Les Autres

Groupe hétéroclite d’êtres Elevés, les Autres comptent dans leurs rangs tous les Anciens ayant effectué l’Ascension, mais aussi des milliers d’humains et peut-être également des représentants d'autres peuples. Ils se manifestent sous la forme de grandes pieuvres de lumière blanche.

Table des Matières :

Histoire Ancienne

Apparus il y a plusieurs millions d’années, le nombre des Autres n’a cessé d’augmenter depuis ; ils acceptent la compagnie de tous ceux qui ont pu faire l’Ascension par eux-mêmes, bien que certains d’entre eux aident des êtres qu'ils estiment dignes de cet honneur à s'Elever. Depuis l'établissement d'Atlantis dans Pégase jusqu’à l’extinction de l’espèce Altéran sur Terre il y a plusieurs milliers d’années, de nombreux Anciens rejoignirent ce groupe. Lorsque les Oris envoyèrent leur Fléau sur les Altérans, les Autres répandirent l'illusion d'une galaxie stérilisée par le virus, alors que dans les faits les Anciens survivants migraient vers Pégase après avoir ensemencé la Voie Lactée.
Les Anciens semblent avoir, au sein de ce collectif, beaucoup de poids. Ce système de strates a été constaté à plusieurs reprises ; pour exemple, les disciples d'Oma disposent d'une marge de manœuvre particulièrement réduite, du fait de leur extraction. Il est vrai que cette Ascendante use parfois de ses pouvoirs de manière extrême : lorsqu'Anubis détruisit Abydos, elle Eleva l'entièreté de la population planétaire, soit cinq mille individus environ.

Récemment, les Autres ont perdu deux des leurs : Oma Dessala, Ascendante bien connue du SGC, occupée dans un combat éternel contre Anubis, et Orlin, qui a sacrifié son immortalité et ses capacités mentales pour aider les terriens et n'est plus capable d'effectuer à nouveau l’Ascension.

Pouvoirs

Les Oris sont un clan fermé tirant leur énergie de la foi de leurs fidèles, tandis que les Autres ne disposent que de leur propre puissance. Ils ne se font prier de personne, et on ne les voit jamais sans les chercher. Cependant, ils existent en nombre plus important, et leurs effectifs sont en lente augmentation. Nous ignorons si l'un des deux camps bénéficie d'un avantage, ou bien si les forces s'équilibrent ; le nombre des Autres les aidera-t-il, ou bien certaines des recrues les plus récentes se montreront-elles moins efficaces au cours de la grande bataille ? Car nous savons qu'il est possible d'évoluer, et peut-être de gagner en puissance, dans le plan supérieur. Nous ne connaissons pas non plus l'influence de la distance sur l'énergie que recevront les Oris de leurs fidèles massés dans la galaxie de l'Origine. Une chose est néanmoins certaine : lorsque les Oris auront suffisamment d'adeptes, ils passeront à l'attaque, ce qui dénote d'une certaine assurance de leur part.

Capables de projeter aux mortels une illusion les représentant tels qu’ils étaient avant leur Ascension, les Autres peuvent également décider de reprendre leur forme matérielle s'ils le souhaitent. Cependant, il leur est interdit d'interagir de manière trop poussée avec le plan matériel, conformément aux règles de l'Ascension.



En tant qu'Ascendants, ils disposent d’un pouvoir et d’un savoir dépassant l’entendement. Ils possèdent la capacité à commander aux forces de la nature, au vent, au feu et à la foudre, dans des proportions bibliques ; engendrant des effets bien plus destructeurs que les meilleurs systèmes d'armement Altérans.

Cependant, s'ils sont éternels et se déplacent à grande vitesse dans l’univers, s'ils peuvent générer momentanément un environnement viable dans l’espace (comme le firent les Assomptionnés d'Abydos en générant l'illusion de leur planète détruite), s'ils ridiculisent les plus puissants systèmes d’armement, il faut savoir que les êtres ayant accompli l’Ascension ne sont ni omniscients ni omnipotents. En outre, comme nous l'avons vu, un groupe d'Ascendants peut intervenir pour perturber les pouvoirs d'un autre, comme le firent les Autres en brouillant la perception que les Oris avaient de Pégase et de la Voie Lactée ou en interdisant aux Oris d'agir directement dans notre galaxie. Il est possible que les deux camps s'interdisent mutuellement d'autres pratiques, tel que le voyage dans le temps par exemple - dans le cas contraire, l'issu de la guerre aurait uniquement dépendue de celui qui aurait agit le premier, la manipulation du temps étant très certainement dans les cordes de n'importe quel Elevé. Peut-être en est-il de même pour la collecte d'informations.
Il est cocasse de constater que certains Ascendants comme Oma Dessala ou Shifu empruntent parfois la porte des étoiles, ce qui semble indiquer que même à leur échelle un support technologique peut être utile. Cependant, ces deux éléments étant vu d'un mauvais oeil par la majorité des Autres, il est possible que leur cas soit particulier.



Virtuellement immortels, seules deux choses dans l'univers peuvent réellement nuire aux Autres : les Oris, qui deviennent chaque jour plus menaçants alors que l’énergie spirituelle des fidèles s’accumule ; ils demeurent pour l'instant dans la galaxie de l'Origine, mais gagneront la Voie Lactée pour engager le combat dès qu'ils estimeront y posséder un nombre de fidèles suffisant.
La seconde menace susceptible d'inquiéter les Autres est le SanGraal, arme crée par l'Ancien Moros Myrddin capable de détruire les êtres d'énergie. Cet Ascendant Semi-Régressé est plus connu sur Terre sous le nom de Merlin, et son arme sous l'appellation de Saint Graal.

Les Règles de l'Ascension

Les Autres ont établi des règles très strictes pour régir l'Ascension, auxquelles doivent se soumettre tous les nouveaux Elevés de la Voie Lactée et de Pégase, pour autant que nous le sachions. On ignore beaucoup de choses concernant ce code, mais il est établit que leur règle la plus sacrée est celle de la non-intervention, qui interdit aux Ascendants de se mêler des affaires des individus ou des espèces du plan dit "inférieur". Il est par conséquent défendu de pratiquer l'Assomption, c'est à dire d'assister dans leur Elévation des êtres physiologiquement trop peu avancés pour l'effectuer par eux-même.
Si un Ascendant décide d'interagir durablement avec le plan matériel, il devra pour ce faire recourir à la Régression, et récupérer un corps mortel dont le stade d'évolution sera trop faible pour pratiquer l'Ascension. Il s'agit donc d'un véritable renoncement, d'autant plus que le régressé devra également abandonner toutes les connaissances et les pouvoirs que lui conféraient l'Ascension.
Certains d’entre eux n’arrivent cependant pas à se détacher du monde matériel, enfreignent les lois et le payent cher.
Ainsi, Oma Dessala a été condamnée à regarder Anubis commettre des atrocités sans avoir le droit d'intervenir, en châtiment pour l'avoir aidé à s’Elever. Cependant, avant que l'Ascendante ne commette sa terrible erreur en offrant l'immortalité au Goa'uld, les Autres avaient plus ou moins toléré son oeuvre, preuve qu'il est possible de contourner au moins dans une certaine mesure les lois de l'Ascension.
Orlin a été témoin de la vitrification d’une planète à laquelle il avait fournit une arme redoutable, et condamné a demeurer pour toujours sur le monde sans vie ; le peuple pour lequel il s'était prit d’affection, et qu'il désirait protéger d'une attaque Goa'uld, avait entreprit une fois l'ennemi repoussé de se lancer à l'assaut de l'univers, fort de sa nouvelle puissance.
Pour l'avoir défendu une fois, Chaya fut condamnée à protéger éternellement un petit peuple humain contre les Wraiths, sans avoir le droit d'offrir son assistance à quiconque d'étranger à la planète.
Merlin, parce qu'il prit la décision d'offrir aux humains une chance de lutter contre les Oris, dû pratiquer la Régression et effectuer ses recherches dans le plus grand secret - forcé même de se cacher dans une autre phase. Il s'agissait là d'une violation flagrante des règles, car l'Ancien avait conservé bon nombre des pouvoirs et des connaissances issues de l'Ascension. Les Autres lancèrent contre lui une Ascendante, Ganos Lal (ou Morgane Lafey), qui finit cependant par se joindre à lui.
Quant à Daniel Jackson, il fut tout simplement banni et réintégré sous sa forme humaine, amnésique, après avoir tenté de détruire Anubis. Oma Dessala - à qui ordre avait été donné d'appliquer cette sentence - fit cependant en sorte que la perte de mémoire ne soit que temporaire, laissant même dans l'inconscient du jeune-homme d'immenses connaissances issues de l'Ascension.

Dernier Chapitre

Les Oris furent détruits par le Saint Graal, expédié dans la galaxie de l'Origine à bord d'un vaisseau de Croisade. Le croiseur fut piloté et envoyé à travers la Superporte par le docteur Daniel Jackson, changé en Prêcheur par Adria. C'est lui également qui avait construit l'arme de Merlin, grâce à l'esprit de l'Ascendant qu'il hébergeait dans son cerveau. En effet, lorsque les membres de l'équipe SG-1 arrivèrent au bout de leur quête du Graal, c'est le corps maintenu en stase de son concepteur qu'ils découvrirent. Mourant, ce dernier n'eut d'autre choix que de se réfugier à l'intérieur du docteur Jackson. C'est sa présence qui permit au terrien de résister au lavage de cerveau d'Adria et de lui masquer ses véritables intentions.

Cette victoire ne fut possible que grace à l'Ancienne Elevée Morgane Lafey. Bravant les interdits, elle révéla quelques informations essentielles aux terriens, les assistant dans leur quête. Les Autres firent néanmoins preuve à cette occasion d'une certaine souplesse, du fait des dissensions que la menace Ori créait dans leurs rangs. Leur indulgence fut cependant très limitée, puisque Morgane fut finalement rappelée.

La dernière Ori fut Adria, qui parvint à pratiquer l'Ascension après avoir été mortellement blessée. Lorsque l'Arche de Vérité fut employée, révélant aux fidèles des Oris la vérité sur ceux qu'ils adoraient, Morgane pu se mesurer à elle, l'entraînant dans un combat sans fin qui devait l'accaparer pour toute l'éternité, comme le fit Oma Dessala pour neutraliser Anubis.

Grâce au sacrifice de Merlin, qui renonça à son immortalité pour bâtir le Graal, et de Morgane, qui consacra la sienne à lutter contre l'ultime représentante des Oris, la grande bataille tant redoutée n'eut finalement pas lieu.