Garde Serpent

À l’origine conçus pour asseoir l’image divine des Goa’uld et impressionner le peuple, les casques des Gardes peuvent être à l’effigie de nombreux animaux terrestres. Certaines cultures considèrent les soldat arborant ces casques comme des êtres inhumains, se figurant que l'assemblage de naquadah est une partie d'eux.
Ont déjà été aperçus par les terriens les Gardes Chacals, les Gardes Horus à tête de faucon et les Gardes Serpents, figurant un cobra.
Une plaisanterie Jaffa fait également mention d'un Garde Cheval.
Il est à noter qu’un casque de Garde Setesh a été vu au quartier général de K’tano, perché sur un tronc en tant que trophée de guerre. Sethesh est l'un des rares Goa'uld a avoir choisi comme emblème une créature extraterrestre ou bien, plus probablement, imaginaire.

En outre, Râ arborait lui même un casque représentant un pharaon. Apophis revêtait parfois lorsqu'il accompagnait ses troupes un casque de cobra doré, et Heru'ur un casque d'Horus, également doré.

Le casque de Garde Serpent doré d'Apophis

Les gardes Horus et Chacal sont au service de Râ et de sa famille, qui comprend Heru'ur, Hathor, Nephertoum... Cependant, le fils de Râ semble privilégier les Gardes Horus, ce qui est compréhensible, puisqu'il incarne lui-même le dieu faucon. Les gardes Serpent servent quant à eux la famille d'Apophis : Klorel, Amon-Het, Zipacna...

Selon le Goa’uld servit, les casques représentant un même animal peuvent présenter quelques variations de détails mineurs, tel que la carrosserie (casques dorés d'Apophis et d'Heru'ur, casques de serpents écarlates pour les anciens Jaffa de Sokar au service d'Apophis) ou les lentilles, qui peuvent être bleues (Horus, Chacal), rouges (Horus, Serpent), jaunes (Râ), et caetera...

Le niveau de sophistication de l’appareil peut énormément varier en fonction de l'animal représenté. D’un fonctionnement assez simple, le casque Serpent se contente de s'effacer devant le visage du porteur, et reste totalement fixe : le garde doit donc faire pivoter son corps pour observer les alentours, au lieu de simplement tourner la tête. Par ailleurs, il n’est pas étanche : un Garde Serpent sera vulnérable aux gaz de combat. Tous les casques sont cependant capables, sur une simple pression en un point précis, de se rétracter totalement et en quelques secondes dans la collerette du Garde, devenant totalement invisibles. Les casques Horus et Chacal, en revanche, sont d’un perfectionnement beaucoup plus raffiné : la mécanique articulée est capable de se mouvoir de manière complexe, réagissant automatiquement aux émotions du porteur. Il s'agit d'un métal "intelligent" et souple ; ces casques mobiles permettent donc au porteur de tourner la tête sans problème. De plus, ils sont très finement ouvragés et décorés.


Gardes Serpents casques fermés ; Teal'c, casque ouvert

Cependant, tous les Casques doivent bénéficier d'un certain degré de connexion à l'esprit de leur porteur, car ils effectuent certaines actions d'eux-même, sans que ce dernier semble avoir à actionner une commande. C'est le cas notamment de l'ouverture faciale des casques Serpent, ou bien des manifestations d'humeur. En effet, les casques sont capables de réagir pour témoigner de l'agacement de leur propriétaire, sans doute afin d'intimider encore davantage les masses esclaves. Pour témoigner de leur colère, les Gardes Horus et Chacal déploient les plumes de part et d'autre de leur tête ; les yeux des Gardes Serpents scintillent ; et, toujours d'après la plaisanterie Jaffa, les oreilles du Garde Cheval s'illuminent.

Pour tous les modèles, hormis le casque de Râ, il existe probablement un système interne permettant au porteur de voir par les lentilles du casque. En effet, celles-ci sont bien plus hautes que les yeux du porteur. Mais on ignore tout de ce dispositif. On ignore tout de possibles systèmes de communication à l’intérieur des casques.

Le casque Goa’uld le plus sophistiqué qui ait été vu est sans conteste celui du dieu soleil. En effet, lorsqu'il se rétractait, il disparaissait tout simplement à l’intérieur du crâne de son propriétaire, en fusionnant avec son visage.

À noter que sur la plupart des modèles, la lentille s'éteint à la mort du porteur.