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Starfury classe Thunderbolt





L'Alliance Terrienne est équipée pour ses opérations de défense à courte et moyenne portée, et de bombardement, d'intercepteurs SA-32A Starfury classe Thunderbolt fabriqués par Mitchel-Hyundyne Ce chasseur biplace de 52 tonnes est le seul des intercepteurs de l'Earthforce à pouvoir voler dans l'atmosphère aussi bien que dans l'espace. Ils sont alimentés en énergie par un micro réacteur à fusion, assisté de deux batteries à fusion qui lui donnent une accélération allant jusqu'à 1km/s² pour une autonomie standard de six heures. Pour le vol atmosphérique, ils possèdent des ailes plus fines et plus aérodynamiques que sur les classes Aurora. Des ailettes attachées à chaque réacteur peuvent également servir d'ailerons une fois déployées et augmentent la portance, à la manière des voilures canard sur les avions de chasse du XXIème siècle. Les Thunderbolts sont plus grands que leurs prédécesseurs, avec une longueur de 15,54 mètres, 18,7 mètres de largeur, ailerons étendus, et une hauteur de 6,96 mètres.

Le système d'arme principal d'un Thunderbolt est son ensemble de quatre canons à impulsions de 40mm de 35 Mégajoules par tir dont la portée est estimée à 15000 mètres environ. Pour ses missions de bombardement et afin de disposer éventuellement des capacités les plus large possible, le SA-23 possède dix points d'emport externes. Autant de missiles, de nacelles ou d'armes supplémentaires peuvent y être installés. Enfin, il est équipé d'une arme de dernier recours : un canon léger à particules/laser, de fonctionnement similaire à ceux montés sur les Capital-Ships de l'Alliance Terrienne. Mais de par sa consommation en énergie, doublée d'un temps de rechargement de 15 secondes, ce qui est très long en combat spatial rapproché, cette arme n'est utilisée qu'en cas de nécessité absolue.

Pour sa défense, l'appareil est équipé d'un blindage renforcé de 5,6cm d'épaisseur. En outre, pour d'éventuelles opérations de maintenance ou de manoeuvres d'objets sur un théatre d'opérations, il est doté de deux pinces d'attache et d'un laser de découpe.

Sur le Thunderbolt, le pilote et son copilote tireur sont assis dans la même position que sur les avions de chasse du XXème siècle, l'un derrière l'autre. Même si le pilote perd en visibilité et en aisance dans cette configuration, le confort en est augmenté, et elle est la seule possible pour que le copilote puissé également voir autour de lui. Les commandes très diverses du chasseur comprenent des périphériques activés par les mains, notamment le manche et la manette des gaz, par les pieds : le palonnier, sans oublier une commande vocale pour l'ordinateur de bord. De plus, une visée assistée dirigée par le mouvement des yeux est également en dotation.
Les commandes du SA-23 sont plus sensibles que sur les Aurora, dénotant les progrès réalisés sur l'avionique entre les deux appareils.





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