L'Hyperpropulsion
Le Prometheus dans un tunnel hyperspatial
L’hyperpropulsion est une technologie très complexe utilisant l’hyperespace, une dimension parallèle où les distances spatiales sont énormément réduites, pour permettre à un vaisseau de se déplacer à une allure viable à travers l’espace. L’hyperpropulseur, ou hyperdrive, crée une déchirure dans l’espace-temps, ouvrant une faille sur l’hyperespace et propulsant le vaisseau à l’intérieur. Bien que la vitesse de déplacement d'un vaisseau à l'intérieur d'un tunnel hyperspatial reste subluminique, le bâtiment, d'un point de vue extérieur, semble se déplacer à plusieurs fois la vitesse de la lumière. Cette impression vient de la réduction des distances galactiques.
L’hyperpropulsion permet d’éviter de longs voyages en espace conventionnel susceptibles de s'étaler sur plusieurs siècles, voir millénaires ; lesquels pourraient, avec les effets relativistes lié à tout déplacement s'effectuant à une vitesse trop proche de celle de la lumière, provoquer à l'intérieur du vaisseau une dilatation temporelle qui mettrait l'équipage en décalage avec le reste de l'univers.
Visuellement, l'ouverture d'une fenêtre d'hyperespace évoque un panache de gaz rouges et mauves se libérant dans un éclair de lumière. Le tunnel affiche des teintes similaires.
Il est cependant à noter que dans la galaxie de Pégase, la teinte des fenêtre et des tunnels hyperspatiaux tient davantage du vert. On ignore le pourquoi de cette distinction.
Les appareils Goa'uld, lorsqu'ils franchissent une fenêtre hyperspatiale, subissent une hyperaccélération : une onde de célérité parcoure le vaisseau, perturbant l'équilibre de ses passagers. Le même phénomène se produit à la sortie, si ce n'est qu'il s'agit plutôt, dans ce cas, d'une hyperdécélération.
Si cet inconvénient se constatait également sur le Prométhée lorsqu'il possédait son hyperpropulsion de facture terrienne, il semble bien qu'il ait disparu depuis l'installation des systèmes Asgard ; peut-être est-ce dû à de meilleurs compensateurs inertiels, ou bien plus probablement à une maîtrise plus fine de la technologie de l'hyperpropulsion. Les Wraith et les Anciens ne semblent pas non plus subir ce phénomène.
Le principe des voyages hyperspatiaux est complexe, mais on peut le résumer ainsi : l'hyperdrive plie l'espace, réduisant les distances, et y creuse un tunnel à l'intérieur duquel le vaisseau se déplacera à grande vitesse. C'est le même principe que celui selon lequel fonctionnent les portes des étoiles ; si ce n'est que ces dernières agissent de manière bien plus efficace et ne nécessitent aucun bâtiment, assurant elles-même le transfert.
La durée d'un voyage en hyperespace est fonction de la puissance apportée à l'hyperdrive ; selon l'apport énergétique, un même trajet peut prendre des jours, des semaines ou des années. Cette variante est donc extrêmement déterminante, bien qu'on ignore si elle agit sur la distance à parcourir où la vitesse de déplacement (comprenez les distances et les vitesses de déplacement à l'intérieur de l'hyperespace).
Ainsi, l’ouverture d’une fenêtre hyperspatiale à proximité d’une supernova en expansion permit à un ha’tak Goa’uld d’accomplir en quelques secondes un trajet de quatre millions d’années lumières, qui lui aurait en temps normal demandé 125 ans de voyage dans l'hyperespace.
Bien qu'on en sache assez peu à propos des systèmes d'hyperpropulsion, il semble qu'ils se composent au moins de deux éléments distincts : le générateur d'hyperespace, qui ouvre la fenêtre d'entrée, et les hyperpropulseurs, moteurs conçus spécialement pour les déplacements dans cette dimension particulière.
Le major Carter initia en une occasion une manœuvre inédite : alors que le Prometheus était immobilisé dans une nébuleuse corrosive, incapable d'ouvrir une fenêtre d'hyperespace stable ou d'actionner ses propulseurs conventionnels du fait de la densité des gaz, la jeune-femme généra une fenêtre d'entrée tout autour du vaisseau, sans qu'il y soit intégré ni propulsé dans l'hyperespace ; cette "bulle" permit cependant de l'extraire de la portion d'espace occupée par la nébuleuse, rendant les propulseurs conventionnels à nouveau opérationnels et l'autorisant à quitter la nébuleuse.
Bien que le procédé ne soit pas sans rappeler un déphasage, il est très probable qu'il n'en soit rien, car seul les peuples les plus avancés (Nox, Anciens, Quetzacoàlt) semblent maîtriser cette technologie. Sans doute la manœuvre jouait-elle davantage sur les propriétés de dilatation/contraction de l'espace que possède l'hyperdrive.
Il existe deux types d’hyperpropulsion : l’interstellaire, utilisée par les Goa’uld, les Hébridans, les Wraiths… qui permet de se déplacer entre les systèmes stellaires d’une unique galaxie à une vitesse respectable. Ce système ne peut servir à traverser le vide démentiel qui sépare deux galaxies l’une de l’autre, du moins pas à l’échelle d’une vie humaine.
Le second type d’hyperpropulsion est l'intergalactique, utilisé par les Asgard, les Réplicateurs, les Altérans… Il permet de voyager à une vitesse viable d'une galaxie à l'autre. Depuis qu'elle a reçut l'assistance des Asgard, la Terre dispose d'hyperpropulseurs intergalactiques. Avec cet hyperdrive, un BC-304 terrien peut faire le trajet de trois millions d'années-lumières entre les galaxies de Pégase et de la Voie Lactée en 18 jours, là ou un ha'tak, équipé d'un hyperdrive interstellaire, mettrait environ 93 ans.
Bien évidemment, une hyperpropulsion intergalactique est plus difficile à développer qu'une hyperpropulsion interstellaire. C'est notamment cette faiblesse qui interdit aux Wraith l'accès à la Voie Lactée - bien que, tout comme dans le cas de la supernova évoqué plus tôt, un apport colossal en énergie soit à même de pallier ce manque d'efficacité.
Le peuple le plus avancé en matière d'hyperpropulsion est indéniablement celui des Anciens (et, par extension, les Asurans et les Oris), talonné de près par les Asgard et les Réplicateurs d'Ida. On ignore l'efficacité en la matière de technologies Nox et Furlings.
L'hyperdrive des Wraith n'est guère efficace en comparaison : leurs systèmes organiques supportent mal les radiations que génère un voyage en hyperespace, nécessitant des pauses régulières.
Ha'tak et tel'tak se déplacent à peu près à la même allure, et comptent parmi les bâtiments les plus rapides de la Voie Lactée, sans doute devant les al'kesh. Les Hébridans sont un autre peuple "hyperactif", car leur congrégation s'étend sur plusieurs planètes ; on ne connait pas les capacités de leur hyperpropulsion, mais leur technologie est en tout cas supérieure à celle de la Terre. Ces deux intervenants mis à part, la Terre n'a eut que peu d'occasions d'observer dans la Voie Lactée des hyperpropulsions aliens, et donc d'évaluer leurs capacités.
Article original de Sci-Fi Fan-Séries par Mat Vador et Skay-39, droits de reproduction réservés.