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 Metal Gear (Solid) [JEU VIDEO]

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Rufus Shinra
Roi des Petits Gris
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MessageSujet: Metal Gear (Solid) [JEU VIDEO]   Metal Gear (Solid) [JEU VIDEO] EmptySam 18 Oct 2008 - 18:27

Metal Gear (Solid) [JEU VIDEO] Mgs1_logo

Voyant son premier titre sortir sur MSX2 en 1987 pour s’achever en 2008 sur Playstation 3, il s’agit ici de l’une des séries les plus longues et les plus acclamées de l’histoire du jeu vidéo.
Historiquement, cette saga a eu l’honneur de populariser un concept relativement nouveau dans les jeux vidéo, à savoir l’infiltration au détriment de l’action pure et dure. Ici, point de charge bestiale et virile au canon Gattling, mais, comme l’explicite le logo de la saga, de la tactique, de l’observation, et de l’action. Le point récurrent à tous les épisodes de la saga est que l’on peut compléter le jeu en ne tuant presque personne, si l‘on sait prendre son temps pour observer et déterminer le moment le plus propice pour faire une diversion et passer.

En outre de l’aspect infiltration, alors très original, cette saga se démarque par un autre aspect important : le scénario. En effet, le scénario n’est pas une excuse servant à justifier des explosions à tout va, mais est relativement poussé. Abordant des thèmes extrêmement variés, ils tournent cependant autour d’un même point commun : Le Metal Gear, un système d’arme révolutionnaire à capacité nucléaire mis au point dans les années 1990 et autour duquel se trame d’innombrables complots et machinations. Car l’histoire, si elle est centrée sur cette arme, ne se limite pas à celle-ci : Les conséquences de la mission du personnage principal sont bien trop souvent politiques et sociales.
En faisant face à la menace provoquée par l’arme, le héros découvre petit à petit la véritable nature de sa mission, qui bien souvent n’avait que peu de rapport avec celle de son briefing initial et se voit souvent obligé de faire équipe avec des partenaires improvisés pour comprendre les véritables tenants et aboutissants de la situation dans laquelle ses supérieurs l’ont largué.
Souvent qualifiés de ‘’film interactif’’, les Metal Gear empruntent effectivement beaucoup au 7ème art, de par les cut-scenes présentées de manière cinématographique, des dialogues recelant de nombreuses références, et une appropriation volontaire de certains clichés du cinéma.

Cette narration, très réussie, est assurée par l’un des autres points forts de la saga, ses personnages, des alliés de circonstances aux boss, pour la plupart marquants dans leur rôle. Doublés par des acteurs, ceux-ci arrivent facilement à renforcer l’immersion dans l’histoire. Pour revenir à cette narration, elle se déroule de deux manières : tout d’abord, par les cut-scenes, lors d’évènements scénaristiques se passant au niveau du héros, et aussi par le Codec, système futuriste de communications implanté dans l’oreille de l’agent, et lui permettant de rester en contact permanent avec une équipe de soutien pouvant lui apporter des indications d’ordre médical, tactique ou encore de contacter l’un de ces alliés de circonstance situé ailleurs sur le terrain. On notera d’ailleurs que les personnages sont aussi utilisés pour fréquemment briser le 4ème mur, à savoir s’adresser directement au joueur ou avoir des paroles montrant une conscience du statut de personnage de jeu vidéo (un personnage disant que l’information que recherchée est au dos de LA boîte de CD…celle du jeu).

L’un des aspects cruciaux de cette saga est la présence d’une métahistoire complexe impliquant les six jeux de la saga principale (il existe d’autres jeux Metal Gear, mais n’appartenant pas à la trame officielle ou donnant des précisions supplémentaires sur certains évènements, mais non indispensables pour comprendre ceux-ci). Cette métahistoire, une uchronie, couvre une période allant de la Seconde Guerre Mondiale à 2014, les jeux s’étalant de 1964 à 2014, sur 50 ans.
Dans l’univers de la saga Metal Gear, des domaines comme les nanotechnologie et la génétique sont spectaculairement plus avancés que dans la réalité, le clonage humain étant devenu officieusement une réalité dans les années 1970 et les nanites prenant une part centrale des technologies militaires au début du XXIème siècle, sans parler des Metal Gear eux-mêmes, chars de combat bipèdes avec capacité nucléaire. Enfin, l’un des derniers aspects critiques de cet univers est l’existence du paranormal, reconnu et utilisé (officieusement bien sûr) par les gouvernements, ceci se manifestant par des télépathes, des médiums et autres phénomènes face auxquels l’utilisation de la force brute n’offre que peu de résultats (comprenez aucun).

Pour l’aspect gameplay, on retrouve certains éléments dans la majorité des épisodes de la série, à savoir le radar (que l’on n’a pas dans les modes de difficulté les plus élevés) donnant au joueur une indication sur la position et le champ de vision des gardes, une panoplie d’armes qui ne fait qu’augmenter avec les épisodes et qui ôterait sans problème son hoquet à un croiseur (Je ne citerais que le dernier opus où l’on peut surprendre un garde par derrière en le braquant au lance-roquette ou au fusil anti-véhicule lourd), les objets annexes et l’omniprésent codec. Le système de sélection des armes et objets est assez simple et intuitif à partir de Metal Gear Solid, et s’est amélioré avec le temps, puisqu’il suffit de maintenir une touche pressée pour parvenir à une liste déroulante des armes ou des objets avec une mise en pause automatique du jeu durant la sélection. Le codec, de la même manière, s’active simplement et met le jeu en pause. Il se présente sous la forme d’une liste de contacts qui va s’étoffer au fil du jeu que l’on peut appeler à presque tout instant (même pendant les affrontements avec les boss).
Les boss, bien réussis dans la plupart des opus, offrent des défis de qualité qui rompent élégamment avec l’infiltration habituelle du jeu et une opportunité d’utiliser de manière intensive ses armes. Ensuite, au niveau de l’infiltration, on retrouve ce qui est à présent la norme des jeux d’infiltration, à savoir les gardes présents et bien armés, les caméras de surveillance à éviter ou à neutraliser, la possibilité de taper contre les murs pour faire du bruit et ainsi distraire un garde, ou celle d’en prendre un comme bouclier humain, les traces dans la neige qui les font tiquer, de même que les pas sur une passerelle métallique, et la liste continue, encore et encore.

Une bonne idée des concepteurs est le système de bonus à la fin du jeu, offrant au joueur la possibilité d’obtenir différents objets supplémentaires s’il recommence le jeu avec la sauvegarde de fin, selon son style de jeu. Exploitée partiellement dans Metal Gear Solid 1 et 2, elle devient beaucoup plus riche dans le 3 et surtout le 4.

Enfin, pour terminer les aspects cruciaux de la saga, on ne peut pas passer à côté de ses musiques, adaptées au jeu et qui, à partir de Metal Gear Solid 2, sont faites par, entre autres, le maître Harry Gregson-Williams, qui donne à cette saga une véritable dimension cinématographique d’exception.

Mais comme aucun jeu n’est parfait, je me dois aussi de vous signaler les quelques points où les MGS ont connu des ratés. Tout d’abord, le problème de la caméra, qui n’a été contrôlable par le joueur qu’à partir d’une version bonus de MGS 3 (la version initialement vendue gardait encore une caméra placée au-dessus et derrière du personnage, limitant ainsi grandement la vision efficace du joueur, si nécessaire pour planifier ses mouvements. Ensuite, l’I.A., qui a présenté des défauts un peu étranges, tels que le garde qui ne s’étonne pas de réveiller son pote qui a 258 fléchettes tranquillisantes dans le cou, ou encore le bon vieux truc de se cacher dans un carton qui est devenu la marque de fabrique du héros de MGS 1. D’une certaine manière, un scénario un peu trop alambiqué dans MGS 2 a aussi posé beaucoup de problèmes, puisqu’il a été difficile de déterminer si le jeu était très profond ou juste superficiel se la jouant « profondissime ». Pour finir, un peu d’humour de trop bas niveau par rapport au reste des jeux qui plombe ceux-ci.
Enfin, les Metal Gear Solid ont été critiqués dans leur ensemble pour une emphase parfois trop importante sur les cinématiques, les joueurs étant frustrés de ne pas pouvoir jouer les scènes magnifiques au lieu de les regarder. Mais ceci était un parti pris du créateur, inhérent au concept de films interractifs qu'il a appliqué à la série.

Mais malgré ces défauts, Metal Gear n’en reste pas moins une saga culte, qui a marqué des millions de joueurs de par le monde, et pour de très bonnes raisons.



Metal Gear (1987 au Japon, puis dans le reste du monde dans MGS 3 : Subsistence) : En 1995, une forteresse, Outer Heaven, établie par des mercenaires en Afrique du Sud inquiète le gouvernement américain quand des rapports indiquent la construction d’une arme de destruction massive. L’agence Fox-Hound envoie son meilleur agent, Frank Jaeger, alias ‘’Gray Fox’’ déterminer le niveau de cette menace. Quelques jours plus tard, il est capturé et sa dernière transmission est ‘’METAL GEAR…’’. Le nouvel agent de Fox-Hound, Solid Snake, est envoyé pour découvrir ce qu’il s’est passé…

Metal Gear 2 : Solid Snake (1990 au Japon, puis dans le reste du monde dans MGS 3 : Subsistence) : 4 ans après les évènements de Outer Heaven, la crise pétrolière atteint son paroxysme, et l’effondrement des réserves provoque d’énormes recherches sur les nouvelles sources d’énergies et sur les méthodes pour forer plus de pétrole. Un scientifique Tchèque réussit alors une percée avec OILIX, une forme de vie artificielle pouvant produire des hydrocarbures utilisables comme alternative au pétrole. Lorsque celui-ci est enlevé par un petit pays qui s’est emparé en parallèle d’un groupe d’armes nucléaires, Solid Snake est rappelé au combat pour retrouver le scientifique et récolter des informations sur les plans ultérieurs de ce pays.

Metal Gear Solid (1998 sur PSX, 2004 sur GameCube) : En 2005, Solid Snake a quitté l’agence de renseignement de haute technicité FoxHound depuis quelques temps et est allé s’installer en Alaska. Mais la nouvelle unité FoxHound se mutine et s’empare d’un centre de retraitement d’armes nucléaires installé sur l’île de Shadow Moses. Ayant deux otages de très haut niveau et de très nombreuses armes nucléaires, ils menacent de lancer l’une d’entre elles si leurs exigences ne sont pas acceptées d’ici 24 heures. Récupéré par l’ex-chef de FoxHound, Snake doit s’infiltrer sur l’île, sauver les deux otages, déterminer si les terroristes ont la capacité d’effectuer un tir nucléaire et, si oui, les en empêcher……si seulement la situation était aussi simple…..

Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty (2001 sur PS2) : En 2007, suite à l’incident de Shadow Moses, Solid Snake ne travaille plus pour le gouvernement U.S. Avec l’aide d’anciens et de nouveaux alliés, une mission de renseignement sur la multiplication des Metal Gear dans le monde devient le point de départ d’un évènement qui changera durablement la face du monde deux ans plus tard. Deux parties, deux personnages, une situation explosive dans laquelle nul n’est ce qu’il semble être.

Metal Gear Solid 3 : Snake Eater (2004 sur PS2) : 1964, la crise de Cuba vient de s’achever, le monde respire enfin, persuadé d’avoir évité le pire. Mais nul ne sait qu’elle n’a pu se résoudre que par un traité secret entre les deux Grands. Quand deux défections sont suivies d’une explosion nucléaire, la situation politique devient critique, et les Etats-Unis ont une semaine pour réparer leur merdier. Le ‘’réparateur’’ devra agir en solo, aidé uniquement par son équipe de soutien et une agent russe. Une préquelle à la saga qui est à l’origine de tous les évènements de celle-ci, avec tout ce qui fait les plus grands films d’action-espionnage de cette période-clé.

Metal Gear Solid 4 (2008 sur PS3) : Nous sommes en 2014, et le monde à sombré dans des guerres incessantes. L’évènement de Manhattan, 5 ans auparavant, a définitivement changé la place des armées dans le monde. Les nanotechnologies permettent un contrôle des combats plus poussé que jamais, et, avec l’apparition de Sociétés Militaires Privées géantes, la guerre est désormais une part majeure de l’économie mondiale. Mais quand les 5 plus grandes SMP sont dirigées secrètement par un seul homme, la catastrophe semble inéluctable. Un groupe de l’ONU fait alors appel à un soldat, qui a échappé aux nanotechnologies, mais pas aux conséquences de l’incident de Shadow Moses. Solid Snake est de retour, pour sa dernière mission. Il faut mettre fin au cauchemar, une fois pour toutes…..
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