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| Equilibrium | |
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+4Atlantrice Webkev ketheriel Yaneore 8 participants | Auteur | Message |
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Yaneore Mercenaire Interplanétaire
Nombre de messages : 287 Age : 40
| Sujet: Equilibrium Dim 1 Mar 2009 - 18:06 | |
| Libria, 2070. A la suite d'un terrible holocauste nucléaire, une nouvelle société s'est établie régit par les Tetra-Grammatons, un ordre quasi-religieux. Afin d'empêcher une autre guerre dont l'humanité pourrait ne pas se relever, les survivants s'injectent régulièrement du Prozium, une substance qui éradique toute émotion. John Preston, le plus haut gradé des Recteurs Grammaton, est chargé de traquer et d'éliminer les dissidents opposés au Prozium ; il œuvre avec ferveur, convaincu de préserver ainsi la paix. Un jour, son coéquipier montre des signes de déviance émotionnelle. En bon Ecclésiaste, Preston le dénonce et procède à son exécution. Perturbé cependant par cette expérience, il cesse bientôt de prendre sa dose quotidienne de Prozium...
Résumé long :- Spoiler:
L'univers :
Libria, 2070. Le monde a vécu un terrible holocauste nucléaire. Les survivants, atterrés par leur propre déchéance, ont cherché à trouver un remède à l'inhumanité de l'Homme envers l'Homme. D'aucun pensèrent alors que ce qui conduit l'Homme à ces extrémités est sa faculté émotionnelle, sa capacité à ressentir, à désirer, à haïr.
Ils proposèrent alors un remède simple mais efficace contre ce mal : le Prozium.
Le Prozium est une substance puissante qui a pour effet de neutraliser les sentiments, de ne plus permettre à la haine, à la violence et à la colère d'exister... tout comme les nobles sentiments qui ne peuvent plus s'exprimer. Ainsi, amour, passion, joie, tristesse et toutes les autres formes de sentiments existants ont été « sacrifiés » pour permettre à la société de vivre en harmonie, en paix.
Ce Prozium, que tous prennent désormais sans réfléchir, dans un automatisme extrême, a permis à une société pseudo-religieuse de s'installer. Ainsi, il existe une vraie société hiérachisée autour de l'ordre des Tetra-Grammatons dont la tête est le Père et dont la main exécutive, les soldats de l'ordre, sont les Recteurs Grammatons ou Ecclésiastes.
Ces Ecclésiastes sont formés à la détection et l'éradication des déviants émotionnels (des rebelles qui refusent de prendre leur Prozium ou qui osent avoir des sentiments et protègent des oeuvres d'art - tableaux, des livres proscrits par les Tetra-Grammatons). Ils ont, pour les aider dans leur tâche, développé un art martial d'une terrible efficacité : le « Gun-Kata » (Kata des armes) qui leur permet d'être bien plus efficaces et meurtriers que tout autre belligérant tout en restant statistiquement en dehors des trajectoires les plus fréquentes de ripostes.
Cela leur permet de juguler la montée des rebelles, et même de les affaiblir, voire de les faire disparaître à courte échéance.
Le scénario :
Au cours d'une « descente aux enfers » (comprendre « éradication d'un groupe de rebelles »), John Preston (Christian Bale), le plus haut gradé (et le plus doué) des Recteurs Grammaton, s'aperçoit que son coéquipier, Partridge (Sean Bean) montre quelques signes d'une possible déviance émotionnelle. En parfait Recteur Grammaton, Preston le dénonce à son supérieur, Dupont (Angus Macfadyen) et se charge de l'éliminer. Mais cet évènement le perturbe quelque peu, malgré le Prozium.
Preston se retrouve alors avec un nouveau coéquipier, Brandt (Taye Diggs) et tout recommence comme avant... ou presque. Puis, un jour, Preston casse par maladresse son ampoule de Prozium et ne parvient pas à s'administrer sa dose à temps. Il commence alors à ressentir des émotions. Mais étant premier des Recteurs Grammaton, il ne peut pas le montrer sous peine de mort. Les sentiments qui l'assaillent - depuis qu'il a refusé de prendre sa dose - commencent à le pousser à la révolte contre le système.
C'est alors que Le Père (Sean Pertwee) décide de lancer la destruction totale et définitive de tous les déviants émotionnels. Réalisateur : Kurt Wimmer Producteurs : Jan de Bont & Lucas Foster Scénariste : Kurt Wimmer Compositeur : Klaus Badelt - Nationalité : Américaine Titre VF : Equilibrium Date de sortie : 6 décembre 2002 (USA), 9 juillet 2003 (France) Budget : environ 20 millions de dollars Durée : 1 H 47 Min
Christian Bale : John Preston Taye Diggs : Brandt Sean Bean : Partridge Dominic Purcell : Seamus Christian Kahrmann : Officier en charge John Keogh : Chimiste Sean Pertwee : Le Père William Fichtner : Jurgen Angus Macfadyen : Dupont Emily Watson : Mary O'Brian Brian Conley : Brian Connely |
| | | Yaneore Mercenaire Interplanétaire
Nombre de messages : 287 Age : 40
| Sujet: Re: Equilibrium Dim 29 Mar 2009 - 13:13 | |
| Un très bon film, qui fait beaucoup penser, par ses chorégraphies de combat au style très particulier et visuellement superbe de Matrix. Un film très réussi mais peu connu. La faute à une campagne de pub quasi inexistante à sa sortie au cinéma. Heureusement, le bouche à oreille a joué et la sortie en DVD a remporté un franc succès. Christian Bale y est excellent, comme tous les acteurs du film. Je vous le conseille vraiment, c'est un sacré bon film |
| | | ketheriel Conquérant Itinérant
Nombre de messages : 1441 Age : 44
| Sujet: Re: Equilibrium Jeu 16 Avr 2009 - 13:39 | |
| Très bon film. Certes les chorégraphies sont spectaculaires mais ce n'est pas ça le plus important et intéressant mais la société qui est dépeinte. Il y a vraiment une recherche esthétique, visuelle ET de fond. Les personnages sont très bien fouillés. Le passage de l'idéologie à l'évergétisme intérieur est franchement énorme. Le tout est rythmé avec une bande son "pêchue" et l'intégration de certaines pensées humaines de façon tellement naturelle que si on ne connaissait pas les auteurs en question avant, on pourrait croire que c'est le film lui même qui est à l'origine de ces maximes. la plus marquante est : "Mais moi qui suis pauvre et n'ai que mes rêves, Sous tes pas je les ai déroulés. Marche doucement car tu marches sur mes rêves. "
De l'auteur irlandais peu connu (en France) William Yeats. (un génie pour ma part de la poésie) Cette simple phrase est tellement d'actualité, tellement juste que cela en est désarmant.
Dernière édition par ketheriel le Sam 7 Nov 2009 - 3:31, édité 1 fois |
| | | Webkev Roi des Petits Gris
Nombre de messages : 2378 Age : 37 Localisation : ~ Surfant dans le subespace ~ Compagnon de la Confrérie
| Sujet: Re: Equilibrium Jeu 21 Mai 2009 - 14:23 | |
| Très beau film, qui pose la question de ce que serait un monde sans sentiment. On y découvre une civilisation ressemblant à une fourmilière, où les différences entre les êtres humains qui y évoluent ont été réduites. Toute vie est semblable, il n'y a plus aucun émerveillement... Tel serait le prix pour une vie où la paix règnerait. Ca fait un peu froid dans le dos. Cette ambiance est renforcée par le très bon jeu des différents acteurs, et comme le fait remarquer ketheriel les différents citations.
Très bon film donc que je ne regrette pas d'avoir vu. |
| | | Atlantrice Homme-Lézard
Nombre de messages : 126 Age : 32 Localisation : Dans ma chrysalide spirituelle.
| Sujet: Re: Equilibrium Ven 22 Mai 2009 - 15:53 | |
| Equilibrium... ce film marque pour moi un tournant. C'est à partir de ce film que j'ai commencé à réellement m'interesser (en dehors de stargate, et quelques rares autres franchises) à la SF, sur le plan télévisuel...enfin, les films quoi.=) Il ne s'agit pas seulement de montrer du grand spectacle avec des chorégraphies, des combats impressionnants. Il s'agit d'une quête d'Humanité. Retrouver ce qui faisait de nous des Hommes, dans un monde Totalitaire, où la paix est un prix bien trop lourd à payer. Mais pouvons nous seulement caractériser seulement cela de "paix", alors que la guerre n'est plus ? Le Monde avance sur des conflits, il se bâtit sur des oppositions, et évolue en ce sens, où les divergences, lui permettent de rendre compte de nos erreurs, de nos choix. Dans une existence, où même la mort n'a plus de sens, elle même dénuée d'émotions... la Vie a t elle encore une signification? Une telle société, dite "parfaite", est vouée à stagner, et, par voie de conséquence, à regresser. A mon sens, L'Etat endosse le rôle d'assurer à la fois notre "Sécurité", et de garantir la protection de notre "Liberté". Ici, point de Liberté, la "Sécurité" prépondère. Elle est, comme dans la plupart des régimes Totalitaires, excessive, n'entravant pas seulement les Hommes physiquement (au moyen de drogues) mais aussi mentalement. Propagande, enlèvements, repression... nous sommes dans ce film, dans une société qui n'est pas sans rappeller un certain régime partucilièrement connu, dans le monde Mais, je ne vais pas me lancer dans un débat, qui, bien qu'il soit d'actualité, m'entraînerais trop loin. La force du film réside aussi dans ses acteurs, notamment, Christian Bayle, qui s'en tire admirablement. - Spoiler:
Mention spéciale à la scène qui suit la mort de Mary, (horrible mais néanmoins nécessaire) où nous pouvons voir Preston, sur le sol, ne se préoccupant plus de ce qu'il entoure, hurlant sa douleur...
Je rajouterais seulement, que, bien que peu connu, il gagne vraiment à être vu. Il reste l'un des films qui m'aura le plus marqué, et fait partie de ceux, qui restent gravés en votre mémoire après toutes ces années. Mais ça, je pense ne pas avoir à vous le préciser. - Spoiler:
P.S : Autre mention spéciale à cette scène qui m'a déchiré le coeur, où l'on brûle la Joconde après une "Descente aux Enfers"... Ca fait vraiment quelque chose.
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| | | Dolphen Légionnaire de l'Espace
Nombre de messages : 210 Age : 47 Localisation : là où le ciel et la terre se retrouvent...
| Sujet: Re: Equilibrium Sam 7 Nov 2009 - 2:59 | |
| Je ne saurais dire combien de fois j'ai vu ce film qui me touche toujours autant ! Il est d'une beauté glaciale par moment et pourtant, il recèle tellement d'espoir, tellement de vie, tellement de passion qu'il distille petit à petit pour les laisser s'épanouir en toute liberté à son final. Dès les premiers instants, l'on est happé par cet univers froid, sans la moindre vie, simplement une robotisation de la société... il n'existe plus la moindre émotion, plus le moindre souffle différent de celui des autres... la moindre intonation vocale peut devenir cause de surveillance ou de répression, comme on le voit bien avec le "c'est vrai ?" de Partridge qu'il redit "platement" après "injection" du Prozium. En fait, ce film est un condensé de plusieurs livres de science-fiction qui m'ont beaucoup touchée ou dont j'ai entendu parlé et qui ont marqué plusieurs générations : en tête Fahrenheit 451 de Ray Bradbury où les livres sont brûlés car la pensée est dangereuse et peu "corrompre" la société en la faisant ressentir... vient ensuite Le Meilleur des Mondes de Aldous Huxley et l'apparition du Soma, cette drogue qui met les gens dans un état de béatitude où ils ne revendiquent plus rien, se contentant de leur sort... sans parler de 1984 de George Orwell avec la dictature mentale qu'impose Big Brother, avec ses messages permanents et sa surveillance. Equilibrium est pour moi un habile mélange de tout cela qui dénonce l'absence ou la restriction de liberté et le danger de vouloir à tout prix faire disparaitre les émotions. Or, dans le monde où nous vivons, il est tellement facile de voir à quel point les personnes peuvent devenir dénuées de sentiments du fait de leur accoutumance à voir des films violents, à assister à des évènements choquants... à passer des heures devant un écran sans avoir de contacts avec des humains... le danger d'être manipulé et de finir "robotisé" est réel. La manipulation mentale est très bien dénoncée dans le film. Pour en revenir au film en lui-même, j'adore l'évolution du personnage et à quel point l'univers se transforme au fur et à mesure de son "éveil à la vie". Au début du film, le monde parait morne, froid, gris... pourtant, lorsqu'il ne prend pas son "essence matinale", on voit qu'il remarque davantage les couleurs, qu'il sent la rampe lorsqu'il monte l'escalier, qu'il pleure en entendant du Beethoven... mais le moment le plus marquant, le plus "lumineux" reste celui où, à son réveil, il perçoit le lever de soleil, et que, n'en pouvant plus de curiosité, il arrache la protection de la fenêtre pour voir dehors... la vue est magnifique : le soleil qui se lève sur la pluie, créant un arc-en-ciel est vraiment très symbolique, comme une promesse de renouveau et le fait qu'il pose sa main sur la vitre à cet instant montre à quel point il veut faire partie de cet univers, à quel point il est ému. Robbie, le fils de Preston est terriblement inquiétant par moment, semblant soutenir à fond la dictature, preuve d'un enrôlement totalement réussi, délaissant la moindre émotion et étant près à "signaler" l'un de ses camarades qu'il a surpris à pleurer. Et le pire, c'est que, l'enfant ainsi embrigadé croit faire bien... agir pour le bien de son ami afin de le ramener dans le "droit chemin"... c'est terrifiant quand on voit tout ça. - Spoiler:
Quel bonheur de voir qu'en fait, il ne fait que jouer un rôle ! D'ailleurs, on a un petit indice avant qu'il ne révèle les choses à son père lorsque, la nuit où Preston vient le voir dormir, il l'appelle "Papa" avant de se rendormir, chose qu'il n'a jamais faite avant...
Tous les acteurs jouent à la perfection, que ce soit Christian Bale, le petit qui joue Robbie, Angus McFadyen qui se révèle être bien différent du petit bureaucrate qu'il joue (et qui n'a pas pris son Prozium, petit vilain qu'il est ^^), Sean Bean toujours aussi excellent quoi qu'il n'apparaisse pas assez longtemps à mon goût ... Sans oublier William Fitchner que j'apprécie toujours énormément. Bref, c'est un régal ! La bande-son de Klaus Badelt (à qui l'on doit "Pirates des Caraïbes", "Poséidon", "Basic" et "La Recrue") est tout simplement géniale ! Particulièrement touchante à certains moments, oppressante à d'autres, majestueuse avec son choeur... elle rythme le film, lui donne une bonne partie de sa substance et évolue, elle aussi, avec Preston. Les scènes de combat se révèlent aussi formidables, particulièrement la dernière ! Quel "jeu de mains" ! Combien elle a du être travaillée ! Elle m'épate ! Outre la citation de Yeats que Ketheriel a déjà évoqué, il y a deux passages que je trouve magnifiques : - le premier entre Jurgen et Preston : - Citation :
- La 1ère chose qu'on découvre sur l'émotion, c'est qu'elle a un prix. C'est totalement paradoxale mais si on ne pose pas de limite, s'il n'y a aucun contrôle, l'émotion c'est le chaos. [...] La différence capitale, c'est que si on veut éprouver des émotions, rien ne nous l'interdit. il se trouve que certains parmi nous doivent renoncer à ce luxe pour que les autres puissent en jouir. Un petit nombre d'entre nous doit s'obliger à ne rien ressentir. Comme moi. Comme vous.
Cette explication me touche d'autant plus qu'on comprend combien ce sacrifice doit être lourd au vu de tous les dangers qu'ils affrontent au quotidien pour pouvoir ressentir quelque chose... quelle frustration de devoir tout cacher ! Et pourtant, Jurgen le fait en permanence. - Spoiler:
Et Robbie aussi d'ailleurs ! Quelle force émane de ce petit garçon ! Il ne doit pas montrer qu'il ressent des choses pour protéger lui-même et sa soeur. D'ailleurs, il la reprend lorsqu'elle se met à triturer ses céréales, de peur qu'elle ne laisse paraitre ses émotions...
Preston, lui, néanmoins, se révèle incapable de cacher puisqu'il n'arrive plus à maîtriser ses émotions après la mort de Mary, se mettant même à pleurer dans la rue. Mais je pense qu'en fait de larmes, il y en a beaucoup pour Mary, certes, mais il se permet aussi de pleurer enfin sa femme, la mort de l'une lui faisant revivre différemment la mort de l'autre... et lui qui n'est pas habitué à ressentir de telles émotions troublantes telles que la douleur et le sentiment de manque, peut être totalement submergé au point de ne même plus penser aux conséquences de son geste...
- la deuxième, c'est la dernière phrase du film, qui est un rappel de la phrase de Partridge du début : " Je paie volontiers." Cette phrase et tout ce qu'elle représente à chaque fois me donne des frissons car elle montre bien à quel point il y a séparation totale entre l'ancienne façon de vivre et la nouvelle, une volonté évidente et définitive d'assumer ses actes pour aller de l'avant et faire changer les choses ! J'adore ce film qui, comme je le disais au départ, parait froid mais qui se révèle un vivier de sentiment et de quête de liberté, d'amour et de soi ! |
| | | Skay-39 The Vortex Guy
Nombre de messages : 4190 Age : 35 Localisation : TARDIS 39th room (blit), on Moya third level, in orbit around Abydos (Kaliam galaxy)
| Sujet: Re: Equilibrium Sam 7 Nov 2009 - 14:46 | |
| Un excellent film, dont je n'attendais pas autant lorsque je l'ai visionné, car il n'avait guère été annoncé. J'ai cependant assez vite compris que j'avais affaire à quelque chose de pas banal.
Le thème est à la fois classique et audacieux - pour autant que je puisse en juger ; car si le principe d'une société ou les émotions sont prohibées n'est pas nouveau, c'est la première fois que je l'ai vu pousser à ces extrémités.
C'est un film que j'ai trouvé assez dur ; moins par les scènes montrées - on nous a habitué à pire - que par l'absence d'émotion dont elles sont entourées, de la part des protagonistes tout du moins. On a évoqué la mort de la mère, la Joconde incendiée, les amis dénoncés... Des images terribles. J'avoue en revanche ne pas bien saisir le sens du mariage, de la famille dans une société ou l'amour est officiellement proscrit...
En bon bourrin décomplexé, j'ai adoré le concept et le visuel du gun-kata. Se fier ainsi aux lois de la statistique pour combattre à balle réelle, c'est... terrifiant. Cela montre une logique poussée à son paroxysme, c'est une excellente illustration de cette société sans émotion. Je me doute qu'il n'est pas nécessaire d'être sous Prozium pour être capable de mettre ses émotions de côté un temps, afin de combattre sans être handicapé par la peur, les mauvais réflexes ; mais la froide manière dont Preston enchaîne les poses et les tirs, se fiant entièrement à des calculs et à son entrainement, m'a irrésistiblement évoqué les agents de Matrix, ne répondant qu'à une programmation.
Le film possède une esthétique épurée, qui correspond bien à cette "religion raisonnable" qu'incarne le pouvoir dans Equilibrium. Une rigidité omniprésente, des tenues et des comportements irréprochables... Tout cela est tout de même assez intimidant. Cette fraîcheur dont est emprunt l'ordre des Tetra-Grammatons ne rend que plus tangible encore la châleur de son éveil aux émotions, lorsqu'il découvre vraiment la musique, la beauté du monde...
Mince, il va falloir que je le regarde à nouveau, ce film. |
| | | Yaneore Mercenaire Interplanétaire
Nombre de messages : 287 Age : 40
| Sujet: Re: Equilibrium Sam 7 Nov 2009 - 16:05 | |
| - Citation :
- Un excellent film, dont je n'attendais pas autant lorsque je l'ai visionné, car il n'avait guère été annoncé.
C'est là que je me demande : Que font les critiques ? Ils passent complètement à coté de films grandioses comme Equilibrium et nous invitent à regarder des navets comme Die Hard 4 (je l'ai toujours pas digéré celui là), Wolverine (quelle déception !) et j'en passe ! Du coup des films comme Equilibrium font un bide lors de leur sortie au cinéma. Est-on obligé d'être une superproduction pour être sujet de louanges sur les plateaux TV, radios et dans la presse ? Lorsque j'ai vu ce film sur canal plus, complètement par hasard, un dimanche, vers midi, j'ai de suite était sous le charme. L'ambiance m'a scotchée devant ma TV. La musique est superbe, les chorégraphies des combats bien étudiées, et des dialogues savoureux. On ajoute à cela un casting sans mauvaise note (la première fois que je voyais Christian Bale). Enfin un film qui a pour ambition de nous faire réfléchir sur notre société, mais qui lui y arrive ! Seul bémol, peut être, la scène de combat un peu (beaucoup) écourtée entre John Preston et Brandt. Manque de budget ou effet de genre ? En tout cas on ne s'y attend pas. J'ai été hanté par ce film pendant plusieurs mois, jusqu'à ce que je l'achète en DVD. C'est la première fois qu'un film reste dans ma tête aussi longtemps. Un de mes films préféré sans aucun doute. Ce film est un grand bol d'émotion... ce qui est plutôt paradoxale quand le sujet du film traite d'une société qui les bannis ^^ |
| | | Barlbatrouk Virtual Knight
Nombre de messages : 3001 Age : 36 Localisation : à Twin Peaks
| Sujet: Re: Equilibrium Lun 31 Jan 2011 - 19:48 | |
| Et bien je sens que je vais encore passer pour le rabats joie de service... Enfin, pas complètement. Car c'est vrai il y a quelque chose dans ce film, or je ne sais pas pourquoi je m'attendais à un film creux. Je trouve juste dommage que les sujets n'aient pas plus été approfondie quitte à enlever un peux de scène de baston-superman-peux-crédible. Pour résumer, j'ai trouvé la fin un peux abusé par exemple... J'aurai préféré une fin plus noire, qu'on approfondisse la relation entre le héros et ses enfants... - Spoiler:
Le fait qu'il laisse mourir des hommes après que ses yeux ai été ouvert mais qu'il ne puisse pas laisser mourir un chien m'a fait sourire aussi. D'accord les hommes gaga des chiens sa existe mais tout de même... Par contre, j'ai beaucoup aimé le personnage de Sean Bean (qui joue dans le Seigneur des Anneaux... Je n'arrivais pas à me remettre ou je l'avais déjà vu!) et j'ai regretté qu'il parte si vite même si cela est nécessaire au récit. La scène ou il pleure en écoutant de la musique m'a plu également, ainsi que celle ou il déchire le cache de la fenêtre pour voir le lever du jour.
J'ai commencé ce film a 2H30 du matin et je ne me suis pas endormis, preuve qu'il m'a quand même intéressé. Néanmoins j'aurai aimé que le héros ne soit pas un mec invincible...
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| | | doublex Mutant Commun
Nombre de messages : 87 Age : 47 Localisation : Paris 2132 A.D
| Sujet: Re: Equilibrium Dim 5 Fév 2012 - 9:53 | |
| Equilibrium est, en effet, un film d'envergure, et, il est vrai, trop peu connu.
Ne vous semble-t-il pas qu'"Equilibrium" soit, à l'image phonétique du "Delirium", un "équilibre fou"?
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| Sujet: Re: Equilibrium | |
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| | | | Equilibrium | |
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