Sonnets

En rangeant un peu certains de mes classeurs, je suis retombé sur un vieux poème, écrit par mes soins et ceux d'un ancien ami lorsque j'étais en quatrième. Autant dire que ça date.
Néanmoins, le poème m'a fait sourire, non parce qu'il est drôle, mais parce que... Ah... Je ne sais pas trop.
Alors je me suis dit Postes-le sur SFFS, pour rigoler. Et... voilà où j'en suis.
(Petite précision: soyez rassurés, je ne compte pas me remettre un jour à l'écriture d'un poème)

Le Pommier

Assis sous un pommier fleuri,
J’attends de voir l’oiseau chantant,
Me rappelant une bougie,
Brûlant mon cœur en t’attendant.

Je réfléchis, je pense à toi,
Restant toujours sous mon pommier.
Je pense à ton amour pour moi,
Je ne t’ai jamais oubliée.

Bientôt le jour de nous revoir,
Un rendez-vous sous mon pommier,
Notre amour, nous pouvons y croire.

Nous nous sommes vus et aimés,
Ce pommier m’a fait oublier,
Notre amour nous a éclairés.

Je ne vais pas te dire que tu es le prochain Alfred de Musset, mais ma foi, pour un truc écrit en 4ème, c'est plus que louable ! A cette époque, j'aurais jamais réussi à écrire des octosyllabes avec assez de rigueur, donc bien joué ^^

Yep, je ne vois pas trop de quoi rougir de honte. Je ne suis pas un expert ès poésie, mais j'ai déjà vu (et lu) bien pire !

Je plussoie Rufus, pas de quoi rougir de honte, y'a (bien) pire.

Je ne serais moi même pas capable de faire ce genre de trucs. Et encore moins en 4ème ^^

Eh bien merci, ça fait toujours plaisir ^^
Je n'en ai pas d'autres comme ça à vous proposer, mon expérience poétique fut très... brève.
En tout cas, je le garde sous la main, dans l'attente du jour où je pourrais dire à une jolie fille que je l'ai écrit spécialement pour elle Grace

Je ne peux que m'associer à mes compagnons pour te dire que pour un texte qui date de la quatrième, ça a de la tenue. J'ai jamais été foutu de faire le moindre vers, les profs que j'avais étaient plus fan des alexandrins, mais même avec 12 syllabes, j'arrivais à rien.
En parlant de scansion, j'ai du mal à découper en octasyllabe les vers 11 et 12. Pour moi le 11 est un ennéasyllabe et le 12 un heptasyllabe. Désolé, le latiniste casse couille qu'on a fait chier à scander des vers en seconde est toujours là, même après neuf longues années d'inactivité.

Et bien, recomptons. Dîtes-moi si je me trompe.

Vers 11: NO-TRA-MOUR-NOUS-POU-VON-SY-CROIRE -> Je compte huit syllabes, le e final ne comptant pas.
Vers 12: NOUS-NOUS-SOM-MES-VUS-ET-AI-MES -> J'en compte huit également, le e de sommes se prononçant, puisqu'il est suivi d'une consonne.

Il ne semble donc pas y avoir de problème, que des octosyllabes.

Bon ben je me suis planté, faut croire que 9 années de sommeil, c'est pas bon pour retenir les règles de la scansion ...

Aujourd'hui, épreuve de SI au concours des Mines, et force m'est de constater que la "science de l'ingénieur" n'est pas faite pour moi. Paradoxal pour un type qui fait prépa, me direz-vous? Peu m'importe, je commence à avoir l'habitude de l'alogique absurde (nouveau concept).

Bref tout ça pour dire que j'en ai profité pour écrire... des sonnets. Alors ce n'est pas du grand art, ça reste de la poésie écrite sur un coin de brouillon en une vingtaine de minutes, m'enfin.

Sonnet 1:

Temps et patience sont maîtres de mon esprit,
L'orage de mon cœur s'enfuit à la va-vite,
J'attends inlassablement devant le ciel gris,
Il reste un instant avant que tu ne me quittes.

Les étoiles et moi pleurons, plus rien n'a de sens
Maintenant que tu me prives de ta présence.
J'ai appris à supporter le vide laissé,
Mais mon pauvre cœur, rien ne peut le remplacer.

Que dire à présent sur le reste de ma vie?
Je ne fais que prier pour que tu ne m'oublies.
Douce utopie caché au tréfonds de mon âme,

Mes sens se glace car j'en ai perdu la flamme.
Mais quel sinistre destin m'as-tu réservé?
Perdu, errant dans cette effroyable contrée.

Sonnet 2:

Je ne puis vivre sans ce cœur que tu m'as pris,
Mon âme désespère de revoir le jour,
Le fin fond de mon être se couvre de gris,
Et je crains de ne pouvoir en faire le tour.

Je regarde les cieux en espérant te voir,
En attente du jour où je perdrais espoir.
Mais l'ai-je méritée, cette indigne torture?
Car si je la ressens, c'est en tant que cassure.

Encore une nuit passée loin de toi,
Seule présence sous ce large toit.
Nous ne nous sommes jamais dit adieu :

Quoi d'autre peut me priver d'être heureux?
Le temps passe et frôle l'éternité,
Le temps passe et j'ai honte d'oublier.

NB: Je ne leur ai pas donné de titres... Un jour, peut être.
NB2: J'ai changé le titre du sujet, pour englober le reste.
NB3: Le premier est en alexandrins, le second est différent, les quatrains sont en alexandrins, les tercets en décasyllabes. N'hésitez pas à vérifier! Wink