Le Miroir

Une petite nouvelle que j'avais fait pour essayer de voir si j'en étais capable, en respectant certaines conditions imposées. Donc pour ceux qui le liront (s'il y en), les maladresse sont surement assez visible et je m'excuse de vous les faire subir. Pour les autres, merci, d'être bon public


Genre : Fantastique
Format : nouvelle courte
Statut : Terminé


En ouvrant les yeux, Vincent se demandait ce qu’il faisait au bas de l’escalier. Avait-il voulu atteindre le grenier ou cherchait-il à en sortir ? Il n’avait aucun souvenir des événements précédents. Au moins il n’était pas amnésique puisqu’il se souvenait de son identité, de sa vie, de son enfance... Sans mouvement brusque, il vérifia qu’il n’était pas blessé. Il ne ressentait aucune douleur sinon une affreuse migraine qui lui martelait les tempes. Il finit par se redresser et vérifia une dernière fois que tout allait bien. Le bruit de pas précipités le firent se retourner. Une fillette de cinq ou six ans fonça joyeusement sur lui et se cramponna à sa jambe.
— Papa, cria-t-elle. C’est à moi de me cacher maintenant.
— Papa ? répéta-t-il incrédule.
Cette fille serait la sienne ? C’était impossible ! Il avait bien deux enfants mais ils étaient adultes à présent. Cette enfant ne pouvait être la sienne. Il était trop vieux pour ça. Il fouilla encore dans sa mémoire mais sans réussir à l’identifier. Lentement, il l’écarta et s’accroupit pour être à hauteur de son visage.
— On va jouer à un nouveau jeu.
Déjà la fillette sautait de joie à cette idée.
— C’est le jeu de « qui je suis » ? Tu dois me dire qui tu es, expliqua-t-il patiemment.
— Il est pas drôle ton jeu, bouda l'enfant.
— Mais si tu verras. Alors commence par me dire ton nom et ce qu’on fait ici.
— Je suis la princesse Alicia et je vais tuer le méchant dragon qui a volé mes poupées, dit-elle en pointant l’index vers lui.
Et bien voilà qui expliquait au moins ce qu’il faisait là. Sans doute avait-il simplement glissé sur la dernière marche. Il ne pouvait cependant s’empêcher de penser qu’il manquait quelque chose.
— Je suis le méchant dragon, rit-il en grossissant sa voix. Va te cacher avant que je t’emmène dans mon donjon.
Jouant le jeu, la petite Alicia s’enfuit en éclatant de rire. Alors qu’elle disparaissait dans l’escalier la menant au rez-de-chaussée, Vincent alla dans le sens inverse. D’un pas lourd, il monta l’escalier. L’espace d’un instant, il eut une sensation de déjà vu. Bien sûr qu’il avait dû aller au grenier puisqu’il était chez lui. Cependant, cela restait très flou, très lointain, comme si ce n’était qu’un rêve. Ce qui le surprit fut la facilité avec laquelle il montait. Il ne ressentait pas la douleur dans ses articulations, n’avait pas de mal à soulever les jambes après chaque marche. C’est alors qu’il remarqua sa main. Elle n’était plus ridée. Il la porta à son visage et sut qu’il avait rajeuni. Il devait s’en assurer. Il lui fallait un miroir. Même s’il n’en gardait aucun souvenir, Vincent savait qu’il y en avait un en haut. Il se hâta de grimper les dernières marches. Poussa la porte et il le vit trônant au bout de la pièce. C’était un de ses vieux miroirs à pied avec une bordure dorée comme on en voyait dans les films d'époque. Et c’était le seul objet dans l’immense mansarde. Pas de carton, pas de vieux meubles ou de vieilles valises, il n’y avait que l'imposant objet, à peine éclairée par la lucarne. Un rayon de lune frappait en plein sur la surface réfléchissante. Son mal de tête s’amplifia à mesure qu’il approchait. A présent, il se souvenait. Il était déjà monté, il y avait longtemps. Ce miroir était déjà là. Il l’avait approché et il le vit comme il le voyait encore à présent. En approchant, Vincent y avait vu un autre reflet que le sien. Il s’agissait d’un vieillard qui le fixait au point de l’hypnotiser. Quand il revint à lui, il put voir que son reflet s’éloignait, mais ce n’était pas lui et surtout, il n’était plus du bon côté du miroir. Et durant des années, il avait cherché le moyen de sortir. Comme il l’avait vu faire, il s’était entraîné pour capter le regard de l’homme qui lui avait ainsi volé sa vie. Mais ce n’était pas son corps qui était revenu, c’était cet inconnu, qui, comme lui, avait été attiré par le miroir. Il pouvait le voir, suppliant et frappant la paroi, prisonnier de l'autre côté. Oui, il le comprenait pour avoir été à sa place. Et à présent, il comprenait également que celui qui avait autrefois volé son corps était reparti sans se retourner. La seule différence était qu’il héritait d’un corps encore jeune, d'une nouvelle vie. A présent, il était temps d’aller jouer avec « sa » fille.

Je ne sais pas si c'est parce que je suis malade ou c'est que la fin est un peu confuse, mais je ne suis pas sûr d'arriver à comprendre exactement ce qui s'est passé. Vincent, alors un vieillard, s'est retrouvé coincé de l'autre côté du miroir. Par qui, exactement ? Celui qui se trouve dans son vieux corps ? Mais dans ce cas, pourquoi est-ce qu'il ne le récupère pas ?

J'avoue que j'ai besoin d'un petit éclaircissement ^^"

Il va falloir que j'y travaille alors


Vincent a été capturé par le miroir des années plus tôt. Le seul moyen d'en sortir est de voler le corps d'un autre et ce qu'il a fait... C'est pourquoi, il ne connait pas "sa fille" et qu'il est content de pouvoir recommencer une nouvelle vie.... tandis que le vrai père de la gamine a pris sa place dans le miroir.


Ça c'est mon grand défaut quand j'écris, je sais tellement bien ce que je veux dire, que j'oublie de donner des détails plus clair

Un petit texte que j'ai trouvé sympa et efficace. Personnellement j'ai compris l'histoire mais je comprend l'hésitation de Rangil, les dernières lignes peuvent un peu embrouiller je pense.

Merci pour ton commentaire

En fait, je suis bien consciente de cette faiblesse. Je crois avoir assez de recul à présent pour mieux comprendre votre point de vue. J'aurai surement gagné en développant la fin. Mais dit dans la présentation, c'était un petit exercice sous condition, l'une d'elle était la limite de caractères. Cela explique ma fin +/- bâclé même si cela ne la justifie pas.

Au final, j'ai pu me prouver que j'étais capable d'écrire quelque chose de presque potable, mais que j'avais encore beaucoup de boulot pour arriver à faire quelque chose de correcte. Rassurez-vous, je ne compte pas en faire un métier.

Donc pour cela, merci de vos remarques