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 Sunshine

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Artheval_Pe
Sapho
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Sapho
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MessageSujet: Sunshine   Sunshine - Sunshine EmptyJeu 6 Nov 2008 - 17:58

Sunshine - Sunshine Sunshi10






En 2057, le soleil se meurt en s'éteignant progressivement. Un vaisseau avec un équipage de huit astronautes est envoyé dans l'espace pour tenter de le rallumer. Cette mission, Icarus II, a pour but d'expédier une charge thermonucléaire de la dimension de l'île de Manhattan au cœur du soleil afin de le rallumer.
En arrivant près de Mercure, le vaisseau capte un signal de détresse provenant selon toute vraisemblance d'Icarus I, le premier vaisseau envoyé dans cet objectif sept ans plus tôt.
Alors qu'il tente de le rejoindre, un accident survient et les difficultés s'accumulent. De la survie de l’équipage dépend désormais le sort de toute l’humanité.






Sunshine - Sunshine 0023810





Année de sortie : 2007
Réalisateur : Danny Boyle
Producteurs : Andrew McDonald, Bernard Bellew & Mark Tildesley
Scénariste : Alex Garland
Compositeur: John Murphy, Underworld
Nationalité : Britannique





Sunshine - Sunshine Sunshi11
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Artheval_Pe
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MessageSujet: Re: Sunshine   Sunshine - Sunshine EmptyJeu 6 Nov 2008 - 21:53

J'ai vu ce film quelques semaines après avoir vu le premier Alien, et j'ai eu l'impression pas totalement justifiée d'avoir affaire à un mauvais rip-off du film de Ridley Scott.
Déjà, pour moi, ça commençait mal. Le pitch de départ du film était totalement fantaisiste et prenait de sacrées libertées avec la physique, mais je me suis dit admettons. Et j'ai été le voir.

Et, comment dire, mon sentiment sur ce film est mitigé. Oui, il y a de belles images, une esthétique sympa et une intrigue haletante (même si certains passages, notamment à la fin lorsqu'il s'agit d'activer la charge nucléaire m'ont semblés inutilement prolongés). Mais ça ne suffit pas à faire un grand film. Ma question a été "Mais quel est le sens de toute cette histoire, qu'est-ce que le réalisateur souhaite signifier ?". Malgré l'évidente poésie dans l'attitude du psy qui se laisse baigner dans la lumière du soleil, ou lorsque le héros fait face à l'explosion à la fin, je n'en ai pas compris le sens.
Un autre détail qui m'a ennuyé, c'est qu'au delà de la validité scientifique de ce que le film avance par moments, Il m'avait semblé y avoir des problèmes de cohérence interne. Le vaisseau a une IA embarquée qui règle automatiquement la luminosité que la baie d'observation (brèche très dangereuse et un peu inutile dans le bouclier thermique, mais passons) laisse entrer, mais lorsqu'un des membres d'équipage effectue un changement de trajectoire :
1- Personne ne vérifie ses calculs ou qu'il n'ait rien oublié.
2- L'IA ne prend même pas la peine de corriger la trajectoire du vaisseau ou d'avertir l'équipage que certaines sections risquent d'être détruites. Elle sert à quoi ? Si c'est pour moduler l'éclairage de la baie d'observation, ce n'est pas la peine, un modulateur manuel bloqué à une certaine valeur pouvait aussi faire l'affaire...
Après, je n'ai plus en tête tous les détails de l'intrigue qui devient un peu alambiquée par moments, ce qui est sympathique, mais d'autres invraisemblances et incohérences mineures m'avaient ennuyées.

Bref, pour moi, ce n'est pas un mauvais film, juste qu'il est sympa à regarder mais rien de plus. Ou alors il faut peut-être l'aborder avec une grille de lecture spécifique pour en comprendre sa profondeur et son sens, je n'en sais rien.
J'en ai retenu quelque chose, cependant, une étoile est quelque chose d'énorme, qui nous dépasse sous tous les aspects. Celà nous rappelle que malgré tout, nous ne sommes rien face à la nature.

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Sapho
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MessageSujet: Re: Sunshine   Sunshine - Sunshine EmptyJeu 6 Nov 2008 - 22:10

J'ai beaucoup aimé ce film, visuellement grandiose, et poétique, comme tu l'as dit.
J'ai adoré Corazon.
J'ai trouvé le poumon du vaisseau magnifique.
Je suis passée facilement sur les invraisemblances.

Mais alors le coup du survivant... Argh !! Ce film est gâché par son dernier quart d'heure. Vraiment dommage.
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Mat
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MessageSujet: Re: Sunshine   Sunshine - Sunshine EmptyDim 9 Nov 2008 - 12:47

Citation :
Ma question a été "Mais quel est le sens de toute cette histoire, qu'est-ce que le réalisateur souhaite signifier ?". Malgré l'évidente poésie dans l'attitude du psy qui se laisse baigner dans la lumière du soleil, ou lorsque le héros fait face à l'explosion à la fin, je n'en ai pas compris le sens.
Pourquoi y en aurait-il forcément un? Le cinéma n'a-t-il pas droit au pur divertissement? Stargate, Event Horizon, Le Cinquième élément, Men In Black... autant de chouettes films pour passer de bonnes soirées mais signifient-ils quoi que se soit?
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Artheval_Pe
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MessageSujet: Re: Sunshine   Sunshine - Sunshine EmptyDim 9 Nov 2008 - 16:24

Citation :
Pourquoi y en aurait-il forcément un? Le cinéma n'a-t-il pas droit au pur divertissement? Stargate, Event Horizon, Le Cinquième élément, Men In Black... autant de chouettes films pour passer de bonnes soirées mais signifient-ils quoi que se soit?

Ce qui me gêne dans ce film, c'est que la multitude de procédés employés par le réalisateur, toute l'intrigue psychologique autour des personnages et l'introspection du personnage principal semblent être là pour amener à quelque chose de précis, à des idées particulières... qu'on ne trouve pas.

Après, les films que tu cites (sauf Event Horizon dont je ne parle pas vu que je ne l'ai pas vu), sont effectivement du divertissement pur, et ils s'assument comme tels dès le départ. Le Cinquième élement est un délire de Lycéen, à la base, et Stargate n'est rien d'autre qu'un très bon divertissement fait avec une aventure sur une autre planète. (Même si on y trouve une esthétique singulière sympa). Quant à Men in Black, c'est une comédie sans fond, à part peut-être dans le sens où elle se moque des théories du complot. (Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas une comédie au sens classique du terme, sensée dénoncer quelque chose en faisant rire le spectateur) Mais ces films ont en commun le fait qu'à aucun moment, ils ne s'attardent sur de la poésie floue ou des évènements étranges dont on pourrait penser qu'ils ont une signification, et qui les ferraient passer pour des films traitent d'une question profonde.

Ce qui m'a gêné dans Sunshine, c'est qu'il faisait comme s'il avait un sens profond, que personnellement, je n'ai pas vu. C'est présent à la fois dans la forme, et dans le scénario, avec les questionnements du psy face à la lumière du soleil, ou les rivalités entre les membres de l'équipage
Je veux dire, le réalisateur a fait ce plan où le personnage regarde en face et touche l'explosion nucléaire figée pour signifier quelque chose ou c'était juste une idée en l'air qui lui plaisait ?
Ce qui me gêne, c'est qu'on sent là une espèce de volonté de tromper le spectateur, en lui faisant passer ce qui est somme toute un film à suspense dans l'espace sympa pour quelque chose qui serait plus que ça, avec une intrigue qu'on complexifie un peu, alors que celà n'amène rien.

Après, peut-être qu'il y a une grille de lecture spécifique à ce film, et qu'il exprime une multitude d'idées complexes, mais personnellement, je ne l'ai pas compris ainsi.

Après, je dirai que le problème des films de Science-Fiction de pur divertissement, c'est qu'ils "gachent" un peu le potentiel de leur genre. La science fiction s'est formée à l'origine comme un genre support d'une réflexion philosophique et politique chez Wells, et d'une réflexion scientifique chez Verne. Plus globalement, un genre qui traite des questions du type "et si ?". Je veux dire, c'est franchement dommage de faire du cinéma de ce genre là si c'est juste pour divertir de la même manière qu'avec un film d'action à la "Rambo IV dégomme le monde", alors qu'on peut faire de superbes divertissements qui amènent le spectateur à réfléchir.

Après, c'est clair que visuellement, c'est excellent. Le réalisateur sait filmer et choisir ses images.

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MessageSujet: Re: Sunshine   Sunshine - Sunshine EmptyMar 13 Avr 2010 - 14:50

J'ai assez bien aimé ce film. Ayant décidé dés la lecture du synopsis de zapper la vraisemblance (incluant les incohérences "secondaires" pointées justement par Arth) pour mon propre bien, je me suis entièrement focalisé sur la mise en scène fluide, l'esthétique riche, l'image superbe, l'ambiance anxiogène, le rythme continu et assez costaud, le scénario pas dépourvu de surprises de différents genres, le jeu des acteurs pas mauvais et l'écriture des personnages judicieuse (même si plusieurs semblent trop jeunes pour être là, le "couple" de héros particulièrement) ... autant de points qui ne m'ont pas déplu, et m'ont même semblé de qualité.

Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est une véritable ambiance "pionnière" qui flotte au dessus de la mission : l'isolement physique et spirituel, le stress portant autour des moyens de communication, les bagarres, l'angoisse quand la Terre n'est plus visible à l'oeil nu et que se rapproche le gigantesque phare infernal, le fait de ne pas savoir concrètement si leur bombe aura l'effet escompté, l'émotion en étant les premiers (bon, deuxièmes, mais comme Icarus I n'a pas fait le voyage retour, osef) à aborder Mercure...

J'aime la façon dont on transforme le cosmos en enfer ambivalent mais toujours mortel : côté pile, on grille, côté face, on gèle... une vigilance de tous les instants pour ne pas être anéanti par un extrême ou par l'autre. De fait, le film rend bien le gigantisme terrible du Soleil, ce côté insaisissable, trop grand, trop brûlant, trop lumineux, trop tout... définitivement inaccessible à l'être Humain. D'ailleurs, et c'est là une faiblesse du scénario, on sent bien que ça n'arrange pas le réalisateur et le scénariste de montrer le Soleil significativement affaibli du côté de l'équipage de l'Icarus, et ils ne le montrent effectivement pas comme ça, on ne le rend jamais vulnérable, alors que dans le même temps on sait qu'il l'est assez, affaibli, pour que la Terre vive une ère glaciaire et que les scientifiques aient calculé l'extinction du Soleil à vraisemblablement moyen, voire court terme. C'est d'ailleurs la seule et unique raison pour que le programme Icarus aille à sa rencontre. Mettre en balance son agonie et sa puissance, sans cohésion : plutôt paradoxal... je comprend que l'équipe du film voulait juste un prétexte pour envoyer des cosmonautes en huis-clos à côté du Soleil, mais il aurait peut-être fallu en prendre un autre que dire que le Soleil a besoin d'être ranimé, puisque en fait c'est un postulat assez encombrant et contre-productif pour donner vie et sens à l'aura de puissance intemporelle qu'ils voulaient faire passer.

J'ai trouvé qu'Icarus 2 parvenait rapidement à avoir une certaine forme de personnalité, ce n'est pas le Nostromo mais quand même, on finit par s'attacher à lui et à son identité, à la diversité de ses "entrailles". Sa technologie et la manière dont il est aménagé laisse deviner des choses intéressantes à propos du monde qui l'a construit. Le symbole du film restera pour moi ce scaphandre-forteresse marquant (même si guère indispensable visiblement, puisqu'à l'ombre un scaphandre normal suffit, et à la lumière il explose quand même presque tout de suite...) .
à propos de ce monde, c'est mon côté "j'aurais voulu être un architecte du futur" qui parle, mais ils ne se sont pas foulé pour représenter la Terre de 2057, que ce soit dans la version cinéma ou dans la scène alternative^^

Citation :
J'ai vu ce film quelques semaines après avoir vu le premier Alien, et j'ai eu l'impression pas totalement justifiée d'avoir affaire à un mauvais rip-off du film de Ridley Scott.
En règle générale, côtés esthétique, ambiance et ressorts narratifs et symboliques, il y a pas mal d'impressions de déjà vu dans ce film. Event Horizon, Solaris 2002, Supernova, Mission to Mars, Armageddon, Fusion, Red Planet, Alien, 2001...

Citation :
Ma question a été "Mais quel est le sens de toute cette histoire, qu'est-ce que le réalisateur souhaite signifier ?". Malgré l'évidente poésie dans l'attitude du psy qui se laisse baigner dans la lumière du soleil, ou lorsque le héros fait face à l'explosion à la fin, je n'en ai pas compris le sens.
De mon côté, cela m'a semblé assez évident et naturel : des hommes et des femmes, isolés matériellement et temporellement de tout, seuls dans le vide complet, se retrouvent à vivre aux pieds de la chose qui par son gigantisme absolu, donne la vie à la Terre depuis des temps immémoriaux avant l'Humain. Un regard inattentif ou trop présomptueux, et on est aveugle, ou carbonisé : sa taille, son poids, sa luminosité, sa chaleur, son énergie, sa puissance, sa longévité, tout ça, on peut le lire, le schématiser de manière très efficace, mais en fait, on ne le comprend pas pour de vrai. Cette chose donne la vie sur Terre mais, à cette distance, elle peut la reprendre à tout instant. Dans la fiction, il n'y a guère de Dieu que l'on dit que seuls les morts peuvent le regarder sans se "brûler".
Alors après, évidemment, ce sont des esprits scientifiques, ils savent qu'il n'y a ni esprit ni conscience ni perception nichée dans le Soleil, que celui-ci n'a jamais eu les moyens de savoir que des civilisations entières lui avaient rendu des cultes parfois sanglants pendant des siècles. Toutefois, le stress provoqué par cette lumière tueuse et omniprésente, belle et fatale, LA lumière par excellence, fait baisser les défenses psychologiques de ces gens qui, isolés dans le noir, le froid et le vide, loin de la Terre et de leurs semblables, ne peuvent penser à rien d'autre que lui. Le vide spatial et le Soleil, deux extrêmes opposés, et même si au final le Soleil est peut-être bien le plus dangereux des deux, il est naturellement celui qui fascine le plus.

Des scientifiques et des psychologues se sont intéressés à la question de la psychologie des astronautes en route pour Mars, sur un point précis du voyage : ils seraient les premiers êtres Humains de l'histoire, depuis huit millions d'années d'évolution, à s'éloigner assez de la Terre pour la perdre de vue et se retrouver seuls, sans rien, dans un univers réduit à leur habitacle dérisoire au milieu du vide affamé. Et personne ne sait comment ils réagiront.
Je crois que Sunshine pose une question similaire, à propos des répercussions mentales sur les premiers Humains à s'approcher à ce point de la chose insaisissable qui a créé la vie et dont la lumière (symbole positif, pur, éthéré, apaisant, beau) vous vaporise. Quelque part, il y a presque une certaine forme de plaisir masochiste dans cette équation. Il est question, en gros, des répercussions mentales sur l'Humain dues au fait de se retrouver aux pieds de ce qui est, factuellement, le plus proche de l'idée du dieu créateur dans notre sphère observable de l'univers, et ce même pour les athées, de manière inconsciente.
C'est d'autant plus intéressant qu'on a plus ou moins prouvé l'importance de la luminosité solaire sur nous, à terme, pour le bon moral et la forme physique, à ce que j'ai lu.
ça amène un peu l'Homme à se resituer sur la place qu'il occupe dans l'univers et dans des enjeux dont nous n'avons plus forcément l'habitude depuis Apollo. (mais avant il y avait eu les grandes explorations de la Renaissance, etc)
Valen sait que moi et les propos religieux cryptés dans les films de SF, ça fait quarante-douze, mais pour une fois, l'obsession de Dieu du capitaine d'Icarus 1 ne me parait pas malvenue, dans le sens où je la trouve plutôt cohérente avec la perte de défenses mentales d'un homme stressé, coupé spatialement et temporellement de tout ses repères et de tout ce qu'il aime, confronté chaque seconde de sa vie actuelle à cette force absolue, supérieure, cette beauté que l'on ne peut pas regarder sans mourir, sans redevenir de la poussière d'étoile. D'ailleurs il le dit bien, il était athée, avant de se retrouver si proche du "monstre".

La tentation, pour eux, de regarder le Soleil au péril de leur vie, c'est qu'ils ne verront jamais rien de plus grand, de plus beau, de plus terrible, de leur existence. La scène de fin avec le mur de flammes va au bout de cette idée même si en matière de physique, je ne crois pas qu'il soit possible de se tenir à deux ou trois mètres du feu de la surface-même du Soleil sans avoir été instantanément désintégré avec tout l'intérieur de la structure, dés l'ouverture de la brèche, plusieurs secondes plus tôt. Mais bon, ça c'est comme l'IA qui ne vérifie rien ou la trame de départ du film, inutile de s'attarder dessus (c'est à se demander ce que pouvait bien leur raconter le physicien consultant associé au film, d'ailleurs) .

Citation :
Mais alors le coup du survivant... Argh !! Ce film est gâché par son dernier quart d'heure. Vraiment dommage.
On en dit des choses intéressantes, là :
Pif paf pouf

Citation :
Ce qui me gêne dans ce film, c'est que la multitude de procédés employés par le réalisateur, toute l'intrigue psychologique autour des personnages et l'introspection du personnage principal semblent être là pour amener à quelque chose de précis, à des idées particulières... qu'on ne trouve pas.
Bah, heu, je me fais peut-être des films mais j'ai trouvé l'idée assez limpide, moi...

Ce que nous apprennent des films comme Blade Runner, 2001, Alien, ou même les différents Solaris, The Fly... c'est que c'est quand même mieux s'il n'y a pas besoin de formuler explicitement une morale à la De la Fontaine à la fin de l'oeuvre.^^ ça se peut, d'ailleurs on peut carrément citer The war of the worlds, pour retourner aux sources de la SF réflexive, mais à mon avis c'est plus intéressant de chercher (au risque d'aller un peu trop loin, certes) .
Le truc marrant, c'est que pour 2001 et Blade Runner, même ceux qui n'ont pas compris leurs implications sous-jacentes disent que c'est génialement intelligent, parce que tout le monde le dit, donc ils le répètent. Mais sur des films comme Solaris 2002 ou dans une moindre mesure Sunshine, où il n'y a pas ces préjugés positifs, bah on dit que ça ne raconte rien. Mais pourtant, les "signes" du propos de Blade Runner dans ce qui est montré à l'écran (silhouettes de papier, automates loufoques, synthétiques partout...) sont encore plus cryptés que les signes du propos de Sunshine pendant le déroulement du film!^^

Du reste, personnellement, dans un film de SF, j'ai toujours préféré l'univers présenté et les idées qui le composent, à l'éventuel symbolisme adressé aux spectateurs, à moins que celui-ci soit à l'origine d'une ambiance forte (comme dans Alien ou dans le dernier Solaris) . D'autant plus que je crois que même dans le plus pur divertissement, comme The 5th element ou Avatar, il y a souvent un écho lointain de "propos" qui apparaît, tout simplement parce que dans leurs films, les réalisateurs-scénaristes qui ont les mains libres donnent un peu d'eux-mêmes, et donc un peu de leur façon d'être et de penser. Après, s'il y a de vrais messages, réflexions et symboles cachés à pister, ce n'en est que meilleur.^^

Pour moi, le plus gros défaut de Sunshine, c'est encore sa vacuité en matière de science, de bon sens et d'intra-cohérence, qui empêche de s'impliquer entièrement dans le film (concernant la science, je sais que d'ordinaire je dis que peu m'importe la vraisemblance scientifique en soi, tant qu'il y a de la cohérence interne, mais bon, là, c'est vraiment très, très, très, gros, même s'il y avait une forte cohérence interne, et ce n'est même pas le cas) . Personnellement, mon scénario aurait forcément été moins ambitieux mais aussi moins casse gueule. Par exemple, Icarus 1 aurait pu être une mission scientifique controversée, perdue pendant son périple, Icarus 2 la mission de sauvetage, et à partir de là une avarie aux causes à établir les aurait forcé à foncer vers le Soleil. Sans qu'il soit question de le sauver.

En découvrant Sunshine, j'ai entièrement retrouvé le plaisir du thriller spatial futuriste qui me manquait depuis Event Horizon (Pandorum et alter-Star Trek n'étant pas parvenu à me rassasier) , j'aurais dû le regarder plus tôt. Les scènes les plus proches du Soleil, notamment, devaient sacrément donner au cinéma...


Dernière édition par Mat Vador le Lun 20 Sep 2010 - 13:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Sunshine   Sunshine - Sunshine EmptyMar 13 Avr 2010 - 17:46

je confirme que vu au cinéma c'était un film très impressionnant, ne serait que par la puissance de l'alternance entre scène emplies de lumière brûlante et de l'obscurité. Et puis j'aime bien son côté contemplatif dans mal de moments.

Après, il est curieux de voir comment certaines absurdités sur le fond côtoient parfois assez bien une ambiance scientifique sur la forme. Mais effectivement la recherche de prétextes doit expliquer cela... quoi qu'il me semble vraiment difficile d'en trouver un autre pour justifier une telle expédition. (rentrer dans et pas juste frôler cet astre)

PS : je viens de regarder ton lien, Mat, c'est vrai qu'il bouscule un peu la vision qu'on peut avoir du film, même si j'aurais tendance à penser l'intention plus simple dans une histoire, en général, plutôt que quelque chose d'aussi complexe.
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MessageSujet: Re: Sunshine   Sunshine - Sunshine EmptyVen 31 Déc 2010 - 13:13

J'ai vu ce film lors de sa sortie ciné et j'en garde un excellent souvenir. Après je ne m'en souviens plus dans tous les détails (j'ai bien envie de le revoir la d'un coup).

Déjà dans mon souvenir le film était "visuellement" bluffant, surtout sur grand écran et je me demande ce que cela pourrai donner sur ma télé. J'ai aussi beaucoup aimé toute la tension du film et le développement des persos. La fin que j'avais trouvé très belle de visu m'avait laissé perplexe au début mais après réflexion j'avais bien accroché

Spoiler:

Il faut dire que j'étais aussi très heureux de retrouvé Danny Boyle (après les excellents Trainspoting et 28 jours plus tards, très très bon films dans leurs genres que je vous encourage fortement à voir.) et de voir l'un de ses films pour la première fois au ciné (les deux autres ayant été vu sur DVD). Voir son univers transposé dans un film SF et sur grand écran m'avait bien enchanté.

Je developerai plus en détails lorsque je l'aurai revu !

PS: Je n'ai pas trop remarqué les "incohérences" cités plus haut, étant totalement absorbé par le propos. Mais bon il faut dire que je ne m'y connais pas trop pour ce genre de choses.
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MessageSujet: Re: Sunshine   Sunshine - Sunshine EmptyVen 31 Déc 2010 - 16:11

Film magnifique que ce Sunshine, mais que j'avais toujours trouvé plombé par sa deuxième partie sans imagination.

A la lecture du lien laissé par Matt, j'avoue que je n'avais vraiment pas imaginé l'histoire sous cet angle.
C'est fortement intéressant et me donne envie de revoir le film pour observer et analyser tout cela.

Finalement, ça offre une autre vision possible du film, surtout pour ceux qui comme moi trouvaient la finalité de son scénario curieusement bien vaine.
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