Ilium et Olympos

J'ai découvert Simmons avec le cycle d'Hypérion qu'un ami m'avait prêté et j'ai totalement accroché. Ça ma tellement plu que j'ai d'ailleurs dévoré les 4 tomes en deux semaines, mes deux semaines de partiels... Lors d'un passage à la fnac j'ai donc décidé de me les acheter pour les avoir dans ma bibliothèque, mais mon attention à été détourné par deux autres livre du gus: Ilium et Olympos.

J'ai toujours adoré la mythologie grecque et son univers, alors de voir que Simmons avait fait un livre dessus ma autant surpris que comblé. Quand j'ai vu qu'il l'avait en plus transposé dans un univers SF j'ai carrément sauté au plafond.

Je n'ai pas envie de vous révéler beaucoup de chose sur ce livre, car ce que j'ai adoré (tout comme dans Hypérion) c'est justement la découverte de tout cet univers, tout ces détails diaboliquement efficaces dont Simmons à le secret. En tout cas le gus à encore pondu un super livre et le mélange Mythe-SF est vraiment réussis. Il rend encore un grand hommage aux géants qui ont du l'influencer et notamment ici Homère et Wells mais également Proust et Shakespear...

Dans tout les cas si vous avez aimé Hypérion vous devez lire ces livres! Personnellement je viens de finir Ilium, j'attaque Olympos demain.

Raaah, ça fait un an que je passe devant ces livres et que je les prends pas parce que j'ai pas le temps de lire des pavés avant d'avoir fini ma prépa... Et pourtant, Zeus s'ils me font envie, ces bouquins T.T

Bref, au-delà de ce commentaire passablement constructif et intéressant, je suis ravi de voir que tu les trouves d'une qualité semblable à Hypérion : j'avais lu des avis contraires à droite à gauche et je me demandais s'il valait mieux que je commende du coup par Hypérion ou par ces deux-là. S'ils sont vraiment de qualité, je pense que ça serait pour moi l'occasion de revenir dans la SF littéraire ^^

Et merci pour les nombreux sujets que tu ouvres, nul doute que d'ici quelques mois, je compte en rentabiliser plusieurs :p

Je n'ai pas lu Olympos mais j'ai beaucoup aimé Ilium. Simmons renouvelle le mythe avec brio en poussant à l'extrême l'idée que sans doute beaucoup de lecteurs de l'Iliade de notre époque ont eu :

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Et pour qui connaît le texte d'Homère (un peu imbuvable par certains côtés je dois l'avouer), les variations introduites par Simmons sont savoureuses, je pense à l'affrontement de Diomède et Arès ou à l'expédition de deux achéens dans Troie...
Parallèlement à l'intrigue de la guerre de Troie revisitée, on a celle des moravecs tombés sur Mars, qui même si elle est un peu lente au départ amène des éléments importants. C'est l'occasion pour Simmons de nous balancer un ou deux concepts de génie dont il a le secret depuis Hypérion, par exemple

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L'intrigue autour des derniers humains est en revanche plus faible que les deux précédentes, mais peut-être a-t-elle plus de sens par rapport à Olympos...

Yahouuuu on répond enfin à mes sujets !! Merci à vous deux ^^.

Citation :

Bref, au-delà de ce commentaire passablement constructif et intéressant, je suis ravi de voir que tu les trouves d'une qualité semblable à Hypérion : j'avais lu des avis contraires à droite à gauche et je me demandais s'il valait mieux que je commende du coup par Hypérion ou par ces deux-là. S'ils sont vraiment de qualité, je pense que ça serait pour moi l'occasion de revenir dans la SF littéraire ^^

Personnellement j'ai trouvé que ce cycle (enfin Ilium car je ne suis qu'au tout début d'Olympos) était d'une qualité semblable à Hypérion. Mais je conçois et vois pourquoi certaines personnes doivent le trouver au niveau en dessous. Comme je l'ai dis, ce livre est un peux un hommage à divers auteurs et il doit peut être falloir leur être un minimum familier pour pleinement savourer Ilium. Par exemple comme le fait remarquer Harsiesis, le texte l'Iliade de Homère est parfois (souvent?) imbuvable et même moi qui adore cette histoire je n'ai pas eu le courage de le lire en entier. Or Simmons détourne le texte d'Homère de tel sorte qu'on dirait une sorte de clin d'oeil à ceux ayant été éprouvé par le texte original. Il emploi parfois un écrit intentionnellement lourd et brute afin de montrer que finalement cette guerre n'est que absurdité, les hommes sanguinaire. Bref, on est loin de la bravoure et des combat ayant une certaines grâce de Homère. Néanmoins certains passage de Ilium sont vraiment épique et donne lieu à des combat jouissif. Tout ça pour dire que la ou Hypérion parait toujours très bien écrit, parfois Ilium livres des passages plus brut mais qui n'en sont que plus parlant lorsque l'on connait de quoi le gus parle.

Moi j'ai tout de suite accroché à la partie avec les moravecs. Leur intenses discussions sur Shakespear et Proust m'ont beaucoup parlé, et bien que je ne sois pas un fin connaisseurs de ces deux auteurs (je n'ai lu que quelques pièces de l'anglais et passage du français au lycée) cela m'a donné envie de mieux les découvrir.

Pour ce qui est de la partie des derniers hommes, c'est vrai que c'est aussi celle ou j'ai le moins accroché de prime abord. Mais j'ai l’impression que c'est une des plus importante, ce qui fait qu'elle ne me désintéresse pas complètement non plus. Et au fur à mesure de l'histoire je trouve qu'elle devient de plus en plus intéressant,

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En tout cas j'aime tellement ce que je lis de Simmons que si ça continue comme ça je suis partis pour lire tout ses livres! Je me suis d'ailleurs déjà procurer Terreur à lire après et ma copine n’arrête pas de me dire qu'il faut absolument que je lise L’échiquier du mal.

J'ai lu et adoré les Cantos d'Hypérion et adoré Ilium.


Tout s'est gâté avec Olympos et certains délires sur les derniers hommes que je n'ai pas compris et qui ne sot pas exliqué , mais j'avoue que je suis restée bête avec

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et même si c'est un peu flou aujourd'hui, je n'ai pas aimé la fin avec ce sentiments d'avoir été flouée quelque part

Dommage car comme vous dites la transposition SF/Mythologie est passionnante vu par le héros "reporter", j'ai aussi adoré les Moravecs même l'environnement que nous découvrons sur Terre a ses charmes, et des héros-ines intéressante-s et de sacrés suspens!

Je suis donc très partagé sur cette œuvre au final qui m'a déçue car elle partait vraiment très très bien et n'a pas été à cette hauteur tout du long.


PS : bien aimé l'échiquier du mal, même si l'histoire est de celle qui me séduisent moins de par leur pitch. Les Cantos d'Hypérion restent donc et loin devant mon œuvre favorite -et inoubliable- de cet auteur!

J'ai acheté Olympos, et ait refermé le roman très vite, en comprenant qu'il s'agissait d'un numéro deux.^^ Cependant, ce que j'ai eu le temps de lire m'a beaucoup parlé, j'aime notamment ce qui me semble être une synthèse efficace entre un postulat de base aussi barré qu'un univers comme celui de Dr Who, et un traitement interne du fil de l'histoire, beaucoup plus classique et lisible (selon mon goût) que pour la série TV Britannique.

Par ailleurs, je découvre actuellement Simmons par le biais d'Hypérion, et cela me conforte dans mon envie de découvrir Illium par la suite. Je suis vraiment subjugué par celui qui me semble être un véritable maître du space-opéra, un space-opéra mâtiné d'horrifique, particulièrement varié et épicé...

J'avais déjà ces livres en cherchant Hyperion, et je me suis toujours demandé ce que ça valait...

Mais vu vos réactions, je pense que je vais les acheter !

Bon, on pourra discuter du tome 2 comme cela, histoire de savoir s'il n'y a que moi qui le trouve mauvais et sombrant dans le n'importe quoi....

J'ai entamé Ilium il y a deux semaines, mais n'ai réellement plongé dedans qu'il y a quelques jours et en suis aux 3/4 de ce premier tome. Mes impressions pour l'instant portent beaucoup sur une comparaison Ilium/Hypérion tant j'y retrouvais une similitude de ton et des prémisses assez proches en ce qui concerne notre futur/le passé de la société future qui est décrite. Ce que j'en dirais :

- je retrouve la façon qu'a Simmons de construire un univers futur avec un passé complexe, comme pour Hypérion : on reconstruit le passé à partir d'indices donnés par chaque personnage au fil de la lecture, et il semble de plus en plus être primordial pour la suite de l'histoire. Sauf qu'ici le passé est beaucoup plus littéralement impliqué dans l'histoire présente;

- comparé à Hypérion c'est pourtant moins dense. Ilium correspond en volume de texte en gros aux 3/4 du cycle Hypérion (la partie Hypérion seule, pas la partie Endymion) et il s'y passe beaucoup moins de choses. Cela dit, l'histoire semble solidement ficelée et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde;

- comme dans Hypérion, l'histoire a des liens importants avec des classiques de la littérature. D'ailleurs, ces liens sont plus importants dans cette saga et "remplacent" ce qui dans Hypérion constitue l'action et les révélations à foison. L'univers est ici un peu moins complexe de prime abord - mais les sagas épiques me passionnent. Or il est ici question de l'Iliade et non de "Oui oui va au marché".

Quand j'entamerai Olympos, je verrai bien si l'auteur tient ses promesses par rapport à ce premier volume.

J’ai (enfin !) fini Ilium (je l’ai fini lundi dernier en fait, mais j’avais des choses à faire).

Je suis passé par divers stades avec ce bouquin, ce qui m’arrive très rarement. Je resterai succin pour éviter de raconter l’histoire à ceux qui ne l’ont pas encore lu.

• Premier stade, la découverte : Comme d’habitude avec un nouveau roman, il y a tout un nouvel univers développé et riche. Particulièrement complexe lorsqu’il s’agit de Simmons. Trois parties se distinguent très vite, Hockenberry sur la plaine d’Ilium ; Mahnmut et Orphu, les deux amis Moravecs amateurs de Proust et Shakespeare, sur Mars ; les humains à l’ancienne, avec notamment Daeman, sur Terre.
Premier stade, première remarque : il est plus facile de s’attacher aux Moravecs et au scholiaste qu’aux humains à l’ancienne. L’histoire parait longue à démarrer, mais comme c’est Simmons, on cherche un peu tous les mystères qui se présentent en essayant d’y trouver des indices nous permettant de les résoudre avant l’heure. Vient la deuxième phase.

•Deuxième stade, le délaissement : Je ne l’ai pas précisé, mais les stades suivent un peu le fil du livre. Le centre du bouquin n’est peut être pas creux, mais en tout cas plus lent. J’ai donc commencé à le délaisser et à préférer mes autres habitudes. Mais comme j’ai plusieurs autres livres sur ma liste de lecture (entre autre Le Cycle du Ā, 1984 ou encore l’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu…) et qu’il faudra également que je passe par la lecture de la suite, Olympos, je me suis dit qu’il fallait bien que je le continue.
Les vacances sont arrivées, et j’en ai profité pour continuer.

•Troisième stade, l’adoration : Après avoir passé les centaines de pages du paragraphe précédent, on arrive à la dernière partie du récit, où se mêlent nouveaux mystères, et nouvelles réponses :

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On en arrive à lire 200 voire 250 pages en une seule soirée pour connaitre le fin mot de l’histoire, tout en sachant qu’il ne viendra que dans Olympos - et encore ! - parait-il que tous les mystères ne connaissent pas de réponse !
Un reproche peut être : Daeman, d’abord exaspérant pendant les 2/3 du récit, il développe presque instantanément une conscience et inverse les rôles avec Harman qui menait précédemment la danse.

Le contraste avec le divin Cycle d’Hypérion est marquant. Je n’ai en effet pas connu ces divers stades avec ce cycle qui m’a intéressé de bout en bout, mais ici n’est pas le sujet approprié pour en parler.

J’ai depuis hier commencé Olympos et je suis bien content de retrouver Hockenberry et Mahnmutt, ensembles qui plus est ! Je regrette juste de ne plus profiter du scholiaste à la première personne, c’était une bouffée d’air frais de rentrer dans les pensées intimes du personnage. Mais bon, je n’en suis qu’au début, on verra bien ce que donne la suite, je reviendrai donc quand j’aurai fini Olympos.

Chose promise, chose due, me revoilà, Olympos fini. Je me rend compte que j'ai mis près d'un mois pour le lire, ce qui n'est pas un record en soi, mais les études y sont aussi pour quelque chose.

Que dire sur ce second volume? (Attention, risque de spoilers dans la suite).

Déjà, on reprend l'histoire là où on l'a laissée, ce qui est un bon point. En effet, Simmons a pour habitude de vite déstabiliser son lecteur, et on galère ensuite pour retrouver le fil de l'histoire.
On reprend nos héros au beau milieu de la Guerre contre les Dieux et la Guerre contre les Voynix.
Contrairement au précédent tome, Simmons a réussi à donner une nouvelle dimension à l'histoire des humains à l'ancienne. Le personnage de Daeman, qui m'avait beaucoup exaspéré, a totalement changé de mentalité, et cela se justifie par la rude vie menée par les derniers humains. Harman devient également plus intéressant, seules les femmes peut être, perdent en intérêt.

Mais voilà, la Guerre contre les Dieux, qui était le moyen de se sortir de la panade dans Ilium ne dure qu'un certain temps, et on rebascule vite dans la bonne vieille Guerre de Troie, qu'on aurait préféré délaisser un petit peu, vu son lourd développement dans le premier livre.

Malgré tout, ce fut un plaisir de revoir Mahnmut, Orphu et Hockenberry, interagissant ensemble qui plus est! Les références littéraires ne manquent pas, et sont souvent très bien placées.

Les Moravecs se dirigent enfin vers la Terre, source de tous les problèmes. Hockenberry use et abuse de son médaillon TQ (qui en fait lui est inutile), pour voyager entre Ilium et la Reine Mab. Achille s'allie avec Héphaïstos, Héré trahit Zeus... Bref, il s'en passe des choses!

Mais heureusement, on n'oublie pas nos personnages de La Tempête, Prospero, Caliban, Sycorax(qui viendra plus tard), Sétébos... Et on garde le mystère, jusqu'au bout, même une fois le livre fini, sur le Quiet.

Bref, j'en ai déjà dit beaucoup sur l'histoire du bouquin, peut être un peu trop. Tout ça pour dire que j'ai beaucoup apprécié, peut être plus qu'Ilium, et que contrairement à certains, la fin ne m'a pas dérangé, au contraire, chacun finit un peu là où il devait être, et on n'a pas la réponse à toutes les questions.

Je vous conseille vivement ces deux tomes qui, je le pense, valent vraiment le coup !

Je viens de me rendre compte que j'ai complètement oublié de mettre mon avis sur Olympos. C'est dommage car le temps n'aidant pas, mes souvenirs en sont plus flou...

En tout cas je dirai que cet Olympos m'a bien plu. Peut-être pas autant que Ilium mais presque et je me retrouve assez dans ton avis Zarquon. Le seul truc qui m'a dérangé c'est ce que Sunjin soulève:

Spoiler:

Franchement sur ce coup là Simmons m'a déçu... Si il c'était épargné ce genre de facilitée nul doute que le récit aurai été meilleur. Je trouve même crétin de la part de l'auteur d'introduire ça dans l'histoire mais bon...

Barlbatrouk a écrit:

Dans tout les cas si vous avez aimé Hypérion vous devez lire ces livres!

Je ne puis que confirmer ! On retrouve tout ce qui fait la force de Dan Simmons, pour notre plus grand plaisir.

Dans l'ensemble je suis d'accord avec Thyghj, particulièrement sur la comparaison entre les deux œuvres.

Concernant Olympos,

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Un ouvrage de grande prestance donc, même si pour moi un peu en deçà d'Hyperion, bien que réutilisant certains de ses codes... C'est juste que j'ai un faible pour les odyssées galactiques, quoi.