes locaux. Douze agents avaient été placés autour de la foule. Des barrières anti-émeutes délimitaient la zone auquel la foule n’était pas autorisée à entrer c'est-à-dire la scène et l’arrière scène avec la zone des chanteurs.

L’infirmière du commissariat s’était portée bénévole pour encadrer la fête en cas de problèmes mineurs tels que « des évanouissements » comme elle a pu nous dire.

Le concert a commencé à vingt heures quarante et s’est déroulé sans incident majeur jusqu’à vingt et une heure vingt cinq.

C’est à ce moment là, à la fin d’un morceau qu’est arrivé le phénomène.

Les témoins ont décrits la scène de façon similaire.
* « Une explosion a provoqué une onde de choc qui a comme balayé tout le monde sur son passage. »

* « Nous nous sommes tous retrouvés couchés les uns sur les autres suite à l’explosion. »

* « La force de l’impact était terrible, elle nous a repoussés comme si de rien était. »


A suivre...

Super début, j'adore !!!
Vivement la suite !!!

Merci pour ces encourragement.

Voici une fin provisoire (j'espère).

Je tiens à préciser que je n'aurais pas forcément le temps d'écrire ces prochains jours parce que je vais bientôt déménager, et que je travaille en parallèle (de matin, de nuit ... ça dépend!) Donc je me repose peu.

Mais ne vous inquiétez pas j'ai encore d'autres idées originales.



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CONSTATATIONS

Or juste après cette onde de choc un photographe du coin qui était en retrait de la foule a pris une photographie qui montre les lieux quelques secondes à peine après les évènements.
(Pièce à conviction N° 604985-1)

On peut y voir la foule étendue au sol suite à l’onde de choc. Cette foule affalée forme un motif circulaire. Les personnes « projetés » montrent par la façon dont ils sont étendus l’épicentre de l’explosion.

L’adjoint ****** et moi-même officier ***** avons prélevé des échantillons dans les environs de l’épicentre de l’explosion ou du moins de ce que nous présumions être l’origine du phénomène.

Le résultat des analyses des relevés sur place n’ont pas montrés de traces d’explosion, ni trace d’explosifs, de brûlure ou autre.

Or il se trouve qu’ils n’y a eut aucun mort ou blessé grave. Les personnes ont juste eut des bosses ou de légères égratignures.

Ce « Ground Zero » est située en plein milieu de ladite foule.

Nous avons interrogé de nombreuses personnes présentes à ce concert et avons appris la présence d’une seule personne encore debout après l’onde de choc. De plus amples témoignages le situaient pile au niveau de l’épicentre. Cette personne d’après les descriptions a une vingtaine d’année, brun de taille moyenne.

Malgré cette description quelque peu vague, nous sommes parvenus après quelques heures à retrouver l’individu en question. Le jeune homme s’appel ******* et n’était pas connu des services de police.

Nous avons procédé à son interrogatoire dont voici la transcription.


DECLARATIONS

Je soussigné Mr ******* avoir pris connaissance de la raison pour laquelle je suis actuellement interrogé par la police de la ville d’ERIE.

J’étais effectivement présent à la soirée organisée au bord du lac dans la nuit du 21 au 22 Juin 2007.

Aucun ami n’ayant pu venir avec moi je m’y suis rendu seul en pensant pouvoir m’amuser en écoutant un peu de musique.

Tout se passait bien jusqu’à la fin d’une chanson, en applaudissant je me suis aperçu que je ressentait des vibrations dans tout mon être. Je me suis arrêté d’applaudir pour savoir ce qui se passait, la vibration s’est alors estompé. Je n’y ai prêté qu’une attention modérée, pensant que cela venait d’une résonance de l’air dans mes poumons.

A la chanson suivante j’ai à nouveau applaudis. Cette fois-çi aussi j’ai ressentit la vibration et quand même continué. C’est lorsque mes mains se sont à nouveau frappées que la vibration s’est comme propagé de mon corps vers l’extérieur.

J’ai alors vu la foule tomber tout autour de moi. J’ai pris peur en pensant que cela devais être moi le responsable de l’incident.

Je n’avais jamais expérimenté une telle chose auparavant.


Le 23 Juin 2007 à dix sept heure trente à ERIE état de Pennsylvanie.



Moi, officier *****, je dois rajouter qu’en tant que responsable de l’enquête je ne pense pas qu’il soit de mon ressort de continuer l’enquête. Je pense que cette affaire tient de la sécurité nationale, c’est pourquoi je vous contacte.



CLOTURE ET TRANSMISSION

En conséquence, nous sommes en attente de plus amples informations. Nous avons placé le suspect en isolement dans une cellule du commissariat, mais nous ne sommes pas sûr de pouvoir assurer la sécurité ici en cas de problème.


Fait et clos à ERIE, le 23 Juin 2007.

Style vraiment particulier que possède cette fiction. Courte, très bien écrite, faisant ressortir impécablement le sentiment d'incompréhension des policiers. C'est excellent !

J'adore j'adore !
J'espère également que cette fin est provisoire

Une petite fiction efficace et sympathique. Je déplore la manière dont tu as exploité le format choisit (les dépositions), qui enlève au récit une bonne partie de son aspect émotionnel. Avec ce genre de texte particulièrement froids et méthodiques, il faut jouer sur cet aspect pour créer le malaise des lecteurs. Heureusement, le texte est court, donc on a pas le temps de s'ennuyer, mais il est dommage que tu n'ai récupéré que les "inconvénients" de ce format.