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 Smallville Cookie (by Coo & Kie)

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Coo
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MessageSujet: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptySam 2 Juin 2007 - 2:08

Guten Tag, people!

(Ouh là, elle sait plus ce qu'elle dit la pauvre, il se fait tard...)

*Retour* Ca fait un moment que je suis pas venue sur le forum, mais bon, le mois de juin, le bac, tout ça... (comment ça, pas crédible?)

Quoi qu'il en soit, je ne sais pas si j'aurais le temps de réellement poster dans les jours à venir, mais une toute récente discussion avec Mara, Repli et Haiyken (les filles d'abord, ben ouais) m'a rappelé à quel point "la Kreuk" de Smallville est... minable? pathétique? à pleurer? Ouais, comme dirait Chocolatine au Taquéééé, "des bars la Lana!"

Donc voilà, Smallville n'est pas une série très... voilà, mais j'ai un jour, il y a fort fort lointain longtemps, écrit une fanfic parodique à propos de Clark, de Lana... de Martha XD (c'était il y a deux ans... ouuuch, ça passe vite!) avec mon acolyte, Kie.

Etant une parodie, il est préférable de connaître un peu Smallville (saison 4, de préférence, celle où y a Jason Teague -Jensen Ackles-, le petit ami de Lana) pour lire cette fic, mais si vous n'avez rien à faire, il est possible d'en rire sans même avoir vu la série.

Tout ceci étant parti d'un trip sur les cookies de Martha... je n'en dis pas plus, je poste! (et je posterai tout, niark niark)

++ Coo

PS: il y a 6 épisodes de Smallville Cookie, chacun divisés en 4 parties. Il y a également un épisode de Metropolis Cookie si je ne m'abuse (la suite, en mieux! ou pas...)

PPS: juste manière d'avoir une meilleure idée, voici l'intro que nous avions faite à l'époque pour présenter notre fic:

Mesdames (mesdemoiselles), Messieurs ; Senores, Senors ; Ladys and Gentleman ; Dame und Menschen
Bonjour, Buenos Dias, Good Morning, Guten Tag
Voici une fic spécialement réservée aux français!
Nous sommes les cookies writters, agents de la brigade des supers pépites et nous luttons contre le manque d'humour, le Clana et les petits LU! (pour les claniens il faut garder humour et petits LU).
Nous avons écrit ce qui ressemble à une fic et nous la postons en ce jour mémorable dans l'histoire des fics (on ne se jette pas des fleurs tout seuls, pas d'inquiétude) et nous nous excusons par avance du choc que nous pourrons causer à certaines personnes. Nous n'avons pas investi beaucoup de notre intelligence dans cette histoire, mais sachez que nous ne sommes aucunement internés dans un quelconque hopital psychiatrique (même si on nous le conseille fortement). Peut-être que ça vous fera rire, en tout cas nous, on a bien rigolé, à vous de vous faire votre idée maintenant, nous commencerons à poster dans les jours qui viennent. En attendant on ne révèle rien, sauf que la plupart des personnages seront débiles (et c'est pas parce qu'on aime pas le clana, qu'on aime pas lana, au contraire...).
A bientôt et surtout, méfiez-vous des... CONTREFAçONS!

Coo et Kie


Du grand art...
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Coo
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptySam 2 Juin 2007 - 2:14

Smallville Cookie
Episode Hein
par Coo et Kie

Disclaimer:

Smallville et ses personnages ne m’appartiennent pas
Smallville © The Warner Bros Television & DC Comics
Smallville created by Alfred Gough & Miles Millar

Superman © DC Comics
Superman created by Jerry Siegel & Joe Shuster


Hormis les copyrights ci-dessus, cette histoire nous appartient dans sa totalité en vertu de la législation sur la propriété intellectuelle et de celle sur les droits d’auteur.




Smallville s’éveillait lentement en ce jour de novembre où commence notre histoire. Et contrairement à la plupart des habitants du patelin, les Kent étaient levés depuis l’aurore, non pas pour traire les vaches, mais tout simplement à cause d’une tornade rousse nommée Martha. Madame Kent s’était en effet trouvé un autre hobbie dévorant depuis sa démission du Talon : les cookies. Et quand elle n’en faisait pas pour Clark et Jonathan, elle préparait des dizaines de fournées à l’attention des ventes de charité auxquelles elle adhérait si fermement. Pas que Clark remette en cause la boulimie créative de sa mère, mais il apparut rapidement que le hangar à cookies ne pourrait bientôt plus contenir la quantité industrielle qu’elle produisait. D’autant que le four géant construit par ses soins faisait un raffut de tous les diables dès sa mise en marche et empêchait le bon déroulement du sommeil déjà agité de Clark.
En ce matin de novembre donc, les Kent père, mère et fils étaient attablés devant un généreux petit déjeuner et semblaient en pleine conversation. Martha posa une nouvelle assiette de cookies sur la table et s’adressa à son fils avec une incompréhension des plus totales.

Martha : Je ne comprend pas comment tu as fait pour laisser ce voleur s’enfuir Clark, il ne devait pas aller bien vite avec quinze kilos de carottes sur le dos, si ?

Clark : Maman, je t’ai déjà expliqué que j’ai percuté une mémé, j’ai dû l’emmener à l’hôpital. Le voleur de carottes s’est enfui, il n’a pas daigné attendre que je revienne.

Martha : Quoi, tu as percuté une mémé ?

Jonathan : C’est un acte gravissime Clark, tu aurais pu tuer cette vieille dame.

Clark : De toute manière, pour ce qui lui reste à tirer…

La cuisine des Kent tomba dans le silence. Jonathan regarda Martha d’un air décidé et Clark pria alors Dieu de toutes ses forces pour ne pas recevoir la quatorzième morale de la semaine.

Jonathan : Clark, il faut que nous parlions.

Dieu lui en voulait, c’était certain.

Martha : Oui c’est vrai ça, tu as mangé assez de cookies ? Il te faut des forces pour la journée !

Jonathan : Martha, ce n’est pas de ça dont nous devons lui parler.

Martha : Mais si allez, prend tes cookies et va t-en !

Clark regarda à l’extérieur de la maison et vit Shelby occupé à essayer de gober les mouches.

Clark : Je sais très bien de quoi vous voulez me parler, mais elle va très bien, je vous assure ! Un déplacement des vertèbres ça se remet vite de nos jours, elle devra simplement rajouter quelques médicaments à ceux qu’elle prend déjà.

Il replongea son regard vers le jardin. Tellement de choses ne se déroulaient pas comme il le souhaitait en ce moment, ça en devenait presque compliqué.

Clark : Et puis aussi, qu’est-ce qu’elle faisait au milieu du trottoir ?

Martha : Nous savons que ce n’est pas facile mon chéri…

Clark : Elle ne s’est préoccupé que de son dos, et de ma peine, elle s’en fichait. J’ai laissé partir ce voleur, je n’aurai pas dû ! Que se passera t-il après ? Des milliers de truands seront en fuite pendant que je porterai secours à des ruines anciennes ? Le monde est si cruel.

Jonathan : Peut-être que ta vraie vocation est de venir en aide aux gens, pas de mettre la main sur des voleurs de carottes.

Clark se tourna vers son père avec un regard appuyé qui voulait dire « peut-être que tu as raison mais si c’est réellement le cas je dois choisir un chemin à prendre et tout est si difficile, pitié dites moi comment faire je suis perdu ma vie est un désastre je n’ai plus qu’à m’égorger avec un couteau à beurre ». Martha entendit sonner un bip strident qui annonça la fin de la cuisson de la dernière fournée de cookies et elle se précipita pour les sortir du four.

Martha : Il est temps de faire des choix Clark, regarde, mardi je t’avais chargé de ramener des œufs et tout ce que tu as trouvé à faire c’est d’aller secourir les petits orphelins pauvres et malades de l’immeuble en feu d’à côté ! Je ne dis pas que c’est une mauvaise chose, bien au contraire, mais résultat : pas d’œufs et donc pas de cookies !

Clark : J’ai essayé de ramener les œufs maman. J’ai essayé, mais je n’ai pas pu.

Martha : Je sais chéri, mais quand nous t’avons dit, ton père et moi, que tu pouvais sauver des gens et avoir une vie normale, ce n’était pas en même temps.

Clark : Et je suis censé faire comment ?

Personne ne répondit. C’était une question piège.

Clark : Il me faudrait un double, quelqu’un qui ferai les choses à ma place, comme par exemple un petit Kal-El et je lui dirai « tiens, va sauver le monde, moi je vais à Disneyland ».

Jonathan : Clark, ne dit pas n’importe quoi. Il te faut faire des choix. Des choix qui feront de toi ce que tu seras pour le reste de ta vie. Je me doute que c’est dur pour toi, comme ça l’est pour nous, mais il arrive parfois qu’il soit plus facile de prendre des décisions que de, eh bien, que de ne pas les prendre.

Clark ne répondit rien. Il aurait aimé que ces choix se fassent tout seuls. Il aurait aimé savoir de quoi son avenir serai fait. Et il aurait aimé que Disneyland soit ouvert en novembre.

Clark : Papa, j’aimerais tellement être un vrai petit garçon.

Jonathan : Je sais fiston.

Clark : C’est étrange. J’ai plusieurs vies à gérer mais aucune ne se mélange, un peu comme si l’une était de l’eau, la seconde de la graisse et la troisième un autre truc.

Les parents Kent se turent à nouveau et observèrent Clark pendant un long moment.

Martha : Un cookie ?
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptySam 2 Juin 2007 - 2:14

Clark envoya le frisbee un peu plus loin. Pourquoi tout était si compliqué en ce moment ? Entre Lex qui était trop occupé à signer des contrats pour se comporter en ami et Lana dont la joie de vivre bousillait clairement celle de Clark, le pauvre fermier ne savait plus vraiment où donner de la tête. Shelby ramena le frisbee à un Clark pensif qui le félicita d’une caresse.

Clark : Bon chien, voui.

Il le renvoya à Rusty, le retriever. Rusty était un chien plus jeune que Shelby et sa vivacité d’esprit se résumait à celle d’un plat de spaghettis. Clark l’avait trouvé au milieu de la route principale de Smallville et avait décidé d’un commun accord avec lui-même de le garder. Mais sa joie s’était quelque peu dissipée lorsqu’il avait découvert que la principale activité du retriever était de courir après les arbres. Rusty ramena le frisbee que Clark renvoya encore un peu plus loin. Shelby, complètement euphorique (le frisbee ayant le don de l’abrutir), se mit à courir derrière, la tête vers le ciel, la langue vers le sol, le sens de la direction quelque part ailleurs. Clark repensa alors à Chloe, qu’il n’avait pas revu depuis deux semaines, et se dit que finalement, il restait peut-être des gens fidèles à eux-mêmes dans sa vie. BAOUM ! Clark fut interrompu dans sa réflexion par le bruit que provoqua Shelby en percutant le tracteur.

Clark : Oh c’est pas vrai. Shelby ?

Rusty ramena en hâte le frisbee à son maître et sauta tout autour de lui pour qu’il le renvoie. Quand il se résigna à accéder à la requête de son sac à puces numéro deux, Clark ne parvint pas à enlever le frisbee de la gueule de son stupide chien. Et lorsqu’il pensa enfin l’avoir délogé, il le lança rapidement avant que l’animal ne le happe de nouveau. Ravi, Clark se retourna mais vit avec effroi que Rusty n’était pas là où il s’attendait à le trouver, à savoir sur le sol. Il regarda en l’air et nota la présence du chien au bout du frisbee, volant vers de nouveaux horizons dans une plainte assourdissante.

Clark : … (Oups).

- Hi Han !

Le bruit criard d’un âne se fit entendre derrière lui et il se retourna pour voir apparaître la cavalière et son canasson.

Lana : Tu vas avancer sale bête !

La jeune femme avait l’habitude de couper aux travers des champs pour venir voir son fermier d’ami et ce-dernier en était plutôt content. Clark éprouvait encore certaines choses à l’égard de Lana mais depuis leur dernière séparation à la fin de l‘été, il était persuadé que ce n’était pas de l’amour, et de ce fait, il se sentait beaucoup plus libre de parler avec elle, sans forcément être gêné à hauteur de douze fois par seconde. Cette fois-ci, Lana avait employé les grands moyens pour faire avancer son âne, Jaisonetig. Elle avait accroché pas moins de cinquante carottes au bout d’une canne qu’elle agitait devant l’animal pour qu’il avance. Mais il apparut évident que Jaisonetig n’aimait pas les carottes.

Lana : Clark ! Clark !

Elle bougea furieusement sur son âne pour le faire avancer et lorsqu’elle arriva à la barrière, elle parut revenir d’un périple de plusieurs siècles.

Lana : Cet âne ne veut pas avancer et il passe son temps à dormir. Rien que de le regarder ça m’épuise !

Clark : (amusé) Et bien pour le dressage, tu repasseras. Des nouvelles de Chloe ?

Lana : Elle m’a appelé hier et elle te dit bonjour en espérant que tu passes la voir bientôt.

Clark : D’accord.

Lana : Quant à Lois, elle te dit au revoir et souhaite que tu restes à Maïsville le plus longtemps possible.

Clark sourit et pensa à cette pauvre Chloe qui devait supporter sa cousine à longueur de temps, depuis son retour prématuré d’Europe.

Clark : On pourrait aller voir Chloe et Lois demain, qu’est-ce que tu en penses ?

Lana : J’en pense du bien, va pour demain. Mais avant, nous devons faire ce pourquoi je suis là.

Clark la regarda sans comprendre et Lana lui expliqua que sa chimie ne se ferai pas toute seule et qu’il ferait moins le malin si elle ne l’aidait pas. Elle ajouta qu’il gagnerai à écrire ses cours au lieu de dessiner des sortes de hamsters géants habillés en fluo (mais qui en fait représentaient Lois), des histoires de roues qui tournent et qu’un jour il ferai moins le malin et bla bla bla… Durant l’heure qui suivit, Clark se demanda à plusieurs reprises ce qui était le pire : aller voir le hamster fluo à Metropolis ou écouter Lana parler de sulfate de potassium durant toute une matinée.




Au même moment, à Metropolis…
Mlle Sullivan, Chloe pour les intimes, avait toujours rêvé de devenir une grande journaliste au Daily Planet et personne n’avait jamais eut à se plaindre de cette passion. C’est ainsi que des suites de son obstination, elle parvint à obtenir un poste de stagiaire dans le plus grand quotidien du monde, sous la tutelle d’un certain Perry White. Le journaliste était toujours fourré quelque part entre les trente-sept étages de l’immeuble (mais jamais là où elle le cherchait) et elle avait donc décidé d’occuper son bureau (où il n’était d’ ailleurs jamais assis). La jeune femme avait eu l’occasion de rencontrer plusieurs journalistes de renom tel que le très grand Dirk Armstrong, qui s’était vanté à bien des reprises d’avoir détourné pendant trois ans des fournitures de bureau sans jamais se faire attraper. Chloe avait également rencontré George Taylor, rédacteur en chef adoré de –presque- tous ses journalistes, ainsi qu’une certaine Catherine Grant avec qui elle n’avait pas pu parler, étant donné que la reporter était toujours occupée à flirter avec le livreur de courrier. Sa route de stagiaire l’avait également menée sur le chemin de la photocopieuse qui, semble t-il, ne voulait jamais photocopier ses photocopies à elle. Comprenne qui pourra.
Chloe, agacée de faire des heures supplémentaires le samedi (l’excuse du chat enrhumé n’avait pas fonctionné), était affalée sur sa chaise. Elle se balançait d’avant en arrière et ce mouvement semblait la bercer à un tel point que pour peu, elle se rendormirait. Mais c’était sans compter sur sa cousine : son portable vibra dans sa poche avec une telle force qu’elle sorti de son pseudo-sommeil en un quart de seconde et tomba lourdement à la renverse. Les quelques soixante-dix huit personnes présentes à cet étage s’arrêtèrent brusquement de travailler et fixèrent le bureau. Chloe se releva alors avec difficultés et passa discrètement le nez au-dessus du clavier. Tout le monde avait repris sa course effrénée pour boucler l’édition du soir. Elle attrapa alors son portable qu’elle insulta d’un juron évocateur et répondit à Lois.

Chloe : Non on ne va pas faire les boutiques aujourd’hui, je sais pourquoi tu veux venir avec moi, je sais que t’as plus d’argent, non Lois…

Tout en essayant de freiner les ardeurs de shopping de sa cousine, elle se balança de nouveau en cadence, alors que derrière elle arrivait Perry White et ses cheveux déjà grisonnants. Il jeta violemment un dossier devant sa stagiaire qui sursauta et tomba une nouvelle fois. Perry, ne faisant aucunement attention à Chloe qui venait encore de s’écraser lourdement sur le sol, se tourna vers le bureau du rédacteur en chef en souriant.

Perry : C’est un sujet en or Chloe, il faut que vous m’aidiez !

Elle se releva tandis qu’il lui fit face.

Chloe : En quoi est-ce que ça consiste ?

Perry : Je sais que vous êtes stagiaire et que normalement je n’ai pas le droit de vous demander ça, mais tous mes journalistes sont pris.

Chloe : Vous avez des journalistes sous vos ordres ? C’est plutôt vous qui êtes sous ceux de M. Taylor.

Perry : Comment osez-vous me parler de ce moins que rien ? Un jour je prendrai sa place, je serai rédac’chef, je règnerais sur le Daily Planet, je serai maître du monde ! Mouhaha !!!!!

Le Daily Planet retomba dans le silence et tout le monde se tourna vers Perry, au moment où le vrai rédacteur en chef sorti de son bureau pour remettre de l’ordre.

M. Taylor : White au boulot, arrêtez de penser tout haut et repartez travailler !

Il claqua la porte qui se rouvrit sous le choc et Chloe reporta son attention sur la grosse boule de nerfs qui se tenait à sa droite.

Perry : Il verra bien ! Ah oui il verra… Un jour je serai à sa place. Normalement.

Chloe : Pourquoi avez-vous besoin de moi ?

Perry : Mon meilleur informateur, Baby Blue, m’a apprit des choses très compromettantes sur la LexCorp.

Chloe : La LexCorp ?

Cela faisait maintenant plusieurs mois que Lex avait clairement mit son père à l’écart de l’entreprise. La LuthorCorp appartenant pour tous aux Luthor père et fils, il décida d’en changer de nom et de la rebaptiser à son propre avantage. C’est ainsi que Lex devint l’un des plus grand patron d’entreprises de Metropolis, derrière « Marteau et Cie » et « Froufrou Inc. ». C’est également ainsi qu’il se mit à préférer son travail à ses amis et qu’il accorda donc moins d’importance à Clark et Lana. Mais cette-dernière nourrissait toujours l’espoir d’un retour aux sources, bien que Clark ait préféré rayer Lex de sa vie depuis qu’il avait tenté de voler la recette des cookies de Martha.

Perry : A ce qu’on dit, une étude secrète est menée dans les sous-sol de l’entreprise et je tiens à ce que vous découvriez laquelle. Avec ce sujet normalement je serais rédacteur en chef.

Chloe : Ca fait deux mois que vous me dites ça.

Perry : Oui bah bon, c’est bon ! Faites ce pourquoi on vous paye !

Et il partit en direction d’un autre service, pendant que Chloe s’époumonait derrière lui.

Chloe : Mais je ne suis pas payée !

Perry : Oui bah faites comme ci !

Chloe : Et je suis censée faire comment pour entrer ? Je défonce la porte à coups de tank ?

Perry : C’est une solution !

Et sur ce il disparut du champ de vue de Chloe, dont la vision fut obstruée par une journaliste plus large que la moyenne (Maïté). Elle se résigna à se rasseoir en prenant bien garde de ne pas se balancer inconsciemment. Chacun de ses soupirs semblait l’apaiser. Et là elle réagit.

Chloe : (en se jetant sur son portable) Lois ! Tu es toujours là ? Oui, oui… arrête de crier Lois. Bon d’accord, je viens faire les boutiques avec toi, mais alors tu dois me rendre un service.
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptySam 2 Juin 2007 - 2:16

Chloe et Lois se trouvaient dans les couloirs vides de la LexCorp. Rampant sur le sol telles des journalistes abruties qui n’avaient pas vus qu’elles étaient seules, elles se dirigeaient vers les archives des dossiers. Et même si Chloe trouvait bizarre de fouiller dans les affaires d’un ancien ami, l’acharnement de Lois pour en finir au plus vite la convaincu de ne pas réfléchir plus qu’elle ne le pouvait.

Chloe : Ca serait pas plus rapide d’être debout ?

Lois : Il faut être discrètes.

Au même moment, le portable de Lois sonna dans une sonnerie aussi bruyante qu’elle était nulle. Et la jeune femme répondit sans se poser la question de savoir si c’était le moment.

Lois : Allô ? Linda ?

Chloe : Chut !

Lois : Oui, ton anniversaire ? C’est quand ? Hier ? Ah. D’accord. Cool. Je t’entends pas très... Oui, non, excuse moi je passe sous un tunnel.

Et elle raccrocha aussi vite qu’elle avait répondu.

Chloe : Tu n’as pas de vibreur sur ton portable, Lois ?

Lois : Si !

Tandis que Lois réglait son portable en position vibreur, Chloe se laissa aller à un peu de réflexion.

Chloe : D’après mes calculs, nous devons tourner à gauche.

Suivant ses affirmations, Chloe rampa vers la gauche. Mais Lois elle, connaissant aussi bien sa droite et sa gauche qu’elle sait conduire, partit à droite.

Chloe : Lois, à gauche ! La main avec laquelle tu tiens la fourchette !

Lois : Quoi ?

Chloe : D’accord, la main avec laquelle tu écris !

Lois sembla réfléchir un instant.

Lois : Quoi ?

Mais les explications de Chloe furent interrompues par l’arrivée de gardes. Les deux cousines se levèrent et eurent le temps de s’éloigner avant que les deux médecins (car c’étaient en fait des médecins) n’arrivent dans le couloir. Cachées derrière la porte vitrée qui séparait ce couloir d’un autre, elles observèrent les deux médecins qui s’apprêtaient à entrer dans le bureau des archives.

Lois : Je vais faire diversion.

Le vibreur de Lois se mit alors en marche et bourdonna dans un bruit assourdissant que Lois peina à retenir. Les murs se mirent à trembler, les portes sortirent de leur gonds et le plafond s’effrita dangereusement, si bien que les médecins décampèrent de devant la porte.

Lois : Je vibre !

Chloe : Un séisme !

Lois ne parvint pas à éteindre le vibreur et dû attendre qu’il s’arrête de lui même pour cesser de trembler en cadence. Chloe n’attendit pas plus longtemps et entreprit d’entrer dans le bureau dès que Lois eut fini de sursauter à cause de son portable.

Chloe : Suis-moi !

Lois : Où ?

Chloe fit le tour du couloir en courant, mais Lois ne se donna pas cette peine. Elle ouvrit la porte vitrée et se retrouva nez à nez avec la grande porte de marbre du bureau. Elles entrèrent toutes les deux et commencèrent à fouiller dans les dossiers.

Lois : On doit chercher où ?

Chloe : M. White dit que le nom du projet se trouve dans la solution d’une énigme.

Lois : Et quelle est l’énigme ?

Chloe : « J’arrive tous les trois ans et de ma venue s’en suit l’obscurité. »

Lois : La kermesse !

Chloe se retourna et remarqua un dossier ouvert sur le bureau, dont le nom était « Eclipse ».

Chloe : Une éclipse !

Lois : Où ça ?

Chloe : C’est le nom du projet Lois, le Projet Eclipse !

Elle attrape le dossier et l’ouvrit précieusement.

Lois : C’est pas le nom d’un chewing-gum ça ?

Chloe : Regarde, ce projet étudie des gens qui ont des pouvoirs liés aux météorites.

Lois se pencha sur le dossier et le lu à son tour.

Lois : Lex finance ce genre de projet ?

Chloe : On dirait. Regarde. Tu as vu le nom des cobayes ?

Lois : Alan Partish, Jarod Parker, Max Lafitte, Penny Mattews…

Chloe: Et Bart Allen.


****

OUUUCH *rebondissements en cascade* Pour ceux qui ne le savent pas ou auraient oublié, Bart Allen est le Flash apparu dans la saison 4 Smallville (celui qui draguait Chloe) et qui est d'ailleurs revenu dans la 6.

PS: Je HAIS les limitations de textes...!
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptySam 2 Juin 2007 - 9:35

very happy very happy very happy Alors là bravo Coo, j'adore et j'adhère. C'est vraiment excellent ! Notre Clark dépressif incapable de faire le moindre choix, le père avec ses morales à deux balles, la mère et ses ventes de charité... Moi qui n'aime pas Smallville, je suis servi. C'est superbe. J'ai vraiment hâte de lire la suite... farao
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Répli
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptySam 2 Juin 2007 - 13:50

Oh my goood! Depuis le temps que tu m'en avais parlé de celle-là... Quelle bonne surprise! ^^

Bah c'est vachement drole n'empêche, je n'ai pas été déçu. C'était à ce pisser dessus tout le long... Mais mon passage préféré reste quand même le regard de Clark appuyé qui veut tout dire... XD

Par contre pauvre petit âne, c'est vraiment cruel de lui faire subir CA! Crying or Very sad

Bref, la suite! Razz
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyDim 3 Juin 2007 - 22:03

very happy loool Ca vole pas haut, je l'avoue... mais je suis contente que ça vous plaise XD

L'épisode Hein est un peu bancal, vous verrez, ça devient de mieux en mieux hi hi (ou de pire en pire... dépend du point de vue)

J'vais vous balancer un spoiler de ouf: Clark n'est PAS le personnage principal de Smallville Cookie (en fait, il est juste là pour tuer le méchant à la fin), Lois ne l'est pas NON PLUS, ni Chloe, ni Lana, ni Lex... car les deux véritables persos principaux de cette fic, ce sont Martha et Jaisonetig. Hinhinhin (j'ai pas résisté à le préciser, même si ça sert à rien, ils vont gagner énormément d'importance ^^).

Donc voici la seconde partie de l'épisode Hein, have fun!


Chez lui, Clark se trouvait dans la grange avec Lana. La tête dans un coussin, le regard vitreux (pour cause d’endormissement spontané), il dormait sur le canapé et l’écoutait vaguement faire ses mélanges chimiques.

Lana : Mélangeons du glucose et de l’H2O avec de l’huile de sardines et de la descendance de poulet ! Avec ça je rajoute un peu de poudre provenant de la mouture de grains de céréales et de certaines légumineuses !

Clark : Complètement givrée…

Lana : Matière grasse alimentaire fabriquée à partir de la crème de mazout cacaoté et génétiquement transmodifiée !

Soudain, le téléphone de Clark sonna et il allongea difficilement le bras pour l’attraper. Sa tête était encore toute cotonneuse.

Clark : Allô…

Chloe : (à l’autre bout du fil) Blablablablablablablabloup bloupbloup ! Blibliblibla et…

Clark : Doucement Chloe, moins vite.

Chloe : Je suis à la LexCorp avec Lois et on est coincées dans le placard à balais ! Lois est en train de découvrir la serpillière…

Clark, dont le cerveau se remit brusquement à fonctionner, vit là une opportunité de quitter Lana et ses folies de chimistes.

Clark : Tu veux que je viennes t’aider ? Tu as besoin d’aide ? Je peux venir tout de suite si tu veux !

Lois : (qui a sans doute arraché le téléphone de Chloe à sa propriétaire) Mais oui Clark, tu crois qu’on t’appelle pour quoi ? Pour faire une belote ?

Clark : J’arrive tout de suite ! Surtout… restez tranquilles. Ne paniquez pas.

Et il raccrocha sans que Lois puisse gentiment lui dire qu’il est impossible de paniquer dans deux mètres carrés.

Clark : Lana, il faut que…

Lana : Je vais faire cuire tout ça pendant trois cent soixante-dix mille secondes à un thermostat basé entre le trois quarts du sept et le deux tiers du huit… hum hum… Sur quel bouton vais-je appuyer ? Le bleu, le rouge, le vert ? Trop de suspens !

Sans se préoccuper de Lana outre mesure, Clark descendit et arriva dehors en deux temps trois mouvements.

Lana : (de la fenêtre) Je vais appuyer sur celui-là ! Le rouge ! Eurêka j’ai trouvé !

BAOUM !
De la fenêtre de la grange, on pouvait voir des volutes de fumée noire s’échapper en grande quantité et une horrible odeur de brûlé parvint jusqu’au narines de Clark.

Lana : Je vais bien !

Clark : Ma grange !

Il ne se préoccupa cependant pas davantage de l’explosion, il résoudrait ce problème plus tard. Pour l’instant, il devait secourir Chloe et Lois, prises au piège avec trois balais et deux serpillières (et un seau).




Clark ne mit que peu de temps à arriver à la LexCorp. Il est étonnant de remarquer à quel point les gardes n’ont plus rechigné à le laisser entrer une fois assommés. A l’intérieur du bâtiment, Clark passa les lieux au rayon-X et aperçu bien vite Lois et Chloe, enfermées dans un vieux placard à balais. Après avoir évité un gardes et détruit les quelques caméras avec sa vision thermique, il se précipita vers le lieu-dit et l’ouvrit sans réfléchir. A peine eut-il ouvert la porte qu’un balais termina sa course sur son épaule dans un grand bruit de fracas. Lois, hébétée, regarda avec surprise son balais cassé en mille morceaux.

Lois : Clark ! Je t’ai pris pour un garde ! Tu pourrais prévenir quand même !

Pour toute réponse, Clark lui lança un regard incrédule et aida Chloe à sortir du placard.

Chloe : Clark est solide, ne t’en fais pas pour lui, hein Clark ?

Clark : Disons que se faire accueillir à coups de balais ce n’est pas ce que je préfère, même de la part de Lois.

Celle-ci sortit à son tour en prenant appuie sur Clark qui fit mine de vaciller sous le poids.

Lois : Ne fais pas ton douillet Smallville. Je ne t’ai pas cassé l’épaule.

Clark : Non, en général tu préfères me casser autre chose.

Chloe : Clark, nous sommes venus ici chercher des preuves sur un projet que finance Lex et qui a pour but d’étudier des personnes issues des météorites. Des personnes avec des pouvoirs.

Lois : C’est le projet chewing-gum et Chloe dit qu’il y a… comment il s’appelle déjà ?

Chloe : Bart.

Clark : Bart ?

Chloe : Il est enfermé là-bas. Je ne savais pas qu’il avait reçu des pouvoirs des météorites.

Clark : Mais… (balbutia Clark prit de court par la remarque de son amie, moins blonde qu’il n’aurait pu le penser) Bart n’a jamais reçu des pouvoirs des météorites.

Lois : Pourquoi serait-il étudié alors ?

Clark : Je ne sais pas. Peut-être… Peut-être pour comparer avec quelqu’un de normal.

Chloe : Comment ça ?

Clark : Et on sait pourquoi Lex finance ce projet ?

Chloe : Pas la moindre idée. M. White avait raison, ce sujet vaut de l’or…

Lois : Dites, ce n’est pas que je m’ennuie, mais ils sont cinq là-dessous à être enfermés et traités comme des souris de laboratoire. Vous ne croyez pas qu’on devrait aller les sortir de là ?

Lois avait raison, fait rarissime dans l’histoire de Smallville et, plus incroyable encore, Clark approuvait. Il se résigna donc à la suivre accompagné de Chloe qui semblait plus préoccupée par l’idée d’être promue journaliste dès son retour au Daily Planet.

Clark : Je ne te savais pas aussi humaniste, Lois.

Lois : Je dois aller faire les boutiques après, Clark, alors plus vite ils seront dehors, plus vite j’irai m’acheter cette magnifique veste beige que j’ai vu chez Blooming’s Dale.

Clark : Tiens, tu as laissé tomber le fluo ?

Lois : Au lieu de dire des bêtises, tu devrais t’occuper du sort de ton ami Bart.

Elle le toisa de haut en bas.

Lois : Et aussi penser à t’acheter de nouvelles fringues.

Après avoir descendu trois escaliers, remonté deux étages et s’être perdus dans l’aile ouest, ils demandèrent leur chemin à un garde et parvinrent jusqu’au sous-sol. Un long couloir blanc s’étalait sous leurs yeux et, de part et d’autre du couloir, on pouvait voir plusieurs cellules vitrées dont les portes ne s’ouvraient qu’avec la commande principale, située non loin de l’entrée.

Clark : Chloe, va voir s’il y a Bart.

N’écoutant que son courage, Chloe traversa le couloir et regarda tout autour d’elle. Elle aperçut trois garçons et une fille avant de voir Bart qui occupait la cellule la plus éloignée. Il était adossé contre le mur et regardait dans le vide. Lorsqu’il vit Chloe, il se leva d’un bon.

Bart : Alice ? C’est bien toi, Alice ?

Chloe : En général, on m’appelle Chloe.

Bart : Mince, encore raté. CHLOE ??? L’amie de Clark ? Où il est lui ? Ah, il aura mis le temps !

Chloe : Tu devrais crier encore plus fort, je crois qu’ils ne t’ont pas entendu au deuxième !

Bart : Désolé. Chloe, fais moi sortir de là. Allez viens, on s’arrache, on ira où tu veux ensuite, les Bahamas, tu connais ?

Chloe : Clark, dépêche-toi !

De leur côté, Lois et Clark étaient en plein débat devant la table de commande, pourvue de deux énormes boutons, l’un rouge et l’autre vert.

Clark : Bon alors, un bouton rouge, un bouton vert. Sur lequel est-ce qu’il faut appuyer ?

Lois : Le rouge.

Clark : Je pencherais plus pour le vert. Les boutons rouges, c’est jamais bon signe.

Lois : Le rouge, Smallville, ne discute pas.

Clark : Le vert.

Lois : C’était le rouge dans « Piège de Cristal » !

Clark : Dans « Blaun Away », c’était le vert !

Lois : « Ultime décision », le rouge !

Clark : « L’arme fatale III », le vert !

Chloe : Et oh, on est pas dans un film !

Bart : Appuyez sur le bleu !

Clark : Y a pas de bleu !

Lois : Ecoute Smallville, sois tu débranches le rouge, sois je t’obliges à le faire.

Clark : J’aimerais bien voir ça !

Clark, pris d’un absurde élan d’orgueil, appuya vivement sur le vert.

Clark : Tiens, mange..

Lois : Tricheur.

Soudain, les portes s’ouvrirent, libérant leurs occupants.

Clark : Fais moi penser à ne plus écouter ton avis, le mien est bien meilleur.

Bart sauta alors sur Chloe qu’il enlaça de toutes ses forces.

Bart : Tu m’as sauvé !

Chloe : Et c’est pour cette raison que tu m’étouffes ?

Mais brusquement, l’alarme se déclencha, empêchant Bart d’avoir un raisonnement conventionnel.

Bart : C’est pas vrai, l’alarme ! Bon sang, faut sortir ! Par où ? Y a pas de sortie ! Au secours ! Maman ! On va tous finir ici et ils vont nous étudier et on va tous finir ici ! Je l’ai pas déjà dit ça ?

Lois regarda Clark avec un étrange air de fierté.

Lois : Tu vois que c’était le rouge.

Voyant Clark, Bart courut le rejoindre. Les quatre autres occupants se montrèrent à leur tout. L’un des garçons étaient petit et chétif, ses cheveux bruns semblaient indomptables et il avait de grande lunettes rondes derrière lesquelles se cachaient deux petits yeux verts ; le deuxième était bien plus grand et avait des cheveux châtains et un nez tordu ; quant au troisième il était de taille moyenne et semblait être le plus vieux, ses cheveux noirs rasés très courts faisant ressortir ses grands yeux globuleux et son étonnant strabisme (en clair il a l’œil droit qui emmerde l’œil gauche). La jeune femme était grande, avait des cheveux rouges délavés et des bras disproportionnés au reste de son corps.

Bart : Clark, mon vieux ! Faut nous sortir d’ici !

Penny, la jeune femme : Je ne veux pas rester ici une minute de plus.

Clark : On est venu vous sortir de là !

C’est alors qu’arrivèrent une bonne demi-douzaine de gardes qui se postèrent devant les fuyards à grand renfort de « Hayaaaaaaa ! ».

Lois : Plan… B.

Lorsque Clark suggéra les conduits d’aération comme moyen de fuite et qu’il dit clairement à Lois qu’il ne savait pas vraiment s’il elle passerait ou pas, il failli s’attirer les foudres d’une fille de militaire. Encore heureux que les larbins de la LexCorp choisirent ce moment là pour lancer une attaque suicide. Alors que Max, le garçon aux yeux globuleux, s’occupait de régler leur compte aux gardes (qui vomissait dès leur contact avec le jeune homme, charmant n’est-ce pas) et que Chloe emmenait tout le monde vers la grosse porte verte où il y était inscrit « Exit », Clark vit que quelque chose attira l’attention de Lois. Jarod, celui aux lunettes, n’avaient pas bougé depuis qu’il était sorti de sa cellule. Il n’osait plus avancer, horrifié (ou peut-être était-ce à cause des conséquences du pouvoir de son acolyte). Lois se rua alors vers lui et lui attrapa le bras.

Lois : Allez viens ! Dépêche-toi ! Tu ne vas pas attendre qu’ils en ramènent encore d’autres !

Le jeune homme leva son regard pâle vers elle et la considéra quelques instants. Clark les rejoints alors, voyant qu’il ne restait plus qu’eux à faire sortir.

Clark : Qu’est-ce que vous attendez, venez !

Lois : Il ne veut pas nous suivre !

Clark se pencha alors un peu plus vers le garçon qui ne cessait de regarder Lois, comme fasciné.

Lois : Viens ! Allez !

Jarod se décida enfin et resserra son étreinte autour du bras de Lois, qui le releva non sans peine. Clark sortit en dernier, promenant une dernière fois son regard vers le couloir de la LexCorp dont on ne voyait même plus le sol.
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyDim 3 Juin 2007 - 22:04

A peine était-il sortit du bâtiment que Clark s’était précipité chez Lex. Ce-dernier n’avait pas quitté le manoir mais y passait beaucoup moins de temps, étant donné que le siège de la LexCorp se trouvait à Metropolis. Clark ne chercha même pas à être discret en entrant.

Clark : Lex !

Lex : Clark, ça fait longtemps dis moi, qu’est-ce qui t’amènes ?

Clark : Le Projet Eclipse, ça te dit quelque chose ?

Lex, accoudé au bar, prit le temps de se servir un verre de grenadine avant de répondre.

Lex : Ce projet n’existe plus depuis des années.

Clark : Apparemment pas, cinq personnes y étaient encore rattachées il y a de ça moins d’une heure ! Le Daily Planet tient son article, tu ne peux plus faire marche arrière. Comment as-tu pu faire ça ?

Lex : Clark, je t’assure que je n’ai rien à voir là-dedans. Tu sais bien que la LexCorp s’occupe des finances, des télécoms, de la Star Academy ou de la pétrochimie, jamais de ce genre de projet.

Clark : Donc tu en as entendu parler ?

Lex : Bien sûr que je le connais, mon père travaillait dessus. Il étudiait ces mutants.

Clark : Ton père… mais il ne fait plus partie de l’entreprise. Si c’est réellement son projet, pourquoi est t-il toujours en place ?

Lex posa sa grenadine et sembla réfléchir à la meilleure réponse à faire.

Lex : Tu m’as l’air bien au courant Clark. Tu ne serais pas aller jeter un coup d’œil dans mon entreprise tout de même, ce n’est pas ton genre. Ces choses là ne se font pas. Tout ceux qui s’y sont risqués n’ont plus voulu recommencer après que je leur ai parlé. Bizarrement.

Clark : Je te l’ai dit. Le Daily Planet a toutes les infos dont il avait besoin. Chloe est stagiaire là-bas depuis un petit moment maintenant, elle m’a parlé de cet article. Les gens seront très intéressés d’apprendre que la LexCorp finance des projets illégaux tu peux me croire.

Lex se mit à rire, un rire rauque et sinistre qui aurait pu faire frissonner le plus courageux des hommes. Mais Clark ne broncha pas.

Lex : Tu crois vraiment que cet article me causera du tort ? Tu es naïf. Il y a aura peut-être écrit quelque chose sur cette histoire, mais rien de bien méchant. Les journaux étoufferont l’affaire. Les journaux mentent Clark.

Clark : Pas le Daily Planet.

Lex : Bien sûr que si. Tout le monde ment. C’est comme ça que le monde marche.

Lex se tut un moment et reprit de plus belle. Mais cette fois il se justifia.

Lex : Certains des scientifiques qui travaillent pour moi ont toujours été très attachés à mon père. Et ils semblerait qu’ils le soit encore.

Il partit se resservir de la grenadine.

Lex : A tel point qu’ils ressuscitent ses vieux projets.

Clark : Et tu comptes me faire croire que c’est le seul projet secret de ton entreprise ?

Lex but une longue gorgée, puis considéra Clark quelques instants..

Lex : Tu ne crois pas ce que je te dis.

Clark : C’est peut-être ça qui me sauvera.

Le milliardaire se mit à sourire malicieusement.

Clark : Je ne pensais pas qu’un jour tu deviendrai comme ça. Je n’aurais jamais pensé que tu sois comme ça. Comment peux-tu te regarder en face ?

Lex : Je ne peux pas Clark, c’est physiquement impossible.

Clark : Ce projet, le projet Eclipse, dans quel but a t-il été réalisé ?

Lex : Pourquoi devrais-je dire ce genre de choses à quelqu’un qui ne me fait pas confiance ? Je n’ai rien à te prouver.

Clark eut un rire mauvais et ironique qui trahissait toute la rancœur qu’il éprouvait maintenant à l’égard de son ancien ami.

Clark : Tant de choses ont changé.

Lex : Oui et rien ne sera plus jamais comme avant, Clark. Il ne faut pas avoir peur de l’évolution.

Clark : Quand je vois ce qu’elle donne sur toi, il y de quoi pourtant.

Lex ria de plus belle.

Lex : Milton a dit « Mieux vaut régner en enfer que servir au paradis ».
Clark ne répondit pas.

Clark : Alors c’est comme ça ? D’abord tu t’en prends aux cookies de ma mère, ensuite à Jaisonetig…

Lex : L’âne, c’était différent.

Clark : … et maintenant à ces gens. Ils ont à peine mon âge et tu t’en sers de cobayes ? Je suis sûr que ton père n’a rien à voir là-dedans.

Lex s’approcha de Clark et il rétorqua avec une voix étrangement plus grave :

Lex : Erreur Clark. Mon père est un Luthor. Il a tout à voir avec ces mutants… Ce genre de « gens ». Ils ne sont pas comme nous. Ils sont dangereux. Ils sont malsains. Nous ne nous en porterons que mieux s’ils ne sont plus là.

Clark sourit, faussement amusé.

Clark : « Une société saine doit tout faire pour se purger du mal », c’est ça ?

Lex : (souriant) Je dois dire que ça résume assez bien la situation. Cette phrase, c’est de moi ?

Clark : Non, c’est de Hitler.

Le silence tomba dans le bureau éclairé par les nombreux rayons du soleil couchant.

Clark : Je ne sais pas comment, mais il faudra bien que quelqu’un t’arrêtes.

Lex : Personne n’osera, Clark. Je suis intouchable.

Clark : Je ne crois pas. J’ai même l’audace de penser que la LexCorp ne durera pas éternellement.

Lex : Haha (mouhahahahahaha niark niark), que tu es naïf ! Je compte en faire un empire. Grâce à moi il n’y aura plus de chômage et nous vivrons tous bien.

Clark : Il ne te manques plus que la moustache.

Lex : Que de belles phrases, vraiment. Mais tu parles sans savoir.

Clark : Tu te considères peut-être comme un héros ?

Lex : Je ne veux pas te voler ta couronne.

Le silence retomba mais Lex reprit bien avant que Clark ai le temps de mettre de l’ordre dans sa tête.

Lex : Personne sur terre, ne sera jamais aussi puissant que Lex Luthor. Personne.

Clark : Combien tu paries ?

Lex resta silencieux et s’approcha de Clark sans bruit.

Lex : Tu sais ce qui est pire que la mort Clark ? Voir tous les gens qu’on aime partir avant nous. En sachant que c’est notre faute. Ne m’oblige pas à devenir méchant avec toi. C’est simple. Pour t’en convaincre il suffit de regarder tes parents, Lana, Chloe ou même Lois. Combien serais-tu prêt à en sacrifier pour ta belle justice ? Le monde lui-même est injuste. Mets toi bien ça dans le crâne. Il n’y a que par le pouvoir que l’on peut arriver à quelque chose.

Clark : Le pouvoir ? C’est la seule chose qu’il te reste.

Clark s’en alla, laissant Lex finir sa grenadine.




Le soleil venait de se coucher et il régnait sur Smallville une étrange ambiance nocturne. Dehors, il n’y avait pas un bruit et la nuit était très noire. Attablés dans la cuisine des Kent, Chloe, Lois et Bart discutaient en même temps qu’ils jouaient aux cartes, à la lueur sèche du plafonnier. Chloe abattit une carte sur la table.

Chloe : Tu n’as pas la moindre idée de pourquoi tu étais là-bas ?

Bart mâcha difficilement la demi-douzaine de cookies que sa bouche contenait et regarda la Chloe incrédule qui se trouvait à sa droite.

Bart : Miam, (crunch) non pas vraiment, je ne savais même pas qu’il y avait quatre autres personnes, il reste à manger ?

Chloe : Tu n’as pas eu assez de tous ces gâteaux ?

Bart : C’est pour être grand et fort ! Et puis la bouffe de la LexCorp, ça se résumait presque au pain et à l’eau, alors les cookies sont les bien venus.

Lois, plongée dans son jeu de cartes, n’accorda qu’un vague regard à son voisin.

Lois : Ca devait être terrible, qui a le valet de cœur ?

Bart : C’est Chloe.

Chloe : Comment est-ce que tu as su ça ?

Bart : Je l’ai su comme je sais que nous nous marierons et aurons des milliers d’enfants.

Chloe éclata de rire et Bart, ravi de son effet, ne la quitta pas des yeux.

Chloe : Ca me paraît un peu excessif !

Lois : Génial, je vais être tata.

Chloe : Dites, ça ne vous dérangeriez pas de vous concentrer sur l’affaire ?

Lois : Uno ! Quelle affaire ?

Bart : Contre-Uno !

Lois : Allez !

Chloe : Bart, ces types qui t’étudiaient, toi et les autres…

Bart : Ouais, les tuyaux qu’ils m’ont planté sur tout le corps, ils m’ont laissé des traces ! On dirait que j’ai des tâches de naissance, mais rouges.

Chloe : Ils étudiaient des gens issus des météorites.

Bart : Mais je n’ai rien à voir avec ces cailloux moi.

Lois : Oui, Clark nous as dit la même chose.

Celui-ci arriva au même moment et passa la porte d’entrée en se massant la nuque.

Lois : Quand on parle du fermier…

Chloe : Ca va ?

Clark : Je suis fatigué.

Il s’affala sur une chaise et se passa une main sur le visage.

Bart : C’est plus dur qu’on ne croit de nourrir les cochons.

Lois se mit à rire et Clark lui lança un regard assassin. Nourrir les vaches, c’est dur, aussi.

Clark : Je te signale Bart, que j’ai eu une journée très chargée. Entre Chloe et Lois qui s’enferment toutes seules dans un placard à balais…

Lois : On était poursuivies !

Clark : … et il y a aussi Lana qui… Oh non, Lana !

Chloe : Elle va bien ne t’inquiètes pas. Ta mère m’ as dit qu’elle est rentrée chez elle indemne, il n’y a que la grange qui a subi quelques dégâts.

Lois : Alors c’était ça l’odeur de brûlé…

Bart : Et bien en tout cas ce n’est pas toi qui as passé le dernier mois dans une cellule.

Clark : Ca ne devait pas être facile tous les jours. C’est comme moi quand je dois rester à la maison avec les poules comme seule compagnie et que je dois me charger de remplir le silo à grains avant que ne rentre mes parents … je comprend exactement ce que tu ressens.

Bart considéra longuement Clark. Cette année de séparation n’avait pas été bénéfique à tout le monde, semble t-il.

Bart : Quoi qu’il en soit, maintenant je suis sorti.

Lois : Ils t’ont planté des tuyaux dans le corps…

Bart ne répondit pas. Il se contenta de regarder son jeu de cartes qui était devenu très intéressant. Clark murmura alors à Lois qu’elle devrait lui rappeler cette expérience traumatisante le plus souvent possible. Mais aussi loin que remonte sa mémoire, Bart n’avait jamais été du genre à être tourmenté bien longtemps.

Bart : Chloe, tu ne veux pas me consoler ?

Lois : Pourquoi est-ce que tu étais là-bas ? Je veux dire… Pas de pouvoirs, pas de météorites dans ton sang, alors… pourquoi ?

Bart : Peut-être pour mon intelligence.

Clark : J’en doute.

Chloe esquissa un sourire avant d’ajouter :

Chloe : C’est vrai, tu étais sur la liste des cobayes. D’après nous ils cherchaient à recréer des molécules modifiées par les météorites pour… faire on ne sait trop quoi.

Clark : Tu devrais nous dire la vérité Bart.

Le jeune homme regarda Clark un instant, puis il sembla se décider.

Bart : Bon d’accord c’est bon… Il y a un mois… environ…. on m’a informé sur un trésor que détenait la LexCorp. Un beau paquet de d’argent apparemment.

Clark : Détenait ?

Bart : Qu’est-ce que tu crois mon vieux, que j’allais laisser ce pactole aux mains d’un milliardaire ? Comme s’il n’avait pas déjà assez d’argent.

Chloe s’amusa de la situation. La philosophie de Bart était sans doute « voler aux riches pour donner à lui » et malgré le fait que ce soit immoral, elle trouvait ça bien marrant. Immoral, mais marrant.

Clark : Bart, tu ne peux pas voler cet argent, il y a des gens qui en ont plus besoin que toi.

Bart : Alors, parce que je ne suis pas né dans une poubelle, je n’ai pas le droit à une vie meilleure ?

Clark : Je n’ai pas dit ça.

Bart attrapa un autre cookie.

Bart : Je vois, tu essaies de faire appel à ma conscience. Tu perds ton temps, je n’en ai pas.

Lois se mit à rire mais Chloe ne partagea pas cet amusement. Quelque chose n’allait pas.

Chloe : Tu as dit qu’on t’avais informé sur ce paquet ?

Clark : Tu as une piste ? Il y a un méchant à rattraper ? Un informateur à trouver ? Un voleur de carottes à mettre au trou ! Lionel Luthor ! Madame Irma ! Un dinosaure !

Personne ne prêta vraiment attention au débordement de Clark, à qui le sens de la justice montait fortement à la tête et commençait à attaquer la case « réflexion » de son cerveau.

Bart : Oui, un type qui connaît bien la LexCorp. Je ne connais que son surnom.

Chloe : Baby Blue ?

Bart: Ouaip!

Lois commença à ranger les cartes en les comptant une à une.

Lois : On n’a pas idée de se faire appeler comme ça…

Clark : Tu es allé jusque dans les bureaux de la LexCorp pour voler un « trésor » ?

Bart : En fait, c’était plus une mallette mais euh, ça n’a pas l’air de t’intéresser, ce genre de détails.

Chloe : Que s’est t-il passé ensuite ?

Bart : En y allant j’ai entendu des types parler du projet machin. J’ai été mis aux parfum sans le vouloir.

Chloe : Tu es devenu gênant.

Bart : Et ils m’ont choppé.

Clark : J’ai beaucoup de mal à le croire, te connaissant.

Bart : J’étais coincé, ils m’ont pris par surprise, il n’y avait aucune issue ! Quand les gens arrivent derrière moi, je ne vois rien venir, c’est le genre de coups bas qui ne se font pas !

Clark : En général, voler les gens ça ne se fait pas non plus.

Bart : C’est vrai que ce qu’ils faisaient eux c’étaient bien mieux. Etudier des restes humains et en faire de la bouffe pour animaux, oui tu as raison, c’est bien plus légal.

Clark soupira une nouvelle fois, Bart ne voulait rien entendre.

Lois : Mais pourquoi ils t’ont gardé ? Ils auraient mieux fait de te tuer, non ? C’est ce qu’on fait en général avec les témoins gênants.

Bart : Ils ne savaient pas trop quoi faire de moi c’est vrai. Alors ils se sont servi sans demander. Ils ont testé leurs trucs sur moi je crois, heureusement qu’ils n’aboutissaient jamais à rien.

Chloe : Tu es devenu l’un des cobayes. Au même titre que les autres. Comment est-ce qu’ils peuvent utiliser ces gens ? Ils sont exceptionnels, alors autant ne pas les enfermer dans des labos !

Tout en disant ça, elle n’avait pas manqué de fixer Clark, qui regarda à son tour Bart, visiblement ravi de la réaction de Chloe.

Lois : Il manque le huit de carreaux, qui l’a caché ?

Bart : C’est sûrement Clark, il s’y connaît en carreaux.

Clark : Très drôle.

Lois se leva, souriante.

Lois : Il est marrant !
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyDim 3 Juin 2007 - 22:07

Elle rangeant le paquet de cartes sans se préoccuper de chercher le huit de carreaux, trop vite gagnée par la fatigue.

Lois : Allez Chloe, il se fait tard et comme je sais que demain tu comptes te lever à l’aurore, je ne veux pas rester ici plus longtemps. Je tiens à ma grasse matinée..

En Europe, pendant l’été, Lois et son père avait mit la main sur cette fuyarde de Lucy et depuis que le général Lane l’avait ramené à la base militaire, elle restait claquemurée dans sa chambre, en tête à tête avec son Mac et ses jeux vidéos chéris. Mais Lois, n’ayant pas souhaité passer ses journées avec des majorettes en treillis, s’était rapidement tournée vers sa cousine qui ne lui avait pas beaucoup laisser le choix. Si Lois voulait habiter avec Chloe, il lui fallait s’inscrire à la Fac de Metropolis, ce qu’elle fit sans attendre, voulant à tout pris éviter de dormir à la base. Elle s’inscrit même en section journalisme pour ne pas rester loin de sa cousine et quand elle n’était pas occupée à sécher les cours, il lui arrivait de travailler sérieusement. Elle refusa néanmoins de suivre Chloe jusqu’au Daily Planet. Pour elle le journalisme n’était qu’un moyen d’échapper au militarisme, rien de plus.
Chloe se leva d’un commun accord avec Bart.

Chloe : Oui, tu as raison. Bonne nuit Clark. Heu Bart, pourquoi est-ce que tu me suis ?

Bart : Bah, je dors où ?

Chloe : (amusée) Je ne sais pas, mais pas dans ma chambre ! Il n’y a que deux lits et le deuxième est occupée par Lois. Dors chez Clark ! Allez bonne nuit !

Bart : Moué. Bonne nuit. Je vais me coucher.

Et il monta les escaliers avec un pas exagérément lent. Chloe sortit de la maison mais Clark rattrapa Lois avant qu’elle ne puisse faire de même.

Clark : Hey, Lois, où sont passé les quatre autres ?

Lois : Oh, avec Chloe on leur a servi à boire du lait, il n’y a que ça ici de toute manière. Après ils ont voulu partir.

Clark : Ils n’ont pas laissé d’adresse, rien ?

Lois : Non. Ils ont souhaité rentrer chez eux. Ils avaient l’air perdus tu sais.

Clark : Oui, c’est ce que j’aurais fait si j’avais été à leur place.

Lois sourit.

Lois : Ca ne m’étonne pas de toi, Smallville.

Clark : Ouais.

Elle s’arrêta, voyant que Clark ne répondait pas à ses vannes comme il en avait l’habitude.

Lois : Tu es sûr que ça va ?

Il releva la tête et elle le questionna du regard.

Lois : Tu n’as pas l’air dans ton assiette, on dirait un gros bébé tout triste qui n’a pas eu son biberon.

Clark : Merci de la comparaison.

Lois : Je t’assure, tu ressembles à mon cousin Rory avant qu’il n’ai son accident.

Clark : Que lui est-il arrivé ?

Lois : Et bien disons, qu’il n’a jamais été prouvé que jouer avec les fer à repasser était une bonne chose.

Clark : Oh.

Lois : Tes réponses sont très recherchées à ce que vois.

Elle s’avança dans la cuisine et faillit trébucher sur Rusty qui ronflait sur le parquet, avant de s’asseoir près de Clark..

Lois : Je hais les chiens qui traînent sans raison. Allez Clark, dis moi ce qui se passe.

Clark hésita d’abord à lui parler de Lex mais il se dit que, finalement, elle serait l’une des personnes les plus objectives à ce sujet.

Clark : Je suis allé au manoir tout à l’heure et… Lex a… il a nié avoir financé le projet mais je ne le crois pas. Il est si différent du Lex que j’ai connu. Depuis l’ascension de la LexCorp, il ne jure que par le pouvoir et l’argent. Je pensais que l’amitié était plus importante. Comment ais-je pu me tromper à ce point ?

Lois : On peut voir certaines personnes tous les jours, sans forcément les voir vraiment, Clark.

Il la regarda un instant, semblant assimiler ses dernières paroles.

Clark : Lex… a menacé de te faire du mal. Pas directement, mais assez clairement pour que je le comprenne.

Lois : Oh, gentil garçon.

Clark : Il a menacé tous les gens que j’aime, mes parents et Lana et Chloe.

Lois : Et je fais partie de cette catégorie de personnes ? C’est étonnant.

Clark risqua un sourire en coin.

Clark : Façon de parler.

A l’extérieur, Chloe klaxonna tellement longtemps qu’on cru reconnaître la mélodie de la Danse des Canards au milieu de tout ce bruit. Lois se leva vivement.

Lois : On se voit plus tard. Mon lit m’appelle. Et Chloe aussi.

Clark : Salut.

Elle lui rappela de ne pas s’en faire avant de partir
vers la voiture. Ce furent les derniers mots qu’ils échangèrent.


*mouaha! suspeeens*

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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyLun 4 Juin 2007 - 11:15

La suite! La suite!

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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyLun 4 Juin 2007 - 18:58

Toujours aussi réussi, j'aime beaucoup le passage avec Lex ("comment peux-tu encore te regarder en face ?" "Je ne peux pas Clark, c'est physiquement impossible") et son verre de grenadine. Le trip sur les boutons est pas mal aussi, vous êtes de grands malades ! clap!
Citation :
Clark : Alors c’est comme ça ? D’abord tu t’en prends aux cookies de ma mère, ensuite à Jaisonetig…

Lex : L’âne, c’était différent.
hi hi hi hi hi hi

Bref, comme Repli, la suite la suite la suite ! Crazy

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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyLun 4 Juin 2007 - 20:08

loool je vous envoie la suite tout de suite XD

Citation :
Clark : Alors c’est comme ça ? D’abord tu t’en prends aux cookies de ma mère, ensuite à Jaisonetig…

Lex : L’âne, c’était différent.

Ce n'est pas ce qu'on croit XD


Bref, épisode Hein, partie 3!


****


Les deux cousines s’étaient endormies d’une traite et rien ne semblait entraver leur sommeil, hormis, peut-être, les balbutiements nocturnes de Chloe. Soudain, la porte de leur chambre s’ouvrit dans un grincement interminable et quelqu’un s’introduisit à petits pas dans la pièce obscurcie. Le visiteur noctambule s’emmêla les pieds dans un tas de vêtements indésirables jonchés sur le sol et il tomba dans un grand bruit sourd… qui ne réveilla personne.

Le visiteur : Aïe, aïe aïe… chut !

(Noctambule et schizophrène.) Il avança un peu plus dans la chambre et on pu alors distinguer son visage. C’était Jarod, jeune rescapé du Projet Eclipse.

Jarod : Ouh, ça pue !

Il se précipita pour ouvrir les fenêtres, puis se tourna vers Lois, tout en écoutant d’une oreille distraite les rêves de Chloe.

Chloe : Clark, pas les petits LU, pas les petits LU, non Clark, je veux des cookies !

Jarod, ne portant pas grande attention à Chloe, s’assit sur le bord du lit de Lois et se pencha vers son visage endormi. Il la regarda attentivement et écouta le bruit enivrant de sa respiration, qu’il mêla à la sienne.

Chloe : Cookies ! Cookies !

Etrangement, une lueur orangée s’échappa de la bouche de Lois et se dirigea vers celle de Jarod, qui la maintenu à portée de main, dans les airs. Il la considéra longuement, puis sortit une grande boîte de sa minuscule poche et l’ouvrit. Comme attirée par un aimant, la lueur orangée se réfugia dedans pour ne plus en sortir. Jarod referma la boîte et reporta son attention sur Lois. Elle respirait toujours aussi paisiblement. Il prit le temps de lui écarter une mèche de cheveux du visage et s’en alla, refermant doucement la porte derrière lui.

Chloe : J’adore les pépites ! Mmm, les cookies Kent, miam les cookies Kent, avec des pépites si chocolatés ! Cookies Kent ! Cookies Kent !

Et au fur et à mesure que Chloe chantait, la pluie tomba dehors aussi violemment que les tympans des voisins de palier se détruisaient.




Le lendemain matin, Clark et Bart arrivèrent au Talon avec une caisse de cookies faits maison pour Lana. Cette-dernière se tenait derrière le comptoir et ils ne tardèrent pas à la rejoindre, le sourire aux lèvres.

Bart : Eh, Lana ! Pourquoi est-ce qu’il y a un abreuvoir devant le Talon?

Lana les aperçut et stoppa sa passionnante activité qui consistait à essuyer les petites cuillères.

Lana : Oh, c’est pour Jaisonetig. Les clients n’appréciaient pas vraiment qu’il boive dans les tasses.

Clark : Et on les comprend, cet âne bave autant qu’il respire.

Bart : Chloe n’est pas là ?

Clark : Elle est au Daily Planet. Je dois aller la chercher dès qu’elle a finit sa matinée.

Lana sourit à cette remarque.

Lana : Tu joues les chauffeurs maintenant ?

Clark : Elle n’a plus sa voiture.

Bart : Ah bon ?

Clark : Plus depuis que Lois la lui a garé sur un poteau.

Alors que Lana et Clark se lancèrent dans une captivante discussion sur la manière dont Lois avait obtenu son permis, Bart jeta un œil au journal qui traînait sur le comptoir. Il y lu l’un des gros titre.

Bart : Vous avez vu ça ? Il y a eu des inondations près de l’université de Metropolis. Le maire envisage déjà de financer un nouvel aquarium.

Lana : Pourtant il faisait beau hier.

Clark : Il se trame quelque chose… Lex a dû créer une machine diabolique pour être le maître du monde ! Il faut l’arrêter !

Bart : Doucement Inspecteur Derrick, c’est juste de la pluie.

Clark : Je devrais appeler Lois. Avec un peu de chance, elle se sera noyée.

Lana le regarda avec un air horrifié et il fallut que Bart la rassure pour ne pas qu’elle s’évanouisse comme elle le fait si souvent.

Bart : Il plaisante.

Clark sortit son portable et composa le numéro. Au même moment, Lana aperçut Jaisonetig en plein repas.

Lana : Non, Jaisonetig, pas les rideaux !

Bart profita alors de l’absentéisme de Lana pour attraper quelques cookies dans la caisse.
Dans sa chambre, Lois distingua la sonnerie incommode de son portable et pesta contre l’objet. Elle tomba brutalement du lit en essayant de se retourner et, acceptant son triste sort, entreprit de répondre au tyrannique personnage qui la réveillait avant midi. Mais lorsqu’elle répondit, aucun son ne sortit de sa bouche. Rien ne sortait, elle restait sans voix.

Clark, à l’autre bout du fil : Lois ? Allô ?

La jeune femme essaya à nouveau de parler, en vain. Portant sa main à sa gorge, Lois resta horrifiée et paniqua : elle ne parvenait pas à parler.

Clark : Lois ? Lois ?

Elle avait déjà lâché son portable.




Clark, Bart et Lana arrivèrent en trombes à l’université, un peu à la manière des trois mousquetaires qui recherchent le quatrième.

Bart : Belle baraque, ce campus.

Lana : Ca manque un peu de rose. Tu crois que le labo se trouve de quel côté ?

Suivant Clark, ils se précipitèrent à l’accueil et firent face à une jeune femme blonde aux dents de lapin.

Clark : Bonjour, nous cherchons la chambre de Lois Lane et de Chloe Sullivan.

La réceptionniste mâcha son chewing-gum avec un air plus idiot que vulgaire et lança un bref « Et ? ».

Clark : Et nous voudrions savoir leur numéro de chambre.

La réceptionniste : Je ne suis pas autorisée à le donner.

Clark : Vous vous croyez dans un hôtel ? C’est un campus et nous venons voir nos amies, alors donnez-nous leur numéro de chambre, où on le cherche tout seuls.

Prenant la menace pour une atteinte personnelle, la réceptionniste chercha avec paresse dans son énorme ordinateur.

La réceptionniste : Sullivan, Sullivan… 1938, Sullivan.

Clark : Chambre 1938 ?

La réceptionniste : Etage n°2.

Bart : Il y a beaucoup de pièces ici.





Peu de temps après…
Clark et Bart étaient assis sur le lit de Lois. Ils attendaient. Lana sortit alors de la salle de bain et n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que Clark l’interrogeait déjà.

Clark : Alors ?

Lana : Elle s’en sortira.

Bart : Qu’est-ce qu’elle a ?

Lana : Elle refuse de me le dire. Elle ne répond pas et elle ne veut pas sortir de la salle de bain.

Clark sauta du lit et se dirigea vers le lieu-dit.

Clark : Je vais la voir.

Lana : Elle est encore sous le choc.

Clark : Le choc de quoi ? Tu ne sais même pas ce qu’elle a.

Lana : Comment ça ?

Clark : Pourquoi est-ce que je ne pourrai pas aller la voir ?

Lana : Arrête de poser des questions, Clark !

Clark sembla réfléchir quelques instants, puis il conclut de son débat intérieur qu’il n’écouterai pas Lana cette fois-ci.

Lana : Elle a perdu la faculté naturelle d’émettre des combinaisons de son que l’on nomme conventionnellement la parole !

Clark et Bart, se turent, pris au piège avec leur intelligence très restreinte.

Bart : Est-ce que je suis un porte-parole fidèle en disant « Hein ? » ?

Clark : Bart a raison, Lana tu pourrais traduire le fond de ta pensée s’il te plaît ?

Lana : Elle est muette.

Clark : Il existe donc un Dieu en ce monde.

Lana : D’un point scientifique, il n’a jamais été prouvé que Dieu existe, mais certains pensent que l’existence de cette entité supérieure est une certitude, selon moi c’est impossible, si Dieu existait, il n’aurait pas eu la cruauté de donner un cerveau aussi inutile à Jaisonetig et bla bla bla bla bla bla…

Clark était entré dans la salle de bain, et il trouva Lois assise sur le rebord de la baignoire.

Clark : J’ai appris ce qui est arrivé. Comment est-ce que ça s’est passé ?

Lois lui lança un regard vide que Clark pris pour un « tu m’emmerdes ».

Clark : J’ai tout compris !

Elle leva un sourcil, étonné par sa soudaine remarque.

Clark : C’est Lex, c’est ça ?

Lois haussa les épaules. Que pouvait-elle en savoir ?

Clark : Regarde moi dans les yeux et dis moi que c’est Lex. Quoi, il t’as fait du chantage et tu ne veux rien me dire ? Tu as mal à la gorge ?

La jeune femme se leva et sorti un stylo du tiroir de la commode. Elle attrapa ensuite la main de Clark, sur laquelle elle écrit : « Je suis muette, au cas où ça t’aurais échappé. ». Clark lu hâtivement.

Clark : Ah… C’est vrai oui.

Il lui pris le stylo des mains et tenta d’écrire sur le front de Lois, qui recula vivement sa tête.

Clark : Je veux juste t’aider.

D’abord méfiante, elle laissa néanmoins à Clark le loisir de lui écrire sur le front. On pouvait à présent y lire « Je suis muette, prière de parler fort. »

Clark : C’est pour les autres personnes.

Lois acquiesça et reporta son regard sur le carrelage.

Clark : Tu n’as aucune idée de comment c’est arrivé ?

Lois fit non de la tête.

Clark : Et hier tout allait bien ?

Elle acquiesça encore.

Clark : Donc c’est arrivé cette nuit ?

Lois haussa les épaules, énervée par tant de questions.

Clark : Tu l’as dit à qui d’autre que tu étais muette ?

La jeune femme se leva brusquement, exaspérée, et sortit de la pièce. Bart, qui remarqua son front, se mit à lire à haute voix.

Bart : Je suis muette…

Lana fit volte-face, surprise.

Lana : Toi aussi ?

Clark : Je crois qu’il lui est arrivé quelque chose pendant la nuit.

Lois lui lança alors un regard idiot qui fut suivi par les remarques de Bart.

Bart : Tu as trouvé ça tout seul ?

Elle remercia Bart de dire tout haut ce qu’elle pensait très fort dans sa tête.

Lana : Je dois retourner au Talon avant que Jaisonetig ne s’attaque au tapis. A tout à l’heure.

Et elle s’en alla, laissant les trois autres en proie avec une terrible réflexion.
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyLun 4 Juin 2007 - 20:09

Quelques temps plus tard, Bart, Lois et Clark étaient retourné chez ce-dernier en attendant de trouver un moyen de rendre sa voix à la jeune femme. Pendant que Clark était on ne sait où, Bart et Lois jouaient une partie de cartes dans la cuisine.

Bart : Uno !

Lois, amusée, lança ce qui ressembla à un « tricheur », mais Bart, qui n’avait jamais été expert en lecture sur les lèvres, ne put être sûr qu’elle ne disait pas « pêcheur » ou autre chose.

Bart : Si tu veux émettre une objection Lois, dis le moi de vive-voix, je t ‘écoute.

Clark descendit les escaliers et vit Lois employée à assommer Bart à coups de poêle.

Clark : Lois, j’ai la solution !

Elle s’arrêta presque immédiatement, se retourna et, dans son élan, cogna Bart avec la poêle. Elle l’aperçut par terre et en conclut qu’il n’avait que ce qu’il mérite avant de l’aider à se relever. Clark s’approcha d’elle et lui abattit une ardoise autour du cou, avant de lui mettre des craies dans les mains.

Clark : Ce n’est pas très esthétique, j’avoue, mais j’ai pensé que ça pourrai t’aider.

Elle regarda l’ardoise, à la fois sceptique et effrayée à l’idée de porter ce « truc ».
Chloe gara sa voiture dans le jardin, au même moment où un gong retentit.

Martha : C’est prêt !

Chloe se retourna et vit Martha sur son chariot-élévateur à cookies, en train de retirer les plaques géantes du four géant.

Chloe : Bonjour Mme Kent !

Martha : Bonjour Chloe, prend des cookies !

Peu de temps à prêt, Chloe entra dans la maison, les poches débordant de cookies.

Chloe : Salut tout le monde ! Jolie pancarte Lois, il ne te manque plus que la cloche !

Lois lui sourit avant de partir s’affaler sur une chaise.

Chloe : Heureusement que M. White m’a ramené Clark, tu aurais pu prévenir que tu ne viendrais pas.

Clark : J’ai oublié, excuse-moi.

Chloe : Oui j’ai vu ça, Bart n’essaie pas de me piquer des cookies, je t’ai à l’œil.

Bart, grognon du fait de ne pas être parvenu à chiper un ou deux biscuits, se résigna à ranger ses poings dans ses poches.

Clark : J’ai eu un léger contre-temps, en fait.

Lois paru vouloir intervenir. Un léger contre-temps ? Elle considérait ce qu’il lui arrivait pour la première des priorités et Clark, le roi du foin, parlait de « léger contre-temps » ?

Chloe : Quel genre de contre-temps ?

Bart, la bouche pleine de cookies : Ta cousine ne peux plus parler, elle a perdu sa voix.

Chloe, tellement étonnée que Bart ai réussi à lui voler des cookies, ne tilta pas tout de suite. Mais sa réaction étant parfois à retardement, Clark ne s’inquiéta pas et attendit patiemment qu’elle réagisse.

Chloe : Quoi ? Lois n’a plus de voix ?

Clark : On ne sait pas comment c’est arrivé, mais à bien y réfléchir, ce n’est peut-être pas un problème.

Il se tourna vers Lois qui croisa son regard.

Clark : Je la préfère comme ça.

Lois lui sourit ironiquement pour bien montrer que cette remarque ne l’amusait pas le moins du monde. Chloe rattrapa ensuite un cookie des mains de Bart et reprit :

Chloe : Ca me fait penser à l’article que fait M. White aujourd’hui. Il y a plusieurs cas de ce genre à Metropolis depuis ce matin et personne ne sait où sont passées ces voix. C’est comme si elles avaient disparues dans la nuit.

Clark : Mais comme nous n’avons aucune piste, Lois pourrait rester comme ça indéfiniment ?

Le ton enthousiaste de Clark n’échappa pas à Lois qui le punit d’un coup de pied ravageur.

Chloe : Si elle pouvait parler, crois-moi Clark, tu n’en sortirais pas vivant.

Lois lança à Clark un sourire victorieux qui le fit rire.

Bart : Et ce M. White, il ne sait pas des choses ?

Chloe : Il m’a parlé de l’un de ses contacts, le Professeur Emil Hamilton. Il s’y connaît pas mal dans les phénomènes inexpliqués apparemment, mais il n’a rien voulu dire à M. White. Enfin rien qu’il ne sache déjà. Donc en fait pas grand-chose.

Clark : Peut-être que ce professeur n’avait rien à dire.

Chloe : J’ai pensé à cette éventualité Clark, mais figure toi que M. White a eu le nom du Professeur par son indic le plus sûr : Baby Blue. Et Baby Blue ne se trompe jamais. Vous devriez aller voir Hamilton.

Bart : Pourquoi nous ? Oh heu d’accord, on va y aller…

Chloe lui sourit.

Chloe : Je travaille encore cet après-midi, je dois boucler mon essai sur le Projet Eclipse.

Bart : Je peux peut-être t’aider.

Chloe le regarda, se demandant bien en quoi il lui apporterait de l’aide.

Bart : J’ai fait partie intégrante de ce projet, je suis bien placé pour t’aider à en parler non ?

Elle le toisa du regard, puis, le jugeant apte à faire un effort intellectuel en sa faveur, l’autorisa à la suivre en lui faisant promettre d’être discret. Lois et Clark se retrouvèrent donc chargés de la mission d’aller voir le Professeur Hamilton. Clark ne sut pas pourquoi, mais il eut l’étrange impression que cet homme aurait beaucoup d’impact sur le futur.




Dring Dring Dring Dring Driiiiiiiiing !

Clark: Lois, calme-toi, il va venir.

Une voix féminine et terriblement enjouée se fit entendre de l’autre côté de la porte de la maison.

Voix : Bonjour ! Qui est-ce ?

Clark : Nous aurions besoin de voir le Professeur Hamilton. Nous avons quelques questions à lui poser.

Voix : Bien sûr mon petit chou ! Je vais vous demander de patienter ! Emilounouchet !!!

Lois perdit patience et refrappa de plus belle contre la porte de marbre, jusqu’à ce qu’arrive le Professeur Hamilton. Il fit entrer Clark et une Lois à la main disproportionnée par la douleur.

Hamilton : Que me voulez-vous ? J’ai déjà donné pour la tombola.

Clark : Nous aurions quelques questions à vous poser sur la perte soudaine de la voix chez certaines personnes, la première se résumant assez bien à : comment est-ce qu’on la récupère ?

Le Professeur Hamilton promena alternativement son regard sur les deux étudiants.

Hamilton : Lequel de vous deux a perdu sa voix ?

Quelques minutes après, Lois se retrouvait assise sur la table du salon, une lampe de poche entre les dents et un binoclard barbu en face d’elle.

Clark : C’est grave Docteur ?

Hamilton : Il n’y a rien d’anormal. Comme la plupart des autres cas.

Clark : Donc ce n’est pas grave ?

Hamilton : C’est justement le fait que tout soit en ordre qui est grave. Comme si sa voix s’était envolée…

Il la pinça alors au bras et, prise d’un sursaut, elle l’envoya valser à l’autre bout de la pièce, avant d’articuler un « oups » que Clark lu sur ses lèvres. Le Professeur se releva sans peine, mais resta à une distance raisonnable du pied meurtrier de sa patiente.

Hamilton : Bien. C’est malheureusement ce que je pensais.

Clark : De quoi ? Qu’elle est impulsive ? Ca, ce n’est pas un scoop.

Hamilton : Voyez-vous mon cher, il y a des personnes qui, à cause du stress ou de je ne sais qu’elle problème traumatique, ne parle plus et sont donc persuadées qu’elles n’ont plus de voix. Normalement, ces personnes réagissent à la douleur et se rendent compte qu’elles ne sont pas muettes. Mais là c’est différent. Sa voix lui a été enlevée.

Surpris, Clark regarda Lois avant de reporter son attention sur le Professeur.

Clark : Enlevée ? On la lui aurait dérobée ?

Hamilton : J’ai rencontré un garçon il y a quelques années et, aussi bizarre que cela puisse paraître, il avait l’étrange faculté de voler les voix. Son nom c’est Jarod Parker.

A l’évocation de ce nom, Lois réagit. Affolée, elle essaya de faire comprendre quelque chose à Clark, mais n’y parvint pas. Elle attrape alors sa pancarte sur laquelle on pouvait à présent lire : « Projet Eklipse ».

Clark : Le Projet Eclipse ?

Hamilton : Vous connaissez ce projet ? Je vais vous demander de partir.

Clark : Pourquoi, vous avez quelque chose à voir avec tout ça ?

Hamilton : Je ne vois absolument pas de quoi vous parlez.

Clark : A quoi ça servirait de nous mettre dehors, nous connaissons déjà tout sur ce projet ! Vous n’avez rien à craindre de nous ! Je vous en prie… il faut nous aider.

Le vieil homme scruta longuement Clark et pensa qu’il aimerait bien avoir les mêmes chemises, avant d’ abdiquer.

Hamilton : Bien. Mais cela restera entre nous.

Clark acquiesça et le Professeur s’assit à un bureau duquel il sortit un joint, qu’il fuma d’une seule latte.

Hamilton : J’ai travaillé sur ce projet pendant de longues années, sous les ordres de M. Luthor.

Clark : Lex ?

Hamilton : Bah non, Lionel.

Clark : Alors Lex avait raison. Il n’avait rien à voir dans cette affaire.

Hamilton : Je ne suis pas certain qu’il soit totalement étranger à ce projet mon jeune ami, mais là n’est pas le problème. Jarod était l’un des quatre premiers prototypes. Les quatre étaient fantastiques, mais Jarod était un garçon tourmenté. Il ne parlais jamais. Jamais il n’a dit un mot. Mais s’il n’aimait pas parler, il adorait écouter les autres, leur voix… C’est un collectionneur.

Lois écouta avec attention tandis que Clark s’occupait de poser des questions.

Clark : Il collectionne les voix ?

Hamilton : Un hobbie peu commun, je l’accorde. Mais ces voix… il les vole. Et ne les rend jamais.

Clark : Il faudrait pourtant, ça en arrangerait plus d’un.

Hamilton : Vous ne comprenez pas, ces voix sont une drogue pour lui, elles font parties de lui. Elles le rendent fou. Elles sont sa raison de vivre.

Clark : Il doit y avoir un moyen de le retrouver.

Lois se leva et se rapprocha de Clark. Elle se planta devant le Professeur Hamilton, les bras croisés, le regard inquiet.

Hamilton : Je suis navré. Mais il n’y a pas de solution.

Elle sembla réfléchir, sous le regard compatissant des deux hommes.

Hamilton : Je ne vous retiens pas plus longtemps. Vous connaissez le chemin.

Il tourna les talons. Ce fut Lois qui quitta la première la maison, suivit de près par Clark qui ne savait pas quoi faire. Pour une fois, ses pouvoirs ne les aideraient pas.

****

La dernière partie... la résolution de l'histoire... bientôt! Mouahahahaha!
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyJeu 7 Juin 2007 - 22:36

Allez, la suite ^^ ou comment finir un pilote de fic en beauté (ou pas...)

Have fun!


****

Le soir était rapidement tombé sur Metropolis, alors que Chloe et Bart se trouvaient toujours au Daily Planet. Et même à une heure tardive, le journal était bondé.

Bart : Ok, je vais le lui dire. Salut mon vieux.

Bart, qui n’avait compris que la moitié des explications de Clark, raccrocha le téléphone et se dirigea vers Chloe. Elle était en train d’écrire l’essai qu’elle présenterai à Perry White dans les jours à venir et qui ferait peut-être d’elle une journaliste à part entière. Mais elle rêvait un peu et elle le savait, elle n’était encore qu’une étudiante.

Bart : Et un café dégueu de la machine pour Mlle Future-journaliste.

Chloe sourit, tout aussi amusée que flattée par son sous-entendu et attrapa son café encore chaud, tandis que Bart se plantait près elle.

Chloe : Merci.

Bart : Mais de rien, je vis pour te servir. Clark vient d’appeler.

Chloe : Vraiment ? Qu’est-ce qu’il a dit ?

Bart : Que tu pouvais arrêter d’être amoureuse de lui et te pencher un peu plus sur mon cas.

Chloe tourna la tête vers lui, puis reporta rapidement son attention sur son écran. Mais elle n’écrit pas.

Chloe : Je ne trouve pas ça drôle.

Bart : Même si Clark était hors jeu, tu choisirais toujours un autre type que moi, n’est-ce pas ?

Elle lui refit face, souriante.

Chloe : Je choisirais tous les autres types que toi.

Il sourit et elle se remit à taper frénétiquement sur son clavier. Bart commençait à discerner une certaine similitude entre Lois et sa cousine.

Chloe : Qu’est-ce que Clark a dit ?

Bart : Il est allé avec Lois voir le Professeur Schmoul…

Chloe : Hamilton.

Bart : Oui Hamilton, et il a dit que la voix de Lois lui a été volée. Par un type du Projet Eclipse. Jarod Parker, il s’appelle.

Chloe s’arrêta un instant.

Chloe : Oui je vois qui c’est. Pourtant il n’avait pas l’air bien méchant.

Bart : Peut-être, mais il n’empêche que Lois ne récupérera pas sa voix.

Chloe le regarda.

Bart : Tu veux que je te console ?

Elle sourit vaguement avant de se retourner vers son écran, l’air amusé.

Chloe : Tu ne t’arrêteras jamais.

Elle le regarda à nouveau, incapable d’écrire un article avec cet énergumène à ses côtés.

Bart : Pas tant que tu feras battre mon cœur.

Chloe éclata de rire.

Chloe : Rien que ça !

Bart : Et ouais.

Hésitante, Chloe se laissa néanmoins aller à engager une discussion plus sérieuse.

Chloe : Tu viens d’où ?

Bart : A la fois d’ici et de partout.

Il apparu que les discussions sérieuses et Bart faisait trente-six mais Chloe n’y prit même pas attention. Il l’intriguait. Après quelques regards furtifs, elle décida cependant de se concentrer sur son article.

Bart : Tu en est où ? Tu as bientôt fini ?

Tout en demandant ça, il s’était approché de son dos et lisait sur l’écran par-dessus son épaule. Le livreur de courrier passa alors devant eux, suivi de très près par Cat Grant qui le prenait en filature, cachée derrière un amas de dossiers.

Chloe : Il n’y avait pas grand chose à écrire. Tu ne te souviens de rien ? Même pas un petit truc croustillant ?

Bart : Désolé. Mais tu n’as qu’à inventer.

Chloe : Bart !

Bart : Bah quoi ? Au moins on auras pas besoin d’attendre d’élucider les mystères ! Je déteste attendre.

Chloe : Bart, les journalistes n’ont pas le droit d’inventer des faits, c’est contre la loi et contre leurs principes. Et c’est immoral aussi.

Bart fut prit d’un effroyable élan de pensée lorsqu’il chercha le sens du mot immoral. Mais cette notion semblait avoir migré bien loin de son esprit.

Chloe : Tu peux m’attraper le dossier rouge qui est près de la fenêtre s’il te plaît ?

Obéissant, il se leva et trouva facilement le dossier qui en surplombait des dizaines d’autres. Bart écouta sa curiosité plus attentivement qu’il écouta Chloe et l’ouvrit, après avoir finalement décidé que de toute manière, elle ne l’attraperai pas.

Bart : Intéressant, ce dossier complet sur la LexCorp.

Chloe : Ou comment créer une entreprise qui ne respecte rien aux droits de l’homme.

Bart en lu quelques lignes.

Bart : On pourrait croire que c’est Lex Luthor qui l’a écrit.

Chloe : Oui mais c’est en fait Perry White qui, s’il découvre que tu fouilles dans ses dossiers, n’hésitera pas à te balancer par la fenêtre ici présente.

Bart sourit et regarda par la fenêtre. Oui en effet, la hauteur donnait à remettre en question sa fouille de dossiers. Mais alors qu’il allait le porter à Chloe, un détail attira son attention. Un jeune homme se tenait sur le trottoir et avançait d’un pas hésitant. Il chancelait, mais ce n’était pas l’un de ces alcooliques qui vont cuver leur vin au bistrot à l’heure bénie où l’on vous serre deux verres pour le prix d’un et qui après refont le monde en bas des immeubles. Non, c’était Jarod.

Chloe : Tu me passes le dossier s’il te plaît ?

Mais lorsqu’elle releva la tête, Bart était déjà loin.
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyJeu 7 Juin 2007 - 22:38

Clark entra sans bruit dans la grange et y vit ce qu’il espérait. Lois se tenait là, assise en haut des marches. Lorsqu’elle le vit, elle lui sourit brièvement. Clark ne pouvait pas la comprendre, jamais il n’avait perdu sa voix et jamais il ne souhaitait que cet événement se produise, même si pour lui, communiquer ce n’était pas forcément piailler pendant des heures. Il monta les marches une à une et s’assit à côté d’elle sans mot dire.

Clark : Ce n’est pas la fin du monde. Tu as toujours ton ardoise.

Elle lui lança alors un regard vide de toute exaspération, ce qui fit plus prendre peur à Clark que la fois où Chloe était arrivée à une soirée, déguisée en Mme Patate.

Clark : On pourrait apprendre le morse !

Il était clair qu’il imitait très mal la joie, alors il se résigna à être réaliste.

Clark : On trouvera un moyen. Même s’il n’y en a pas, on trouvera.

Lois eut un sursaut sans joie et elle baissa la tête en la balançant de droite à gauche, armée d’un sourire triste. Elle releva ensuite les yeux vers Clark, sortit un stylo de sa poche et lui écrit un bref « Merci » sur la main. Elle se releva sans lâcher sa main et lui adressa un regard sincère. Mais alors que Lois amorça un départ, Clark resserra un bref instant l’étreinte qu’il avait sur sa main, pas assez voulu pour qu’il la retienne, mais suffisant pour qu’elle s’en rende compte. Elle se tourna alors vers lui, lui adressa un regard manifestement appuyé et lui sourit, de ce sourire taquin qui n’appartenait qu’à elle et qu’elle n’avait pas utilisé depuis plusieurs longues heures maintenant. Elle n’avait peut-être plus la faculté de parler, mais elle restait toujours Lois Lane. Aux anges de ne pas la voir se morfondre plus longtemps, Clark se leva à son tour lorsque son téléphone sonna.

Bart à l’autre bout du fil : Eh copain, j’ai Monsieur le voleur de voix sous les yeux, fais marcher tes jambes et amène-toi !

Clark ne se fit pas prier plus longtemps.




Cachés derrière un poteau électrique, Clark et Bart observaient Jarod qui marchait paisiblement sur le trottoir. Comme il n’y avait personne dans les rues, ils sortirent de leur (super) cachette et l’arrêtèrent avant qu’il n’aille plus loin. Clark apparut brusquement devant le voleur et le pointa du doigt.

Clark : Jarod !

Le jeune homme stoppa sa marche et regarda Clark, étonné. Bart surgit alors de nulle part et attrapa la boîte qu’il tenait sous le bras.

Bart : Plus rapide que l’Ouest !

Jarod : Mon précieux !!!

Bart : Quoi, ce vieux machin ? Il y a les voix dedans ?

Jarod : Pures spéculations ! …Quelles voix ?

Clark ne se laissa pas embobiner et le souleva de terre par le col de sa chemise.

Clark : Celles que tu as volé à tous ces gens ! Lois t’as sorti de la LexCorp et tout ce que tu trouves à faire, c’est lui voler sa voix !

Jarod : Sa voix m’a sauvé, il me la fallait, il me la fallait ! Tu ne peux pas comprendre, c’est une des plus belles pièces de ma collection !

Bart : Tu ne peux pas faire comme tout le monde et collectionner les figurines des Aristochats !

Gri gri, gri gri. On n’entendit que les grillons.

Clark : Qu’est-ce que tu racontes !

Jarod respira l’air frais avant de tenter de voler la voix de Clark, comme il l’avait fait pour Lois. Mais cette fois, rien ne se produisit.

Jarod : Qu’est-ce qui se passe ?

Clark : Ton pouvoir n’a aucun effet sur moi !

Jarod : Je ne comprend pas, tu n’es pas comme tout le monde ! Tu es un extraterrestre venu de Krypton, tu as des pouvoirs surhumains, tes parents s’appelaient Lara et Jor-El et tu aimes mettre des slips sur tes pantalons !

Clark : Comment est-ce que tu sais ça ?

Jarod : Je le vois dans tes yeux.

Clark baissa alors ses paupières et reposa Jarod à terre.

Clark : Et là, tu vois quelque chose ?

Jarod, profitant de la situation, s’échappa à grandes enjambées.

Clark : Haha ! Je t’ai bien eu !

Bart, de son côté, essaya d’ouvrir la boîte en bois de Jarod, mais elle était vraiment trop bien scellée. Clark ouvrit alors les yeux et remarqua immédiatement l’absence de Jarod. Il entendit un bruit explosif derrière lui et tourna la tête. Bart, à califourchon sur la boîte, armé d’un marteau piqueur, tenta une nouvelle approche plus musclée, mais surtout plus payante. La boîte s’ouvrit, libérant toutes les voix emprisonnées. Et chacune se perdit dans la nuit noire.
Dans la grange, Lois eut comme une intuition, comme si quelqu’un l’observait. Elle fit volte-face et vit avec effroi une lueur orange se précipiter vers elle dans un bruit strident.

Lumière orange : Mayday ! Mayday !

La lumière entra avec violence dans la cavité buccale (en d’autres termes, la bouche) de Lois et la projeta violemment en arrière hors de la grange. Lois termina sa chute près du four de Mme Kent.

Lois : Espèce de four de… oh, des cookies !




Le lendemain, Clark rendit visite au Professeur Hamilton, qui l’accueillit dans son laboratoire du petit chimiste, un pétard au bec.

Hamilton : Je ne sais pas Clarkounet, ils sont capables de beaucoup de choses. Qui sait ce qu’ils vont faire s’il découvrent que je suis leur père.

Clark : Quoi ?

Hamilton : Heu non rien. Mais il faut retrouver Penny, Maxou, Alan et Jarod au plus vite. Sinon ils deviendront les maîtres du monde.

Clark : Il faut les récupérer vivants ?

Hamilton : De préférence.



Au même moment, dans un entrepôt désaffecté, Penny, Alan et Max écoutaient attentivement le discours de Jarod, debout sur un tabouret de vingt centimètres.

Jarod : Clark est bien trop puissant ! Il vient d’un autre monde ! Si nous ne l’arrêtons pas, il nous dominera, quoi qu’il en disent, il sera toujours plus fort ! Nous ne voulons pas de ça !

Les autres : Ouais !

Jarod : Il faut l’avoir par surprise ! Et garder secrète notre alliance !

Les autres : Ouais ! Une-seule-solution-la-décapi-tation !

Jarod : J’ai dit par surprise !

Son auditoire sembla analyser ses paroles pour y répondre le plus concrètement possible.

Les autres : Ouais !

Jarod, ravi, tendit une feuille.

Jarod : Signez ce pacte qui dit que si l’un meurt, les autres se suicident !

Les autres : Ouais ! A mort Clark ! A mort Clark !

Jarod : Chantons l’hymne de la guerre !

Tous ensemble, ils s’accroupirent et avancèrent en cadence.

Les quatre : C’est la danse des canards, qui en sortant de la marre, se remuent le bas des reins et font « coin-coin » !



Plus tard, à la Ferme des Kent…
Martha et Jonathan se trouvaient devant la télévision, ayant abandonnés leurs taches respectives pour regarder leur épisode quotidien des Feux de l’Amour (l’intrigue du jour étant : qui de Victor ou de Victoria devrait se raser la moustache ?). Clark et Bart eux, nullement intéressés par les tribulations amoureuses de pauvres types comme Victor, étaient dans la cuisine et s’apprêtaient à en sortir. Bart referma le frigo.

Bart : Ces chiens ne doivent pas être bien loin, je vais t’aider à les retrouver ! Deux cerveaux valent mieux qu’un, tu ne crois pas mon vieux ?

Clark et Bart sortent. Clark a un frisbee jaune. Bart, une balle verte.

Lois et Chloe arrivèrent alors en voiture et la première se précipita à l’extérieur, avant même que la deuxième ai arrêtée le moteur.

Lois : Salut Smallville !

Souriant, Clark baissa les yeux un instant avant de les reporter sur Lois, ravi de l’entendre à nouveau. Lana, désireuse de se joindre à cette grande réunion, apparut dans le champ, à dos d’âne. Mais cette fois, elle tenait un cookie au bout de son bâton, si bien que Jaisonetig avançait vite et droit, en claquant des dents pour attraper le biscuit.

Lana : Coucou !

Un gong retentit, brisant la paix qui régnait dans la ferme. Martha sortit de la maison.

Martha : C’est cuit !

Et là, c’est le drame. Jaisonetig, voyant le four rempli de cookies, se précipita dans sa direction, oubliant le champ, oubliant le monde et oubliant Lana. Accrochée aux oreilles de l’âne, les yeux écarquillés, ballottée en tout sens, elle essaya tant bien que mal de se maintenir sur son animal.

Lana : Non ! Jaisonetig ! Arrête ! Arrête !

Tandis que Martha versait les cookies du chariot-élévateur jusque dans une assiette géante, l’âne s’arrêta au bord et baissa brusquement la tête pour se goinfrer. Lana fut projetée au milieu des gâteaux et Martha, furieuse qu’on outrage ainsi le fruit de sa créativité, attrapa une jambe de bois qui traînait par là et tapa sur l’âne.

Martha : Vilaine bête ! Vilaine bête ! Pas mes cookies !

Chloe, Lois, Bart et Clark assistèrent à la scène sans oser bouger, tandis que Jaisonetig attrapait la jambe de sa maîtresse et commençait à la mâchouiller.

Lana : Sale bête, ne me bouffe pas !

Chloe : Je crois qu’on devrait l’aider.

Bart : Bah oui, vas-y, on t’attend.

Chloe : Allez, Bart, tu n’as pas peur d’un âne tout de même !

Bart : Bah non mais voilà quoi… Je me suis fait comprendre ?

Bien que récalcitrant, il suivit Chloe jusqu’à l’assiette mais s’arrêta presque aussi vite lorsqu’il vit Jonathan sortir de la maison avec une immense seringue d’un mètre sur trois, qui servait, d’habitude, à anesthésier les bœufs.

Bart : Ok, il faut sauver l’âne.

Lois, que le sort de l’âne n’intéressait pas vraiment, se tourna alors vers Clark et regarda sa chemise.

Lois : Clark, tu as déjà eu l’occasion de faire les boutiques dans des magasins datant d’après 1066 ?

Clark : Ravi que tu aies récupéré ta voix.

Lois : Ca m’a manqué de ne plus m’entendre insinuer que tu es irrécupérable.

La voyant le taquiner, il répondit à son sourire.

Clark : Ca doit être bizarre de ne plus pouvoir parler.

Il rigola.

Clark : Je me demande ce que ça aurait donné si tu étais restée muette !

Lois : Je m’y serais habituée.

Clark : Pas moi.

Elle lui sourit mais ils furent interrompus dans leur contemplation mutuelle par Jonathan, posté devant Jaisonetig.

Jonathan : Sarah Connor ?

Lana: Non, lui c’est Jaisonetig.

Dépitée, Martha ne put que pleurer la disparition de ses chers cookies.

Martha : Il a bavé sur tous mes cookies…


****

Et voilà ^^

J'espère que cet épisode vous a plu very happy

Bon, bien sûr, ce n'est qu'un trip d'adolescents qui, à l'époque, avaient 15 ans... on se soignait, ne vous inquiétez pas. Tout ça pour dire que c'est du gros n'importe quoi, mais que c'est ce qui nous fait rire XD

Il y a la suite évidemment, et si vous voulez l'épisode De, faites moi signe aarf C'est avec joie que je posterais la suite des aventures de Jaisonetig et Cie!
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyVen 8 Juin 2007 - 2:02

C'est tout à fait excellent. On reconnait bien les personnage, dans leurs caricature comme dans la démesure, le tout dans un Smallville totalement décallé. Au hasard, parce qu'on ne peut pas tout citer, je prendrais ces exemples :

Citation :
Clark : Ce n’est pas la fin du monde. Tu as toujours ton ardoise.

Elle lui lança alors un regard vide de toute exaspération, ce qui fit plus prendre peur à Clark que la fois où Chloe était arrivée à une soirée, déguisée en Mme Patate.
Citation :
Cachés derrière un poteau électrique, Clark et Bart observaient Jarod qui marchait paisiblement sur le trottoir. Comme il n’y avait personne dans les rues, ils sortirent de leur (super) cachette
Citation :
Jarod : Je ne comprend pas, tu n’es pas comme tout le monde ! Tu es un extraterrestre venu de Krypton, tu as des pouvoirs surhumains, tes parents s’appelaient Lara et Jor-El et tu aimes mettre des slips sur tes pantalons !

Clark : Comment est-ce que tu sais ça ?
Jarod : Je le vois dans tes yeux.
Clark baissa alors ses paupières et reposa Jarod à terre.
Clark : Et là, tu vois quelque chose ?
Jarod, profitant de la situation, s’échappa à grandes enjambées.
Citation :
Clark : Il faut les récupérer vivants ?

Hamilton : De préférence.
hi hi hi hi hi hi

C'est vraiment super ! Que ça provienne d'esprits dérangés ou pas, en tout cas, j'adore et j'en redemande. Alors vivement l'épisode de ! farao
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptySam 16 Juin 2007 - 22:05

very happy

J'suis contente que ça te plaise, j'ai mis un peu de temps à poster la suite, mais elle est là, toute fraîche!... ou presque...

Have fun aarf



SMALLVILLE COOKIE
EPISODE DE
PART 1

Rien d’extraordinaire ne s’était produit depuis les évènements avec Jarod et le mois de décembre avait pointé son nez sans encombre particulière (hormis une fâcheuse panne du four géant de Martha). De plus, le soleil, toujours au beau fixe, empêchait la neige de faire son apparition et rayonnait au-dessus de Smallville et de ses environs. Clark, qui s’ennuyait toujours autant, espérait une apocalypse, une pluie de météorites ou un débarquement d’ovnis qui sait, quelque chose qui, à défaut de l’intéresser vraiment, lui permettrai de sortir de cette routine dans laquelle il semblait désespérément coincé depuis maintenant plusieurs mois. Mais s’il n’avait rien à faire chez lui, il pouvait être sûr que Chloe égayerait quelques peu ses mornes journées de fermier. En effet, la jeune stagiaire du Daily Planet, depuis le refus de publication de son premier article sur la LexCorp, voyait tous ses essais finir à la poubelle… ce qui la confirmait dans son idée de devenir une très grande journaliste. Elle ne lâchait rien et s’obstinait à écrire, espérant trouver LE sujet qui ferai d’elle une reporter à part entière. Mais en attendant, elle cherchait toujours.
Perry White venait de la rejoindre et lui expliquait (encore) comment il avait prévu de devenir rédacteur en chef, avec la même énergie et le même entrain qui le rendait un peu fou aux yeux de sa stagiaire. Cette-dernière, assise sur sa chaise, accablée d’ennui, n’accordait qu’un vague intérêt à son patron d’un jour, essayant tant bien que mal de ne pas céder à la fatigue. Elle avait drapé pull et écharpe et se berçait d’avant en arrière, si bien que pour peu, elle se rendormirait. Mais elle fut prise d’un élan de combativité lorsqu’il aborda le sujet de ses articles. Elle avait beau en écrire des plutôt bien pour son jeune âge, il n’en restait pas moins que Lex Luthor était l’homme qui avait le plus de pouvoir et d’influence sur à peu près tout ce qui tenait à Metropolis. Les articles de Chloe étaient tous censurés pour on ne sait quelle raison non valable (pas assez de mots, trop accusateur, nul). Retrouvant l’énergie qu’elle avait quelques peu laissée de côté quand Perry avait commencé son récit, elle se leva d’un bon et fit face au journaliste.

Chloe : C’est inadmissible, il faut faire une pétition, appeler le Président !

Perry la toisa un instant avant de souffler d’un air exaspéré :

Perry : Qui y a t-il encore, Chloe ?

Chloe : Mon dernier article sur les dauphins démunis sur le déclin n’a pas été publié ! Comme tous mes autres essais ! Lex empêche la publication de tous les articles qui pourrait le mettre en péril ! Il faut faire quelque chose !

Ennuyé par tant de réflexions, il la regarda d’un œil endormi ;

Perry : Vous avez raison, ça ne peut plus durer.

Il se leva, à la recherche de son bureau, perdu sous un amas de papiers inutiles.

Chloe : Il faut faire un coup d’Etat ! Ce n’est pas possible que Lex manipule tout jusqu’à la presse !

Perry : Vous n’avez cas prendre en otage le Daily Planet, peut-être qu’on vous écoutera alors.

Chloe : Mais réfléchissez M. White ! Comment voulez-vous être rédacteur en chef si tous les articles présentés suivent un chemin bien précis ? Il faut vous faire remarquer ! Il faut innover !

Perry : Quand je serai rédacteur en chef Chloe, ce qui arrivera forcément un jour ou l’autre, croyez bien que le Daily Planet n’obéira plus aux pots de vins et au chantage, ce sera le plus grand quotidien du monde et il dénoncera tous les mensonges et les infamies ! Nous serons aimés de tous et alors là nous pourrons former un club qui distribuera des cartes de vœux à Noël.

Chloe : Mais, M. White, aucun de mes papiers ne passe la porte de la publication !

Perry : N’oubliez pas que vous êtes stagiaire Chloe, vous êtes censée observer et non pas critiquer. Ils y a des journalistes excellents ici, prenons un exemple… allez, moi ! Vous pouvez poser toutes les questions que vous voulez et je tâcherai d’y répondre avec le plus d’objectivité possible !

Chloe : Pourquoi est-ce que vous n’êtes pas rédacteur en chef ? Et pourquoi est-ce que je ne suis pas journaliste ?

Perry : Parce que !

Et il s’éloigna à grandes enjambées, allant quémander un peu de culture dans les archives du journal. Chloe resta donc seule, jusqu’à ce qu’arrive la très réputée Cat Grant. Cette-dernière était la journaliste mondaine du Daily Planet, connue pour ses écarts de conduite et sa fascination pour tout homme sachant marcher et parler. Mais comme elle produisait un travail monstre dans les locaux du Planet, Chloe se gardait bien de la juger. Elle laissait cette opportunité à Lois qui ne l’appréciait pas vraiment, la trouvant trop extravagante et hypocrite.

Cat : Chloe, trésor !

Cat s’approcha du bureau, faisant tanguer son bassin comme tangue une barque au milieu du Cap Horn. La journaliste posa ses deux mains parfaitement manucurées sur le bureau de Chloe et la toisa avec un regard des plus concrets.

Cat : Chloe, il faut que tu m’aides ! Tu comprends je suis trop occupée en ce moment ! J’ai tellement de choses à faire ! Hihihi, tu sais ce que c’est d’être journaliste ! Oh excuse-moi j’oubliais, tu ne peux pas savoir, mais ça viendra, ne t’inquiètes pas !

Agacée, Chloe se leva et s’éloigna sans savoir vers où, pourvu que Cat ne la suivrait pas. Mais c’était peine perdue.

Chloe : Je suis désolée Mlle Grant, mais je suis moi aussi très occupée. D’ailleurs là, je vais vaquer à mes occupations.

Cat : Oh je t’en prie Chloe, Dirk m’a refilé un sujet affreux, soit disant que sa mère est mourante, mais moi je sais bien qu’elle a juste un cancer ! Il faut aller interroger un vieil homme à Smallville et je crois me rappeler que tu est originaire de ce tr… patelin ! S’il te plaît, je n’aurai pas le temps d’aller faire mes UV sinon !

Chloe : Je suis désolée, mais je n’avais pas prévu de retourner à Smallville avant les fêtes. Vous m’en voyez navrée.

Cat : Tu essaies d’esquiver tes devoirs de stagiaire, c’est ça ?

Chloe : Non, j’essaie simplement de ne pas me coltiner tous les sujets que vous ne voulez pas sous prétexte que les hommes à interviewer ne sont pas assez jeunes ou pas assez riches.

Cat : Je vois, c’est ce qu’on appelle esquiver trésor.

Chloe, exaspérée, se résigna face à la ténacité de Cat Grant.

Chloe : Très bien, en quoi ça consiste exactement ?

Cat : Je voudrais que tu ailles chercher quelques infos qui pourraient alimenter l’article que j’écrirais plus tard. Je sais que nous ne sommes pas dans notre droit, nous les vrais journalistes, lorsque nous te demandons ça, mais c’est pour que règne la justice et la vérité.

Chloe : Je vois. Où est-ce que je dois aller ?

Cat : A l’hôpital de Smallville, voir un certain Hamilton.

Chloe : Le Professeur Emil Hamilton ? Il n’est pas à Metropolis ?

Cat : Non trésor, il est à Smallville ! Vous n’êtes pas stupide pourtant, vous comprenez ce que je vous dit !

Chloe : Très bien j’irais.

Cat : Merci. On s’appelle !

Cat s’en alla sans rien ajouter, en direction de la cabine d’UV qu’elle avait faite installer au sous-sol. A nouveau affublée d’un devoir qu’elle remplirai mais qui ne lui apporterai rien, Chloe ramassa ses affaires et partie en direction de Smallville.




Arrivée à la Ferme des Kent, Chloe gara sa voiture dans l’allée et entreprit de chercher Clark pour lui proposer de partager à nouveau ses enquêtes. Mais elle ne vit personne dans la grange. Elle sortit alors sa boussole et fit le tour de la maison. Finalement, c’est Bart qu’elle croisa dans la cour, alors qu’il coupait des bûches de bois.

Bart : Eh Chloe, salut !

Chloe : Salut Bart, tu n’as pas vu Clark ?

Bart : Heu non… il est à l’université je crois. Moi en revanche, je suis là.

Chloe : Oui, parce que tu as décidé de ne pas suivre d’études et de te consacrer pleinement à la coupe du bois.

Son air moqueur vexa quelques peu l’ego de Bart, mais le sourire qu’elle lui lança ensuite lui fit oublier toutes les mauvaises intentions qui avaient germer dans son esprit.

Bart : Ne te moques pas de mes attributions, tu veux. Je prends ça très au sérieux.

Chloe : Ca fera au moins une chose. Il n’y a personne ici ?

Tout en disant ces mots, Chloe aperçut Shelby, inerte sur le sol, son regard vide perdu vers le ciel.

Chloe : Ce chien va bien ?

Bart : Il teste un piège à vautour.

Elle se retourna vers Bart, l’air interrogateur et il posa sa hache quelques secondes pour lui expliquer.

Bart : Il se couche par terre et attend que les oiseaux se ramènent, pour voir s’ils vont le prendre pour un bout de viande et foncer en piquet pour le dévorer. Je ne sais pas vraiment à quoi ça sert, mais il n’a jamais été prouvé que les chiens de Clark avaient une cervelle tu sais.

Chloe, amusée, remarqua alors Rusty, dont le passe-temps favori, est-il besoin de le rappeler, était de courir après les arbres. A force de les poursuivre cependant, on pouvait voir le fossé qu’il avait creusé tout autour d’un platane et dans lequel il continuait de courir. Seules ses oreilles dépassaient à présent du trou dans lequel il cavalait.

Chloe : Je vais aller voir à l’intérieur. Il doit y avoir les parents de Clark.

Bart : Ok, à plus tard.

Chloe se dirigea vers la maison. Comme elle l’avait prédit, elle trouva Mme Kent dans la cuisine, les mains plongées dans une mixture pleine de grumeaux. Des bulles explosaient en surface de la pâte et une étrange odeur mêlant beurre et quelque chose de pas très ragoûtant émergeait du saladier. La recette secrète des cookies faisait bien de rester secrète…

Chloe : Bonjour Mme Kent !

Martha : Oh bonjour Chloe ! Il y a des cookies sur la table du salon, tu devrais en prendre quelques-uns !

Chloe : A vrai dire, je cherche Clark. Vous ne sauriez pas où il est ?

Martha : Il est à l’hôpital avec Lana.

Chloe : Oh mon Dieu, qu’est-ce qui s’est passé ?

Martha : La mule a eu un accident, oh, pauvre Jaisonetig… D’après Clark, il ressemblait à un kit de chez Ikea.

Chloe : C’est affreux ! Et mais… non c’est parfait ! L’hôpital, c’est justement là où je dois aller ! Au revoir Mme Kent ! Merci pour les cookies !

Martha : Quels cookies ?

Et Chloe sortit en trombes de la maison après avoir attrapé l’assiette qui se trouvait dans le salon. Dehors, elle croisa à nouveau Bart qui se dirigeait vers la maison.

Bart : Heu, Chloe, pourquoi est-ce que tu as une assiette dans la poche ?

Chloe : Je vais à l’hôpital voir Clark.

Bart : Et où est-ce que tu vas ?

Chloe : Ce sont les cookies de Martha. Je les ais empruntés.

Bart : Ah d’accord. Alors dans ce cas, je viens avec toi !

Chloe : Mais tu n’avais pas du bois à couper ?

Bart : Bah j’ai fini.

Chloe sourit, visiblement amusée de la réponse de Bart.

Chloe : Ne mens pas Bart, quand je suis partie tout à l’heure il te restait deux arbres à couper.

Bart : Je suis du genre rapide.

Le comprenant obstiné, elle ne prit pas la peine de vérifier son œuvre et l’invita à monter dans la voiture.


Dernière édition par le Sam 16 Juin 2007 - 22:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptySam 16 Juin 2007 - 22:06

Clark et Lana arrivèrent brusquement à l’hôpital, claquant la porte d’entrée. Une infirmière se tourna alors vers eux, le regard agressif, et leur expliqua comme elle aurait expliqué à un personnage particulièrement obtus, que dans un hôpital, on ferme sa gueule.

Clark : Excusez-nous. On… je vous en prie pardonnez-nous.

Lana, voyant un homme en blouse blanche passer près d’elle, le pris, à juste titre, pour un médecin et l’attrapa au vol.

Lana : Médecin, où est mon âne ?

Médecin : Votre âne ? Pouvez-vous me le décrire ?

Lana : Oh, il est assez tranquille, affectueux aussi. Il ne cherche jamais la bagarre et il préfère les cookies aux carottes.

Médecin : Je voulais dire physiquement.

Lana : Oh ! Veuillez m’excuser, et bien il est du genre tranquille et affectueux, il ne cherche jamais la bagarre mais adore les cookies.

Clark, voyant les difficultés de son amie à faire correctement fonctionner son cerveau, arriva à la rescousse.

Clark : Ecoutez, nous avons besoin de savoir où se trouve cet âne, c’est une question de sûreté nationale, pouvez-vous faire votre métier correctement ou devons-nous en référer à vos supérieurs ?

Le médecin le regarda un instant avant de répondre à sa demande.

Médecin : Nous avons beaucoup d’ânes dans ce service, j’aurais besoin de savoir à quoi il ressemble. En apparence.

Clark : Gris avec des grandes oreilles.

Médecin : Oui, comme la plupart des patients au service du troisième âge.

Clark : Vous êtes vraiment médecin ?

Médecin : Et bien j’ai pensé un temps devenir joueur de clarinette, mais papa dis que c’est une vocation qui ne mène à rien. Alors me voilà médecin.

Clark le considéra longuement, sceptique. Il se tourna ensuite vers Lana, aux prises avec ses larmes.

Clark : Je crois que nous devrions fuir tant qu’il est temps.




Lana avait fini par trouver la chambre de Jaisonetig et ne voulait plus la quitter. Assise au chevet de son âne, elle lui tenait la patte dans les mains, le bordant à plusieurs reprises (environ toutes les trente secondes). A ses côtés se tenait un médecin (nettement plus qualifié que le précédent) et il essayait de répondre au flot de questions qu’elle lui infligeait, sans pour autant montrer son amusement à voir un âne plâtré de la tête aux pieds. Lana pleura à chaudes larmes.

Lana : Est-ce qu’il s’en remettra ?

Médecin : Il est trop tôt pour le dire.

Lana le regarda, sidérée, pleura plus de dix litres d’eau dans lesquels pataugea le médecin.

Médecin : Mlle, remettez-vous…

Lana : Non !!!

-hurla Lana que la dure réalité terrifiait.

Médecin : Mlle…

Lana : Non, Jaisonetig ne me quittes pas ! Tu es l’animal de ma vie ! Je ne veux pas te perdre, je t’en prie reste, les secours ne vont plus tarder !

Le médecin resta silencieux.

Médecin : Mademoiselle… Mademoiselle non… Ma blouse n’est pas un mouchoir je… oh non ! (beuârk, beuârk, beuârk) Mademoiselle, il s’en sortira ! Une belle bête comme ça !

Lana renifla et laissa échapper un sanglot, avant de se moucher de plus belle dans les poches du médecin avec un étonnant bruit de trompette.

Lana : Comment est-ce arrivé ?

Médecin : Quoi ?

Lana : Bah, pourquoi est-il ici ?

Médecin : Pourquoi qui est ici ?

Lana : Vous ne voyez pas que mon âne agonise dans un lit où les draps ne sont même pas roses ? Vous ne voyez pas qu’il est plâtré du haut du crâne jusqu’au bout des sabots ? Déjà qu’il ne servait à rien avant.

Médecin : Cela risque d’être dur à entendre. Vous savez…

Lana : Je veux la vérité ! Allez-y je suis prête.

Il la regarda un instant avec un regard plein de commisération, avant de se jeter à l’eau.

Médecin : Bien. Votre âne ici présent courrait dans les champs. Il n’avait pas vu la barrière devant lui et il se l’ai prise dans les dents, mais, pris dans son élan, il a volé à plus de cent mètres. Il est tombé dans une falaise. Inutile de préciser que sa survie tient du miracle.

Lana lui caressa tendrement la patte.

Lana : Il a toujours été prodigieux.

Médecin : Mais la bonne nouvelle, c’est que sa chute nous as permis de découvrir de très anciennes cavernes.

Lana : A qui appartenaient-elles ?

Médecin : Et bien, Cléopâtre en 1620…

Lana : Vous avez trouvé des statues ?

Médecin : Non pas encore, les recherches ont à peine commencées, mais nous avons retrouvé certaines choses, comme cette petite cuillère que je tiens là ou ces gobelets en plastique Made In Taiwan.

Alors que le jeune médecin était en pleine conversation avec Lana, Clark, à l’extérieur de la chambre, tournait en rond dans les couloirs. Au comble de l’ennui, il aperçut un troupeau d’infirmières qu’il admira pendant quelques minutes. Elles étaient toutes blondes, habillées d’une tenue rose pâle et elles abordaient un sourire radieux. On aurait dit des poupées fabriquées à la chaîne. Clark détourna ses yeux d’elles lorsqu’il vit arriver Chloe et Bart.

Chloe : Clark, comment va t-il ?

Clark regarda Bart avant de se retourner vers Chloe.

Clark : Il m’a l’air en forme.

Chloe : Je te parle de Jaisonetig !

Clark : Oh ! Oui il… Je ne sais pas vraiment, mais ses piles semblent être en état de fonctionner.

Bart : Et comment va Lana ?

Clark : Elle est désespérée. Elle n’a plus goût à rien. Et… elle est en colère contre elle même. Elle croit qu’il a essayé de mettre fin à sa vie.

Chloe : Et toi qu’est-ce que tu crois ?

Clark : Les médecins disent qu’il est tombé. Je suis d’avis que quelqu’un l’a poussé.

Bart : Peut-être… que c’est le vent.

Clark : Ou Lex.

Chloe : Non, il est à Hambourg jusqu’à ce soir.

Clark : Il a le bras long tu sais.

Chloe : Il n’a rien de spécial contre Jaisonetig, mis à part… ça. Mais nous savons tous les deux que ça n’a rien à voir.

Bart : Peut-être que Jaisonetig pourra nous éclairer lorsqu’il sortira de son sarcophage de plâtre.

Chloe : C’est un âne Bart. Et un âne ne sait rien dire d’autre que « Hi Han ». En plus de ça, il est stupide, il ne doit même pas être au courant qu’il est à l’hôpital.

Clark : Pourquoi est-ce que vous êtes là, vous ? Comment avez-vous su ce qui est arrivé ?

Chloe : Ta mère nous l’a dit. Mais j’ai aussi un article à faire ici.

Clark : Un article ? C’est génial ! Il vont sûrement le publier !

Bart : Ah oui c’est sûr ! (De quoi est-ce que vous parlez ?)

Chloe : Vous êtes gentils, mais ce n’est pas prêt d’arriver.

Clark : Pourquoi ça ?

Chloe : Est-ce que les mots « fatalité » et « implacable » ont un sens pour toi ?

Clark sembla réfléchir à cette dernière phrase pour le moins équivoque, tandis que Chloe s’éloignait.

Clark : Oui, je crois…

Bart : Où est-ce que tu vas ?

Chloe : Je vais appeler Lois.

Clark : Quoi ? Pourquoi ? Heu je veux dire, d’accord, si tu y tiens…

Chloe ne se fit pas prier et alla appeler sa cousine dans un endroit plus reculé, pendant que Clark et Bart se lançaient dans une haletante conversation sur les chaussures à talons.


****

Voilà pour le début, la suite bientôt! Personne n'y échappera, niark niark (parce qu'avec Kie, on va devenir les maîtres du monde, en théorie).


++ Coo
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyMar 19 Juin 2007 - 18:55

La suite tout de suite! (j'enchaîne, hein ^^) L'Episode De met un peu de temps à se mettre en route, mais il est très important pour les prochains épisodes... mouahahaha!


****


Quelques temps plus tard, alors que la nuit commençait à tomber sur Smallville, Chloe et Bart étaient en plein interview avec le Professeur Hamilton. Du moins, Chloe l’interviewait et Bart faisait son possible pour ne pas bailler.

Chloe : Et bien dites nous Professeur, pourquoi êtes-vous venu Smallville alors que votre laboratoire de Metropolis est dix fois plus grand ?

Hamilton : Parce que mon labo de Metropolis appartient à la LexCorp et que je ne veux plus travailler avec ces escrocs.

Bart : La LexCorp est partout, nous sommes envahis !

Chloe : Bart, s’il te plaît... et donc Professeur, vous ne voulez plus travailler avec eux parce que...

Hamilton : Pourquoi est-ce que vous voulez savoir ça ? C’est un article sur quoi que vous faites exactement ?

Chloe : Sur vous et vos découvertes scientifiques. Qui, avant, étaient financées par la LexCorp.

Hamilton : Je ne peux pas parler de cette entreprise et du Projet Eclipse, parce que si Lex Luthor apprend que j’ai parlé, ils tueront ma femme et mes enfants.

Il s’arrêta quelques secondes dans sa classification alphabétique de médicaments et regarda le mur.

Hamilton : J’en ai trop dit.

Chloe : Ils font pression sur vous ! Parce qu’en fait vous savez beaucoup de choses sur la LexCorp ! Sûrement trop de choses d’ailleurs ! Allez-y dites moi tout !

Hamilton : Je vous ai dit non.

Chloe : Vous êtes un peu trop têtu.

Hamilton : Et vous un peu trop curieuse.

Bart, pendant ce temps, s’attelait à fouiller dans les tiroirs aseptisés de la pièce. Il en sortit un grand dossier beige qu’il ouvrit sans attendre.

Bart : Il y a tous les noms des médecins là-dedans ? Je déteste les médecins. Qui s’est ce type… Mr Lecter ?

Hamilton : C’est un médecin au service cardio-vasculaire. Je vous souhaite de ne pas le croiser. Il aime observer l’intérieur des gens.

Bart : Et celui-ci ? Mr Balthazar ?

Hamilton : Il est au service rééducation. Et il n’est pas très douillet.

Bart : Et lui ? Mr Krueger ?

Hamilton : Lui il n’arrête pas de poser des questions stupides et il fait perdre du temps à tout le monde.

Bart : Mon Dieu il y a des psychopathes partout.

Mais alors qu’il reposait le dossier, Bart vit que le Professeur le regardait bizarrement.

Bart : Quoua ?

Hamilton : Vous avez des tâches rouges sur le corps. Il y en a une sur votre bras et une autre sur votre cou.

Les deux jeunes gens imaginèrent sans mal qu’il parlait des marques du mauvais traitement qu’avait reçu Bart durant sa période passée à la LexCorp, mais la jeune femme ne comprit pas pourquoi il ne l’avait pas remarqué avant. Peut-être disait-il vrai, peut-être qu’il n’était là que pour superviser et que jamais il n’était rentré en contact avec Bart avant ça.

Hamilton : Et bien, jeune coquin. Vous avez la varicelle.

Bart : Quoi ? Chloe, c’est qui ce charlatan ? N’importe quoi !

Hamilton : L’avez-vous eu quand vous étiez petit ?

Bart : Je suis sûr que le vrai médecin est attaché et bâillonné dans un placard !

Hamilton : N’ayez pas peur voyons.

Bart : Vas-y Chloe, traîne-le en justice pour négligence médicale !




Au même moment, dans une pièce lointaine de l’hôpital, se tenaient toutes les infirmières. Elles avaient fermé les rideaux et la porte à clés, avant de s’asseoir tout autour d’une table ronde. En silence, elles attendaient. Et c’est alors qu’elle arriva. L’infirmière en chef, plus communément appelée la Reine Mère, venait de faire son apparition dans la pièce ténébreuse. Elle mesurait un mètre cinquante les bras levés sur un tabouret et arborait une coupe brune au carré, relevée par un serre-tête. Elle portait un polo assortit à son serre-tête et une longue jupe plissée, ainsi que des sandales d’où dépassait ses orteils poilus. Sa dentition laissait également à désirer, car elle pointait dangereusement vers ses interlocuteurs, qui souvent prenaient peur à cause de ses dents crochues. La Reine Mère était également connue pour traiter ses subalternes (ou infirmières) avec le minimum de respect que l’on pouvait exiger. Son souffre-douleur attitré était la petite nouvelle à la chevelure rousse frisée et proéminente. Elle se prénommait Ingrid. Et malgré son tempérament rebelle, la Reine Mère l’avait bien vite rallié à sa cause. Lorsque celle-ci entra dans la pièce, donc, elle fut accueilli par une ovation de tous les diables.

Infirmières : Gloire à la Reine Mère ! Oh, gloire à la Reine Mère ! Youpi ! Canard !

La Reine Mère, comme tout méchant diaboliquement diabolique qui se respecte, s’assit en silence, jetant des regards noirs partout où elle pouvait (Ingrid, ne te sens pas visée).

Reine Mère : L’opération secret défense…

Une infirmière : C’est son nom ?

Reine Mère : Non, bien sûr que non ! Tu es idiote, planche à pain, l’opération a pour nom « petit éléphant rose » !

Planche à pain : Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah.

Reine Mère : L’opération va commencer dans bientôt, l’heure vous sera communiquée bientôt. Soyez dans les temps.

Elle fit une pause et continua.

Reine Mère : Ce soir, rien ne doit être laissé au hasard. Tout le monde sait pourquoi il est là ?

Les infirmières se regardèrent toutes, incrédules. Mais personne ne semblait vraiment savoir à quoi il en tenait.

Reine Mère : Je le savais ! Bandes de petites chenilles ! Nous sommes là pour que je sois maître du monde ! Et vous êtes là pour m’y aider ! Grâce au liquide que j’ai injecté en vous, votre seul choix est de m’obéir ! Vous êtes mes esclaves de pensée !

Silence. Gros blanc. Bide.

Une infirmière : Et on a pas le droit de contester ?

Reine Mère : Non !

L’infirmière : Ah d’accord.

Et sur ce, elle retourna à son tricot. La Reine Mère elle, se leva et s’adressa avec entrain à son assemblée de droïdes humains.

Reine Mère : Je vais vous demander de signer ce pacte ! Si l’une d’entre nous meurt, les autres se suicident ! Grâce à ces signatures, nous serons les maîtres du monde ! Je vous conseillerez aussi de faire vérifier votre assurance vie, pas que j’ai dans l’intention de vous achever dès que mon plan diabolique aura fonctionné, mais presque !

Les infirmières, oh combien dénuées de sens, acquiescèrent en souriant béatement.

Les infirmières : Hum hum.

Une infirmière : Et il y aura des tee-shirts ?

Reine Mère : Je ne sais pas, peut-être, nous verrons !

Son regard prit alors une teinte violacée et elle eut un rictus crispé, tout en se frottant vivement les mains l’une contre l’autre.

Reine Mère : D’abord nous nous occupons de cet hospice, puis nous conditionnerons tout Smallville, puis Moyenville et Grandville, jusqu’à Metropolis ! Et après je serai Présidente des Etats-Unis ! Comme Hilary Clinton.

Les infirmières: Hum hum.

Reine Mère : Il est temps de chanter notre hymne.

Toutes en cœur, elles se raclèrent la gorge, avant d’entonner leur chanson.

Toutes : « C’est la Danse des Canards… »

Soudain, quatre voix sorties de nulle part se mêlèrent aux braillements des infirmières.

Quatre voix, on ne sait pas du tout qui s’est : PLAGIAT !

Stupéfaites, les infirmières tournèrent vivement leurs yeux écarquillés vers leur Reine, prise au dépourvue.

Reine Mère : Bien. Qu’attendez-vous ? Chantez ! Un nouvel hymne ! Celui qu’avait proposé cette limace visqueuse d’Ingrid ! Il ne reste plus que celui-là !

Ravies, les sbirettes de la Reine Mère reprirent d’une même voix :

Toutes : « Tu m’as ensorcelée ! Je ne sais pas ce qui se passe, je suis ensorcelée ! Est-ce que c’est ça aimer ? Comme si jamais rien ne pouvais me délivrer ! »




Quelques heures plus tard, dans la chambre d’hôpital de Jaisonetig…

Chloe : Je ne vois pas pourquoi tu t’en fais Lana, il va se remettre très vite, tu verras !

Lana ne cessait de pleurer depuis qu’elle était arrivée. Ses yeux lui piquaient, ils étaient tout rouges et tout bouffis. Elle était magnifique. Enfin presque.

Lana : Mais si après il décide de me quitter ?

Chloe : Mais voyons Lana, pourquoi est-ce qu’il ferait ça ? Tu sais très bien qu’il n’a pas tenté de se suicider, c’était un accident !

Lana : C’est ce qu’ils disent tous ! Bouhouhouhou ! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ! Je veux Jaisonetig ! Je ne veux pas qu’il me quitte !

Chloe : Lana, il ne va pas partir, où veux-tu qu’il aille plâtré comme ça ?

Chloe n’arrêtait pas de réconforter son amie et, légèrement fatiguée, elle se dirigea vers la fenêtre.

Chloe : Les carreaux ne sont pas faits, non respect de l’hygiène en milieu hospitalier ! Tu crois que je pourrais faire un article là-dessus ?

Lana : Je n’en sais rien, laisse-moi dans mon malheur.

Chloe s’approcha du lit et s’assit près d’elle.

Chloe : Allons, tout va bien vite rentrer dans l’ordre, tu peux me faire confiance. Oh ! Les écrans son crasseux, comment veulent-ils qu’on surveille les pulsations cardiaques si on ne voit rien sur ces satanés écrans ?

Elle sortit un bloc notes de sa poche et commença à trifouiller dans la chambre, à la recherche d’indices accablants qui pourrait alimenter son futur essai.

Chloe : La question se pose ! Est-ce que j’avoue au monde entier que l’hôpital de Smallville est une vraie poubelle, ou est-ce que je ferme les yeux sur tout ça et conserve ainsi l’honneur de notre patelin ? Mon esprit de journaliste est mis à rude épreuve… La chaise a un pied cassé !

Lana jeta un œil vers la chaise qui trônait dans un coin de la pièce et affirma qu’il ne l’était pas. Chloe lança alors quelques regards furtifs autour d’elle, avant de briser le pied.

Chloe : Maintenant il l’est.

Elle sourit vaguement à Lana.

Chloe : Je vais aller voir ce qui se passe à l’extérieur. Tu veux que je demande des nouvelles au médecin ?
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyMar 19 Juin 2007 - 18:55

Lana acquiesça. Ca lui manquait déjà de ne plus voir Jaisonetig boire dans la cuvette des toilettes, manger les tables du Talon et dormir dans le panier près du feu. Elle aurait tout donné pour le voir gambader dans les près et manger les cookies de Martha. Mais Jaisonetig était bien là, coincé dans un lit d’hôpital. Lana n’avait même pas pu joindre sa famille, mais de toute manière, à quoi cela servait-il. Sa mère était tellement méchante…
Chloe marchait tranquillement dans les couloirs. Il faisait nuit noire maintenant et la plupart des malades étaient restés dans leur chambre. Elle croisa quelques médecins, puis passa devant une salle d’opérations restée ouverte. Là, une douzaine d’infirmières tenaient un homme qui se débattait furieusement, tandis que quelques autres semblaient l’opérer. Du sang gicla, un pied vola, puis un autre, puis un troisième, puis le cœur, que Chloe attrapa au vol avant de le lâcher lorsqu’elle vit de quoi il s’agissait.

Chloe : Heu… s’il vous plaît ? Il y a un cœur là. Si… Vous devriez le récupérer pour soigner cet homme.

Une infirmière : Non merci ! On se débrouillera sans !

Sceptique mais convaincue que la médecine avait bel et bien évoluée, Chloe continua sa marche vers le lointain.




Clark, dans un autre couloir, secouait violemment la machine à café qui ne voulait pas lui donner un peu d’elle-même.

Clark : Allez, saleté de machine ! Je veux un café !

Deux médecins qui passaient par là l’aperçurent et le prirent pour un fou. Lois arriva alors, les mains dans les poches, l’air serein.

Lois : Eh Smallville ! Tu as décidé de régler leur compte aux vilaines machines sataniques ?

Clark : Très drôle Lois. Elle ne veut pas me donner un café.

Lois : Tu as mis de l’argent dedans ?

Clark : Non.

Lois le regarda calmement reprendre sa bataille acharnée contre le tas de ferraille. Après tout, ce qui touchait à l’invraisemblable touchait à Clark Kent. Et elle s’y était finalement habituée.
Lorsqu’elle s’appuya contre un mur, il stoppa son activité pour la questionner.

Clark : Comment va Lana ?

Lois : Par rapport à tout à l’heure ou en général ?

Clark : Elle est toujours aussi mal ?

Lois : Je crois oui. Mais il y a pire comme cas. J’ai croisé un type tout à l’heure, il se prenait pour une baffle.

Il lui sourit vaguement.

Clark : Tu comptes rester ici longtemps ?

Lois : Je ne sais pas, mais une chose est sûre, cet hôpital est aussi paumé que la ville dans laquelle il a été construit.

Clark : Tu n’avais rien d’autre à faire de toute manière.

Lois : J’aurais pu dormir !

Clark : Tu préfères rester ici avec moi, c’est une évidence.

Lois : Et bien pas tant que ça en fait. Je remonte voir Chloe, tu viens ?

Clark la suivit jusqu’à l’ascenseur, en se disant que la nuit serait longue, très longue…

Lois : Et où est passé ton grand ami Bart ?

Clark : Oh, il doit être en train de se faire remballer par une infirmière ou quelque chose du genre.

Lois : Je les ais croisé figure toi, elles sont bizarres ! On dirait la compagnie des poupées roses, si on n’était pas à Smallville, je dirai qu’elles viennent d’une autre planète. Genre Cassiopé.



Mais alors que tout le monde était occupé à ne rien faire, un drame se préparait… Sous les ordres de la Reine Mère, les infirmières fermèrent toutes les sorties, bloquèrent les fenêtres et firent disjoncter les installations électriques. Et l’obscurité fut.

Reine Mère : Bandes de poulpes visqueuses, maintenant on est dans le noir ! Incapables ! Raclures de fosse sceptique ! Vous n’êtes que des limaces !

La lumière se ralluma vivement sous une flopée de « excusez-nous », « pardon », « pitié »…, alors que dans les couloirs, tout le monde s’arrêtait et se demandait bien ce qui pouvait se passer. Bart, entouré d’infirmières vouées à la destruction du monde, se fit attraper et prendre en otage, comme tous les autres hommes présents dans l’hôpital. Mais un tout autre sort était réservé aux filles… Ainsi, Chloe, surprise et paniquée par les évènements, vit arriver plusieurs infirmières à qui elle demanda le fin mot de l’histoire. Mais tout ne faisait que commencer… niark.

Une infirmière : Et bien en fait nous avons ordre de rallier toutes les femmes à notre cause pour après dominer le monde et réduire les hommes en esclavage. Nous allons conditionner votre esprit comme la Reine Mère l’a fait pour les nôtres. Veuillez nous suivre sans opposer de résistance.

Chloe : Quoi ?

Une deuxième infirmière la bloqua alors par derrière et lui planta une seringue de la taille d’une valise dans le cou. Chloe, étourdie, sembla émerger après quelques secondes.

L’infirmière : Vous avez vu, cette fois je n’ai pas confondu la seringue avec la tronçonneuse !

Chloe : Gloire à la Reine Mère.

Et suivant ses compatriotes, Chloe attrapa la seringue géante qu’on lui tendait, la fit basculer sur son épaule et avança en cadence au milieu des rangs.
De son côté, dans la chambre de son âne, Lana sécha ses larmes et regarda autour d’elle avant de sortir de la pièce pour voir ce qui se passait. Elle vit alors avec effroi un pauvre homme se faire violemment attraper par une horde d’infirmières en furie (et en jupette) avant de se faire ligoter. Ballotté en tout sens, l’homme hurla que les extraterrestres étaient parmi nous, avant de se faire assommer par un extincteur.

Un infirmière à une autre : Va vérifier dans les chambres s’il n’y a pas des fugitifs. Nous devons tous les attraper.

L’autre : Mais on a déjà tout vérifié !

L’infirmière : Va et ne discute pas ! Ou craint la colère de la Reine Mère. Regarde ce qui est arrivé à Ingrid. Maintenant elle est dans trois poubelles différentes. Et encore on n'a pas retrouvé une jambe.

Tout autant horrifiée que Lana qui voyait arriver vers elle l’une des sbirettes, l’infirmière partit fouiller les chambres de ce couloir. En arrivant dans la chambre de l’âne, elle vit ce qu’elle prit pour un gros caillou tout blanc (mais dedans le caillou y a Jaisonetig) et ne remarqua pas les pieds tremblants qui dépassaient de sous le lit. Avançant dans la pièce d’un air méfiant, l’infirmière trébucha sur les pieds de Lana et tomba la tête la première. Elle se releva ensuite et, ne notant rien d’anormal, quitta la pièce. Lana poussa un « ouf » de soulagement.

Lana : Ouf… quel soulagement.

Mais pendant que la partie un du plan de la Reine Mère s’exécutait à la perfection, quelqu’un tambourina à l’une des portes scellées de l’hôpital. A l’extérieur, un homme hurla des choses à l’infirmière qui se tenait dans l’entrée.

L’homme : Ouvrez ! Ouvrez ! Ma femme va accoucher !

L’infirmière : Félicitations, je suis sûre que c’est un garçon !

L’homme : Vrai ? Trop bien chérie, on va avoir un garçon !

La femme : Non, je voulais une petite fille !

L’homme : Mais c’est mieux un garçon, les filles elles sont toutes impulsives !

La femme : Quoi ?? Mais comment tu me parles là (ziva) !

L’homme : Mais je t’aime chérie !

La femme : Pour la peine, j’avorte ! Attention chéri ça va couper !

La femme sortit alors un 9mm de sa poche, le chargea sans attendre et s’explosa le ventre. L’infirmière, alerté par le coup de feu, s’approcha légèrement de l’entrée pour entendre la suite.

L’homme : Chérie ? Heu… S’il vous plaît. C’est où, la morgue ?



Lois : Clark qu’est-ce qui se passe ?

Clark appuya frénétiquement sur tous les boutons de l’ascenseur et jeta des regards un peu partout autour de lui.

Clark : Je ne sais pas, l’ascenseur ne répond plus, il doit être cassé.

Lois : Nan, tu as trouvé ça tout seul Einstein ?

Clark : Il faut trouver un moyen de sortir, je ne veux pas rester coincé dans cette cabine avec toi pour seule compagnie !

Décidé, il appuya sur le bouton de dépannage.

Clark : S’il vous plaît, on est coincé dans un ascenseur et on aimerai sortir. Vous pourriez nous aider ?

Lois : Clark, tu crois vraiment que si aucun des autres boutons ne marche, celui du dépannage va fonctionner ?

Clark : Oui, c’est à ça que sert ce bouton.

Lois : Bon, réfléchissons. Pour ceux qui peuvent, donc tu peux t’arrêter là Clark. On était au cinquième étage lorsque l’ascenseur s’est arrêté et on allait au septième. Donc, par calcul, on doit se trouver à peu près… 7-5… au deuxième étage !

Clark : Et en quoi ça nous aide dans notre problème de savoir ça ?

Lois : Et bien si l’ascenseur tombe, on ne tombera pas de très haut.

Clark la regarda un instant.

Clark : Peu importe, trouve un moyen de sortir.

Lois regarda au-dessus d’elle.

Lois : Il y a une trappe là.

Clark : Au génial et une fois qu’on est sur l’ascenseur, on saute ?

Lois : Non, tu sautes et tu me dis si la réception est bonne.


****

Com d'hab, j'espère que ça vous a plus aarf

A tte pour la suite!

PS: Il faut faire quelque chose avec ces limitations de texte... peut-être devrais-je en parler avec les admin What a Face
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyJeu 5 Juil 2007 - 12:01

Bon allez, j'enchaîne hein ^^ je vois que certaines personnes le lisent, alors les gens, have fun! (toujours aarf )

*Episode De 3/4*


Clark et Lois se trouvaient maintenant dans les conduits d’aération et ils étaient parvenus jusque dans le hall de rééducation, là où la Reine Mère et ses disciples retenaient prisonnier tous les hommes.

Clark : Regarde.

Lois : Quoi ?

Clark : Il y a une araignée sur le mur.

La Reine Mère, elle, en contre-bas, s’époumonait à faire un discours plein d’entrain pour sa campagne électorale.

Reine Mère : Vous (hommes), pauvres blattes répugnantes, vous avez trop longtemps été des hommes pour ne pas être punis ! Grâce à mon armée de femmes qui va continuer d’augmenter son nombre, nous vous réduirons en esclavage et dominerons le monde, un monde qui ne sera gouverné que par nous (et par moi surtout) ! Je serai maître de ce monde ! Et vous ne serez que mes fourmis ! Hahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahaha !


Lois : C’est démodé les serre-tête.

Clark, bien que sa vue soit obstruée par Lois, écouta attentivement les dires de la Reine Mère.

Reine Mère : Grâce au liquide que j’injecte dans le sang de ces infirmières et dans celui de ces femmes, elles m’obéissent au doigt et à l’œil et n’ont pas d’autres choix que de se plier à mes désirs !

Clark : Tu crois qu’on pourrait lui piquer un peu de ce sérum ?

Lois détourna sa tête avec difficultés et lui lança un regard noir.

Lois : Va jouer dans le micro-ondes, Clark.

Reine Mère : Voyez l’étendue de toute ma puissance !

Lois : Je ne vois pas Lana. Chloe et Bart sont en bas, mais pas Lana. Tu crois qu’elle aurait pu s’échapper ?

Clark sembla réfléchir. Il paraissait évident que, grâce à son intelligence, Lana avait réussit à éviter d’être à son tour capturée et conditionnée, alors Clark et Lois décidèrent d’un commun accord de partir à sa recherche. Il avancèrent dans les conduits en faisant un chahut pas possible et en se jetant des méchancetés à la figure toutes les secondes (au bas mot), mais parvinrent jusqu’à la chambre de Jaisonetig. Là, Clark fit tomber la grille (Bam !) et se lâcha dans le vide, Lois à sa suite (re-Bam !). Ils notèrent alors la présence de deux pieds qui dépassaient de sous le lit et cherchèrent leur propriétaire.

Clark : Lana, c’est moi !

Lana, toujours sous le lit : Conscience ? C’est bien toi ? Suis-je morte ?

Clark : Non, Lana, c’est moi, Clark !

Lois : Sors vite Lana, on n’a pas toute la nuit !

Lana émergea alors de sa cachette, se cognant à la patte plâtrée de Jaisonetig et le regardant d’un air triste.

Lana : Vous croyez qu’il se réveillera ?

Clark : Bien sûr…

Lois : Lana, s’il te plaît, fais un effort ! On est pris au piège dans cet hôpital !

Clark : Oui, c’est vrai et même si Lois aurait bien besoin d’une leçon de tact, je crois qu’elle a raison. Toutes les portes sont ouvertes, on ne peut se cacher nulle part.

Lois : Oui, toutes les portes sauf les sorties.

Lana : J’ai vu des infirmières kidnapper un homme.

Lois : Oui. Et Chloe et Bart se sont fait prendre.

Clark : Est-ce que Chloe a été conditionnée ?

Lois : Je ne crois pas non. Mais ça ne serait tarder. L’ascension de la Reine Mère est proche. Il faut faire quelque chose.

Lois, d’un pas vif, sortit de la pièce. Il n’y avait personne dans le couloir, alors Clark et Lana la suivirent.

Lana : Et maintenant qu’est-ce qu’on fait ?

Soudain, une escorte d’infirmières passèrent devant eux.

Clark : Attention !

Il poussa Lana pour l’écarter, mais dans son élan, elle percuta l’alarme incendie qui déclencha le dispositif anti-flammes. Heureusement que les infirmières n’avaient rien vu, mais alors que de l’eau aspergeait le plafond dans le but d’éteindre un incendie inexistant, le brushing de Lana ne tint pas plus longtemps. Au comble du malheur, elle vit ses cheveux reprendre leur forme naturelle… Comparable à un caniche, Lana se passa avec effroi une main sur sa gigantesque tignasse frisée.

Clark : Lana !

Lana : Je suis désolée Clark, mais si je ne te l’ai pas avoué, c’est parce que j’avais peur que tu ne m’aimes plus à cause de ce que je suis ! Je suis désolée, je t’ai caché si longtemps ce secret !

Clark : Ce n’est pas grave Lana, c’est juste… impressionnant. Tu avais des cheveux si parfaits.

Lois lui chuchota alors que sous-entendre à une fille que ses cheveux étaient abominables n’était pas la meilleure chose à faire.

Clark : Ce n’est pas grave Lana. On t’aime comme tu es.

Lois : Ca aussi c’est le genre de phrase qu’on évite.

Ils se regardèrent quelques instants.

Lois : Bien, je crois que nous devrions laisser nos problèmes capillaires de côté et se pencher davantage sur celui de la journée, à savoir empêcher l’invasion de la planète par une féministe aux jambes poilues.

Clark, Lana et Lois se lancèrent alors dans l’élaboration d’un plan pour contrer cette invasion. Mais maintenant, ils avaient un nouveau handicap : à cause des cheveux de Lana, ils étaient repérables à plusieurs kilomètres.



Pendant ce temps, chez les Kent…
Martha et Jonathan étaient aux prises avec une passionnante partie de scrabble, commencée depuis maintenant plusieurs heures. Tous les mots de Jonathan se résumait à « le », « te », « de », « la » etc.…, tandis que ceux de Martha étaient nettement plus concrets.

Martha : Œufs. O-E-U-F-S. A toi Jonathan chéri.

Jonathan : Asticot. A-S-T-I-C-O.

Martha: Oh, joli. A moi. Farine. F-A-R-I-N-E.

Jonathan : Pigeon. P-Y-J-O-N.

Martha : Levure. L-E-V-U-R-E.

Jonathan : Femme. E-S-C-L-A-V-E-N-T.

Martha: Oh, coquin. B-E-U-R-R-E.


Pendant ce temps, à l’hôpital…
Clark, Lois et Diana Ross se trouvaient dans l’une des pièces du sous-sol et préparaient leur équipement d’attaque. Tandis que Lois et Clark veillaient à ne rien oublier, Lana faisait l’inventaire de tous les objets en les jetant dans un sac.

Lana : Fil de nylon ! Lampe de chevet ! Pistolet à eau ! Bombe nucléaire ! Tente Quechua ! Cookies ! Couvertures de survie !


Pendant ce temps, chez les Kent…

Martha : Chocolat. C-H-O-C-O-L-A-T.

Jonathan : P-I-E-S-S-E.


Pendant ce temps, à l’hôpital…

Lana : Eclairs au chocolat ! Test de grossesse !


Pendant ce temps, chez les Kent…

Martha : Lait. L-A-I-T.


Pendant ce temps, à l’hôpital…

Lana : Photo de Jaisonetig ! Fleurs ! Fer à repasser !

Lois : Je crois qu’on a tout.

Clark : Je crois que Lana est folle.

Lois : Trop tard pour s’occuper de ça, je te rappelle que Chloe et Bart sont en danger ! Comme nous !

Lana : Hibou empaillé ! Chaise en plastique !

Lois : Clark ! Regarde-moi ! Lana va très bien. C’est à toi qu’il va arriver quelque chose d’ici très peu de temps si tu ne bouges pas tes fesses pour nous sortir de là !

Lana : Extincteur !

Après un dernier regard à son amie, Clark se décida à faire quelque chose pour ces pauvres otages.

Clark : D’accord. Emmène Lana avec toi et allez voir les otages. Essayez de trouver comment mettre fin aux plans démoniaques de la Reine Mère.

Lois : Je doute que ce soit écrit sur son front mais c’est d’accord. J’emmène les Jackson Five.

Clark : Moi je vais voir le Professeur Hamilton. Tu as dit ne pas l’avoir vu, ce qui veut dire qu’il est toujours dans son labo. Et il a peut-être une miraculeuse idée pour nous sortir de ce mauvais pas.

Lois : Bonne chance Clark.

Elle s’en alla en courant, Lana sur ses talons. Clark partit ensuite en direction du laboratoire où il espérait trouver le vieil homme.



Alors que les fugitifs mettaient au point leur contre-attaque, la satanique Reine Mère avait chargé à ses sbirettes de surveiller les prisonniers. Bart était attaché et assit par terre, entouré de tous les médecins, aide-soignants et malades. Il regarda un homme qui avait tenté de s’échapper et à qui il manquait désormais huit doigts sur onze, avant de porter son regard sur l’un des malades, assit non loin de lui. Le vieil homme suffoquait, il avait laissé son compte-gouttes dans sa chambre et il était en train de se déshydrater dangereusement.

Bart : S’il vous plaît ! Heu… hum, s’il vous plaît !

L’une des infirmières se tourna et lui demanda gentiment (sans agressivité aucune) ce qu’il avait.

Infirmière : Gnouf ?

Bart : Cet homme là, à côté de moi. Il est mourrant, il a besoin de sa perf je crois, il faudrait le ramener dans sa chambre.

Infirmière : Non, qu’il crève.

Bart : Mais enfin, ce n’est qu’un vieil homme, il ne vous sert à rien, qu’il soit ici ou dans sa chambre ça revient au même, pas vrai ? Vous croyez vraiment qu’il va voler une trottinette et rouler jusqu’au poste de police ?

Infirmière : Il restera ici ! Ce sont les ordres !

Bart : Mais ayez un peu de cœur !

Chloe : La Reine Mère a décidé qu’il resterai ici, alors il ne bougera pas !

Bart regarda Chloe, sidéré. Il comprit d’un coup qu’elles l’avaient conditionnée.

Bart : Waw Chloe, jolie jupe, mais je te préférais douée de pensée.

Chloe s’approcha dangereusement et le regarda droit dans les yeux.

Chloe : Ne joues pas les héros, tu n’en est pas un, la Reine Mère a dit que tous les hommes devaient rester ici, donc tous les hommes restent ici.

Bart : La Reine Mère ? Elle est où elle d’ailleurs ? Qu’est-ce qu’elle fait enfermée toute seule dans cette pièce ?

En effet, la Reine Mère s’était cloîtrée dans une pièce adjacente au hall de rééducation et n’en était pas sortie une seule fois depuis vingt-cinq bonnes minutes.

Bart : Elle ne serait pas en train de refaire le plein de sérum, par hasard ?

Infirmière-Chloe le regarda longuement, avant d’ordonner à ses camarades :

Chloe : Apportez-moi la seringue !

Bart : Quoi ? Quelle seringue ? Non pas les seringues ! Pitié pas les seringues ! Chloe c’est moi, c’est Bart, tu dois bien te souvenir de moi ! Chloe !

Chloe : Bart ?

Bart : Oui, Bart, l’homme de ta vie, tu te souviens ?

Chloe : Pas vraiment, non.

Et tandis que Bart se débattait furieusement, Chloe et trois de ses concitoyennes lui plantèrent une seringue géante dans les fesses. Il cria et jura pendant un moment, avant de changer radicalement d’attitude. Il se leva et se mit à courir en tous sens, parvenant à enlever les boyaux qui lui servaient de menottes. Il cavala de plus belle au milieu du hall, provoquant une pagaille énorme et semant le trouble au milieu des infirmières.

Bart : Vive la ligue des papillons verts !

Et alors que Bart entonnait des chansons paillardes, Lois et Lana arrivèrent près du hall.

Lois : Bart fait diversion, c’est génial ! Lana reste là, cache-toi.

Mais avant qu’elle ait pu faire quoi que ce soit, une infirmière l’avait déjà repérée à cause de sa chevelure proéminente.

Une infirmière : Une intruse !

Lana resta figée lorsque tout le monde se tourna vers elle.

Lana : Heu… Oh, gloire à la Reine Mère ?

L’infirmière la regarda d’un air soupçonneux. Et alors que Lana se félicita intérieurement d’avoir trouvé une parade, une autre infirmière apparut derrière elle et la planta avec une aiguille de deux mètres de long. Lana s’était fait prendre.
Lois quant à elle, s’était approchée de la pièce où restait enfermée la cause de toute cette agitation. La Reine Mère, assise sur un fauteuil, les yeux fermés, semblait somnoler. Des dizaines de comptes-gouttes lui était accrochés aux bras et au jambes et aspiraient un liquide jaunâtre qui de tout évidence, provenait de son sang. Lois comprit en une fraction de seconde et, écœurée par le spectacle de cette vérité, partit rejoindre Clark et le Professeur Hamilton, sans passer par la case départ. Heureusement qu’aucune des infirmières n’avait remarqué sa présence…
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyJeu 5 Juil 2007 - 12:03

Arrivée au laboratoire, Lois se précipita dedans et y trouva Clark et le Professeur Hamilton en pleine conversation.

Lois : La Reine Mère sécrète le liquide !

Hamilton : Quoi ?

Lois : Le liquide qui lui sert de sérum pour dompter toutes les infirmières, elle le sécrète ! Il vient de son corps.

Hamilton : Beuârk.

Clark : Alors tout paraît clair… Il faut détruire la Reine Mère ! Si la source de la sécrétion est détruite, on peut espérer que le produit n’ait plus d’effet !

Lois : Et si ce n’est pas le cas ?

Clark : Alors on peut espérer que tout se dissipe au bout d’un certain temps.

Lois : Et si ce n’est pas le cas ?

Clark : Dans ce cas on peut espérer que tu arrêtes d’être aussi pessimiste !

Hamilton : Où est l’autre jeune femme ? La blonde ?

Lois : Je ne l’ai pas revue.

Clark : Elle a dû se faire prendre.

Lois : Peut-être pas !

Clark ne répondit pas.

Clark : Où est Lana ?

Lois : Et bien… Elle est… tombée aux mains ennemies.

Hamilton : Nous pleurons sa disparition, c’est terrible, qui est Lana ?

Lois : La future femme de Clark, pourquoi ?

Clark : Arrête de dire des bêtises, tu sais très bien que c’est faux.

Lois : J’avais oublié. Entre vous c’est « fini ». Ouais ! Tu ne feras jamais gober ça à personne !

Clark, abordant un sourire agacé, souffla et se tourna vers le Professeur.

Clark : Quand vous disiez être sûr qu’elle ne récupérerai pas sa voix, j’avais osé espérer que c’était vrai.

Hamilton : Tout le monde peut se tromper !

Lois : Vous savez, j’aimerais dire que j’adorerais discuter plus longtemps avec vous mais, vous serez d’accord avec moi, ce n’est pas beau de mentir. Je vais buter la Reine Mère.

Clark la rattrapa brusquement par le bras.

Clark : Tu es folle ?

Lois : Non Clark, il faut bien que quelqu’un le fasse.

Clark : Alors ce sera moi, si elles m’attrapent elle ne feront que m’attacher, toi ça pourrait être pire !

Lois : Oh, Clark… Arrête de dire n’importe quoi. Je vais infiltrer leur petite réunion et elles n’y verrons que du feu et c’est pour ça que c’est moi qui doit y aller. Ne le prend pas mal, mais je ne t’imagine pas vraiment en infirmière.

Clark semblait réticent mais il n’avait rien à opposer aux arguments de Lois.

Clark : Et si elles te conditionnent ?

Lois : Alors dans ce cas je te promets que ma première seringue sera pour toi.

Après un dernier sourire malicieux, elle sortit de la pièce.

Hamilton : Voilà une femme qui en fera tourner en bourrique plus d’un.

Clark : Moi le premier.

Le Professeur Hamilton regarda Clark aux prises avec son inquiétude. Il ne le connaissait pas beaucoup, mais les deux seules fois où il avait eu l’occasion de croiser le jeune homme, il se faisait du souci pour Lois. Elle ne le laissait peut-être pas si indifférent que ça, après tout. Mais ça ne nous… regarde pas.




A peine sortie du laboratoire, Lois tomba sur Chloe.

Lois : Chloe, pourquoi est-ce que tu es habillée en infirmière ?

Chloe la regarda d’un air penché et mesquin que sa cousine ne lui connaissait pas. Et la lumière alors se fit dans l’esprit de Lois. Apercevant un menhir, elle le poussa brutalement par terre dans l’espoir que Clark entende le bruit qu’il provoquerait en s’écrasant. Et ce fut le cas. Le Professeur Hamilton voulut sortir mais Clark lui fit signe d’attendre. Grâce à sa vision à rayon-X, il vit quelqu’un porter un corps sur ses épaules et se diriger vers le hall de rééducation. A côté des débris du menhir, traînait une seringue géante…

Hamilton : Oh mon Dieu… j’ai rien compris. Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Clark : Lois s’est faite attrapée.

Hamilton : Oh non… Il ne reste plus que vous et moi. Surtout restons calmes… Quelqu’un a des feuilles ?

Clark : Professeur, nous devons aller les secourir. Vous ferez diversion pendant que j’atteindrai la Reine Mère.

Le Professeur Hamilton déglutit difficilement.

Hamilton : Vous rigolez ?

Clark : Non pourquoi ? J’ai l’air ?

Hamilton : Je ne viens pas avec vous, j’ai trop peur, chacun ses ennuis mon gars, bonne chance !

Il se tourna, repéra la table, enleva les dossiers qui la parsemait, puis respira un grand coup avant de se frapper la tête contre l’acier. Assommé, il ne servait à rien. Désormais seul, Clark réalisa qu’il revenait encore à lui de sauver le monde. Il fallait qu’il trouve un moyen ! Vite, chercher, chercher… Ca y est ! Il avait trouvé.




Dans son manoir, Lex était assis au bureau, incapable de dormir, il refaisait ses comptes, accompagné d’une coupe de sirop de menthe, lorsque sonna le téléphone.

Lex : Allô oui, manoir de Lex Luthor j’écoute ?

Une voix suraiguë : Monsieur Luthor, votre attaché de presse sur la 1, le Président sur la 2 !

Lex : Oui, faites patienter le Président.

Lex appuya sur le bouton 2 de son téléphone et pensa qu’il n’avait pas tapé ce chiffre depuis son vote pour Jean-Jules, lors de la Star Academy numéro 256.

Lex : Oui Lex Luthor à l’appareil j’écoute ?

Une voix grave : Monsieur, j’ai de bonnes nouvelles pour votre image de marque.

Lex : Hum hum.

Voix grave : L’hôpital de Smallville est hors service, les autorités pensent à une prise d’otages, ce qui veut dire que dès demain dans les journaux, vous ne serez plus le grand méchant.

Lex : Hum hum. Très bien. Au revoir. Ca va couper.

Lex raccrocha son téléphone, se leva et fit les cent pas au milieu de la pièce.

Lex : C’est formidable, si tous les idiots de la terre commencent à jouer les méchants, plus personne ne s’intéressera de mes activités secrètes, pas même Clark, il sera trop occupé à sauver la veuve et l’orphelin, ce qui signifie que j’aurais le champ libre, ce qui veut dire que je serai le plus puissant de la terre, le maître du monde, mouhahahahahahahahahahahahaha, mouhahahahahahahahahahahahaha , mouhahahahahah !!!!!! keuf keuf…



****

Voilà, il ne reste plus qu'une partie! La résolution de cette palpitante intrigue! Comment Clark va-t-il faire pour tuer la Reine Mère? (parce que c'est évident qu'il va la tuer, Clark Kent gagne toujours) Comment va-t-il faire pour sauver ses amis? Et Jaisonetig restera-t-il plâtré à vie?

Vous le saurez... bientôt ^^ *niark niark*
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MessageSujet: Re: Smallville Cookie (by Coo & Kie)   Smallville Cookie (by Coo & Kie) EmptyJeu 5 Juil 2007 - 23:38

Toujours aussi drole, même si on s'éloigne un peu de la caricature pure et simple des (nombreux) défauts de Smallville. Perte de connaissance opportune et à répétition, Deus ex machina, météorites multi usages... il y a de quoi faire. J'espère qu'on retrouvera cette tendance par la suite.

Enfin, quoi qu'il en soit, c'est vraiment très drôle ! Tu as parfaitement saisis le caractère de Lana. farao
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