Avina [Contenu sexuel explicite]

Bonsoir tout le monde.

Je sais que je participe peu mais le temps est grandement pris malheureusement...

Voici le synopsie pour commencer.

AVINA.

La jeune femme a 30_31 ans et lui en a 16 pour infos... je sais pas si je pourrai poster la suite...

ATTENTION!!! CETTE HISTOIRE PEUT COMPORTER DES SCÈNES POUVANT CHOQUER! CELA COMMENCE DIRECTEMENT PAR UN AVORTEMENT.


Texte qui se veut (mais qui ne l'est pas forcément quoique...) militant pour les plus belles libertés qu'il soit.


J'espère que ce sera pas trop mal, je ne suis qu'un débutant désolé... (le texte a déjà été relu plusieurs fois mais est susceptible de comporter encore des erreurs... je m'en excuse.)

AVINA.

AVINA.



INTRODUCTION.



Au commencement furent les religions, suivies par les banques, les corporations accompagnés du système capitaliste destructeur de toutes choses.

À cette époque l’humanité et son monde, son univers, est bien sombres. Les tensions montent finalement en flèche, une ultime guerre a éclaté et la Terre finit ravagée.

Profitant de la situation, de la faiblesse des banques, des corporations et des états détruits, la nouvelle religion unique prend le pouvoir.

Issue des deux plus puissantes religions existant avant leur destruction, la nouvelle force plus sexiste, maléfique, malsaine et intolérante que jamais veut prendre le pouvoir absolu, asservir l’humanité, les femmes et les réduire en esclavage.

Conscients de la monté en force d’une puissance fasciste, les blocs se forment, s’unissent et se concentrent sur un point unique où toutes les ressources se mêlent pour donner naissance à un nouveau pays. Fonctionnant d’une façon nouvelle et jamais vue pour l’humanité, le phare lumineux est néanmoins entouré de funestes ténèbres.

Soixante ans plus tard, en ultime protestation face aux religieux sexistes, ils créent les hybrides mi-humain mi-animal et le « patch » génétique. Le premier patch permet alors de contrôler sa fertilité autant pour les hommes que pour les femmes.

Au système patriarcal mortifère répond le système humain pro vie libre et égalitaire. Au système de domination, de cloisonnement de tout, de fermeture de la technologie pour une élite, d’échange ultra propriétarisé et fermé, répond le système libre qui prend tout en compte, échanges libres des connaissances, de la culture, du savoir général, de tout.

Une dynamique nouvelle voit alors le jour, une dynamique libre qui a un potentiel sans égal. Le deuxième patch génétique fait alors sont apparition vingt ans après le premier, permettant cette fois aux femmes d’avorter jusqu’à trois mois sans problèmes.

Alors que les humains embrassent la lumière, qu’ils prospèrent comme jamais, leurs ennemis affublé de l’horrible système pro nataliste patriarcal et criminel contre l’humanité, la vie et la femme, s’enfonce dans la noirceur.

La dernière guerre éclate trente ans après, avec l’apparition des hybrides de seconde génération et le début des modifications génétique qui permettent d’améliorer la vie humaine pour être plus confortable, avec moins de risques sur les maladies plus ou moins graves ou génétiques.

Conscient depuis longtemps qu’ils ne résisteraient pas eu nombre alarmant de l’ennemi de la vie, les êtres humains décidèrent, trente ans avant le conflit, de construire d’énormes installations souterraines secrètement dans le but de bâtir une flotte de vaisseaux capables d’aller sur une autre planète très loin d’ici, de la Terre.

Tout un arsenal d’arme de destruction massive nouvelle génération, non polluante, sans radiation, fut envoyé tout autour de la Terre condamnée et aux ressources presque épuisées. Finalement, alors que la guerre fait rage, que les humains affrontent les monstres avec toutes leurs forces, qu’ils perdent lentement mais sûrement cette guerre pour la vie et pour la liberté, ils réussissent à tenir l’ennemi assez longtemps pour envoyer tous les vaisseaux ailleurs.

Les installations furent détruites à coup d’explosif nucléaire polluant pour éviter qu’un jour qui que ce soit ne découvre quelque chose si quelqu’un survivait au conflit. Malheureusement, sur plus de quatre cents trente millions d’êtres humains, seuls six millions purent être sauvés des griffes de la mort. Les autres, finirent tués dans le conflit ou brûlés dans des fours crématoires.

L’arsenal d’armes de destruction massive s’activa et tout s’embrasa sur Terre. Mais l’humanité libre put survivre, sachant que s’ils étaient restés sur la planète mourante aucun n’y aurait survécu.

Ainsi la vie l’emporta sur la mort, s’installant sur un monde appelé… Térah, leur nouvelle patrie.


Nous sommes en 2528… 2528 ans après la destruction de la Terre et la remise à zéro des comptes.
L’humanité est libre depuis lors et prospère librement sans entrave…

Les banques n’ont plus aucun pouvoir de même que les corporations, simples outils sous la tutelle et le contrôle de l’état humain.

L’histoire ne s’est plus reproduite et ne se reproduira sans doute plus jamais désormais, du fait que ces groupes, devenus des outils, n’ont plus aucun pouvoir et appartiennent à un état riche, puissant, humain, juste et libre.


...

Merci beaucoup pour tous ces détails, je vais tenter une V2 (genre une barque trouée qu'on rafistole et qu'on révise...) incorporant des éléments dont on a besoin.

Sinon:

Pour l'avortement j'ai oublié de préciser mais, les femmes contrôlent leur fertilité à cette époque (intégré génétiquement, impossible à enlever.) et peuvent avorter jusqu'à environ trois mois d'elles même sans problèmes et sans séquelles ou autres (hormonales, psychologiques etc...) et les circonstances font qu'elles ne sont pas obligées car le monde et le contexte permettent à tous de prospérer etc...

En fait c'est en deux partie, la première c'est une histoire simple et linéaire, l'autre c'est la guerre. (mais je ne dis pas tout sinon je spoile!^^)

En tout cas merci bien (encore des fautes, je m'en doutais, faudra que je relise encore mais pas sûr de trouver...)

Je vais bosser sur la V2 du début, je poste la suite après si vous voulez. Y a du "crache venin" dedans mais quand on sait que c'est un peuple fanatique qui défend bec et ongle ses droits et libertés durement acquis au travers d'une histoire douloureuse... on peut comprendre!^^

Je n'ai jamais vu le thème de l'avortement en SF mais peut-être que ça y est je sais pas.

Citation :

Je ne suis pas certain qu'une histoire qui n'explore pas les conséquences d'un tel choix socialement ou intimement soit pertinente. Est-ce le fond de ton histoire ou simplement un passage introductif vers quelque chose de plus massif ?

J'avoue ne pas avoir bien compris ce que tu voulais dire désolé.

Citation :

Je pense qu'une remise en page globale ne nuirait pas à ton récit, pour uniformiser le tout et le rendre plus agréable à lire.

J'avoue ne pas avoir bien compris désolé... c'est à dire une remise en page, que proposes-tu?^^

Merci bien.

Sinon je ne sais pas si ce topic est à sa place ici, je demande donc au pire pour savoir merci à vous. (et mes excuses s'il faut le déplacer...  )


Voici la suite, en espérant que ce soit un peu mieux... et qu'il y ait plus de détails etc... (j'espère que je répond à certaines questions...^^)


PARTIE 2. (le texte est d'un seul bloc sur mon fichier...)


La belle chimère trentenaire travaillait à temps plein dans un laboratoire de recherche sur la propulsion et donc les réacteurs. Avec une équipe de pointe elle concevait les systèmes informatiques qui géraient au mieux ces machines et les optimisaient fort bien. C'était un travail certes éprouvant mais passionnant qu'elle aimait par-dessus tout et ne lâcherait pour rien au monde. Il lui arrivait souvent de continuer à domicile uniquement pour la passion et pour le plaisir.

Prise de gourmandise, Avina partit se chercher une tranche de sigon, ce poisson fort délicieux dont elle raffolait plus que tout. Elle était hétéro sexuelle et l'assumait parfaitement, comme elle aurait aussi assumé d'être bisexuelle ou lesbienne. La jeune femme, depuis qu'elle avait quitté son ex amoureux un an plus tôt, affichait une vie sexuelle plutôt active. Pour le moment la belle créature ne voulait pas se prendre la tête et préférait multiplier les aventures du soir, partant chasser son gibier et se faisant ainsi plaisir.

Ressentant justement un désir ardent de prendre du plaisir avec quelqu'un elle attendit le soir pour passer à l'action, pour partir chasser. Cette fois la chimère voulait un jeune bien frais ce qui la changerait des autres trentenaires ou même d'hommes plus âgés. Elle désirait tester un peu de la « chaire fraîche » comme on disait. Se brossant les dents avant de partir et ayant pris une douche en s'habillant d'une jupe noire assez courte et d'un débardeur fin de couleur blanche qui laissait apparaître son ventre, elle quitta son domicile au onzième étage de l'immeuble.

Bien que l'envie d'être l'heureuse maman d'un petit bout la brûlait terriblement la jeune femme voulait attendre encore un peu avant d'en avoir un. Il lui restait au moins quatorze ou quinze ans pour avoir un enfant mais le temps passait si vite ! Marchant d'un pas assuré dans la rue, les autres la croisaient sans se soucier de sa tenue ou de ce qu'elle pouvait bien mijoter. Chacun faisait sa vie librement et personne ne venait s'en mêler.

Avina trouva finalement son terrain de chasse préféré, une boite de nuit très festive et agréable. Les vigiles la connaissaient bien et la laissèrent aussi passer sans problème. La belle femme ne faisait pas d'histoires et restait assez tranquille. Entrant dans le bâtiment et traversant le couloir chaudement éclairé, elle arriva dans la vaste salle comprenant un bar avec son comptoir, la piste de danse et les tables où certains s'installaient. Cherchant une proie en s'aventurant ici et là, elle ne tarda pas à remarquer un groupe de jeunes qui semblait la regarder, du moins, s'intéresser à sa personne.

[Contenu sexuel explicite - interdit aux moins de 18 ans]:

De nouveau partante pour faire une autre « victime » elle repéra un jeune qui partait à pieds. Il devait au moins être majeur. Désireuse de prendre encore du plaisir, avec quelqu'un un de plus jeune notamment, la belle créature décida d'aller l'accoster. Arrivée à sa portée elle n'hésita pas un instant à lui parler, sans aucune gêne.

_Bonsoir... tu habites loin d'ici ?

_Non, pas spécialement, marcher me fait du bien, j'aime faire du chemin des fois.

_Oh, si ça ne te gênes pas que j'en fasse un peu en ta présence, avec toi ?

_Tant que vous n'allez pas plus loin... ce n'est pas contre vous, je ne suis pas intéressé par... ces choses là. Le coup du soir ça me dit rien désolé. Je ne sais pas quelle âge vous avez, sans doute au moins vingt-six ans ou plus... donc entre nous pas question, je suis jeune j'ai seize ans.

Déçue et grisée, elle voulait partir mais s'étant engagée à le suivre, elle n'avait pas non plus envie de faire mauvaise impression. Avina décida de prendre la chose du bon côté. Oh moins elle faisait connaissance avec quelqu'un et si ça aboutissait à une relation amicale sympathique et que ça lui apportait quelque chose de positif alors ça ne la dérangeait pas, loin de là.

_Je comprends... tu es plus... romantique ou alors plus garçon simple et fidèle avec les filles normales qui ne couchent pas ? Quelque chose comme ça ? Tutoie moi, ça ne me gênera pas même s'il est vrais que j'ai trente ans mais je m'en fiche je suis encore jeune. Il me reste au moins soixante ans à vivre donc ça va aller.

_D'accord... je ne suis pas du genre non plus contre les femmes qui couchent ou autres. Tout le monde fait sa vie point final. Et puis je ne te connais pas donc je ne dirai rien à ton sujet. J'ignore si je suis romantique, j'ai déjà connu deux filles sympas mais ça ne collait pas trop alors je les ai quitté, je n'avait aucune envie de me compliquer la vie ou de me prendre la tête.

_Je comprends... je crois bien que je suis une femme qui couche facilement si le désir, ou plutôt le besoin, s'en fait ressentir. J'ai été avec un homme plusieurs années, on avait même tout prévu, les enfants, la vie à deux... et puis nous avons quittés la régions durant deux ans. Je n'ai pas supporté d'être séparée de ma famille, d'en être si loin. Je l'ai quitté depuis bientôt plus d'un an. Quand j'ai très envie de prendre un peu de plaisir, un peu de bon temps, je vais chercher quelqu'un, je pars en chasse si je puis dire ainsi.

_Tu pensais que j'avais quel âge ? Parce que je fais un peu plus c'est vrai.

_Au moins dix-neuf ans, la majorité. Je me suis bien trompée... bon ce n'est rien. Tu habites loin d'ici ?

_Oh, non, à un kilomètre de là à pied pas loin du parc numéro six. Je fais des études dans le domaine médical, pour les cellules souches et ces choses là. Je vais aussi faire une formation de médecin gynécologue pour aider des femmes en difficultés qui veulent avoir un bébé même si de nos jours ça arrive très rarement... ou encore quand une femme donne son embryon pour s'en servir dans le but de soigner des patients. Double domaine en fait. Un pour réparer les dégâts au corps et opérer là-dessus, l'autre pour aider autrement également.

_J'espère que tu arrives à te maîtriser suivant ce qu'on te montre. Ça ne doit pas être simple.

_Oh tu sais... j'ai signé les papiers pour avec mes parents donc on peut me montrer des parties intimes et me demander de les observer pour savoir si quelque chose ne va pas. Mais pas avant deux ans avec les stages en conditions réelles. D'abord beaucoup de simulations et de mises en situations après la pratique petit à petit. Ce n'est pas très évident mais ça me plaît parce qu'au moins on renouvelle un poste dont on aura plus ou moins besoin. Et aider quelqu'un à être heureux d'avoir un petit à couver d'amour ça me ferait grandement plaisir.

_Et sortir un embryon du ventre d'une femme, de son utérus ?

_Oh moins ça permettra de ressouder des os, de réparer des muscles ou des organes endommagés, ce genres de choses. Et puis tant que la personne n'y voit pas de problèmes ou d'inconvénients, tant qu'elle le désire pleinement et que ça ne la gêne pas alors c'est pas un problème.

_Bien... c'est intime mais je vais te le dire quand même et tant pis si on ne se connaît pas... c'est ce que j'ai fais il y a au moins six heures. Je t'avoue que je me sens bien et que je ne culpabilise pas le moins du monde, que ça ne me pose absolument aucun problème.

_Sans vouloir être indiscret ou jouer les voyeurs... c'était comment ? Pas trop stressée ou de trac, pas trop impressionnée non plus ?

_Oh, ça allait, j'ai été vite mise en confiance et à l'aise par un médecin gynécologue très bien. D'ailleurs alors qu'il... m’auscultait... de façon très intime si je puis dire ainsi, pour enlever l'embryon dont je ne voulais pas, on a parlé un peu et ça s'est bien passé. Il ne m'a pas fait ressentir quoi que ce soit de voyeur ou de vicieux dans sa façon d'être, c'était tout naturel, il faisait ce qu'il avait à faire et parlait normalement, tout naturellement, sans problème et sans gêne. J'ai donc très bien vécue ça et je le referais s'il le faudrait ou si je le désir.

_Dans l'histoire liée aux avortements savais-tu qu'avant l'apparition de notre civilisation des êtres primitifs attaquaient les hôpitaux ou les femmes qui allaient avorter ? Du moins, dans les endroits où c'était permis avec plus ou moins de restrictions odieuses. Sans parler que là où c'était permis ils s'infiltrer dans toutes les structures, dans les hautes sphères politiques et les institutions pour rendre l'accès à l'avortement toujours plus difficile et ils s'attaquaient aussi aux femmes les plus précaires, aux plus vulnérables, sans le moindre état d'âme. Ces criminels n'avaient aucune conscience ! Dans les pays où avorter était interdit les femmes qui étaient prises à le faire clandestinement étaient emprisonnées, subissaient de lourdes peines de prison à tort et à travers alors qu'elle ne faisaient rien de mal et même une pauvre adolescente violée, même par son père, ne pouvait pas avorter ! Tout ça pour des gouvernements religieux impurs et répugnants, sexistes et destructeurs qui entretenaient ouvertement la culture de mort de la femme !

_À vrais dire je sais que cette planète éloignée à cette époque reculée était peuplée d'êtres mauvais, violents, primaires et complètement fous... plus dégénérés les uns que les autres et sexistes en plus d'infliger les pires horreurs aux femmes en toute impunité. D'ailleurs beaucoup se demandent encore comment notre peuple a pu voir le jour dans cet enfer vraiment sinistre et malsain, dans cette chose horrible où les femmes subissaient les pires violences de la part de ces pourris, de ces monstres religieux. Combien ont été écrasées, détruites, souillées, humiliées sous couvert de la religion à cette époque et dans toute l'histoire ?! Combien furent rabaissées plus bas que terre sous prétexte de la famille ou d'un pseudo « honneur de la famille » lié à des principes religieux fascistes ? Combien ont été mariées de forces pour « la famille » ou son « honneur » et combien ont subis l'excision encore une fois pour des principes religieux ou dégradants contre la femme et pour la salir, pour la détruire et la soumettre à un système patriarcal monstrueux digne des pires régimes qui ont existé, du moins, aussi violent et infâme que les autres et tout aussi meurtrier.

_Ils attaquaient les hôpitaux et ils harcelaient les femmes qui allaient avorter ou qui en sortaient. Ils brandissaient des pancartes de fœtus morts ou déchiquetés devant elles, les insultaient, les méprisaient. Il y a pourtant de grandes différences entre un fœtus et un vulgaire embryon ! Ce n'est pas une partie de l'histoire qu'on apprend dans des cours ordinaires mais quand on fait des études là-dedans ou d'autres domaines. Et ils mentaient sur toute la ligne. Ils exhibaient des fœtus alors que les femmes détruisaient des embryons, pas la même chose ! À cette époque il y avait vraiment des barbares bien pourris et bien dégueux ! Comment pouvait-on, dans des pays supposer avoir le droit à l'avortement jusqu'à trois mois, laisser ces bestiaux primitifs faire de telles choses sans les punir avec fermeté comme il se devait ?! Sans parler des contenus mensongers qu'ils mettaient sur le réseau avant, des abominations qu'ils osaient mettre ou faire pour désinformer les femmes, leur mentir et les isoler pour qu'elles n'avortent pas et pour les pourrir avec une grossesse non voulue et qu'elles soient encore plus miséreuses ! Ces bêtes primaires étaient des créatures malfaisantes et malveillantes qui détruisaient les femmes et leurs vies sous prétexte de la préserver alors qu'ils ne préservaient rien, qu'ils détruisaient tout !

_Je me doute que ce devaient être des religieux, vu qu'ils ont fait la guerre à nos ancêtres pour les exterminer en les brûlant dans des fours crématoire... ces monstres... mais nous avons survécus à cette guerre contre ces bêtes immondes. On a pu sauver plusieurs millions des nôtres sur cette planète qui est pour nous notre patrie, notre planète mère. Et depuis plus de deux mille cinq cents ans nous vivons en paix dans une belle nation riche et prospère.

_Des fois quand je repense à l'histoire, je me demande comment on a pu apparaître au milieu de ses sous-animaux stupides. Et c'étaient effectivement d'horribles religieux, ce qui explique leur sexisme et leur homophobie puisque, comme tu le sais, ils se sont mis à brûler tous les homosexuels qu'ils trouvaient, dans des abattoirs. Et ils faisaient pareil avec les femmes qui avortaient... après ils venaient dire qu'ils protégeaient les femmes et que leur sinistre religion faisait de même pourtant chez eux le viol n'était pas reconnu comme un crime. Ce qui explique pourquoi ils forçaient les femmes à des grossesse obligatoires, imposées de force, forcées et les violaient ainsi. Viol sur leur corps et sur leur vie, sur leur liberté et ce qui leur revenait de droit. Elles étaient dépossédées de leur corps pour satisfaire le pro natalisme criminel de ces monstres dégoûtants.

_C'est sûr, à y repenser c'est terrifiant. Ces bêtes funestes n'avaient sans cœur n'avaient aucune conscience. Par chance nous leur avons survécus et nous sommes toujours là. Nous avons sus préservé nos libertés sacrés et ils ne sont jamais parvenus à nous les arracher. Mais c'est une histoire ancienne tout ceci, certes cruelle et terrible, mais ils ne sont plus là maintenant.

Tout en parlant ils marchaient, circulant dans les rues sous les lumières des lampadaires chaleureux, arrivant bientôt à un parc. Le parc six, un endroit comme tant d'autres qui en journée étaient très jolis et agréables à parcourir et pour y bronzer ou s'y reposer un peu.

_Je travail dans la mise au point de logiciels pour contrôler des réacteurs à énergie de haute puissance pour les vaisseaux en tous genres. J'avoue que ça me plaît bien. Il n'empêche que, je ne peux que te souhaiter bonne chance pour la suite... et si un jour tu veux que je te serve de cobaye fais moi signe.

_Eeeuuu, on verra ça dans deux ans, enfin, un an et-demi en fait, j'ai déjà entamé ma première année de préparation pour ça. On dirait que ça ne te gêne pas ces choses là...

_Et bien, si on se connaît après tout, pourquoi pas ? Tu sais... ça ne me dérange pas, je suis plutôt ouverte et puis, ça ne m'a pas gênée qu'un inconnu m'ausculte tout à l'heure. Bon en même temps les circonstances n'étaient pas les mêmes c'est sûr.

_Et bien, on verra ça... déjà je finis mes deux années et si après tu veux être un peu mon cobaye, si je puis dire ainsi, il faudra le leur demander car c'est sur la base du volontariat.

_Bien, pas de problème. J'espère que tes parents ne vont pas s'imaginer des choses à nous voir arriver. Je n'ai pas très envie d'avoir des problèmes.

_Oh tu sais, c'est surtout ma mère, mon père lui me dit toujours de foncer, moi je préfère quand même rester un peu en retrait et voir les choses. Et puis entre nous, tu es bien trop âgée pour moi.

_Sans doute oui... mais sache une chose, on ne sait pas ce qui peut se passer même si on peut l'influencer. Je ne dis pas qu'on va, par exemple, se mettre ensembles mais si ça venait à arriver et bien... ce serait comme ça et me sanctionner ne serait peut-être pas forcément une solution. De plus tu es sexuellement majeur donc si tes parents et les miens sont d'accords on pourrait être ensemble, en théorie bien sûre. Mais je n'ai pas spécialement l'intention d'aller avec toi, tu es bien trop jeune !

Il sourit à cette remarque, très amusé par les circonstances liées à tout ceci. Il trouva la situation peut-être même un peu ironique. Il parla gentiment à la jeune femme, très divertis par la situation.

_Pourtant tu n'aurais pas dis non pour prendre du bon temps avec moi si j'avais accepté et sans savoir mon âge véritable.

_Eu... et bien... oui sans doute... mais en sachant ton âge après ça m'aurait gênée. Oh et puis, rien de tout cela n'est arrivé, les choses sont différentes même si ça aurait pu commencer et finir autrement. J'espère que de ton côté tu t'en sors dans tes études d'embryologie et de médecine ainsi qu'en gynécologie. Et ce serait bien que tu y arrives.

_Merci c'est gentil à toi. Après, vu que nous faisons connaissance au lieu de faire des choses intimes et bien, le rapport s'en retrouve bien changés. J'avoue que j’appréhende de voir des sexes de femmes qu'ils faudra après ausculter... en plus qu'on a commencé sur des mannequins organiques, des tissus vivants maintenus en vie artificiellement et conçus de toutes pièces eux aussi... artificiellement. C'est dingue ce qu'on peut faire de nos jours avec la technologie liée aux cellules souches !

_Les infections et maladies sexuellement transmissibles de nos jours c'est peu courant même assez rare. On les dépiste bien et facilement et ça se soigne vite efficacement et sans problèmes. De plus on a des vaccins dans certains cas, d'ailleurs je le suis à vie contre pas mal de choses à ce niveau là donc tout va pour le mieux. Bien sûr je peux encore attraper de belles saletés mais ça, peu probable et quand bien même ce sera vite traité.

_Sans vouloir être indiscret, comment es-tu tombée enceinte, tu as donné l'embryon pour la médecine, comment c'est arrivé ? Je ne juge pas hein, ça peut être un accident.

_Et bien, c'est effectivement un accident. Un homme trop fier et trop viril est passé par là et je me suis retrouvée enceinte parce que mon corps est devenu fertile alors que ça devait être bloqué normalement. Donc j'ai très vite eu les symptômes d'un début de grossesse que j'ai bien ressentie. Je suis allez faire une échographie haute définition au planning familial et je leur ai tout de suite dit qu'il était pour moi hors de question de le garder. Ils ont compris et j'ai demandé d'aller voir un hôpital qui récupérait les embryons, si besoin était dans la région. Et il s'est avéré qu'en effet ils en avaient besoin car ils risquaient de manquer de matériel embryonnaire. Donc après j'ai eu un rendez-vous rapide et j'y suis allez deux jours plus tard, je m'y suis rendue.

_N'importe lequel de ces êtres primitifs de l'époque reculée où notre peuple n'existait pas encore aurait dit de toi des conneries monumentales. Comme quoi tu serais une criminelles monstrueuse sans cœur, une bête sans conscience et inhumaine, un être inférieur horrible qui aurait donné son soit disant « bébé » à des bourreaux, des soit disant meurtriers. Ils auraient dit bien des choses complètement absurdes sans même savoir de quoi ils parlent et ce dont il s'agit, ce que ça implique et je ne sais quoi encore. Ils t'auraient traitée de lâche et de femme sans cœur, ce genre de choses aussi grotesque qu'ils le sont mais pas autant que ces pourris.

_Les cours d'histoire ont l'air de te tenir à cœur je me trompe ?

_Et bien, n'importe qui ici serait indigné et choqué de ce passé peu ragoûtant, de ces êtres complètement malades qui infligeaient des horreurs à des femmes innocentes. Rien ne justifie et ne peut justifier de détruire une femme et sa vie. Une grossesse ne doit pas être une punition, une source d'humiliation, de malheur, de mal-être, de souffrances, mais quelque chose de voulu, de désiré, de vécu. Et de nos jours les femmes ont uniquement les enfants dont elles veulent et les grossesses désirées qu'elles vivent pleinement et qui les rendes heureuses, qui font leur bonheur.
Là est la plus frappante des différences entre notre monde à notre époque et cette planète éloignée à une autre époque. Ils avaient une vision maladive de la femme qui avortait, ils étaient malades !

_Je vois que tu as du respect pour les femmes, que tu arrives à compatir aux souffrances qu'on a pu leur infliger par le passé, à te mettre à leur place humainement parlant et en tant qu'être humain. C'est ce que je ressens de toi maintenant, à ta façon d'être. Je vois que tu es vraiment outré, dégoûté, comme si tu étais un peu à  leur place, à comprendre un peu leur souffrance et le mal qu'on leur a fait injustement, humainement parlant bien sûr. Tu peux me corriger si je me trompe.

_J'en sais rien, je ne veux pas me venter non plus tu sais... j'essaie un peu, à mon échelle et comme je le peux, de me mettre à leur place mais c'est impossible. Je suis un gugus, jamais je ne serai une femme et jamais je ne pourrais ressentir ça. En plus, de nos jours, je n'ai jamais entendu parler de femme qui subissait une grossesse forcée, un viol. Bien sûr que certaines y sont contraintes mais uniquement parce qu'elles ont dépassé le délai légal. Trois mois pour choisir c'est pas rien. Tu as le temps de savoir ce qui se passe et de vérifier. Avec les moyens de nos jours et ce qu'on sait, l'éducation qu'on a et j'en passe, difficile de ne pas s'en apercevoir. Après peut-être que certaines ne savaient pas, mais les autres n'ont pas cherché à savoir et pas réagit non plus donc elles ne peuvent s'en prendre qu'à elles même. Mais on peut dire que trois mois c'est beaucoup sauf que le temps passe vite et deux mois même moins ça peut aller très vite. D'ailleurs les fachos par le passé jouaient avec ça, essayaient de faire en sorte que des femmes dépassent les délais légaux pour qu'elles ne puissent plus avorter ! Sans parler des ces soit disant établissements où elles ne recevaient aucune aide et où les prenaient des fois enceintes que depuis quelques semaines. Une fois qu'elles avaient accouchés allez hop, ils les viraient comme des déchets usagers et en détruisaient d'autres ! Ces pourritures auraient dû être sanctionnés pour leurs crimes appartenant à la culture de mort sexiste et pro nataliste ! Ils ont plongés de nombreuses femmes dans une mysère encore plus terrible ou horrible que ce qu'elles avaient déjà avec un être non voulu qu'elles avaient sur les bras !

_Ce n'est pas faux... si ça m'arrivait c'est sûr que je me sentirais vraiment mal et je préférerais sans doute accoucher sous X et le donner plutôt que de le garder et de ne pas vraiment l'aimer... ce serait mieux ainsi je pense même douloureux pour moi certes mais mieux que ce soit comme ça quand même... pour le petit surtout. De plus, ces fascistes disaient « qu'on avait qu'à accoucher sous X » comme si c'était si simple et comme s'il n'y avait pas assez d'orphelins comme ça et de souffrances !
Ils n'avaient effectivement aucune conscience ces monstres ! J'ai la chance d'être née femme à cette époque ici sur cette planète mais d'autres n'ont pas eu cette chance là. Par contre un enfant je n'y vois pas d'objection j'ai juste besoin d'un père car je ne me vois pas à l'élever seule.

_Tu veux un enfant ? Je veux dire, est-ce que là maintenant tu as envie d'en avoir un avec quelqu'un ? Sans vouloir être indiscret bien sûr.

_Oh, et bien... oui j'aimerais avoir cette chance... mais faut trouver un père et prendre un peu de temps pour m'habituer, pour m'y faire et prendre mes marques avec lui avant d'aller plus loin.

_Je suis sûr qu'en dépit du fait que tu couches, comme on dit, tu es aussi une femme fidèle.

_Oui et je suis intransigeante. Là-dessus je suis intraitable. D'ailleurs j'ai quitté un homme une fois parce qu'il m'avait trompé. Je ne me suis pas sentie très bien mais je ne l'ai certainement pas récupéré après. Il a joué au con et bien il a perdu. Pour moi tromper celui ou celle qu'on aime c'est inconcevable... je ne peux tout simplement pas m'y résoudre et l'accepter, c'est comme ça. C'est quelque chose que je ne pourrais pas faire et j'en serais malade. D'ailleurs quand j'étais en couple ça m'est arrivée de repousser des hommes, même une femme un jour. Bon, je le faisais quand même avec tact et diplomatie, je ne me permettais pas de les jeter non plus, déjà ils ne savaient pas forcément que j'étais avec quelqu'un donc ils tentaient et puis c'est tout.

_Je vois, moi non plus ça ne me plairais pas de faire une telle chose ou qu'on me le fasse. Je ne le conçois pas non plus, j'en serais incapable. J'espère ne jamais être trompé et encore moins le faire.

_Peu de risques que ça arrive si tu trouves une personne qui partage les mêmes opinions que toi là-dessus et avec qui tu es très bien. Pour te répondre... j'aimerais bien avoir un ou deux enfants avec une personne que j'aime, de sexe masculin, je suis hétéro même si une fois j'ai essayé avec une femme pour voir ce que ça donnait, ce n'était pas désagréable mais pas mon style non plus.

_C'est aussi quelque chose à quoi tu as droit tu sais. Que tu prennes du plaisir de temps en temps ne veut pas dire que tu es mauvaise ou que tu n'y a pas droit. Tu n'es pas sale non plus... c'est ce que ces êtres infects du passé, de cette époque primitive, auraient dit et pensés de toi à tort et à travers. Ils ne savaient pas et n'ont jamais sus de quoi ils parlaient, normal, les religieux  n'ont toujours fait que mentir et n'ont jamais rien prouvés ou démontrés, comme sur la contraception et l'avortement.

_Tu as l'air très affecté par ce passé morbide qu'est celui d'un monde à la culture de mort prononcée envers et contre les femmes. Ça peut se comprendre.

_Je me rappel et je ne pardonne pas tous ces pourris pour l'injustice, pour leurs crimes, pour ce qu'ils ont fait subir aux femmes, pour ce qu'ils leur ont infligés sans pitié et sans la moindre conscience, sans aucun état d'âme. Jamais je ne pardonnerai ces pourris pour les horreurs qu'ils ont commis sous couvert de leurs horribles religions sexiste et sous des prétextes religieux infondés qui ne tenaient pas la route et dont ils n'ont jamais eu aucune preuve. Ces monstres sanguinaires ne sont pas dignes d'êtres nos ancêtres éloignés et communs.

_Je comprends que tu sois si révolté contre ces atrocités qui ont été commises... sous prétexte d'une pseudo vie, humaine soit disant, qui n'était pas et qui n'a jamais été. Tu as le droit de les haïr tu sais. Ces bêtes là adoraient le sang des femmes innocentes et sentir leur mort à petit feu. Ça leur donnait de plaisir et comblait leur être répugnant de joie. Peut-être même que ça les excitait de détruire des vies de femmes, des les pourrir, surtout avec des grossesses forcées, imposées de forces. Nous n'y pouvons rien, c'est comme ça, c'est le passé et nous y sommes plus. Profitons ici et maintenant de notre bonheur, de nos libertés sacrées qui existent depuis plus de deux mille cinq cents ans, que nous protégeons et préservons sans jamais les remettre en question ou en cause, sans jamais les céder à des êtres obscures.

_Tu as parfaitement raison... mais savoir toutes ces choses immondes qui se sont déroulées même sur une planète très loin d'ici, même si ça fait longtemps, ça me donne envie de vomir et j'en suis fou de rage. C'est vrai qu'aujourd'hui nous sommes plus humains et libres que jamais... que nous avons la plus belle humanité qui n'ait jamais existé nul par ailleurs à aucun autre moment. Et j'en profite aussi, d'être libre, de pouvoir prospérer. Mais les fantômes du passé nous hantent parce que ce qui s'est fait là bas jadis est impardonnable et inqualifiable. Un génocide de la femme sous des prétextes religieux monstrueux et sans aucun sens faits de toutes pièces uniquement pour justifier de massacrer les femmes. C'est sans doute l'un des pires régimes, l'un des pires fléaux qui n'ait jamais frappé l'humanité et les premières victimes en ont été les femmes. Nous sommes leurs descendants et jamais nous ne les pardonnerons pour ces crimes abominables qu'ils ont oser commettre. Mais j'avoue aussi être très heureux ici, que tout va très bien, que je ne redouterai jamais la faim ou la misère ici bas. J'ai beaucoup de chance d'être né à cette époque et pas là-bas avant.

_Allez, dis-toi que tu es en présence d'une jolie femme qui te comprends et que tu fais ta vie librement comme il se doit. Dis-toi bien que les manuels d'histoires ne font pas tout. Pour sûr que ce passé est horrible, monstrueux, répugnant et malsain, mais c'est comme ça nous ne pouvons rien y faire et nous ne le changerons pas. L'humanité est devenue belle et rayonnante, puissante et riche, c'est le plus important. Fais ta vie et vie ta vie, ne sois pas rongé comme ça par la colère alors que ça ne changera rien. Tu peux être indigné, touché, dégoûté et j'en passe mais il ne faut pas non plus que ça te ronge.

_Et toi ça te fait quoi ?

_Moi... ça me fait que... j'ai honte de venir de là, d'une bande de primates dégénérés. De plus, je mesure beaucoup mieux l'importance d'être libre et de nos libertés sainte, sacrée, j'en pèse mieux le poids et la portée, la valeur et la sainteté, pourquoi c'est si important et si protégé. De ce fait je comprends aussi très bien pourquoi il est absolument intolérable d'attaquer toute liberté pour qui que ce soit où que ce soit. Et je ne peux que rejoindre les autres là-dessus. Nos libertés sont effectivement notre bien le plus précieux et ce qu'elles nous ont coûtés tout au long de l'histoire, tous les sacrifices, toutes les souffrances qu'il a fallu pour qu'aujourd'hui on soit libres, ne doivent pas avoir été fait pour rien. Nous ne pouvons pas manquer de respect à ces millions de personnes innocentes qui ont données leur vie pour que nous puissions nous épanouir librement. C'est ce que ça me fait, c'est pourquoi je suis plutôt heureuse de pouvoir sortir le soir et prendre du bon temps avec un homme quand j'en ai envie et sans redouter les attaques d'un être malades d'esprit et stupides. Je peux faire un enfant quand je veux et comme je l'entends. Personne n'a rien et n'aura rien à me dire là-dessus. Sans tous ces sacrifices je ne pourrais pas vivre tranquillement et par exemple sortir pour partir en chasse afin de me faire plaisir... et d'en donner aussi bien sûr.

_Je vois, je partage aussi cette vision des choses, ton avis. Avant on te traitait de fornicateur ou de fornicatrice comme si t'étais un ou une criminel ! Ces sous-animaux parlaient de procréer ou s'abstenir ! Aberration sans égal ! Tu dois être libre de mener la vie dont tu as envie sans qu'on vienne te contraindre à vivre une vie dont tu ne veux pas !

_Totalitarisme fasciste, c'est le propre de toute dictature maléfique qui veut supprimer la liberté au nom de choses absurdes. Notre monde tient la route et a tenu si longtemps parce que nous avons les bonnes valeurs et nous les maintenons fermement en place. Par chance nous avons la liberté de pouvoir vivre la vie que nous voulons comme nous l'entendons sans qu'aucun être primitif ne vienne nous attaquer ou nous dire quoi que ce soit. Nous avons une chance incroyable et précieuse, ne la gâchons pas et ne la sous-estimons pas. Respectons là et préservons là.

_La chance ça se provoque comme on dit. Et nous l'avons bien provoqué et maintenu. Il est de notre devoir de veiller au grain, de veiller à ce que tout ce pourquoi on s'est battu avant continue d'exister et de perdurer pour le transmettre aux générations à venir. Nous allons bientôt arriver chez moi.

_Très bien, contente d'avoir parlé avec toi. Et tu as parfaitement raison. En tant que citoyens libres nous devons préserver notre patrimoine contre les forces du mal. Il est important de transmettre le meilleur héritage possible pour nos enfants et aux générations à venir. C'est un devoir, une responsabilité, qu'on le fasse de notre mieux sera déjà très bien. Et nous l'avons fait jusqu'à maintenant donc je reste confiante pour l'avenir.

_Si tu veux... je peux prendre tes coordonnées. Tu n'y vois pas d'inconvénient ?

_Tu sais, je suis une femme un peu facile, je suis une femme qui couche comme on dit...

_Et ça ne fait pas de toi une personne mauvaise. Tu es certes venue m'aborder pour prendre du bon temps mais ça ne s'est pas passé comme cela. Et puis, qui ne tente rien n'a rien. Donc je veux bien apprendre de toi, te connaître.

_Très bien... comme tu voudras ça ne me gêne pas.

Elle sortit une carte électronique de sa poche et la lui tendit. Il la prit et entra chez lui dans l'immeuble avec elle. Leur route les avait conduit jusqu'à cet édifice assez grand et imposant. La jeune femme le suivit dans les escaliers jusqu'au troisième étage. Il entra chez lui en toquant à la porte et Avina attendit patiemment sur le pas, ne voulant ni déranger ni qu'on se pose des questions et poser de problèmes. Il revint quelques instants plus tard, carte en main qu'il lui tendit.

_Merci, si tu veux m'appeler ce sera le soir vers  huit heures ou plus. Je suis souvent chez moi le week-end aussi.

_Bien, on verra ça... si tu veux on pourra se revoir.

_Très bien, alors à la prochaine et au plaisir dans ce cas !

Ils se saluèrent amicalement et il ferma la porte tandis que la chimère rentra chez elle tranquillement. Les rues étaient grandes et belles même le soir avec les douces lumières chaleureuses des lampadaires qui donnaient de superbes reflets sur les façades vitrées et luisantes des buildings. Ce monde était un véritable miracle et une bénédiction pour l'humanité. Les humains s'étaient engagés sur la voix de la paix, de la justice et de la lumière. Arrivée à son domicile, la jeune femme se déshabilla, contemplant son corps dans un miroir, fière d'elle, mais surtout fière d'être une femme libre,d'être née ainsi.

Citation :

Pour l'avortement j'ai oublié de préciser mais, les femmes contrôlent leur fertilité à cette époque (intégré génétiquement, impossible à enlever.) et peuvent avorter jusqu'à environ trois mois d'elles même sans problèmes et sans séquelles ou autres (hormonales, psychologiques etc...) et les circonstances font qu'elles ne sont pas obligées car le monde et le contexte permettent à tous de prospérer etc...

Ce n'est pas quelque chose que tu dois préciser hors texte ... C'est un élément important de l'histoire qu'il faut inclure dans le récit.

Citation :

Citation :

Je ne suis pas certain qu'une histoire qui n'explore pas les conséquences d'un tel choix socialement ou intimement soit pertinente. Est-ce le fond de ton histoire ou simplement un passage introductif vers quelque chose de plus massif ?

J'avoue ne pas avoir bien compris ce que tu voulais dire désolé.

Est-ce que le thème de ton histoire est l'avortement ? Si oui, penses-tu que tu parvienne à le développer sans mettre en scène les conséquences d'un tel acte à la fois socialement, c'est à dire face au regard des autres, mais aussi intimement, c'est à dire la femme face à elle même et l'impact sur sa vie à partir de ce moment.
Bien que tu développe la chose dans la seconde partie, je reste perplexe sur le fait qu'Avina semble dépourvue de tous sentiments. J'ai du mal à imaginer qu'une femme parte coucher après le premier venu quelques heures après avoir subi un avortement.

Citation :

c'est à dire une remise en page, que proposes-tu?^^

Déjà, enlève les underscore ( les "_" en début des dialogues)et met des tirets. Et essaye d'avoir un découpage plus instinctif dans tes paragraphes. C'est très rare d'avoir des paragraphes réguliers de 4 ou 5 lignes comme ici. Il faut que le tout s'enchaine logiquement. Dans la deuxième partie tu passe, dans le deuxième paragraphe, d'Avina qui va chercher du poisson dans le frigo au fait qu'elle est hétéro ... Où est la logique et le lien entre les deux ?


Concernant ce deuxième chapitre, je ne m'attendais pas à ce que ça vire au porno (oui, c'est ce que c'est) et je suis là encore pas persuadé que cela soit super pertinent. Je ne veux pas attaquer ton style ou tes envies d'écriture, mais est-ce bien judicieux de parler d'orifices, de pénétration et globalement de décrire un acte sexuel dans toute sa longueur. Littérairement cela n'a pas d’intérêt à mes yeux et je n'arrive pas à comprendre où est-ce que cela s'intègre dans ton thème de la liberté des choix. Je veux dire par là que ce n'est pas quelque chose de révolutionnaire, c'est exactement ce qu'il se passe à notre époque. De plus, le mec avec qui Avina couche n'est même pas celui avec qui elle discute ensuite, cela perd donc de son intérêt.

La discussion était massive et un peu chaotique. Le défaut majeur c'est que pas une seule fois tu n'indique qui parle. Si pendant les dix premières répliques on comprend par rapport au contexte, il suffit de scroller la barre vers le bas une ou deux fois pour perdre le sens de la conversation. J'ai parfois du relire plusieurs fois avant de comprendre ce qu'il se disait, et ce n'est pas bon. De plus, les dialogues d'enchainement indéfiniment, si bien qu'on en vient à se demander ce que font les personnages pendant qu'ils parlent. Il faudrait étoffer le récit avec du descriptif pour que ça ne soit pas aussi brut de décoffrage.
Tes dialogues méritent encore pas mal de travail car je trouve ton style très adolescent. Tu alterne des formules super soutenues avec des passages d'une banalité confondante. Certains passages sont vraiment étranges, si bien que je me demande si Avina n'est pas une sorte de robot dans sa façon de penser. Exemple : "_Oh, ça allait, j'ai été vite mise en confiance et à l'aise par un médecin gynécologue très bien. D'ailleurs alors qu'il... m’auscultait... de façon très intime si je puis dire ainsi, pour enlever l'embryon dont je ne voulais pas, on a parlé un peu et ça s'est bien passé. Il ne m'a pas fait ressentir quoi que ce soit de voyeur ou de vicieux dans sa façon d'être, c'était tout naturel, il faisait ce qu'il avait à faire et parlait normalement, tout naturellement, sans problème et sans gêne. J'ai donc très bien vécue ça et je le referais s'il le faudrait ou si je le désir. " Qui parle comme ça ? S'il y a des spécificités sociales, des changements de comportement dans la population qui les pousse à être déconnecté émotionnellement ou je ne sais quoi, il faut le préciser. Si non, il faut simplement rendre les dialogues plus naturels.

Le passage concernant les religieux il y a 2500 ans est assez bordélique. On a compris ce qu'ils avaient fait mais pour quelle raison ? Parce qu'ils sont religieux, tout simplement ? Pourquoi ces religieux sont-ils aussi opposés à l'avortement ? Dans ton texte on voit qu'ils sont assez barbares, qu'ils "souillent" les femmes, c'est à dire qu'ils les violent ? C'est un peu contradictoire avec l'idée de faire de la femme enceinte un objet sacré en interdisant l'avortement, non ? On apprend qu'ils les brûlent. Même question, pourquoi brûler une femme enceinte si l'embryon est sacré pour eux ? Et pour finir j'aurais envie de te demander comment une planète toute entière peut tomber sous le joug d'un groupe religieux extrémiste sans que quiconque ne lève le petit doigt pour les en empêcher ? C'est pour cette raison que l'on manque cruellement d'informations sur le passé de ton histoire pour comprendre où Avina veut en venir avec son point de vue.
Je te conseille de travailler le fond, définir clairement et simplement les évènements majeurs qui ont bouleversé le monde pour en arriver là. Par exemple (et ça n'a pas vraiment de rapport même si c'est un bon exemple), le 11 Septembre 2001 a été l'évènement déclencheur de pas mal de choses ces dix dernières années, que ce soit des guerres ou simplement des changements de style de vie, avec la terreur qui s'est emparée de l'occident. C'est ici un moment précis de l'histoire qui a tout changé dans notre vie et continuera d'avoir son importance dans les décennies à venir, et je pense que c'est quelque chose que tu dois prendre en compte pour ton histoire. Faire une grosse guerre religieuse mondiale est super dans un film ultra visuel, mais dans un récit il faut des choses concrètes. C'est pour le moment un peu vague.

Je ne peux que te conseiller de continuer en essayant de retravailler le fond de ton histoire avant tout. Il y a des thèmes intéressants mais tu part tellement dans tous le sens qu'on a du mal à voir où on va. Mais peut être que je donne trop d'importance au fond. Peut être que tu as juste envie de raconter une histoire d'amour érotique (borderline pornographique) entre une hybride de 30 ans et un garçon de 16 ans.

merci beaucoup pour tout, je vais essayer d'arranger tout ça ce qui prendra du temps... je ne suis qu'un débutant donc je comprend aussi que ça plaise pas trop.^^

Bon, je vais user de mon huile de coude!^^

je vais faire autant d'arrangements que je pourrai! merci encore pour avoir pris le temps de m'expliquer etc...

(c'est pas prêt d'être édité un jour ce truc xd!)

Citation :

Dans ton texte on voit qu'ils sont assez barbares, qu'ils "souillent" les femmes, c'est à dire qu'ils les violent ? C'est un peu contradictoire avec l'idée de faire de la femme enceinte un objet sacré en interdisant l'avortement, non ? On apprend qu'ils les brûlent. Même question, pourquoi brûler une femme enceinte si l'embryon est sacré pour eux ? Et pour finir j'aurais envie de te demander comment une planète toute entière peut tomber sous le joug d'un groupe religieux extrémiste sans que quiconque ne lève le petit doigt pour les en empêcher ? C'est pour cette raison que l'on manque cruellement d'informations sur le passé de ton histoire pour comprendre où Avina veut en venir avec son point de vue.

ils brûlent les femmes qui avortent ou utilisent un moyen de contraception quel qu'ils soit.

ils violent les femmes en leur interdisant l'avortement, elles ne sont pas sacrées puisqu'ils n'ont aucune considération à leur égard. de surcroît ils les violent en les forçant à une grossesse dont elles ne veulent pas.

voici un texte d'intro que je viens de faire, je sais pas s'ils règle des problèmes et des questions ni lesquels, à voir.

INTRODUCTION.


En 2528 du calendrier humain libre, l'humanité est puissante, riche de sa diversité, de ses différences, et prospère. Elle un phare qui défie les ténèbres de son passé tourmenté. Il y a plus de deux mille huit cents ans, les deux principales religions de la Terre fusionnèrent, prirent le contrôle de nombre d'états, créèrent leur groupes ou en contrôlèrent certains, ainsi que des banques.

La première guerre éclata et ils l'emportèrent avec les nations qui croyaient encore rester libres suite à ce conflit destructeur. Mais un siècle plus tard, les pays encore libre créèrent des êtres mi-humains mi-animal suite à soixante années de recherches difficiles.

Ils se sentaient seuls et désiraient que les humains le soient moins dans ce vaste univers en créant des frères et sœurs de sang. Soixante ans plus tard éclata la dernière guerre mondiale. Les forces de la justice et de la liberté, de la vie et de l'humanité, affrontèrent les religieux qui décidèrent de les exterminer pour leur affronts contre la vie en avortant et en usant de la contraception mais aussi en commettant un grave crime contre la dignité humaine en créant des chimères.

La guerre dura sept ans. Le mouvement de résistance tout autant mais personne ne put empêcher le génocide d'avoir lieu, le massacre de centaines de millions d'innocents sous prétexte qu'ils étaient des criminels avorteurs ou des monstres mi-humain mi-animal.

Toutefois, sachant à l'avance qu'ils perdraient la guerre et ce depuis bien longtemps, les humains libres conçurent en secret des installation souterraines truffées d'explosif nucléaires qu'ils firent sauter après la guerre. Ils envoyèrent ainsi six million six cents mille survivant au génocide sur une lointaine planète nommée Térah pour y bâtir une civilisation et un avenir radieux.

Tout ceci s'est produit plus de deux mille cinq cents ans plus tôt. Sous prétexte que leurs ennemis étaient des monstres et des soit disant criminels, les religieux décidèrent de les exterminer de façon arbitraire et impitoyable. Toutefois, quand les derniers survivants furent envoyés sur cette lointaine planète, la Terre subit un bombardement nucléaire et les installations furent détruites pour que personne ne sache jamais ce qui s'était passé, pour être sûr que les humains seraient enfin libres et en paix. Ce fut fait pour qu'ils puissent prospérer librement et sans entraves.

Aujourd'hui les femmes et les hommes contrôlent leur fertilité grâce et des modifications génétiques dans leur ADN et les femmes peuvent avorter d'elles même jusqu'à environ trois mois sans problèmes et presque jamais sans aucun effet secondaire direct ou indirect, en toute sérénité et en toute sécurité sans non plus avoir à supporter le jugement d'être mauvais et mal intentionnés.

Ceci est la nouvelle réalité, la nouvelle humanité, ceci et la vie et la liberté, la justice et la lumière, ce vers quoi ils se sont tournés depuis bien longtemps.

Ton introduction n'entre-t-elle pas en contradiction avec le reste de ton histoire ?

Citation :

Toutefois, quand les derniers survivants furent envoyés sur cette lointaine planète, la Terre subit un bombardement nucléaire et les installations furent détruites pour que personne ne sache jamais ce qui s'était passé, pour être sûr que les humains seraient enfin libres et en paix. Ce fut fait pour qu'ils puissent prospérer librement et sans entraves.

Comment la nouvelle humanité, en particulier ton personnage principal, Avina, peut connaître ce passé lointain (oui, c'est quand même 2800 ans auparavant !) ?

Citation :

Mais un siècle plus tard, les pays encore libre créèrent des êtres mi-humains mi-animal suite à soixante années de recherches difficiles.

Pour quelle raison ? Je comprend que ce soit quelque chose que tu ai envie d'intégrer à ton univers, ces hybrides, mais je ne comprend pas pourquoi les humains cherchent volontairement à faire muter leur ADN pour devenir des hybrides. N'est-ce pas le meilleure moyen de s'aliéner encore plus face à ses fameux religieux dont je ne comprend toujours pas le but final ? De plus, qu'est-ce que cela leur apporte comme avantage dans le conflit, ne sont-ils pas face à des problèmes génétiques de reproduction et peuvent-ils toujours être considérés comme la vraie humanité puisqu'ils ne sont tout simplement plus humains ? Tous les survivants de la guerre sont-ils hybrides ?

Je n'attends pas de réponse à ces questions, mais ce sont les genre de choses que tu devrais te demander en bossant sur ton histoire. Les éléments que tu apporte sont intéressants mais demandent d'être approfondis. Il y a un vrai parti pris dans ton histoire, même si c'est clairement encore confus, et il faut que tu affine ton message.
Je trouve, personnellement, que ta représentation des religieux est un peu brute de décoffrage et que le récit gagnerait à montrer que tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Si vraiment tu veux mettre en avant le principe de liberté, de libre arbitre et la possibilité de faire les choix que l'on veut, tu ne peux pas ne pas au moins parler de la genèse de leur mouvement et de pourquoi ils pensaient que leurs choix étaient les bons. Les mecs sont pas sortis de nulle part avec des torches et on commencé à brûler des gens. Surtout si on imagine que c'est quelque chose qui se déroulerait dans une époque similaire à la notre, c'est en tout cas ce que moi je comprend en lisant ton introduction. Quelqu'un peut avoir tord mais c'est bien de savoir pourquoi il pense ça. Ici tu t'acharne a montrer en long et en large que ces religieux étaient des salauds, mais on a du mal à saisir pourquoi ils ont fait tout ça.

Comme exemple je prendrais quelque chose d'abordable : Hunger Games.
Dans Hunger Games le Capitole garde le contrôle sur le reste du pays en obligeant des enfants à se combattre à mort simplement pour montrer que les districts doivent leur obéir. Ce qu'ils font est horrible, immoral et injustifiable. Pourtant on comprend leur vision, leur côté de l'histoire. Le Capitole garde le contrôle pour empêcher une nouvelle révolution comme celle qui a ravagé le pays par le passé. On peut ne pas être d'accord avec leur vision mais elle est clairement établie dès le départ.

Pour revenir à ton histoire, on ne comprend pas pourquoi tes religieux font ce qu'ils font. Ils se battent pour la "vie" en faisant tout pour garder des embryons en vie et même créer de la vie en violant des femmes (?). Ils sont pro-vie mais tuent les femmes qui avortent ? Ils sont pro-vie mais réalisent un génocide planétaire pour montrer que la vie humaine est importante ? C'est assez contradictoire, non ?
Ne devraient-ils pas au contraire tenter de rendre médicalement impossible l'avortement ? Cela obligerait les femmes à recourir à des méthodes extrêmes pour se faire avorter. On arrive alors dans une zone assez floue où on ignore qui a vraiment raison. Se battre pour conserver la vie à tout prix quitte à bafouer des libertés fondamentales ? Ou pratiquer des actes humainement immoraux pour pouvoir garder la liberté sur son propre corps ? J'espère que tu vois où je veux en venir. C'est un sujet clairement passionnant qu'une analyse binaire ne suffit pas à rendre compréhensible. Encore une fois, ce n'est pas tout blanc ou tout noir.

N'essaye pas de faire de forcer le trait pour choquer plus que la moyenne. Inutile de leur faire tuer "des centaines de millions" de personnes pour que ça soit crédible. Des actions plus simples mais plus dérangeantes sont parfois plus choquantes que des génocides sans logique. Je pense par exemple à l'épisode The Farm de Battlestar Galactica où on voit des femmes reliées à des machines étudiant leur système reproductif. Mon conseil donc : éviter la surenchère dans les évènements et dans les nombres ! Science-fiction ne veut pas dire aberrent ...



Concernant les histoires d'avortement en SF, j'ai trouvé après quelques recherches ceci :
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Pre-persons
The Pre-persons est un livre de Philip K. Dick qui me semble très intéressant et qui serait une bonne lecture pour toi à mon avis.

Merci beaucoup pour tout... je sais pas si cette V2 de l'intro est mieux et informe mieux etc...  

merci encore.


INTRODUCTION.


En 2528 du calendrier humain libre, l'humanité est puissante, riche de sa diversité, de ses différences. Elle prospère librement sans problème, sans gêne et sans entrave. Elle est un phare qui défie les ténèbres de son passé tourmenté.

Mais ils n'ont pas toujours connus la paix et leur histoire remonte bien avant la colonisation de leur planète mère Térah.

En effet, leurs origines ils apparurent sur une planète appelée la Terre. Leur système était imparfait et ne demandait qu'à s'améliorer, à devenir plus humain et plus solide. Et il évolua rapidement pour devenir de plus en plus juste et égalitaire.

Toutefois, tout ne se passa pas sans encombre bien au contraire, ils durent affronter un ennemi agressif, dangereux et destructeur déterminé à détruire tout ce qui n'était pas comme lui.

Au commencement furent les religions, qui évoluèrent au fil de l'histoire humaine. La planète se peupla, connut des guerres sanglantes toujours plus violentes pour diverses raisons, religions, ressources, pouvoir et autres.

Au début tout se passa de façon à peine correcte. Des nations accordaient aux femmes le droit d'avorter, contesté par les intégristes religieux de tous bords qui désiraient avoir le contrôle sur les femmes et leurs corps. Il y eut de nombreux mouvements de contestation à l'avortement dans nombres des pays où il était accordé, si ce ne fut tous. Un groupe connu sous le nom de « féministes » sa battait pour que ces droits soient accordés partout sur la planète.

Mais cette révolution humaine n'eut pas lieu. À cette époque le monde était encore sombre et primitif, dominé par les rivalités et les forces obscures des corporations et des banques. Mais les choses n'en restèrent pas là. Les religieux finirent par prendre de plus en plus d'ampleur, prenant le contrôle des nations. Ils s'accordèrent sur un fait. Les corporations avaient le pouvoir ainsi que les banques, ils allaient donc le leur retirer en profitant de leurs rivalités pour affaiblir l'humanité et contrôler tous les secteurs.

Ainsi les deux plus puissantes religions se livrèrent une guerre sans pitié durant plus de vingt ans, engendrant des milliards de morts. Mais une partie d'entre eux avaient fusionnés, se proclamant comme une nouvelle religion et comme la seule et l'unique, l'héritière des ses « parents » et ils détruisirent ce qu'il restait des autres. Les corporations en faillite, les banques affaiblis, ils créèrent les leurs en circuit fermé sous leur contrôle. Incapables de combattre, elles voulurent se rebeller malgré tout. Contrôlant la population et l'information, les intégristes religieux de la nouvelle religion unique avec l'aide des nouvelles corporations et banques sous leur contrôle, plus celle des pays et blocs de pays aspirant à la liberté, ils détruisirent définitivement les banques, dont la banque mondiale, et les autres corporations.

La Terre sortait alors de quarante année d'un conflit plus que destructeur. Au bout de trente ans, grâce à l'exploitation des ressources lunaires et sous-marines, deux puissances virent le jour. Les premiers aspiraient à la liberté, à la justice et leur nation s'améliorait. Ils concentrèrent tous leurs efforts pour que ce pays voit le jour ce qui finit par arriver. Les intégristes religieux interdirent aux femmes d'avorter et la contraception sous peine de mort, un crime contre « la vie » et contre la « loi naturelle » selon eux et les « criminels » devaient êtres punis et servir d'exemple.

Les deux puissance entrèrent très rapidement en concurrence et se braquèrent l'une contre l'autre. Calculant que les risques de consanguinité risquaient de décimer l'humanité d'ici des milliers d'années si l'espèce ne se diversifiait pas d'une manière ou d'une autre, les humains libres décidèrent de créer des frères et sœur d'espèces. Ils se sentait si seuls, si isolés en même temps, dans ce vaste univers. Ainsi les recherches qui furent longtemps interdites sur la création des hybrides mi-humain mi-animal débutèrent en secret. Il fallut soixante année de travail acharné pour concevoir la toute première génération de chimères, ces êtres à la nature si dérangeante.

Considérant ceci comme un affront ultime à la dignité humaine et à leur dieu unique, comme une insulte et un blasphème suprême, les intégristes qui détruisaient les femmes avec grand plaisir déclarèrent la guerre aux humains trente après la naissance du premier hybride. La création des ces êtres qui repoussaient les barrières entre l'humain et l'animal sans pour autant les franchir, étaient l'ultime protestation des humains contre les monstres qui brisaient les femmes avec cruauté.

Les chimères pouvaient engendrer une descendance fertile avec les humains ou entre eux et il n'y avait aucun problème génétique ou presque et le mélange des gêne promettait d'éviter tous problèmes de consanguinité pour l'éternité. La guerre éclata à nouveau et la conflit dura des années. Sachant qu'ils finiraient tous brûlés dans des fours crématoires dans des camp de concentration où les intégristes brûlaient tous ceux qui les contre-disaient, toutes les femmes qui avortaient ou encore les homosexuel, des « être abominables » salon eux, les humains avaient bâtit des installation souterraines dans l'unique but de sauver autant des leurs que possible en les envoyant sur une planète très éloignée de la Terre... Térah.

Alors que les humains, depuis longtemps, pensaient que la liberté de tous et la justice étaient des valeurs sûres et durables, les religieux eux prétendaient que l'ordre moral, le système patriarcal et que la criminalisation de l'avortement ainsi que la soumission des femmes seraient la réponses à tous les maux. Mais ils avaient totalement tort. Ils prétendaient préserver la vie pourtant ils détruisaient des femmes et sous prétexte de leur concept de la famille ils en détruisaient aussi.

Tous ces désaccords entraînèrent cette guerre destructrice. Toutefois, après avoir envoyés tous ceux qu'ils pouvaient sur la lointaine planète du dernier espoir, les humains furent exterminés dans des conditions atroces parce qu'on les considérait non pas comme des humains mais comme des monstres qui étaient des criminels parce qu'ils avortaient et utilisaient la contraception.

Mais quelque chose se produisit quelques années après la départ du dernier vaisseau colonial. Toute une flotte fut envoyée dans le plus grand secret via des installation souterraines très profondes qui furent détruites avec de puissants explosifs nucléaires. Ce qui se produisit fut un bombardement généralisé de la planète par des armes de destruction massive, des bombes nucléaires qui furent programmées pour tout détruire après quelques années de sommeil à attendre d'agir dans l'ombre.

Quand le dernier vaisseau arriva sur la planète Térah on remit tous les compteurs à zéro et on prit un nouveau calendrier. Les humains devaient partir sur de nouvelles bases et ils rebâtirent leur société libre, humains, juste et égalitaire. Bien entendu c'était loin d'être parfait, d'être aussi évolué que par la suite, mais cette société progressa et évolua. Pour ne plus jamais endurer les souffrances passées les religions furent interdites, bien que croire ne l'était pas répandre la croyance fut proscrit.

Pour que les femmes ne soient plus jamais victimes des lois les plus injustes et les plus sexistes, les plus horribles et celles qui portaient atteinte à leur intégrité et à leur dignité, on fit de nombreuses recherches sur l'ADN humain et chimérique. Ainsi on finit par incorporer l'avortement intégré dans le code génétique des femmes pour qu'elles puissent avorter jusqu'à environ trois mois. On programma aussi la contrôle de fertilité intégré dans le code génétique humain et chimérique.

Ceci changea radicalement les relations humaines et entre les hommes et les femmes. Il fut totalement interdit de faire des recherches visant à stopper la possibilité d'avorter et de contrôler sa fertilité et donc son corps. Ceci était devenu un grave crime fortement réprimandé. Au deuxième siècle de la nouvelle ère on créa les chimères dites « presque parfaites » rétrocompatibles avec les humains sur tous les plans à plus de quatre-vingt dix-neuf pour cent, ils avaient, comme leur ancêtres, tout d'humain dans leur façon d'être, leur comportement, leur pensée ou leur psychologie.

Ainsi l'humanité libre universelle prospérait, avec les humains originels et les hybrides qui se mélangeaient plus ou moins sans gêne et sans problèmes. L'humanité était enfin en paix et pouvait vivre paisiblement une existence tranquille... mais tout ceci leur avait coûté très cher, si cher qu'ils en étaient profondément marqué et sans doute à tout jamais. Tous gardaient en mémoire les centaines de millions des leurs massacrés pour des crimes qu'ils n'avaient jamais commis, parce qu'ils étaient libres et qu'ils ne se soumettaient pas à leurs ennemis qui le leur firent payer le prix.

Les êtres humains, comme ils s'appelaient entre eux, pouvaient enfin vivre dans la lumière... pour l'éternité...

Salut, juste pour dire que j'ai édité le premier poste pour mettre une intro que j'ai révisé, j'espère avoir réussis à prendre bonne note des remarques, n'hésitez pas à me dire pour l'intro merci bien.

Je vais aussi voir un peu (j'ai pu ajouter quelques petits truc sur le reste du texte mais je vais essayer de continuer avant toute chose.)

S'il est aussi possible de supprimer le post qui est juste au-dessus du mien car inutile et dépassé quand à ce que je compte faire dans le topic, merci bien.

J'espère que cette intro est mieux (premier post où j'ai mis en gros en rouge un avertissement.)

Merci bien.

Je m'excuse de pas passer beaucoup, le temps est pris.