Angels & Demons

Le film était plus rythmé que celui adapté du précédent roman de l'auteur. N'ayant aucunement l'intention de les lire, c'est l'occasion de découvrir l'intrigue avec en toile de fond l'orgie architecturale de Rome et du Vatican.

Et l'intrigue en elle-même n'a pas ce côté "lourdingue" du "graaand secret qu'on dissimule" qu'affecte le Da Vinci Code. les plus scientifiques d'entre nous sourirons à l'évocation du CERN et du petit délire sur l'anti matière, mais c'est pour le grand public

J'ai beaucoup apprécié ce film. Très rythmé, très bien réalisé, et l'adjonction du petit élément SF n'est pas pour me déplaire. ^^ Ayant lu le livre à l'origine du film, je peux dire que Ron Howard (je m'en souvenais ! C'est dire !) a prit le meilleur et écarté le superflu, voir le ridicule (j'ai été sérieusement soulagé de voir que l'improbable scène ou le héros saute de l'hélicoptère sans parachute et s'en tire sans une égratignure a été supprimée).

J'ai beaucoup apprécié l'introduction. L'église, dans ce film, est décrite d'une manière que je n'avais encore jamais vu - état à part entière perclus de traditions et de cérémonials, inextricablement liée à son passé le plus reculé. Cette institution dans le film est un personnage à part entière, d'une présence écrasante.
De même, les divers édifices religieux qui accueillent l'action tout au long de l'histoire sont filmés avec majesté, leur faste et leurs dimensions écrasantes très bien soulignés.
J'ai beaucoup aimé les scènes de création d'antimatière au CERN. Le vocabulaire employé m'a pour le coup semblé particulièrement crédible, de même que les technologies employées.

Enfin, la scène finale de destruction est particulièrement spectaculaire, surtout parce qu'il n'y a pas eut d'abus de ce côté là. Pas de combats improbables, de cascades grotesques ou de surenchère d'explosions. Pas de lassitude, donc, mais au contraire une tension grandissante.

Je ne sais pas ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas, mais la plupart des éléments historiques du scénario m'ont semblé crédibles.

Petite anecdote rigolote : Le roman Ange & Démons a précédé le Da Vinci Code, dans les faits comme dans la chronologie. Je m'attendais à ce que cet ordre soit respecté ici, mais le tome I a finalement été situé après le II dans l'univers du film ; et, à la réflexion, c'est une excellente idée, car cela permet d'ajouter une tension supplémentaire liée aux évènements du Da Vinci Code (chose dont ce dernier ne pouvait logiquement bénéficier, étant le premier film à mettre en scène Robert Langdon).

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