Le cycle d'Elric

Auteur : Michael Moorcock
Pocket Fantasy

L'un des plus mythiques et étranges héros de la littérature médiéval-fantastique, guerrier maudit, albinos aux yeux rouge sang. Tour à tour pillard, sorcier , tueur, cynique, prince maudit. Elric parcourt le monde, sa terrible épée magique Stormbringer au poing.

Présentation de l'éditeur :

Un temps vint où il y eut de grandes transformations sur la face de la Terre et dans les Cieux, où la destinée de l'Homme et des Dieux fut martelée dans la forge de la Fatalité, où des guerres monstrueuses et des actions d'éclat se préparèrent dans l'ombre. Et en ce temps-là des héros se dressèrent. Le plus grand de ces héros était un aventurier au funeste destin, armé d'une épée runique gémissante qu'il haïssait. Son nom était Elric de Melniboné, Prince des Ruines, seigneur d'une race éparpillée sur un monde qu'elle avait jadis dominé. Elric, sorcier et homme d'épée, homme de guerre et de magie, souillé du sang de sa race, destructeur de sa patrie, albinos au blanc visage et dernier de sa lignée. ".


Résumé :

Dernier empereur de Melniboné, Elric est albinos, faible et maladif, il présente un caractère fortement romantique et désespéré, il ne recherche ni gloire ni richesse (il abandonne de son plein gré le trône de Melniboné pour courir le monde), et s'adonne fréquemment à la sorcellerie.

Sa santé défaillante, l'oblige à consommer de nombreux remèdes jusqu'à ce qu'il trouve Stormbringer, une épée qui, en buvant les âmes de ses adversaires, est capable de lui redonner de la vigueur.


Commentaire
Je ne l'ai pas trouvé sur ce forum, donc voilà qui est fait autrement j'ai mal cherché... et ça vous vaut un blâme
Je dirai que cette saga est pour moi une des rares saga de fantasy que j'ai pu lire avec un univers aussi complexe. En fait, je ne suis pas sûre qu'il s'agit vraiment de Fantasy tel qu'on l'entend.
Quoi qu'il en soit, cela fait parti des série culte à connaitre, puisque certaine référence y sont parfois mentionné dans des oeuvres plus récentes, ne serait que Stormbringer comme l'a fait un certain T. Prachett.


L'auteur a écrit le cycle d'Elric dans le désordre (chronologiquement parlant) et que l'on peut trouver en format poche dans l'ordre chronologique :
En France, le cycle d'Elric est généralement divisé en neuf tomes, suivant le découpage de l'édition Pocket : (liste des tomes)

Spoiler:

Couverture :

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Je vais me faire fossoyeur de forum Commenter un sujet de 6 ans... mais vue que je réouvre mon édition ('édition complète parue chez Omnibus)

Elric est un de ces rares cycle frustrant.
Je l'ai lu pour une très grosse partie (j'avais chroniqué le premier volume fut un temps ici) mais je me suis arrêté avant la fin presque par ennui.

Même si parfois ce cycle sent la commande, il est incontournable et certains passages ne manquent pas de gueule ! A lire je pense, mais il faut prendre son temps... éventuellement y revenir après avoir digérer les infos.
Par contre, tout comme Daechan, Le cycle d'Elric est sans aucun doute l'une des très rares oeuvres de Fantasy que je peux lire avec plaisir. L'aspect anti-héro de Elric sans doute.

Ça fait un moment qu'il est en attente sur mon étagère... Je sais que c'est un classique, mais justement quelques personnes m'ont dit que ça l'était parfois un peu trop, classique, dans le style. Du coup ça m'a un peu freiner dans mon envie de lecture. Mais je vais essayer de palier ce manque au plus vite quand même !

Quoi de mieux que répondre à un déterrage de topic pour un déterrage de compte, I’m back

Alors, Elric, to read or not to read?

Moi j’ai bien aimé (sans adorer). et je conseillerais à tout fan de fantasy d’essayer.
La saga Elric est furieusement originale. On a le meilleur anti-héros que j’aie jamais lu, des passages totalement épiques (mais épique genre épique, le seigneur des anneaux est gentillet à coté), des personnages originaux, un univers immense, bien structuré et super original (la description de la civilisation ménilbonéenne déclinante justifie à elle seule la lecture). Bref que du bon et du dépaysant, ce qui fait du bien en ces temps de fantasy ultra-calibré.

Par contre, le cycle à effectivement ces défauts, ce qui m’empêche d’en faire un véritable chef d’œuvre. Je pense notamment à certains passages (vers la fin) qui sont moins bien écrits et à une fin qui arrive bien trop vite (on a limite l’impression que l’auteur à oublier d’écrire quelques tomes ).

Mais dans l’ensemble, cela reste quand même une des toutes bonnes saga de fantasy. Je ne peux que vous conseiller d’essayer les premiers tomes pour voir si cela vous plaît, je ne pense pas que vous serez déçus


Niveau éditions, il y a aussi une intégrale qui est sorties il y a quelques années.


Maintenant, en dehors de la saga d’Elric, il faut aussi savoir qu’elle s’insère dans un moorcock-verse avec de nombreux autres romans racontant les aventures d’autres héros qui sont en fait … d’autres incarnation “d’Elric”. Elric et ces autres héros ne sont que des incarnations d’un même archétype, le champion éternel. La plupart de ces incarnations ont conscientes d’être une parties de quelque chose de plus grand sans savoir exactement quoi (l’un se souvient même de ses précédentes incarnations) et se croisent même parfois.

Ces incarnations vivent dans le même multiverse, i.e. le monde est divisé en de nombreux univers qui communiquent, certaines personnes pouvant aller de l’un à l’autre et il y a aussi un lieu commun à tous ces univers: Tanelorn, un cité où nos champions éternels veulent aller pour trouver la paix. Mais chaque univers est spécifique avec sa propre histoire. Ainsi certaines incarnations du champion éternel se débattent dans un univers de fantasy, d’autre dans un univers de SF, d’autres dans un mix des deux, …

Ce qui vient donner à la saga d’Elric encore plus de profondeur car on retrouve ainsi des “liens” entre les sagas et donc un univers encore plus étendu (déjà que celui d’Elric seul était bien étendu …). Vous pensiez avoir un saga originale à suivre, en fait vous en avez les histoires de neufs incarnations du champion éternel à suivre