Malveillance

Le Paris International Fantastic Film Festival (à l'appelation douteuse "Pifff" et dont je vous bassine depuis quelques jours ^^) c'est ouvert avec ce film de Jaume Balagueró (réalisateur de Fragile, REC 1 & 2...) qui n'a certes trop rien de fantastique mais qui c'est avéré être une très bonne surprise. Je vous encourage fortement à aller le voir quand il sortira dans les salles!

Rien de fantastique dans ce film, mais comme nous l'avais dit l'auguste personne chargée du speech d'ouverture, et dont j'ai tout de suite oublié le nom, il y a quelque chose d'angoissant dans ce film, une ambiance vraiment lourde et prenante. Le film met en scène César un concierge d'immeuble qui ne trouve plus de raison de vivre. Presque décidé à en finir il trouvera son salut dans la vie des autres, et plus particulièrement dans le fait d'en faire un enfer. César est une sorte de Big Brother qui en plus de vous épier s'acharne à vous rendre l’existence la plus invivable possible, votre malheur étant la seule source possible à son bonheur.

A bien y regarder il n'y a trop rien d'original la dedans mais l'idée fonctionne à merveille grâce au rendu de la réalisation. Jaume Balagueró remplit son film d'une immense tension, comme celle présente chez Argento. Ce qu'il y a d'assez cocasse c'est que si César est une grosse ordure, on vit pleinement son stress. Je priai pour qu'il ne ce fasse pas prendre. Le film nous interroge aussi sur la perversion et d'autres choses. On ce reconnait parfois plus dans César que l'on voudrai l'admettre.

Pas vraiment fantastique donc mais niveau ambiance et tension c'était une excellente ouverture!

PS: Petit vous regardiez sous votre lit pour voir si un monstre n'était pas caché? Les monstres peuvent avoir une drôle d'allure...