Thoughts And Writings

J'écris quand je ne suis pas de bonne humeur, entre 2 cours, voire même pendant, ou bien le soir, ça me sert de "défouloir". Et depuis quelques temps, c'est utile. Je ne suis certainement pas très douée, n'en étant qu'à mes débuts. Mais mon cher WebKev m'a conseillé de posté ce que j'écris ici... Donc, courage à ceux qui lisent.


Bad World

En cet automne, le vert s'enflamme, rédemption afin d'éviter la brûlure infernale de l'hiver. Pendant ce temps, nous errons dans le noir à la recherche d'un quelconque espoir. Mais jour après jour, il ne reste que le fruit de nos illusions qui finissent elles aussi par se consumer et ne laisser qu'un tas de cendres qui s'évaporera au grès du vent. Ce vent qui nous assaillit et nous empêche d'avancer. Mais après tout, dans ce monde, à quoi bon, on irait tout aussi vite à reculons. Bafoués de part en part, nous n'avons même plus l'illusion que nous sommes bon à quoi que ce soit, si ce n'est d'être bon à rien finalement. Je déciderais bien d'arrêter de me battre, mais ce serait reconnaitre que ces Hommes qui régissent notre monde ont fait de moi l'une des leurs. Et je me refuse à croire qu'un jour, j'accepterai la froideur de mes pairs.



Grisante inaptitude.


Gris. Le temps était gris, comme s'il pouvait ressentir l'humeur ambiante de l'humanité. À moins que ce ne soit le nuage de pollution que nous déchargeons un peu plus chaque jour sur la planète. Au début, bercé par le vent, comme s'il sentait notre mélancolie, il finit par nous fouetter à force de nous voir en train de nous apitoyer sans jamais rien changer. Il est temps que le soleil éclaire l'esprit des grands hommes et mette ainsi en lumière toute leur inaptitude à dégriser le monde de son égoïsme et de son besoin de profit permanent. Je crains qu'un jour nous soyons foudroyés par cette triste vérité : notre humanité se meurt et nous retournons d'où nous venons, entrainant avec nous tout ce qui vit. Les hommes. Les animaux. Les végétaux. La Terre. Nous retournons à la poussière. Grise.

Ah ah ah, je parviens toujours à mes fins

Bad World : je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que je lis ce titre, je pense à Bad Wolf et Doctor Who . Si la première ligne pourrait laisser penser à une contemplation poétique de la saison actuelle, on comprend vite par la suite qu'il ne s'agit point de cela, mais de la révolte qu'une étudiante un troisième année de pub ressent alors que les profs lui prêtent autant d'attention qu'à leur première chaussette... Je suis certain qu'en lisant cela ils seraient offusqué et ma foi ca me ferait bien rire

Grisante inaptitude : Voilà un texte qui dépeint un monde gris, un texte "vert" car laissant passer un message écologique tout en tentant de secouer vainement ceux qui ont le véritable pouvoir de faire changer les choses.
La pollution, véritable fléau de cette ère industrielle, qui est vouée à une fin brutale et létale pour les hommes qui contribuent à faire tourner ce système. Mais non seulement l'homme court à sa fin mais il entrainerait avec lui la Vie. Un texte qui pourrait faire bouger et que je verrai très bien dans une campagne de WWF ou de Greenpeace.

J'ai beaucoup aimé ce que tu as écris et ça m'a un peu touché car ça énonce des réalité un peu... terribles.

J'attends la suite et je me demande si tu écris depuis au moins un an?

Merci beaucoup.

Gust a écrit:

J'attends la suite et je me demande si tu écris depuis au moins un an?

Pour répondre à ta question, ces textes-ci sont récents, ils datent d'un mois maximum. Sinon, j'ai écris un autre texte que je n'ai pas encore mis qui lui date d'environs un an. Mais je n'ai rien écrit entre temps, à part des textes publicitaires sans intérêt.