EDITION du 08/02/2017 l'action prend place en Europe à la place de l'Asie, la suite est en cours d'écriture!
La renaissance de Gaïanigma
L’Androïde immaculé
Gaianigma 2088, ce monde parallèle au notre est en pleine convalescence après un hiver nucléaire.
Laissez-moi vous présenter les particularités de cette autre terre très similaire à la nôtre.
21 janvier 1924 Lenine est convalescent, mais il survit. Staline ne peut avoir la mainmise totale de l’URSS.
30 janvier 1933, Hitler devient chancelier.
1934 à 1938, Staline est empêché de réaliser ses grandes purges par la présence de Lenine. La santé de ce dernier reste fragile, Staline n’ose s’en prendre à Lenine et attend son heure calmement.
1939, la guerre est déclarée, le Blitzkrieg réduisit en poussière les défenses de la France et les forces de l’Axe mettent la main mise sur la totalité de la partie ouest de l’Europe, hormis l’Angleterre. L’URSS et l’Allemagne Nazie s’empare de la Pologne. Les généraux russes réquisitionnent de nombreuses usines, afin de produire en grande série des blindés russes
4 juin 1940, Wiston Churchill prononce son discours « We shall fight on the beach ».
22 juin 1941, la guerre entre l’Allemagne nazie et l’URSS est déclaré.
7 décembre 1941, Pearl Arbor est attaquée par les japonais. Les Etats-Unis d’Amérique déclarent la guerre au Japon ainsi qu’à l’Allemagne.
1942, Le front russe en un an est un véritable carnage plus de 15 millions de soldat décèdent au ratio de deux russes pour un allemand. La puissance éclair de l’Allemagne rencontre l’endurance de du marteau et la faucille. Ces dernières après avoir perdu du terrain sortent de leur usine leur arme ultime : des unités blindées composé des chars moyens et lourd de type T-34 et KV. Les chars Allemands de l’époque sont vite dépassés en nombre et en puissance de feu.
14 mai 1943, Les alliés débarquent en Normandie alors que le gros des forces de l’Axe est concentré sur le front russe.
21 décembre 1943, l’armée du troisième Reich a perdu tout son terrain et se retranche dans ses propres frontières initiales.
11 janvier 1944, Hitler meurt dans un complot organisé par ceux qui furent ses plus fidèles suivants.
Rudolf Hess adjoint du Führer signe l’armistice sans aucunes conditions aux alliés.
Franklin D. Roosevelt décide de maintenir une occupation face la puissance militaire de l’URSS. La France est un gouvernement sous tutelle. Le monde entier plonge dans les prémices de la guerre froide
15 octobre 1947 Lenine meurt, des funérailles nationales sont organisé en son nom.
La guerre de Corée de 1950 à 1953 souffle sur les braises de la guerre froide. La Corée du Nord soutenue par l’URSS et la Chine affronte la Corée du Sud supportée par les États-Unis.
28 octobre 1962, la crise des missiles cubains met les feux aux poudres. Des escarmouches en Europe commencent à se produire et les décideurs politiques sont pris à parti par les généraux militaires.
26 juin 1963 John Fitzgerald Kennedy prononce son discours « Ich bin ein Mensch » littéralement « je suis un être humain » en plein cœur de Berlin où la guerre fait rage dans certains quartiers. Sa bravoure, son charisme et sa détermination met un peu d’humanité dans cette autre terre sous tension. Un cessez le feu est proposé par le Bloc Soviétique quelques jours plus tard avec l’Amérique impérialiste. Plus tard dans la même année, Kennedy évite de justesse de mourir d’une balle d’un sniper. Il démissionne suite à quoi, pour cause de sa santé défaillante. Le vote américain se fait en faveur du Républicain Barry Morris Goldwater, il préfère finalement un Patriote défenseur des valeurs traditionnelles des États-Unis et ouvertement anti-communiste à la place de Lyndon B. Johnson plus tiède et plus à même de s’effacer face aux revendications du bloc de l’URSS.
C’est la course à l’armement, la guerre froide bat son plein. Les menaces d’attaques atomiques fusent des deux camps.
Des dizaines d’abris antiatomiques sont créés partout dans le monde.
1981, des silos d’arme nucléaire Etats-Uniens sont implantés sur le territoire Français.
L’URSS fait de même avec la Pologne.
Un composant chimique rare est découvert en 1974 en Sibérie et en Alaska. Le « Boreoxyde » appelé plus couramment comme le « malléable » permet des percés en matière informatique et d’intelligence artificielle sans précédent.
1985, le premier androïde de combat soviétique capable de survivre à une explosion atomique URSS est au point.
1987, un missile atomique d’origine de Corée du Nord frappe le désert du Nouveau Mexique en Amérique, on déplore quelques centaines de mort. L’ONU se charge de ce problème pour éviter une escalade de la violence.
1992, l’URSS nie en bloc pendant 5 ans de tractation la fourniture à la Corée du Nord de l’arme nucléaire en question.
1997, après dix ans, la question de la provenance de la charge nucléaire n’est toujours pas résolue à l’ONU. L’Amérique est victime d’une autre attaque nucléaire toujours en provenance de la Corée du Nord, l’URSS déplore la perte de contrôle sur certains entrepôts de stockage d’arme nucléaire.
L’an 2000, la Corée du Nord bombarde la quasi-totalité de Gaïanigma avec des missiles volés à l’URSS.
Le continent nord-américain est victime d’une véritable apocalypse. Les États-Unis ripostent dans un dernier baroude d’honneur et rayent de la carte la Corée du Nord, ainsi que la totalité de la fautive URSS.
2052, Alors, que la majorité de l’humanité ayant disparue suite à l’attaque de l’an 2000, elle se rassemble pour la plus part en collectif dans leur abris antiatomiques, une forme quasi-anarchique de vivre en communauté.
L’Allemagne après des années de guerre civile décide d’un consensus et adopte un nouveau régime politique, le Communisme Démocrate Libéral.
9 août 2088, les radiations sont retombées à un niveau humainement supportable sur la surface de Gaïanigma depuis bientôt neuf ans, les hommes et les femmes sont sorti de leur abris et reprennent des réflexes archaïques digne des premiers humains, les « totems » sont alors crée.
Voilà, qu’entre en scène Helena définit comme une jeune cueilleuse-ferrailleuse du totem de l’ours et membre du collectif « Amour, Paix et Rage ». Helena est une de ses jeunes femmes issues de la deuxième génération des survivants des abris antiatomiques du sud de la France.
Le quotidien de Helena est une quête incessante de pièces détachées que l’on peut trouver dans d’autres abris antiatomiques de première génération généralement prévu sans serre hydroponique. Mais aussi la traque de petits buissons propres à Gaïanigma où les radiations n’impactent pas leur développement, ni la qualité des fruits produits.
Helena fait équipe avec 3 autres personnes qui sont respectivement Tim, Anatole et Constantin, ces trois personnes sont eux-aussi issues de la deuxième génération des survivants.
Ces 4 jeunes personnes incarnent le changement dont Gaïanigma a besoin pour se redéfinir et ne pas répéter les erreurs du passé. De jeunes âmes naïves et pleines de bonté, des âmes prêtent à vivre à 110% dans ce monde esseulé et apparemment abandonné des différentes divinités existantes... Mais il y a toujours un mais… Le destin parfois prend des chemins détournés pour se réaliser et pour donner un coup de pouce à mère nature.
C’est moi, le chaman clairvoyant Isaac, sage-écrivain du totem du ffaucon qui va vous comptez cette histoire. Ouvrez bien vos oreilles, car Gaïanigma existe vraiment et un jour celle-ci pourrait bien fusionner avec notre réalité…
CHAPITRE 2
Nicolas Ampère était atteint de mégalomanie, une saine mégalomanie celle dont on a besoin lorsqu’on est un penseur et un scientifique dans un monde aussi terne. Nicolas n’avait plus parlé depuis bientôt 4 ans à un autre être humain et qui se révélait être son adjoint et son disciple John Richard mort depuis tout ce temps.
Nicolas était très fier de lui, il se prenait pour un demi-dieu, le genre de gens que l’on ne supporte ou tolère uniquement dans une société à cause de ses capacités hors norme à réfléchir et à briser les secrets de la vie elle-même. C’est d’ailleurs ce même Nicolas qui a pris un jour un vieux pistolet FiveSeven et a tiré sur son adjoint pour diminuer par deux les besoins limités de vivres restants dans l’abri antiatomique. Ampère se félicitait même de son choix, car il sait qu’il va pouvoir sauver
Gaïanigma et même peut être bien changé sa face définitivement.
Nicolas savait qu’il était fou, il s’en rendait compte, mais il savait en son for intérieur qu’il valait mieux que bien des individus sur cette autre terre. Il craignait et méprisait les charognards et il avait réglé la sécurité des tourelles de défense du Bunker en mode agressivité maximale. Les munitions étaient à un niveau bas, mais qu’importe sa création était bientôt prête !
Helena est rousse, une rousse d’un pourpre foudroyant, elle n’était pas très mince, mais son totem l’ours lui sciait à merveille. Elle avait un sale caractère quand on la réveillait, mais quand elle est bien éveillée, elle adorait les embrassades et les câlins même si est capable de vous giflez si vous l’offensée. A 21 ans, c’était la plus âgée de son groupe de cueilleur-ferrailleurs, Tim était un jeune garçon plutôt fluet et doux, il avait déjà embrassé plusieurs fois Helena , mais elle était plus une grande sœur pour lui qu’une petite amie, si bien qu’ils mirent fin tous deux à leur relation à défaut de la perfectionner. Anatole était un peu métissé, ce qui est rare pour les humains en 2088 sur Gaïanigma issu des abris antiatomiques. Il n’était étrangement ni intéressé par Helena , ni Tim ou encore
Constantin. Il savait que les sages-écrivains du totem du Hibou attendaient sa majorité de 18 ans avant de l’intégrer et ces derniers préféraient toujours que le futur Hibou évoluait dans un autre totem du collectif « Amour, Paix et Rage » avant sa majorité. Il ne lui restait d’ailleurs que 7 mois à l’époque avant d’y accéder et recevoir sa première plume, les oiseaux étant très rare chaque fois qu’un membre du collectif « Amour, Paix et Rage » en trouvait une, c’était un signe que Dieu pense encore un temps de temps à autre à Gaïanigma.
Constantin, lui était le plus costaud du totem de l’ours sa puissance et sa force faisait de lui un être respecté et même craint et pourtant on l’avait déjà vu essayer d’offrir une fleur sauvage à une fille d’un autre totem en rougissant comme un écolier faisant sa première déclaration d’amour.
Ils étaient tous les quatre équipés de vieux et solide fusil d’assaut CEAM avec quelques chargeurs issus de la réserve de l’abri antiatomique.
Constantin portait lui aussi un fusil anti-matériel et 6 munitions, sa condition lui permettait de supporter le recul même debout.
Les sage-écrivains du totem de l’Aigle se demandaient s’il n’était pas issu d’une manipulation génétique quelconque pour avoir une telle puissance physique.
Le pourquoi, d’un tel équipement offensif à la place d’une bandoulière qui permettrait de ramasser encore plus de biens ou de baies venait du fait que toutes les collectifs ne s’entendaient pas entre eux et aussi que les abris les mieux défendus sont parfois ceux qui regorgeaient le plus de matériels et parfois de vivres.
Des défenses automatisées, ainsi que de petits drones primaires patrouillaient parfois autour des abris ou errent et attaquent à vue n’importe quel individu.
12 août 2088, le totem de l’Ours fut envoyé sur le conseil des Hiboux au sud est à la frontière entre deux nations l’une disparue s’appelant dans le passé la Suisse et l’autre plus discrète, mais néanmoins encore belle et bien vivante l’Allemagne. Les sages-écrivains avaient perçu une activité étrange dans leur préscience et peut être même un bunker regorgeant de vivre et de malléable.
Pour ceci, ils étaient doté d’un véhicule tout terrain issue de la production des recycleurs-soudeurs du totem du Renard.
Les recycleurs-soudeurs étaient ni plus, ni moins que des forgerons de Gaïanigma. Pour eux, il n’était rien de plus simple que de confectionner un simple radio transmetteur en passant par des petites serres hydroponiques à des engins roulant épurés et robustes.
Il existait trois autres statuts dans le collectif « Amour, Paix et Rage », les totems n’étaient que des sous sections de 4 à 6 personnes de ces présents statuts. Celui des récupérateurs-rapiéceurs, ces derniers récupéraient toute sorte d’objet qui n’est pas fait de métal, en particulier les textiles et produisaient des vêtements à la fois utile et résistant. Celui des cultivateurs-cuisiniers, ils utilisaient les serres hydroponiques et préparaient des rations pour les récupérateurs et les cueilleurs. Enfin, venait les programmeurs-réparateurs, ces derniers étaient capable de programmer des petits drones basiques aidant aux tâches de tout type et de les réparer en cas de problème.
Les drones étaient très prisés par tous les autres statuts pour la simple et bonne raison, que cela faisait une bouche de moins à nourrir. Et oui pour le collectif « Amour, Paix et Rage » chaque année avant l’arrivé à maturité des plantes sous serres hydroponique était signe de disette ou rationnement, mais il était hors de question d’abandonner les plus vieux et les handicapés. Ces derniers d’ailleurs n’avaient pas de statut, néanmoins ils étaient protégés et aussi bien nourri que les autres membres des collectifs.
Mais pour créer un drone rien ne valait plus qu’un autre drone ou dans les machines de support de vie des abris antiatomiques. En effet à la base de leur intelligence et de la majorité de leur corps était composé du malléable « le Boreoxyde ». Le mieux encore était de tomber sur un androïde de combat, avec un seul androïde, on pouvait construire une vingtaine de drone pour les tâches automatisés des serres hydroponiques.
Néanmoins les androïdes de combat nécessitaient plusieurs totems de ferrailleurs ou récupérateurs réunis pour en vaincre ne serrasse qu’un seul. Les androïdes étaient des monstres pour nous digne des Mammouths pour les premiers hommes.
Helena était à la tourelle de l’engin que l’on surnommait le Teddy Bear. Cette tourelle comportait une mitrailleuse lourde nommé AA-52. Tim conduisait pendant que Anatole et Constantin étaient à l’arrière.
L’endroit était au sud-ouest du camp de base environ 150 kilomètres, au vu des routes défoncés et de leur manque criant d’entretien, le véhicule mit 1h30 avant d’atteindre l’emplacement indiqué sur la carte par les Hiboux. De temps à autre le Teddy Bear rencontra un drone, mais aucune vie humaine.
Une fois arrivée à destination un kilomètre de la destination, Helena et sa petite troupe descendirent du Requin et se rapprocheraient du haut d’une colline afin d’examiner la situation en contrebas. Tim sorti de sa poche une paire de jumelles à Helena , qu’il tendit à Helena . Une fois arrivée presque sur le fil de la colline, ils commencèrent tous à ramper. Constantin en effet avait perdu tous les autres membres de son ancien totem celui du cobra, en n’ayant pris peu de précaution à l’approche d’un abri antiatomique militaire.
Précaution qui fut payante car Helena après quelques moments d’observation distingua 3 tourelles automatisées et un canon à répétition.
Constantin se mit en position avec son fusil anti-matériel et tira sur la plus grande menace que représentait le canon à répétition.
Nicolas Ampère en plein état de concentration fut distrait, une notification rouge sur son ordinateur de poche s’alluma. Le canon à répétions indiquait une défaillance majeure. Ce n’était pas la première fois qu’il indiquait un tel message et il suffisait parfois de changer le câblage vieillissant pour que l’alarme s’annule, quelques maudits rats avaient survécu à l’Apocalypse et vivaient dans les souterrains, leur spécialité était de se faire leurs petites incisives sur les câblages de l’installation.
Nicolas n’avait pas le temps de s’encombrer un problème mineur, il jouissait intérieur son invention était bientôt presque ! Voilà bientôt 20 ans que le projet était sur pied.
Nicolas était autre fois un programmeur- réparateur, un membre d’un collectif jusqu’à ce qu’il tombe sur cet abri antiatomique avec JohnRichard et que lui le reste de son totem fassent sédition avec leur collectif. Les autres membres plus vieux qu’ Nicolas et Richard moururent dans les années de programmation de leur projet.
Ampère était à son apogée intellectuelle, les percés de son esprit étaient innombrables en matière de programmation et de création.
Les imprimantes trois dimensions lui rendaient à merveille ! Un prototype dans une semaine serait bientôt prêt. Un sourire en coin se dessinait sur le coin de son visage rondelet.
La face du monde sera à jamais changé grâce à lui. Il ne manquait que quelques codes de programmation pour que sa création puisse communiquer.
Nicolas de son deuxième prénom s’abima dans une exaltation pure mêlé d’un enthousiasme extrême, quelque part même l’esprit sain semblait croitre en lui.
Constantin rechargea son fusil anti-matériel la cartouche de 20 millimètres se logea à la perfection dans la chambre du canon. Il déplaça le canon et mit en joue la mitrailleuse automatisée, il visa légèrement au-dessus de cette dernière pour abolir l’angle de chute du projectile et fit feu.
Ampère en plein délire mégalomane se voyait déjà consacré comme un dieu tutélaire d’une nouvelle religion en personne, jusqu’au moment où son ordinateur de poche signala un second disfonctionnement. Satané rat ! Ampère les agonisa d’injures, rempli de fureur il aurait tout donné pour que ces rats disparaissent du globe terrestre. Impossible ceci dit, mais qu’importe ! Quand il sera reconnu les Collectifs et même l’Allemagne le vénèreront et seront forcés de chanter les louanges d’un demi-dieu intellectuel.
Ce sentiment de toute-puissance le transporta à nouveau, il écarta les bras en un V, V pour victoire, V pour exaltation, V pour recevoir de même les anciens dieux des religions monothéiste agonisant leur bénédiction.
« La science est la religion du demain ! La science est perfection ! La science est l’absolution ultime ! La science est divine et maitresse de la destinée de l’humanité ! La science n’est que la contribution des dieux monothéiste à l’ascension des hommes tel que Ampère !»
Nicolas fut pris alors d’un rire strident digne d’une pièce de théâtre, sauf que la pièce de théâtre était la réalité.
Ampère se dit qu’une fois la programmation de son prototype, il se chargerait quand même d’enterrer John Richard placé actuellement dans une chambre froide. En effet, contrairement à Nicolas, John croyait en Dieu et il réprimandait souvent Ampère pour sa mégalomanie.
« Mais qu’y a-t-il de honteux à se comparer aux Dieux si on détient le sort de Gaïanigma dans son travail et dans son esprit ! » pensa à voix haute Ampère.
Constantin répéta le processus en visant la tourelle d’entrée et logea une balle de 20 millimètre dans celle-ci la faisant voler en éclat de part et d’autre de ce qui était le sas d’ouverture d’une caverne d’AliBaba.
Cette comptine étant toujours d’actualité auprès des mères essayant d’endormir leur enfant, si bien que Constantin ne put que lâcher fièrement un « sésame ouvre-toi ! »
Helena continua de scruter çà et là les alentours et remarqua que quelques cadavres de cueilleur-ferrailleur ou récupérateurs-rapiéceurs gisaient dans la zone de tir des tourelles, comme quoi d’autres collectifs avaient déjà essayé et abandonné l’idée d’entrée dans cet abri atomique. C’était un bien pour un mal, car elle distingua les écussons pourpres du Collectif « Sanguis Supernus » Omnium. Un collectif très agressif et consanguin se considérant comme supérieur de par leur patrimoine génétique aux autres collectifs.
Nicolas Ampère dans son sentiment de toute-puissance fut à nouveau dérangé par une notification d’erreur système de la tourelle principale. C’est alors, que ce qui n’était autre que de la jubilation se transforma en une impuissance et une frustration caractéristique du plus haut désespoir. Ce ne pouvait être des petits rongeurs, mais des rats humains comme il les qualifiait cette vermine dont il s’était extirpé.
C’est alors que sa vision commença à se brouiller et il commença à entrapercevoir une lumière blanche provenant d’un plafond sans lumière, il vit alors JohnRichard qui le pointa d’un geste sentencieux et miséricordieux.
Nicolas ne fut qu’emplit d’une profonde reconnaissance et résignation, son esprit commença à remonter alors le temps depuis sa plus tendre enfance et sa vie dans l’abri antiatomique.
« Et voilà le travail » ne put s’empêcher de commenter Constantin après avoir parachevé son office de mettre hors d’état de nuire la dernière tourelle.
Anatole se leva et commença à dévaler la pente suivi par Tim, Héléna continua de scruter les environs pour vérifier toute absence d’existence des « Sanguis Supernus Omnium ». C’est alors que se releva un petit drone caché dans le sable et qui commença faire feu sur Anatole, le blessant à la jambe et au torse. Tim dans un réflexe braqua son arme sur le drone et lui envoya 3 rafales avant de le coucher.
Tim dévala calmement la pente et sans précipitation pour se porter au secours de son compagnon blessé. Anatole ne put qu’hurler un « Putain AAAAH ! ».
« C’est bon, Anatole tu vas survivre reste avec nous ! » Fit Tim emplit de compassion.
Constantin se hâta de sortir la trousse de soin du Requin et la lança en direction de Tim.
« Attrape ! »
Tim réceptionna le colis et commença à prodiguer les premiers soins à Anatole.
« T’inquiète pas mon ami, je suis sûr que après ça tu auras droit à ta première plume. »
Anatole grimaça de douleur lorsque sur le vif Tim lui extrayait la balle logée dans son torse.
Tim fit de même pour celle de sa jambe.
Les blessures étaient nombreuses et de tout type sur cette partie du globe de Gaïanigma. Si bien que même le plus humble des handicapés ou des vieillards au service des différents collectifs savaient avec le matériel nécessaire s’occuper un autre être humain. C’était un don qui était étrangement apparu suite à une puissante méditation un soir de pleine lune réalisé par une congrégation de sages-écrivains de différent collectif. Les sages-écrivains représentaient la mémoire génétique de milliards d’êtres humains avant eux, c’était un fait l’hiver nucléaire n’avait pas été que néfaste, puisque les transes et autres méditations de ces sages les faisaient progresser à une extrême allure dans de multiples disciplines spirituels.
Les sages-écrivains n’étaient qu’un statut parmi tant d’autre et pourtant ils étaient les guides dans les collectifs de Gaïanigma.
Parfois certains sages-écrivains possédaient deux âmes du au faible nombre d’individu en vie sur cette autre terre. Ces bi-astraux étaient généralement des siamois, la vie étant sacré jamais on ne séparait ces enfants « bénis », il faut dire que ces derniers ne dépassaient rarement plus de 30 ans. Les siamois avec 14 chakras étaient écoutés et remerciés pour leurs enseignements très pragmatique qui permettaient à tout à chacun d’évolution sur la voie spirituelle.
Nicolas Ampère, pleurait des larmes, elles collaient à pleins torrents sur chacune de ses joues et pourtant il sentait une douceur dans son cœur qu’il avait presque oublié.
Il pleurait, mais il continuait de travailler, il avait fauté, il avait commis l’impardonnable et son châtiment ne serait tarder. Néanmoins Johnlui avait dicté sa conduite pour qu’il puisse avoir une seconde chance là où il allait aller. Nicolas Ampère n’avait jamais cru en les sornettes des sages-écrivains du temps où il faisait partie des « Sanguis Supernus Omnium ». Il faut dire que ceux-ci abusaient de leur statut pour réquisitionner plus de nourriture qu’un autre statut.
Ampère pleurait sur son sort, mais il avait des circonstances atténuantes, si bien qu’il n’était pas destiné aux enfers, mais à un lieu indéfini dans lequel il purgera une peine avant de rallier un autre plan d’existence. La folie n’excuse pas le meurtre d’un autre être vivant surtout un semblable. Mais au lieu de le condamner JohnRichard lui avait offert la porte de son salut.
Ampère dit adieu à ses rêves de grandeur, il sait qu’il y a 20 ans de cela, il n’était pas si mauvais lorsqu’il avait fait défection avec Richard du « Sanguis Supernus Omnium ». Ils étaient tous deux de jeunes programmeurs-réparateurs. Il avait des remords pour son geste, il se disait qu’avoir des remords étaient mieux que de ne rien ressentir du tout.
Ampère réalisait son erreur, il avait voulu finalement dans son inconscient avoir la pleine puissance pour lui tout seul. Il avait lui-même empêcher le projet d’avancé deux fois plus vite en tuant son collègue. Lui et Johnavaient eu un rêve commun, un rêve bien au-delà de leur simple condition, comme un murmure d’une entité à deux têtes.
CHAPITRE 3
Helena entra par le sas et avança avec son CEAM braquée dans tous les angles possibles pour recevoir le ou les fumiers qui avaient blessé Anatole. Constantin suivait de près et il avait démonté la mitrailleuse du Requin et la portait fièrement de ses deux robustes bras.
Ce duo savait parfaitement comment procéder, Helena en avant-garde pour attirer les diverses menaces, avant de se replier et Constantin présent à ce moment-là pour délivrer toute la puissance de feu du AA-52. Constantin avait déjà du sang sur les mains tout comme Helena , c’était un fardeau lourd à portée, mais la survie de ces temps futurs nécessitaient parfois le meurtre par nécessité avec des êtres de la même espèce. Et pourtant, après ce que le drone avait fait à Anatole, Helena et
Constantin étaient prêt à occire le premier venu sans sommations.
Ampère ne faisait même plus attention à son ordinateur de poche qui indiquait deux intrusions dans l’abri militaire. Il ne pleurait plus, sa vie commençait à défiler devant ses yeux, Ampère en effet aurait dû être un sage-écrivain, mais à la place il avait fait défection... Il continuait à travailler alors qu’il était dans une transe et il allait bientôt passer dans un autre monde.
Helena et Constantin réduisirent en poussière les drones de garde et ils entrèrent dans une pièce bourrée d’ordinateur et avec une épaisse et grande vitre sans teint derrière laquelle s’affairait un homme en blouse blanche, assez rond et à la vue de sa calvitie d’une cinquantaine d’année.
Ampère dans sa transe tape les derniers codes à une vitesse digne d’un sprinter aux jeux olympiques. Bouche bée, Johnlui dicte avec une perfection des secrets que Ampère n’auraient jamais trouvé sans son aide.
La vie de Nicolas commence à défiler devant ses yeux, mais n’entrave en rien la capacité de programmation de Ampère. Son cœur s’emballe lorsqu’il entend les tirs derrière lui, mais il reste concentré.
Constantin décharge 3 rafales de son fusil mitrailleur dans la vitre et la fit volée en éclat.
Nicolas dans un état second continuait la programmation tout en revivant le sourire et ses premières années avec sa mère.
Helena lui hurla « tourne-toi salopard ! ». Ampère dans un stress ultime continua de décoder les secrets que lui susurrait Johnpour les encoder sur son pupitre informatisé. Il se prépara à basculer dans l’au-delà.
« Tourne-toi où je t’abats sur le champ ! » renchérit à ce moment-là Helena .
Ampère ignora l’ordre, la programmation était quasi-complète, Johnlui souffla les derniers codes à entrer.
Helena posa sa main sur l’épaule de Nicolas et le tira en arrière, il chuta sous la poigne vigoureuse de la rousse. « Écoute-moi quand je te parle sale con ! »
Ampère à terre toujours bouche-bée écoutait Johnle rassurer.
« La programmation du langage est absent, mais il marchera, il fera son office, il fait que tu lance l’imprimante en 3 dimensions pour finir la tête du marcheur ! Débrouille-toi, si tu réussis tu rallieras mon plan d’existence après avoir purgé ta peine ! Sinon tu iras dans un des très nombreux enfers.»
Helena devant l’absence totale de réaction de sa victime lui braqua son CEAM en plein front.
« T’es demeuré ou quoi ! Où se trouvent tes petits copains ? »
Ampère saisit alors le canon de le fusil CEAM et le décala de son front.
Son agresseuse fut stupéfait devant le courage de cet homme de cinquante ans.
Constantin braqua son fusil mitrailleur sur Nicolas, mais une rafale incontrôlée risquait de mettre en charpie Helena , si bien qu’il se trouva fort dépourvu devant la scène.
Nicolas leva sa seconde main en direction du pupitre et lit dans le regard de Helena une intention meurtrière. Il pressa sur plusieurs boutons à tâtons et appuyait sur la fonction impression.
Helena offrit un coup de crosse à l’homme à terre et lui tira une balle dans la jambe.
« Où sont tes petits copains ? Saleté de Sanguis ! Répond ou la prochaine, c’est dans le buffet. »
Nicolas souffre de manière atroce et il se sent partir, il porte sa main tenant précédemment le canon de la Kalashnikov sur son cœur.
« Ah ! John! Tu étais le meilleur de nous deux, c’est moi qui aurait dû mourir. »
Helena agonisait de haine devant cet abruti se tenant à terre devant lui. Alors qu’elle prit la décision de l’abattre malgré un « Calme toi Helena ! » de la part de Constantin.
Nicolas dans un dernier abattement cœur revoit le sourire bienveillant d’Johnet échapper un râle devant d’agonie. Son âme quitte ce vieux corps pour rejoindre un autre plan d’existence.
Constantin soupira « C’est malin… je crois qu’il est tout seul ici au moins on aurait pu le prendre pour l’interroger sur ce qu’il mijotait lui ici sans ses petits copains sanguins… »
Après qu’un étrange liquide circule par différents tubes, L’imposante imprimante 3D se mit en marche.
Ceci, mis aux aguets les deux membres du collectif « Amour, Paix et Rage », ils pointèrent leur arme sur l’imprimante.
Constantin regarda Helena et hocha des épaules. Attendre et au pire cribler de balle ce qui allait en sortir semblait être une solution rassurante et mesurée.
L’imprimante après quelques minutes interminables finit par relâcher un gaz à l’odeur âcre et une forme vaguement humanoïde en sorti.
« Putain merdre ! » hurla Constantin. « Héléna barre toi ! »
Héléna plus proche de l’imprimante suffoqua et porta une main à son visage tout en toussotant. Si bien qu’elle ne put bouger, lorsque Héléna entendit un pas lourd résonner dans toute la pièce.
« Il est pas armé, mais recule bordel de merde Héléna ! Je vais fumer cet androïde ! » Hurla Constantin à nouveau.
Héléna avait les yeux qui piquent à cause du gaz agressif non anticipé. Elle fit quelques pas en arrière, suffisamment pour que Constantin ouvre le feu sans risquer de la blesser.
Les multiples impactes criblèrent la surface de l’androïde à la couleur blanchâtre. Néanmoins celui-ci continua d’avancer lentement à pas lourds résonnant.
Constantin vida entièrement le tambour de son fusil mitrailleur et une rage de désespoir l’envahit, lorsqu’il comprit que cet androïde-là était en fait blindé.
« Helena sauve toi ! Je le retiendrai.»
Constantin jeta son arme sur le sol et prit Helena par un bras et commença à courir avec elle.
Androïde ADEHG-1F
« Module Cognitif opérationnel, Mission délivrer la charge à destination enregistrée. »
« Module énergétique dysfonctionnel, durée de vie 4 ans »
« Module Mouvement opérationnel avec baisse de 40% de la foulée des jambes pour atteindre la destination programmée. »
« Module Scanners olfactifs et visuels opérationnels. »
« Module de communication dysfonctionnel, diagnostique en cours, irrécupérable. »
« Module d’armement absent. Chargement module combat à main nue. »
« Module de combat à main nue fonctionnel. »
« Module détection menace opérationnel. »
« Module restructuration du blindage opérationnel. »
« Module Charge énergétique quantique, opérationnel. »
« Détection de deux menaces. Objectif suppression de la menace. Révision de la puissance nécessaire à atteindre l’objectif en fonction de nombre potentiel de menace.
Baisse de 50% des foulée pour atteindre l’objectif, menaces nombreuses à anticiper.»
L
’Androïde accéléra soudainement alors que Constantin n’était qu’à 50 mètres. Ce dernier était obligé de tendre la main à Helena , alors que celle-ci récupérait.
Le pas lourd d’un Androïde d’au moins 250 kilogrammes chargeant se fit entendre.
Constantin commença à voire sa vie défiler devant ses yeux. Sa mort allait être rapide et même brutal, aucuns sacrements si ce n’est une mort honorable digne d’un guerrier de l’ancien temps.
Hormis sa très forte carrure, Constantin était châtains aux yeux verts, un étrange sentiment s’éveilla en lui, celui d’un amour non pas uniquement pour Helena , mais un amour inconditionnel.
« Allez Helena , cours à tâtons… Enfuie-toi avec Tim et Anatole ! Je le retiens»
Constantin après ça poussa Helena et celle-ci la vision brouillée avança à pas rapide tout en se cognant de temps à temps contre les murs.
Une fois arrivée à l’extérieur, elle entendit un hurlement de douleur provenir de l’intérieur.
Constantin était au prise avec l’androïde et ce dernier refermait ses doigts fait du malléable sur celles du brave et puissant membre du totem de l’Ours.
Tim et Anatole au-dessus de la crête comprirent vite à l’allure à laquelle courait Helena sans voire Constantin, que quelque chose se passait. Tim et Anatole coururent jusqu’au Requin et amenèrent ce dernier à proximité du SAS, alors que Helena toujours chancelante venait de tomber à terre.
Tim et Anatole l’enjoignirent tous deux à monter à l’arrière du véhicule.
L’Androïde sortit alors du Sas ses mains blanches étaient couverte de sang.
Un sentiment de crainte et absolu dangerosité alarma Tim, celui-ci ne demanda pas son reste pour faire demi-tour frôlant de peu la menace robotique.
Un silence de plomb s’installa alors que Tim au volant rebroussait chemin.
Anatole brisa après quinze bonnes minutes le silence en posant une question dont il connaissait la réponse.
« C’était quoi ce monstre ? »
Helena qui pleurait avec grande peine son ami Constantin décédé.
« C’était un monstre… fait d’acier et de programmation. »
Anatole déglutie alors et versa aussi une larme. Constantin était en quelque sorte son frère ennemi et chez Anatole, la famille ce fut le collectif « Amour, Paix et Rage » et le collectif avant toute chose, c’est sacré.
Une fois revenu au campement, les gens remarquaient la tristesse du groupe, ainsi que l’absence du AA-52 monté sur le Teddy Bear et surtout le manque de l’un d’entre-deux.
Un silence se matérialisa avec l’apparition de Dieter sage-écrivain du Hibou.
Helena fusilla du regard Dieter, c’était leur responsabilité, c’était sur leur conseil qu’il était allé explorer cet abri antiatomique.
Helena descendit du véhicule et voulut se précipiter pour se venger sur Dieter de leur prétendu sagesse. Helena fut immédiatement retenu par deux hommes dont un handicapé.
« Laissez-moi ! » cria-t-elle.
Dieter était un étrange personnage, ses yeux bridés trahissaient des origines japonaises ou chinoises, ses cheveux bruns luisant lui conféraient une aura en plus de son statut de sage. Il avait été retrouvé abandonné dans un abri antiatomique avant que la zone où ce dernier se trouvait soit déclaré « territoire interdit ». Il y avait de sa 17 ans et c’était devenu un membre du totem du Hibou tout à fait respecter et respectueux des autres membres du Collectif.
« Du calme, du calme… » fit Dieter en levant la main.
« Laissez-la, s’exprimer!»
Helena se dégagea des deux hommes. Elle se rapprocha vers Dieter, les deux poings serrés et le giffla.
Dieter encaissa le coup sans riposter comme l’aurait fait n’importe quel sage-écrivain.
Il se contenta de se frotter la joue.
« Votre vengeance est-elle assouvie ? » se contenta d’annoncer Dieter.
Helena brulait de rage, mais sous sa colère se cachait surtout de l’anxiété. Qu’allait devenir le totem de l’Ourse après ça ? Constantin était quasiment irremplaçable.
« Il est mort par votre faute ! » Helena écumait de rage et se prépara à le gifler de nouveau.
« Et quel est le rapport avec un châtiment corporel désobligeant pour vous comme pour moi devant tous ces gens réunis ? »
Helena se ravisa, Dieter régnait par son charisme et non par la force.
« J’ai senti dans l’éther, la mort de Constantin, c’est pourquoi je tolère votre offense »
Dieter parlait avec un léger accent, ce qui ne rajoutait que d’avantage de profondeur à sa personne. La force de la sagesse stupéfia Helena .
Dieter d’un geste lent prit le bras vengeur de Helena et l’accompagna doucement le long du corps de cette dernière.
« Voilà, c’est mieux, le conseil des sages-écrivains vous pardonne pour tous vos bons et loyaux services. » Dieter les mains jointes baissa le haut de son corps en signe de respect.
« Sasha, venez, je vous prie. »
Une femme d’un mètre quatre-vingts s’approcha, sa musculature imposante était mise en valeur par un marcel, son chignon laissait tomber ses cheveux d’un noir onyx jusqu’à la ceinture. Son visage saillant lui donnait un type slave tout à fait typique d’une ascendance sibérienne. Ses Iris étaient d’un marron foncé. Cette jeune femme que Helena et sa petite troupe n’avaient jamais vue auparavant irradiait d’une force tranquille au point d’éclipser presque la présence de Dieter.
« Sasha nous vient du collectif « Vie, Force et Egalité », afin de fraternisé nos deux manières de concevoir le collectivisme. Nous avons procéder à un échange de membre pour une durée temporaire de 4 ans dans différents totems. Constantin aurait dû faire partie de l’échange» Dieter marqua un temps.
« Inutile de dire que tu nous fais à la fois honneur et honte à la vue de tous. Honneur, parce que c’est la Rage dont son collectif aimerait bien découvrir le plus l’aspect de notre mentalité et honte car c’est la dernière de nos trois valeurs. Amour et Paix sont pour être de bonne volonté et la Rage n’est destiné qu’aux ennemis de cette bonne volonté.»
« C’était une très belle démonstration de force, monsieur Dieter ! Je suis impressionné, car je n’ai jamais vu un sage-écrivain frappé par un membre d’un autre statut. » commenta Sasha
Son ascendance se ressentait jusque dans le ton de sa voix et était digne des vieux films que l’on passait en boucle dans les abris atomiques. Sasha venait de tendre une perche secourable à celle qui serait surement une amie. Helena en fut ému, elle pensa même au fait que Constantin aurait fort envié tenté d’offrir une des rares fleurs sauvages qui poussent encore à cette belle et tout en muscle personne. Sasha tendit sa main en guise de salutation à Helena sous le regard impassible de Dieter.
Helena sentit la puissance physique d’un homme allié à la finesse du toucher d’une femme.
« Soit, j’aurai préféré une autre entrée en matière, mais je vois que Helena vous êtes quasi-irremplaçable pour notre Collectif. » Dieter feignit bon cœur face à cette étrange entrée en matière,
Dieter nota en son for intérieur une piqure dans son orgueil comme quoi, il avait encore à apprendre en matière de spiritualité, il remercia Helena pour cet enseignement tout en ayant envie de lui rendre sa gifle. Helena les lèvres légèrement entre-ouverte fixait Sasha et Sasha lui rendit en souriant.
Dieter se sentit quasiment de trop. Il se racla la gorge et ajouta.
« Helena , vous allez devoir nous expliquer comment Constantin est mort et surtout de ce qu’il l’a tué. » !
Helena de son étrange transe fût sortie instantanément.
« Un androïde … il l’a tué à main nue »
« Très bien, nous avons tous deux beaucoup à parler. » conclut Dieter.
« Igbrahm » un veillard se redressa sur cette injonction, veuillez faire visiter le reste du campement à Sasha.
Quelques instants après Dieter et Helena se rentrouvrirent sous une tente.
Ils discutèrent longuement jusqu’à ce que exténuez de revivre tout ce qui c’était passé fini par pleurer à chaudes larmes. C’est alors qu’entra un autre membre des Hiboux la veille Catherine.
Catherine avait une jumelle siamoise et en avait été séparée, alors qu’on pratiquait encore ce genre de séparation dans les soubassements des abris atomiques. C’était un des êtes les plus sage de la tribu bien devant Dieter, ce dernier pourtant bien qu’étant pragmatique était tout aussi respecté pour ses enseignements pratiques que pour gérer le stress de tout à chacun.
La veille sage prit dans ses bras Helena et cette dernière en fut fort émue. Catherine n’avait jamais eu d’enfant, mais son aura et son amour inconditionnel envers tous les autres humains lui valait le titre de « la mère aimante ». Catherine demanda à la jeune fille de reprendre par le début son histoire sans omettre aucuns détails. Helena pleura toutes les larmes de son corps alors que sa tête était allongée sur les genoux d’Catherine.
« Chu…chut… » Lui susurra Catherine doucement, puis une fois Helena rassérénée, elle fût congédiée l’âme guérie par les bon soins de la veille femme. Catherine connaissait le secret de Dieter et elle seule dans tout le collectif savait qui il était vraiment. Elle aurait pu le dénoncer, mais elle savait que Dieter avait un grand rôle à jouer dans un futur pas si lointain que ça. Elle le fixa sans la moindre once d’amour maternel et lui ternit ce discours.
« Une vie aurait pu être épargné voire même deux par ta faute Dieter ! Tu le sais, mais pourquoi as-tu autant insister pour les envoyer ? Non je connais la réponse, mais sache que les tiens n’en sont rien supérieur aux miens, peut être que l’androïde selon les visions causera des milliers de mort, peut-être pas, je t’ai déjà dit que boire de l’alcool brouillait les cartes ! C’est formellement interdit, tu n’as aucunes excuses ! Je te plains vraiment quelques part Dieter, mais c’est ton karma et tes responsabilités. Le bon dieu n’est pas aussi formel avec moi que ton karma ne l’est avec toi ! Il pardonne parfois, ton karma lui est intransigeant. » Dieter baissa le regard comme un disciple devant son maître courroucé.