2x14 - Beware of Dog

Bon, c'est du hors-sujet et je pinaille, mais, Webkev, on dit "pallier un problème" et pas "pallier à un problème" (ce truc me fait pêter un câble, je ne sais pas pourquoi).

L'épisode, donc, est pas mal, avec une sempiternelle infestation et un prédateur original : le coup des deux formes est une fois de plus très bien trouvé et s'intègre parfaitement dans une série où les scénaristes montrent leur imagination débordante et délirante.

Rufus Shinra a écrit:

Bon, c'est du hors-sujet et je pinaille, mais, Webkev, on dit "pallier un problème" et pas "pallier à un problème" (ce truc me fait pêter un câble, je ne sais pas pourquoi).

Y a pas de souci Rufus, merci pour cette correction, j'ai édité le message

Un stand-alone assez moyen, qui ne m'a guère tenu en haleine. Pendant une bonne partie de l'épisode, on ne sait pas ou le scénario veut en venir, et ce n'est qu'une fois D'Argo mordu que l'on comprend que le grand méchant est le parasite. Cette menace n'aura pas franchement été mise en valeur par l'indifférence totale avec laquelle l'équipage accueille l'information pourtant pas anodine selon laquelle ces parasites auraient tué les deux cents occupants d'un vaisseau spatial. En fait, cette idée est tellement peu préoccupante que Rygel - oui, Rygel, réputé pour son courage à toute épreuve - décide de se rendre dans le repère probable de l'intrus pour surveiller le stock de biscuits, sans que nul ne s'en inquiète. Difficile par conséquent de prendre par la suite la créature au sérieux. Pourtant, j'étais enthousiaste, après que D'Argo ait cité les soucis de communication. Je me disais qu'à tout les coups, il y allait y avoir un malentendu savoureux.

Ensuite... Suis-je le seul qui ait identifié au premier coup d'œil la bestiole aperçue par Crichton à une version cuirassée du Blork ? La ressemblance m'a immédiatement sauté aux yeux, malgré les plans rapides, sombres et mouvants. Cela a sans doute un peu gâté la révélation quant à la nature double du petit pisteur, bien que je n'ai pas précisément envisagé cela - je pensais plutôt que le parasite était une version plus vieille du Blork, ou bien un cousin.

L'agonie de D'Argo n'est pas très bien valorisée. Je ne saurais dire exactement à quoi cela tient... Je suppose que l'action constante lui vole un peu la vedette. En tout cas, c'est encore une chose qui ne m'a pas aidé à m'immerger dans l'histoire... On ne nous fait pas suffisamment nous inquiéter pour lui. Rien a voir avec l'aura dramatique qui entoure la blessure du nerf paraphoral d'Aeryn. De toute façon, ça partait mal, quand on remarque que sa chute après la morsure du Vlork (je n'ai absolument pas compris comment le parasite à pu atteindre D'Argo a cet instant précis) est accompagnée d'un bruitage comique...

La chasse interminable m'a rapidement lassé. On passe un quart de l'épisode à chercher l'intrigue, un quart à chercher le Glork, un quart à chercher le parasite, le quart suivant à chercher à nouveau le Blork, et puis encore un quart après le parasite, et encore le Zork, et pour finir à nouveau le parasite. Je sais, ça fait beaucoup de quarts, mais ça m'a parut très long.

Et puis, des insectes qui prennent l'apparence de l'équipage, c'est du réchauffé, Farscape l'a déjà fait il y a à peine plus d'une saison, et en mieux.

Enfin, quelques éléments assez peu crédibles, outre l'irresponsabilité de l'équipage : Zhaan qui dit sans sourciller s'être sans doute trompée en affirmant catégoriquement que le Zork - ou Blork, ou Glork, je ne sais plus - n'est pas venimeux, Zhaan (encore elle !) qui ne détecte pas, avec son super scanner, que le faux Rygel est un amas de punaises (mais lui trouve tout de même des lésions internes), la traduction de Pilote du langage Xork, vraiment trop précise pour être vraisemblable...

Au final, ce sont les visions de John qui m'ont le plus intéressé, même si elles n'occupent qu'une place très minime des 44 minutes. J'aurais aimé que leur acceptation et révélation ait davantage d'impact. La manière dont elles sont évoquées en font quelque chose d'anodin. Hors ça ne l'est pas, pas du tout. Crichton est en train de perdre l'esprit, quoi qu'il en dise. La chaise Aurolaire a brisé quelque chose en lui.

Quelques passages amusants tout de même. La manière dont la bestiole court, droite comme un I, la réaction d'Aeryn à son encontre (elle abattrait un bébé labrador parce qu'il a mordillé ses bottes), et le mic mac autour de la bestiole, aussi longtemps qu'on pouvait espérer une conclusion satisfaisante. Et, surtout et bien évidemment, l'inimitable imitation du Flork par Aeryn. xD

Au final, pas un très grand intérêt. Cet épisode abuse de la corde la plus périlleuse de Farscape, cette tendance à broder les intrigues au fur et à mesure - ou, en tout cas, à donner cette impression. Parfois, c'est très agréable, cela donne une impression de bazar, de décontraction. Là, c'est raté.

L'épisode était quand même assez sympathique mais c'est quand même bizarre que je me sois attaché au pauvre chasseur de parasite. Je n'ai pas pleuré pour autant mais sa mort m'a quand même ému.

Et puis, Farscape, c'est quand même la seule série ou je trouve les marionnettes plus sympathique. J'ai même réussi à m'attacher à Rygel alors que c'est juste un alien opportuniste que j'ai envie de balancer dans l'espace la moitié du temps.

Un épisode qui ne m'a surpris qu'à moitié, mais l'enchainer après le triple zod sur la princesse, il aurait été difficile de faire mieux.