Qui seriez-vous, si vous étiez un cylon ?

En tant que grande fan de Battlestar Galactica, je parcours certains forums pour trouver des informations intéressantes sur la série. Or, sur un forum, j'ai trouvé ce sujet, qui m'a beaucoup plu et que j'ai voulu vous faire partager.

Ce sujet vous permet de créer votre personnage, le second vous-même, mais du côté des cylons et non du côté des humains. Vous devrez nous le décrire autant que vous le pourrez, le rendre le plus réel possible, comme s'il devait obtenir un rôle dans les épisodes de la série. Plus votre héros sera détaillé et plus il sera agréable de vous découvrir.

Pour cela, il vous faudra répondre à différentes questions :

- Quel style de cylon êtes-vous : Centurion, Raider, Humanoïde ?

- Sur quel type de vaisseau êtes-vous cantonné ?

- Quel est votre rôle dans la flotte Cylon ?

- En quoi consiste votre travail ?

- Qui fréquentez-vous le plus ?

- Qui est votre âme soeur ?

- Que ferez-vous une fois l'humanité détruite ?

- De quel humain souhaitez-vous le plus la mort ?

- Quel vaisseau humain souhaitez-vous voir principalement détruit ?

- Quelles sont vos croyances ?

- Imaginez un moment de votre vie de Cylon, que ce soit un moment émouvant, triste, violent... mais un moment particulièrement crucial pour votre personnage, un moment qui définit le restant de sa vie.

Voilà, j'espère que ce sujet remportera le même succès que d'habitude



Donc, je commence :

- Quel style de cylon êtes-vous : Centurion, Raider, Humanoïde ? :
Je suis une humanoïde à l'apparence de n°8. Ne voulant pas être une simple copie, mais réellement moi, j'ai décidé de me créer une identité. Je me suis donc baptisée Daphnée, du nom de la nymphe qui s'est changée en Laurier pour échapper à l'amour d'Apollon.



- Sur quel type de vaisseau êtes-vous cantonné ? : J'habite à bord d'un BaseStar lancé à la poursuite du Galactica.

- Quel est votre rôle dans la flotte Cylon ? : A la base, je suis une scientifique qui cherche à 'améliorer' toujours la race des Cylons. Mais, en secret, je suis passionnée par les humains et je fais des recherches sur leur ADN afin de tout connaitre d'eux et de comprendre comment nous pouvons être aussi différents et pourtant si semblables.

- En quoi consiste votre travail ? : Je fais pas mal d'expériences sur les cylons. Nous travaillons sur la reproduction possible de nos semblables... les cellules cylons peuvent-elles créer, à elles seules,un enfant ? Deux cylons peuvent-ils être parents ? Je fais des tests génétiques afin de voir si cette possibilité est envisageable.
Car si c'était le cas, nous pourrions créer de nouvelles espèces de cylons, mélangeant nos qualités et nos forces et notre race pourrait ainsi survivre, même s'il arrivait à nouveau qu'un de nos vaisseaux Résurrection disparaissent.

- Qui fréquentez-vous le plus ? : Je suis plutôt du genre solitaire, peut-être parce que je ne sais pas où me positionner. J'ai eu l'occasion de discuter beaucoup avec Boomer. Et tout ce qu'elle m'a appris sur les humains me touche à tel point que je ne sais plus ce que je veux être.
Je suis amie avec quelques n° 6, mais j'évite la plupart des autres cylons, et particulièrement les Cavyll et les n° 3 qui n'admettent pas ma façon de 'douter'.
Un Leoben est devenu mon confident. Il n'a pas les mêmes opinions que moi, mais il me comprend, voyant davantage le 'dessein' que moi.



- Qui est votre âme soeur ? : Samuel Anders.



Sam est un humain qui s'est battu dans la résistance tant sur Caprica que sur New Caprica. Il a quelque chose de différent des autres... je ne sais pas quoi, mais je sens qu'il est beaucoup plus lié à moi... enfin, je veux dire à nous ! ... qu'il le parait. Je l'ai aperçu sur New Caprica et je l'ai protégé à plusieurs reprises, mais je n'ai jamais osé le lui faire savoir de peur qu'il me rejette ou au contraire qu'il me demande de les suivre... car je n'aurais pas su comment réagir. Serais-je partie ou restée ? Et si j'étais partie, aurait-ce été pour suivre les humains ou uniquement pour lui... ?
Mais depuis ce jour, je n'arrête pas de me dire qu'il est beaucoup plus que ce que je crois... Parfois, mes pensées s'égarent, me faisant rêver de choses qui ne se réaliseront jamais mais qui, pourtant, réchauffent mon coeur meurtri... Se pourrait-il qu'il soit un cylon ? Un des Final Five ? Non... ce serait bien trop beau...

Ne pouvant vivre avec celui que j'aime, mon coeur se rapproche de mon confident, Leoben. Mais...

- Que ferez-vous une fois l'humanité détruite ? : Je pense que je serai d'abord profondément triste. Je ne veux pas que les humains soient détruits. L'univers est assez grand pour nous tous.
Je pense qu'une fois la guerre finie, sachant que mon rêve de vivre avec Sam ne se réalisera probablement jamais, et ce, à mon plus grand désespoir, je m'installerai avec Leoben sur Dimenten une planète que nous avons découverte lors de notre poursuite des humains.



Peut-être, si mes recherches portent leurs fruits, pourrons-nous fonder une famille. Et surtout ne jamais plus connaitre la violence et la guerre.
Et, peut-être aussi qu'avec le temps, je finirai par l'oublier...

- De quel humain souhaitez-vous le plus la mort ? : Sans le moindre doute, Baltar !



C'est un opportuniste et un traitre ! Il a fait du mal tant aux humains qu'aux Cylons. Il a tourné la tête à Numéro 6 au point qu'elle ne sait même plus ce qu'elle veut, ce pour quoi elle se bat.

- Quel vaisseau humain souhaitez-vous voir principalement détruit ? : Je ne peux me résoudre à la destruction totale d'un vaisseau et de tous ses membres d'équipage.

- Quelles sont vos croyances ? : Je crois en un seul et unique Dieu. Un Dieu de paix et d'amour, bien loin de celui que prêchent les Frères Cavyll. J'espère qu'un jour les vrais préceptes qui devraient nous guider vont pouvoir s'appliquer et qu'ainsi les Cylons et les humains pourront vivre en paix, malgré leurs différences.
En même temps, j'ai peur qu'après toutes les tueries et les massacres que les deux camps ont commis, il soit très difficile de trouver une harmonie. Mais j'ai foi en l'amour et en son pouvoir ! Et je suis sûre que les unions humains-cylons ainsi que les enfants issus de ses relations sont l'avenir de nos deux peuples et une garantie pour l'avenir.

- Imaginez un moment de votre vie de Cylon, que ce soit un moment émouvant, triste, violent... mais un moment particulièrement crucial pour votre personnage, un moment qui définit le restant de sa vie.
Cela s'est passé sur New Caprica. On m'avait confié une mission : je devais me rendre sur la planète pour récupérer des échantillons de prises de sang de cylons, afin de voir si l'atmosphère de cette planète pouvait influer sur l'état de santé de mes compatriotes.
Je passais peu de temps sur New Caprica, révoltée par les conditions de vie des humains, que je trouvais intolérables. J'avais beaucoup parlé avec Boomer avant d'accepter cette mission, et j'étais convaincue que les humains n'étaient pas un danger. Aussi, les voir contraints à vivre au milieu d'abris de fortune, parmi les rats et rongés par la maladie, me bouleversait.
J'arpentais les 'rues' pour retourner au laboratoire lorsque les résistants ouvrirent le feu sur une escadrille cylon à quelques mètres derrière moi. Effrayée, je me cachais tant bien que mal mais ne perdais pas de vue un instant la scène. L'échange de coup de feu était fourni, certains cylons tombaient sous les balles, mais plus nombreux encore étaient les humains qui donnaient leur vie pour une petite lueur de liberté et d'espoir. Je m'aperçu que mes joues ruisselaient de larmes brûlantes à la vue de ces hommes et femmes courageux au point de se sacrifier pour une idée.
Un mouvement à mon côté me fit me tourner brusquement, et je découvris un jeune homme qui me tenait en joue. Mon cœur bondit à sa vue : non de peur, mais d'une sensation que je ne connaissais pas et qui m'envahit toute entière. Il était beau autant qu'un homme pouvait l'être : grand, brun, aux yeux bleus, lançant sur moi un regard dur et déterminé. Je me surpris, l'espace d'un instant, à me dire à quel point ses yeux seraient magnifiques si leur expression était plus tendre...
Nous restâmes un moment face à face, les yeux dans les yeux, moi, attendant qu'il appuie sur la gâchette, lui, se laissant gagner par l'indécision. Finalement, il détourna son arme de moi et, me lançant un dernier regard, il se déplaça pour se rapprocher du lieu de l'embuscade.
Malgré moi, je le suivis des yeux et ne pus retenir un cri lorsque je le vis s'effondrer, une balle l'ayant atteint à l'épaule.
Avant d'avoir compris mon geste, j'étais penchée sur lui et avais déchiré un bout de ma jupe pour lui faire un garrot que je serrais autour de son épaule et le posais sur mes épaules en faisant mon possible pour quitter la scène sans nous faire remarquer... Une chance que nous soyons puissants, autrement, je n'aurais jamais pu déplacer cet homme musclé. Pendant le trajet jusqu'à un coin un peu plus tranquille, je sentais son corps pesait sur mon dos et cette promiscuité m'émouvait à un point que je n'aurais pu imaginer. Arrivés en sécurité, je le déposais précautionneusement sur le sol et m'efforçais de le soigner avec le peu dont je disposais. J’allais lui chercher des médicaments pour faire tomber sa fièvre et passais autant de temps que je pouvais avec lui. Finalement, le lendemain matin, sa fièvre était tombée. Il était sauvé et je devais le quitter… cette perspective me remplissait de désespoir. Je ne le connaissais pas, mais j’étais liée à lui. C’est à cet instant que j’ai compris la profondeur du sentiment qui avait pu unir Boomer à Tyrol. Je ressentais l’intensité de cette émotion qui vous bouleversait et vous laissait pantelante, perdue et désemparée.
Sachant que je ne serais jamais plus aussi près de lui qu’à ce moment, je me penchais vers son visage et, tremblante d’envie, de peur et de curiosité, je posais mes lèvres sur les siennes dans un tendre baiser. Ses lèvres étaient chaudes et douces, d’un goût des plus agréables… jamais je n’oublierai cette sensation. Dans son état de semi-conscience, il répondit à mon baiser et, de surprise, je me reculais. Il ouvrit alors les yeux et, souriant, il murmura « Merci »… Je me levais et me mise à courir, le cœur brisé, mon visage inondé de larmes que je ne me souciais pas de sécher, sachant que ce baiser et ce mot avaient un goût d’éternité.
A compter de ce jour, dès qu’il m’a été donnée de revenir sur New Caprica, j’ai fait mon possible pour le protéger. Je l’ai revu, une fois, alors que je sortais du laboratoire et qu’il était en train de le piéger. Nos regards se sont croisés. Mon cœur a tressailli dans ma poitrine à sa vue et lui… m’a reconnue… oui ! il m’a reconnue, moi ! Il m’a alors dit tout bas : « fuyez ! ». J’ai plongé une dernière fois dans ses grands yeux et j’ai passé mon chemin, comme si de rien n’était, ne sursautant qu’à peine lorsque le laboratoire explosa.

A présent que j'ai rempli ce questionnaire, je vais le détruire car si les Frères Cavylls tombent dessus, s'en sera fait de moi, au même titre que pour les numéro 3...

- Quel style de cylon êtes-vous : Centurion, Raider, Humanoïde ?
Je suis un raider : Rapide, efficace, puissament armé et immortel grâce aux téléchargements !

- Sur quel type de vaisseau êtes-vous cantonné ?
Je suis quasiment toujours rattaché à un Base Star, mais il arrive que mes affectations changent, tantôt pour surveiller nos bases dans les colonies, tantôt pour aller poursuivre la flotte de ces chiens d'humains.

- Quel est votre rôle dans la flotte Cylon ?
Je transporte la force de frappe. Parmi mes congénères, je suis celui que l'on protège, car dans la masse des Raiders, je fais partie des rares à délivrer le feu nucléaire.

- En quoi consiste votre travail ?
Arriver avec mes frères, à pleine vitesse en direction d'un vaisseau humain, de préférence de grande taille, éviter les Vipers et leurs tirs, échapper aux batteries des Battlestar, et lâcher au dernier moment une ogive nucléaire destinée à percer le blindage des vaisseaux les plus solides pour les réduire ne plasma.

- Qui fréquentez-vous le plus ?
Mes frères raiders, nous avons beaucoup de temps pour parler, à la fois lorsque nous sommes parqués dans nos emplacements, quand nous sommes en approche, trop loin des autres, mais surtout au combat. C'est là que se forment les liens les plus fort entre nous. Chacun pour survivre à besoin de l'appui de son voisin, doit savoir qu'il peut compter sur l'autre pour le couvrir et bien comprendre son devoir de veiller sur les arrières de l'autre pour le protéger. A mon poste, j'ai beaucoup de chances car ce sont essentiellement les autres qui me protègent, même si j'accomplis ma part avec mes canons.

- Qui est votre âme soeur ?
Un raider lourd. Malgré son apparence plus imposante, j'ai toujours été fasciné par sa finesse au combat et sa fonction, capable de passer au travers des défenses ennemies, de la flak d'un Battlestar, bien plus loin que je ne le pourrais jamais. Et de là, au lieu de détruire, prendre le contrôle du vaisseau, comme un Virus, grâce au centurions. C'est d'une beauté... Ma propre fonction me semble bien vulgaire en comparaison.

- Que ferez-vous une fois l'humanité détruite ?
Je n'en sais rien pour le moment. Mais je pense que je me reconvertirai dans la destruction d'astéroïdes dangereux, et peut-être que je finirai aussi instructeur en attaques chirurgicales nucléaires. Je suis dans l'incertitude pour le moment. Seule ma mission présente occupe mes pensées.

- De quel humain souhaitez-vous le plus la mort ?
L'Amiral Adama. Sans lui, la flotte serait désenparée, incapable de réagir correctement. Avec le colonel Tigh hors du coup, nous aurions beaucoup plus de chances d'en venir à bout.

- Quel vaisseau humain souhaitez-vous voir principalement détruit ?
Il y a quelques mois, j'aurais dit le Pegasus. Maintenant, c'est le Galactica. Tout simplement parce que c'est celui qui assure la sécurité des autres et leur permet de résister à nos attaques. De plus, en détruisant le Galactica, nous mettrions hors course la quasi totalité des forces militaires, à la fois spatiales et terrestres de la flotte. Et vu le nombre de civils qui s'y trouvent actuellement, le coup serait encore plus efficace.
Mais si je ne pouvais pas cibler le galactica, la raffinerie de Thylium, au milieu d'une formation serrée de la flotte serait assez intéressante aussi.

- Quelles sont vos croyances ?
Je ne crois pas dans le Dieu prêché par les humanoïdes. Ils semblent avoir une foi qui repose sur rien. Je suppose que c'est le principe de la foi, mais celà ne me plait pas. Je crois en l'atome, en l'énergie nucléaire, parce que c'est de ça que dépend ma mission. Je crois aussi qu'il y a eu un architecte plus important que les humanoïdes derrière cette guerre, et à l'origine de nos buts. Il a pu même être humain ou hybride. Mais bon, gardons celà pour nous.

- Imaginez un moment de votre vie de Cylon, que ce soit un moment émouvant, triste, violent... mais un moment particulièrement crucial pour votre personnage, un moment qui définit le restant de sa vie.
Le moment le plus crucial de ma vie, je crois que ce fut celui autour de mon premier téléchargement. Juste après l'attaque sur les colonies, j'étais sur une mission de surveillance et destruction, car il était apparu clairement que sur la flotte des cent-vingt Battlestars des douze colonies, au moins deux avaient échappé à la destruction. C'est sur cette mission que j'ai fini seul, face au Galactica et à ses Vipers. Me reposant sur mon entrainement, j'ai fait exactement ce que je devais faire. Lâcher mes ogives en un tir de saturation. Et je l'ai fait au nez et à la barbe des Vipers du Galactica. Enfin, j'ai réussi à les lancer malgré eux. Mais malheureusement, j'ai été victime du sort qui m'attendait impitoyablement : J'ai été abattu. Téléchargement, réveil dans un nouveau corps... On a du mal à s'y faire. Et pour une première fois, ce fut assez dur.
Mais quelle satisfaction quand j'ai appris la suite ! Malgré la présence des Vipers, mon tir était parti pile au bon moment, et une ogive leur avait échappée et était allée exploser contre la coque du Battlestar désarmé. Plusieurs dizaines de morts parmi les humains suite à l'incendie et la décompression. J'étais aux anges ! C'est à ce moment là, quand j'ai connu les résultats de mes actions, dans un torrent de plaisir, que j'ai su ce que j'allais faire sans relâche jusqu'à la fin de la vie humaine.

Bonne idée de sujet, dolphen, c'est original.


- Quel style de cylon êtes-vous : Centurion, Raider, Humanoïde ?
Je suis un Humanoïde, dernier survivant de la lignée des Daniel, exterminés par Cavil qui empoisonna notre fluide amniotique et corrompit notre code génétique. Je suis donc le dernier modèle numéro 7 existant.
Cavil ignore mon existence, je devrais du reste être mort. J'ai usé de ma connaissance de la science Cylon pour envoyer au vaisseau Résurrection le signal de mon décès. Je vis désormais comme un homme, sans immortalité promise.
Blessé par la trahison de Cavil et le génocide de mon modèle, j'ai décidé de renoncer à mes souvenirs, et appliqué de mon plein gré l'oblitération de mon passé et la création d'un autre, fictif.

- Sur quel type de vaisseau êtes-vous cantonné ?
Je vis à bord d'un vaisseau cargo initialement affecté au transport de marchandises. J'ai plusieurs fois changé de bâtiment, du reste, et peut-être y serais-je à nouveau forcé. Cependant, je compte bien demeurer sur celui-ci, car s'il n'est ni confortable, ni équipé pour abriter des passagers, je m'y suis fait quelques amis. Étrangement, cela me touche, comme si c'était pour moi une chose nouvelle.

- Quel est votre rôle dans la flotte Cylon ?
J'étais programmateur, responsable de l'amélioration des programmes des Basestar. J'œuvrais à faciliter la communication entre les Hybrides et les systèmes purement informatifs des vaisseaux. Mes autres modèles agissaient dans des domaines similaires.

- En quoi consiste votre travail ?
Je passais beaucoup de temps à parler avec les Hybrides, allant parfois jusqu'à me connecter moi-même au Basestar pour expérimenter leur condition. J'étais fasciné par la poésie de leur vision du monde. Mon travail consistait essentiellement à me débattre avec leur esprit complexe.
Après la réécriture mémorielle, mes connaissances dans le domaine de l'informatique ont été tronquées, afin de ne pas me rendre suspect. Je reste cependant un électricien et un informaticien très capable, et je répare les systèmes de plus en plus nombreux à cesser de fonctionner. Mon travail m'a parfois même amené à me rendre sur le Galactica.

- Qui fréquentez-vous le plus ?
Étant Cylon, j'avais de nombreuses affinités avec Ellen et les numéros 2 et 3. Maintenant amnésique, je ne fréquente plus que des humains, bien sûr. Je reste cependant plutôt solitaire, moins à cause de ma nature Cylon que de mes inclinaisons personnelles, qui me poussent à désirer la compagnie des autres sans arriver à m'en satisfaire vraiment. Je contemple avec mélancolie les amitiés solides qui m'entourent.

- Qui est votre âme soeur ?
Une humaine originaire de Sagittaron, rencontrée sur le vaisseau cargo. Elle est la raison pour laquelle je souhaite y demeurer. J'ai trouvé en elle une moitié attentive, irrévérencieuse et drôle, qui sait si bien me distraire de mes pensées les plus lugubres. Nous ne nous fréquentons que depuis peu, mais je suis subjugué par la manière dont elle mène son existence, contre l'adversité. Je souhaite gagner à son contact un peu de l'inépuisable énergie qu'elle semble posséder, un peu de sa compassion et de son courage.

- Que ferez-vous une fois l'humanité détruite ?
Je n'aurais guère plus rien à faire, car j'aurais sans doute périt avec elle. Dans le cas contraire, néanmoins, je saurais je crois me fondre dans la masse, intriguer pour obtenir la protection des autres contre Cavil. Cela, juste assez longtemps pour retrouver suffisamment de marge de manoeuvre et pouvoir exterminer cette engeance comme elle a exterminé mon modèle. Ceci fait, je laisserai les autres se débattre dans leurs crimes et leur morale. L'humanité détruite, je n'aurais plus d'intérêt à voir les Cylons la rejoindre.

- De quel humain souhaitez-vous le plus la mort ?
Je suis révulsé par le personnage de Tom Zarek, qui recourt à des méthodes innacceptables pour défendre une cause juste au demeurant. Sa mort ne me peinerait aucunement.

- Quel vaisseau humain souhaitez-vous voir principalement détruit ?
Je suis humain. Je ne souhaite pas la perte des miens.

- Quelles sont vos croyances ?
J'aime à croire au caractère sacré de l'être humain comme du cylon, sans pour autant leur supposer un créateur divin. Les légendes déistes me séduisent, mais je ne crois pas plus en Athéna qu'au dieu unique.

- Imaginez un moment de votre vie de Cylon, que ce soit un moment émouvant, triste, violent... mais un moment particulièrement crucial pour votre personnage, un moment qui définit le restant de sa vie.
Comment l'oublier, cet instant ? Celui où toute mon existence bascula, ou ce qui était vrai devint un mensonge, ou la réalité prit des allures de cauchemars.
C'était sur un vaisseau de commerce ou je m'étais rendu le temps d'une escale, afin d'y faire quelques achats. Repérant un attroupement furieux, je m'étais approché, inquiet à l'idée de ce que j'allais découvrir, redoutant une rixe déclenchée par la haine ou la bêtise, comme il s'en produisait de plus en plus.
Au lieu de cela, après avoir fendu la foule, j'avais découvert un cordon de militaire du Galactica, la main sur leur arme à feu. Ils surveillaient la foule d'un oeil alerte. Ecoutant autour de moi, je compris rapidement la raison de la grogne ambiante : on avait capturé un cylon infiltré.
Tordant le cou, j'avais finis par apercevoir l'objet de cet attroupement. Il était escorté par plusieurs soldats, qui tenaient à distance les humains courroucés. J'avais sentis la même rage m'envahir.
Je l'avais regardé. Son regard m'avait balayé, paressant s'ennuyer. Puis, il avait sursauté, et m'avait fixé avec attention, l'air effaré. Aucun doute n'était permit, c'était moi l'objet de sa surprise. Lui... Leoben.
Soudain, j'avais su beaucoup de choses sur lui.
Ma mémoire, déverrouillée par une sécurité intégrée - dispositif de sécurité visant à me protéger si d'aventure on me reconnaissait - commença à ressusciter. Je me rappelais de tout, mon histoire, mes origines, la menace qui pesait sur moi.
Hébété, je m'étais laissé repousser en arrière, jusqu'à un mur au pied duquel je m'étais laissé glisser. Éperdu, j'étais resté là un long moment, laissant la conscience horrifiée de ma véritable nature m'investir.
J'avais continué à faire semblant. Cette vie était tout ce à quoi je pouvais aspirer.
Je pensais que Leoben me dénoncerait, et peut-être l'aura-t-il fait... Mais peut-être pas, après tout. Les 2 et les 7 avaient toujours été très proches.