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 Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos

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Skay-39
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Millstone
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Millstone
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptySam 14 Juil 2007 - 23:10

Il existe trois représentations du temps. La plus commune consiste à voir le temps comme une ligne, un trait tracé depuis le passé vers le futur. Une autre représentation, plus répandue qu’on ne le croit, décrit le temps comme un cercle, l’univers entier connaissant un éternel retour des événements. La dernière représentation voit le temps comme une arborescence, selon la théorie des réalités alternatives. Ces trois représentations sont exactes. Le temps est une dimension linéaire qui connait des divergences et des boucles. Même l’Ascension demeure modeste face à une telle complexité.

L’univers est plus fragile qu’on ne le pense. De nombreux phénomènes sont susceptibles de briser les lois de la physique à une échelle cosmique. Dans l’arbre des possibles, la grande majorité des univers sont en fait des branches mortes. La fin des temps revêt de nombreuses formes. L’espace peut soudainement se déchirer. La matière peut devenir instable. Le temps lui-même peut s’arrêter. C’est alors le début d'une chute inexorable vers le chaos originel, parfois si longue qu’elle en semble éternelle. La lente agonie d’une ombre de réalité.

Les Anciens avaient établi leur succursale dans l’un de ces univers spectraux. Ils y avaient bâti une ville quelque part au cœur d’un désert sur le continent américain. Le Soleil embrasait l’atmosphère. Le contraire eut été étonnant, car l’étoile était devenue nova. Dans un instant à peine, la Terre serait consumée, liquéfiée, vaporisée. Sauf que cet instant ne viendrait jamais, le temps s’étant arrêté juste au moment de l’explosion. Les Anciens trouvaient à la scène une certaine poésie macabre. A l’intérieur de la ville, le temps, l’espace et l’énergie fonctionnaient normalement, de par la volonté des Anciens. Même eux auraient cependant été bien incapables de « réparer » cet univers tout entier, et la physique de la ville devait être constamment « entretenue ». L’architecture de la cité était, elle aussi, plutôt surprenante. Plusieurs époques semblaient s’y rencontrer, formant un patchwork des moins harmonieux. C’est dans cette ville que se trouvait Milliways, 42 Adams Road, un petit café-restaurant construit par Daniel Jackson durant son séjour chez les Anciens. Il correspondait à l’un des plus tristes souvenirs de l’archéologue, mais témoignait aussi d’une bonne dose d’humour.

Une delorean était garée devant l’édifice. Son propriétaire venait de s’installer au comptoir et de commander un thé à la menthe. Janus, car c’était lui, fit du regard le tour de la salle. La première chose qu’il remarqua était les mouches. Elles volaient de table en table, dans un horrible concert. Evidemment, il s’agissait d’une métaphore, et Janus connaissait la vraie nature de ces êtres. S’il fallait leur donner un nom terrien, c’était celui de langoliers. Les langoliers étaient les charognards du multivers. Ils essaimaient de réalité alternative en réalité alternative, dévorant les univers défectueux. Ils étaient là bien avant l’arrivée des Anciens, et constituaient pour ainsi dire la faune endémique des univers spectraux. Si « l’ombre » récemment rencontrée par le docteur Weir avait le quotient intellectuel d’un requin blanc, une mouche était assurément une bonne métaphore pour l’intelligence d’un langolier. Il existait parmi les Anciens un vieux débat sur la nature « élevée » de ces formes de vie. Techniquement, elles n’avaient jamais réalisé l’Ascension, puisqu’elles n’avaient jamais existé que sous forme de pure énergie. C’était leur état naturel, sans aucune question de spiritualité. Tout ceci ressemblait au débat sur la « vie » des virus. Une chose cependant était certaine. Il n’était pas normal que les langoliers pullulent de la sorte dans le café. Janus entendit un « splash » derrière lui. La serveuse, armée d’une tapette à mouche, venait d’écraser deux langoliers. Après quoi elle servit son thé à Janus.
-Merci, Morgane, dit Janus. Tu es une fée.
-On me l’a déjà faite, répondit Morgane.
-Des problèmes avec les langoliers, à ce que je vois.
-Ils s’attaquent même à la charpente, soupira Morgane.
-Des termites ?
-Métaphoriquement, oui. Tout ça, c’est à cause de la guerre contre les Oris. Elle nous affaiblit, et la vermine en profite.
-Ca devrait aller mieux, maintenant, non ?
-Jette donc un coup d’œil au Ascended Times, dit Morgane en sortant le dernier numéro du journal de sous le comptoir.

La première page annonçait « The Oris rise again from the past ». Il y était question de la façon dont les Alterans, au début de la nouvelle guerre, avaient bloqué les voyages dans temps, du moins dans le sens des départs, afin d’empêcher les Oris de « prendre de l’avance ». Depuis l’utilisation du sangraal par Daniel Jackson, tous les oris se trouvant liés à cette époque étaient morts, leur énergie pure dispersée aux quatre vents. L’arme de Moros n’avait cependant eu aucun effet sur les oris partis en voyage dans le temps avant le début de la nouvelle guerre. Ces derniers étaient récemment revenus pour découvrir les cadavres de leurs frères. Depuis, ils étaient très en colère. Heureusement, ces oris n’étaient qu’une insignifiante poignée d’individus. Suffisamment nombreux, cependant, pour prolonger encore le conflit.

Janus feuilleta le journal. Son propre article, sur l’utilisation faite par SG-1 du jumper temporel et l’impact que cet événement avait eu sur un nombre infini de futurs alternatifs, y figurait en bonne position. Un autre article parlait de l’avenir proche du peuple asgard, et du débat qu’il engendrait parmi les Alterans. Il y avait aussi un article sur Poséidon. Janus se tourna vers la porte du café. L’une des vignettes collées sur la vitre annonçait « No aellos allowed ». Oui, se disait Janus, l’histoire des Anciens était une longue succession d’erreurs, et c’était encore aux Terriens d’encaisser le choc.

Kianna se réveilla, l’infâme vacarme de la grenade goa’uld résonnant encore dans ses oreilles. Quelqu’un les avait apparemment amenés, elle et les autres condamnés, dans un entrepôt désaffecté. Elle entendit un bruit de pas sur du métal, et tourna les yeux vers le lieu indiqué par ses oreilles. Un homme se tenait debout à quelques pas d’elle. Il avait la peau rosée, les yeux verts, les cheveux noirs et un costume de la même couleur. Il était armé d’un P90 et d’un zat'nik'tel. Kianna était certaine qu’il n’était pas là un instant plus tôt, et de n’avoir entendu que quelques pas. Comment cet homme pouvait il s’être subitement trouvé au milieu de l’entrepôt ? L’inconnu tourna la tête à sa droite et dit « Une langarane s’est réveillée, colonel » à un second individu qui n’était nulle part visible. Un homme émergea alors d’un champ d’occultation. Il était lui aussi armé d’un P90 et d’un zat, mais portait un uniforme gris-bleu. Le drapeau des Etats-Unis d’Amérique ornait son épaule gauche. C’était donc des tau’ris, ce qui rassura Kianna. Jonas Quinn savait que, isolée, Langara courait à sa perte. Il avait donc essayé d’établir des liens entre les hérétiques de la galaxie des Oris, la Tok’Râ, la rébellion jaffa et son propre mouvement de résistance. Jusqu’ici, cela n’avait pas suffisamment bien marché. Un contact direct avec des terriens était inespéré. Kianna se releva, prenant appui sur le mur auquel on l’avait adossée.
-Je suis Kianna Cyr, du mouvement de libération de Langara , dit elle.
-Lieutenant-colonel John Sheppard, armée des Etats-Unis, se présenta le deuxième homme. Et voici Kevin Judas, du Pentagone, ajouta t’il en désignant le premier.
-Enchantée. Vous ne pouvez pas savoir combien je suis contente de vous voir.
-J’ai peur que notre venue ne soit pas totalement désintéressée, s’excusa Sheppard. Nous devons parler de toute urgence à Jonas Quinn.
-Bien sûr. D’ailleurs, lui seul est habilité à coordonner les différentes sections de notre mouvement. Nous avons découvert que son cerveau, d’une façon ou d’une autre, résistait aux dons de télépathie des précheurs. Sans doute un effet secondaire de ses dons naturels, ou de ce que Niirti lui a fait, et sans doute des deux. Mais nous devons d’abord réveiller ces personnes.

Le Dédale traversait l’hyperespace. Cet espace coexistait avec le nôtre, mais les distances y étaient plus courtes. Il existait en réalité plusieurs hyperespaces et, plus ils raccourcissaient le trajet, plus il était difficile de les atteindre et de s’y maintenir. On distinguait ainsi les hyperespaces permettant un voyage interstellaire de ceux permettant un voyage intergalactique. Longtemps, les goa’ulds avaient tout ignoré de la seconde catégorie, ce qui avait joué en la faveur des Asgards. La raison pour laquelle Anubis puis Baal n’en avaient pas équipé leurs vaisseaux demeurait incertaine. Peut-être un manque de confiance vis-à-vis de leurs serviteurs, ou la peur de voir ces vaisseaux tomber entre des mains ennemies. L’hyperespace des Aellos, lui, transformait des milliards d’années lumières en une épaisseur de cheveu. L’Argo ouvrait la fenêtre d’entrée et la fenêtre de sortie en même temps, raison pour laquelle il était possible au voyageur de voir sa destination au travers. Les performances du Dédale se limitaient au voyage intergalactique. Weir patientait dans une cabine du vaisseau. Il était important qu’elle soit présente en personne.

Une voix annonça le retour imminent en espace conventionnel. Elisabeth sortit de sa cabine et se dirigea vers le pont de commandement. Elle l’atteignit au moment même où le Dédale retrouvait le ciel étoilé. Par la vitre avant du vaisseau, Weir vit un astre proche. D’une couleur bleue-verte resplendissante, l’astre semblait aplati comme un galette bretonne.
-Nous détectons une étoile centrale entourée de dizaines d’étoiles naines, dit un homme assis à l’une des consoles devant le siège du commandant de bord. Nous détectons aussi des signes vitaux. Tout ce système est vivant, mon commandant !
-Le système celaeno, dit Weir. D’ici, on croirait une étoile unique, s’il n’avait pas cette forme.
-Nous avons respecté la distance de sécurité que vous nous avez indiquée, dit Caldwell. C’est encore loin. Il nous faudrait repasser en hyperespace pour terminer le trajet.
-Nous devrions recevoir un message d’avertissement d’ici peu, dit Weir.


Dernière édition par le Sam 14 Juil 2007 - 23:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptySam 14 Juil 2007 - 23:11

Ils attendirent une ou deux secondes. Soudain, la lumière s’éteignit, ainsi que tous les ordinateurs. Après un bref instant de surprise générale, l’éclairage de secours s’enclencha.
-Que se passe t’il, sergent ? demanda Caldwell.
-J’ai peur d’en savoir autant que vous sur la question, mon colonel, s’excusa l’homme précédemment évoqué.
-Les fichiers atlantes ne décrivaient rien de tel, dit Weir. Il faut dire qu’ils ont dix mille ans de retard.
-Rappelez moi pour quelle raison nous basons une mission sur des informations périmées depuis dix millénaires ? demanda Caldwell moins poliment qu’il n’aurait du.
-Toute l’opération Atlantis se base sur de telles données, lui rappela Weir. J’ai conscience qu’il s’agit d’une faiblesse importante, mais elle est inhérente au projet.
-Sergent, allez voir en salle des machines s’ils sont en mesure de nous faire bouger.
-A vos ordres, monsieur, répondit le subordonné.

L’homme s’engagea dans le couloir. Weir, Caldwell et le reste du personnel du pont de commandement restèrent dans l’obscurité. Un instant plus tard, du coin de l’œil, Weir crut voir un minuscule point lumineux flotter prés du mur. Le spectre violacé disparut lorsqu’elle tourna la tête. Soudain, un autre point apparut à l’intérieur du vaisseau, devant la vitre principale, et s’élargit en un disque lumineux. A travers le cerceau, on ne voyait plus la vitre, mais des ténèbres insondables. Un homme émergea de l’ombre, enjambant le bord de l’apparition. D’une trentaine d’années en apparence, il portait l’uniforme noir des Argonautes. Sa peau et ses yeux étaient presque aussi pâles que ceux d’un prêcheur. Ses cheveux étaient blancs comme neige. Il offrait à son public un sourire immaculé.
-Indiquez moi votre chef, s’il vous plait, dit le nouveau venu.
-C’est moi, répondirent simultanément Caldwell et Weir.
-Etes vous un couple dirigeant ? demanda l’inconnu.
-Non, corrigea Weir avec plus d’insistance que Caldwell n’aurait voulu. Il commande ce vaisseau, mais je commande son port d’attache. Nous sommes tous ici selon mes ordres.
-Je suis Humain, se présenta le visiteur.
-Nous aussi, répondit Weir.
-Je veux dire que Humain est le nom par lequel on me désigne.
-En ce cas, je suis Elisabeth Weir, dit le docteur en sentant que les choses s’annonçaient compliquées.
-Je suis ambassadeur des Aellos auprès de votre espèce.
-Vous portez l’uniforme des Argonautes, signala Caldwell sur un ton indiquant que c’était une faute grave.
-J’ignore le sens du mot « argonaute », répondit Humain après avoir donné l’air de quelqu’un cherchant à se rappeler un détail.
-Je suis responsable de la cité d’Atlantis, dit Weir.
-Atlantis ?
-Oui.
-En ce cas, Lantien serait peut être plus qualifié pour cet échange.
-Voulez vous dire qu’il y a un lantien chez les Aellos ? s’étonna Weir qui, malgré les événements ayant précédé l’invasion temporaire d’Atlantis par les Réplicateurs, espérait toujours rencontrer des Anciens en chair et en os.
-Ils peuvent en synthétiser un, expliqua Humain.

Pour Weir, cette dernière remarque fut un coup de projecteur sur un problème jusque là obscur. Elle se rappela le rapport de SG-1 sur le conflit d’intérêts entre Enkarans et Gadmeers. Le dernier vestige de la civilisation gadmeer était à l’époque une arche spatiale fonctionnant entièrement en automatique. Doté d’une programmation « pacifique », le vaisseau avait tenté de résoudre le conflit par la création d’un enkaran artificiel. Grâce à ce périphérique, l’intelligence artificielle du vaisseau avait pu analyser la situation d’un point de vue enkaran. Le docteur Daniel Jackson et cet enkaran de synthèse, dont le nom était Lotan, étaient effectivement parvenus à trouver un compromis, lequel s’était même avéré plus profitable aux Enkarans que leurs projets originels. Lotan, sa mission accomplie, était supposé mourir. Toutefois, le vaisseau gadmeer n’avait eu aucune objection à simplement se séparer du périphérique, laissant Lotan vivre parmi les Enkarans. Pour Weir, il s’agissait d’une de ses histoires préférées. Elle pouvait être racontée avec d’autres personnages, dans un contexte entièrement différent, et rester passionnante. Weir se rappela aussi la version Wormhole X-Treme de ce compte-rendu de mission. Dans la série télévisée, Lotan s’appelait Lotana, et prenait goût à la vie grâce à une « démonstration » du docteur Levant. Malgré ce côté révolution sexuelle, l’épisode restait le meilleur stand-alone de Wormhole X-Treme. Weir se demanda comment il convenait de se comporter en présence d’un véritable périphérique humain.
-Vous êtes donc un humain de synthèse ? dit elle.
-Oui, répondit Humain. Je suis programmé pour les communications avec votre espèce.
-Attendez, dit Caldwell. Vous seriez un androïde ?
-Non. Je suis entièrement organique, mais j’ai été créé par un ordinateur.
-Et cet ordinateur possède un programme pour chaque espèce ? demanda Weir.
-Seulement pour celles susceptibles de venir par l’espace. Lantien. Humain. Wraith. Réplicateur.
-Les Aellos suivent ils cet échange ?
-Non. Ils consulteront le résultat du programme.
-Vos conclusions.
-Effectivement.

Weir réfléchit. Ce qui se passait n’était pas une bonne chose. Le procédé était compréhensible de la part d’une espèce décédée, mais les Aellos étaient bien vivants. L’existence de Humain, contrairement à celle de Lotan, ne témoignait pas d’une volonté de communication. A l’inverse, il était là pour se substituer à une vraie rencontre. Les terriens voulaient entrer dans un système, et étaient contraints de s’adresser à une sorte de répondeur automatique, voire pire, à une sorte d’antivirus. Les Aellos leur serraient la main avec un gant au bout d’une perche.
-Nous venons demander l’aide des Aellos, dit Weir.
-Vos problèmes ne concernent pas le peuple aello, répondit Humain.

En fait, se dit Weir, ils leur serraient la main avec le petit doigt du gant au bout de la perche.
-Ces problèmes ci concernent le peuple aello, dit Weir en tachant de conserver son sourire diplomatique. Il existe une autre espèce capable de voyages dans l’espace. Ils s’appellent les Goa’ulds, et ils ont acquis une technologie aello.
-Une technologie aello ?
-Leur hyperespace.

Le regard de Humain se voila, tandis qu’il contemplait ses propres pensées. Lorsqu’il fixa à nouveau Weir, il semblait préoccupé.
-Les Aellos n’ont jamais accordé leur technologie aux Goa’ulds, dit il.
-Nous espérons que les Aellos voudront reprendre leur technologie, dit Weir.
-Ces Goa’ulds sont vos ennemis ?
-Oui.

Humain se laissa à nouveau aller à sa méditation.
-Je manque de données, conclut il.
-J’ai préparé un résumé complet de la situation, dit Weir.
-Il sera lu. Les Aellos ont téléchargé l’ensemble du contenu de vos ordinateurs.
-Comment ? réagit Caldwell.
-Directement.
-Ce n’est pas ce que je voulais dire, s’énerva le colonel.
-Colonel ! dit Weir. Moi seule devrais parler. Tout ceci relève de mes compétences.
-Mais ils s’invitent dans nos systèmes !
-Nous sommes chez eux. Ils fouillent leurs visiteurs. C’est tout à fait acceptable, colonel.
-Comme si nous avions le choix.
-Rien ne nous obligeait à venir. Nous connaissions les implications.
-Vous ne possédez pas l’autorité, Elisabeth Weir.

Cette dernière phrase venait de Humain. Weir le regarda d’un air surpris.
-Vous êtes une diplomate, ajouta t’il. Vous êtes curieuse d’autrui. Vous êtes soucieuse de préserver la paix. Une personnalité positive, qu’une société a tout intérêt à mettre en avant… à l’étranger. Colonel, lui, est un homme d’autorité. Hélas.
-Nous… hésita Weir. Nous ne sommes pas ici pour parler de moi à titre personnel.
-Vos supérieurs hiérarchiques veulent que les Aellos jugent l’humanité d’après votre personne, mais les Aellos ne sont pas aussi naïfs. Eux ne se soucient pas non plus d’éviter de vous vexer.
-Je le constate, dit Weir.
-Les Aellos vont étudier cette affaire. La création de Goa’uld sera nécessaire. Retournez chez les Lantiens, Elisabeth Weir.

Humain tourna le dos à l’équipage, puis retraversa la warpzone, qui se referma après son passage. Les systèmes du vaisseau se remirent en marche. Une seconde warpzone apparut à l’extérieur du Dédale, suffisamment grande pour engloutir le vaisseau. C’est d’ailleurs ce qu’elle fit, avant de disparaître.
-Colonel Caldwell, dit la voix de Hermiod dans le communicateur de bord. Nous sommes revenus en orbite de Lantia.
-Comment est-ce possible ? demanda Caldwell.
-Il s’agissait d’une fenêtre hyperspatiale, répondit Hermiod. Le phénomène en lui-même n’a rien de mystérieux pour la science asgard, mais pour le comment de son ouverture je n’ai pas d’explication.

Caldwell soupira. Les paroles de Humain ne l’avaient pas contrarié. Elles l’avaient profondément blessé dans son amour propre. Il aurait sans doute vu les choses différemment s’il avait su que, au même instant, dans le système Celaeno, la vie de Humain prenait fin.
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyDim 15 Juil 2007 - 1:29

sylvouroboros a écrit:
Dans l’arbre des possibles, la grande majorité des univers sont en fait des branches mortes.
J'aime beaucoup cette idée, selon laquelle l'univers est une réalité mais pas une fatalité, et qu'il peut mourir ou simplement cesser d'exister. Enfin, je l'aime parce que tu l'associes à la notion de réalité alterné. Sans ça, ce serait beaucoup moins séduisant.

Comme la plupart du temps, je suis stupéfait par ta vision des choses, qui est à la fois parfaitement innatendue et merveilleusement possible. Je n'avais jamais imaginé qu'on puisse voir le Café de Daniel autrement que comme je le voyais - ou, en tout cas, avec seulement un petit nombre de variables. Qu'il s'agisse d'un lieu unique, avec tout ses propres mystères et sa propre complexité, qui transforme inexorablement ceux et ce qui y pénètrent - tel tes Langoliers, véritables chef-d'oeuvre de cynisme et de morbide, ou bien Janus, qui s'est assurément vu vêtu d'une chemise en flanelle au moment ou il a passé la porte - est un tel ravissement que la vision que j'en avais me semble désespérement fade. Cette idée selon laquelle l'affrontement avec les Oris, bien qu'atténué par la distance, puisse user la trame des créations des Anciens...

Ah ! A ce propos. Une fois n'est pas coutume, j'ai une vraie remarque à te faire, intelligente et tout et tout. A plusieurs reprises, tu emplois les mots Anciens et Altérans au lieu de termes tel qu'Elevés, Autres ou bien Ascensionnés. Est-ce volontaire ? Car non seulement l'Ascension n'est pas réservée aux seuls Anciens - sous tous leurs noms - mais en plus, cela nous laisse un moment dans l'hésitation de savoir si justement tu parles d'une ville bâtie par les Anciens de chair et de sang ou bien par les Elevés. Seule l'évocation de Daniel m'a permit de reprendre le récit sans être à l'affut du moindre indice - ce qui peut-être interressant comme cela peut devenir agaçant.

Ravissement de retrouver Janus, et la delorean (hi hi) Ethor aurait adoré. L'échange avec Ganos Lal est savoureux, tout comme les articles de l'Ascended Times ; je suis impatient de connaître la signification de ceci :
sylvouroboros a écrit:
Janus se tourna vers la porte du café. L’une des vignettes collées sur la vitre annonçait « No aellos allowed ». Oui, se disait Janus, l’histoire des Anciens était une longue succession d’erreurs, et c’était encore aux Terriens d’encaisser le choc.
A moins que cela ne fasse seulement référence au fait d'envoyer des Assurans pour découvrir le secret de l'hyperpropulsion des Aellos ?

sylvouroboros a écrit:
D’ailleurs, lui seul est habilité à coordonner les différentes sections de notre mouvement. Nous avons découvert que son cerveau, d’une façon ou d’une autre, résistait aux dons de télépathie des précheurs. Sans doute un effet secondaire de ses dons naturels, ou de ce que Niirti lui a fait, et sans doute des deux.
Vouiiiiiii ! clap! J'ai sélectionné ce passage après mure réflexion, parce que si je devais commenter tout ceux qui le méritent, on en aurait pas finit.

sylvouroboros a écrit:
Il existait en réalité plusieurs hyperespaces et, plus ils raccourcissaient le trajet, plus il était difficile de les atteindre et de s’y maintenir. On distinguait ainsi les hyperespaces permettant un voyage interstellaire de ceux permettant un voyage intergalactique. Longtemps, les goa’ulds avaient tout ignoré de la seconde catégorie, ce qui avait joué en la faveur des Asgards.
En ce cas, comment expliques-tu que des vaisseaux ne se déplaçant pas à la même vitesse puisse coexister au sein d'un même "univers hyperespace" ? (Tel que le vaisseau de Thor et celui des réplicateurs dans le 8x01). S'agit-il d'une question de vitesse au moment de la création de la fenêtre ? Ou bien existe t-il selon toi des couches définies au sein de l'hyperespace, que l'on doit délibérément sélectionner ?

Ah, et puis l'échange entre Humain et les habitants du Dédale... Seigneur... Mais dans quel univers est-ce que tu nous entraîne ? Tu n'as vraiment aucunes limites. C'est excellent, cohérent, pertinent. L'hyperespace des Aellos est fascinant... et je me demande d'ailleurs si la technologie de visualisation à distance des Anciens ne repose pas sur une technologie proche. Quoi qu'il en soit, ça ouvre des foules de perspectives... Pourquoi se contenter d'un trou de serrure quand on peut décider de la taille de la porte ? Quelques citations en vrac, que je trouve superbes, pas toutes pour la même raison :
sylvouroboros a écrit:
-Indiquez moi votre chef, s’il vous plait, dit le nouveau venu.
-C’est moi, répondirent simultanément Caldwell et Weir.
-Etes vous un couple dirigeant ? demanda l’inconnu.
Une ouverture d'esprit rafraichissante...
sylvouroboros a écrit:
-Je suis Humain, se présenta le visiteur.
-Nous aussi, répondit Weir.
-Je veux dire que Humain est le nom par lequel on me désigne.
-En ce cas, je suis Elisabeth Weir, dit le docteur en sentant que les choses s’annonçaient compliquées.
Un quiproquo qui en dit long sur la profonde différence entre les Aellos et... le reste de l'univers.
sylvouroboros a écrit:
Je suis responsable de la cité d’Atlantis, dit Weir.
-Atlantis ?
-Oui.
-En ce cas, Lantien serait peut être plus qualifié pour cet échange.
Je me demande comment les Lantiens ont pris ça, la première fois qu'on à synthétisé l'un des leurs pour servir d'intermédiaire.
sylvouroboros a écrit:
Weir se rappela aussi la version Wormhole X-Treme de ce compte-rendu de mission. Dans la série télévisée, Lotan s’appelait Lotana, et prenait goût à la vie grâce à une « démonstration » du docteur Levant. Malgré ce côté révolution sexuelle, l’épisode restait le meilleur stand-alone de Wormhole X-Treme.
On s'en fout totalement ! hi hi clap! C'est magnifique ! XD
sylvouroboros a écrit:
-Vous êtes une diplomate, ajouta t’il. Vous êtes curieuse d’autrui. Vous êtes soucieuse de préserver la paix. Une personnalité positive, qu’une société a tout intérêt à mettre en avant… à l’étranger.
Une remarque très pertinente.
sylvouroboros a écrit:
-Vos supérieurs hiérarchiques veulent que les Aellos jugent l’humanité d’après votre personne, mais les Aellos ne sont pas aussi naïfs.
Il est vrai qu'on peut difficilement juger un peuple sur quatre ambassadeurs, en bien ou en mal. Tes Aellos ne sont pas les Asgard. mrgreen

Et enfin :

sylvouroboros a écrit:
La création de Goa’uld sera nécessaire.
Ouh, que j'ai hâte de le rencontrer, celui-là... farao

Un moment de détente et de délectation attentive... Vraiment, j'espère que tu as beaucoup d'autres épisodes de prévus. Parce que pour le coup, je suis vraiment tombé amoureux (De la fic, hein. Non mais oh. Des fois.). C'est intelligent, novateur, ça reprend les bons vieux conceptes ; tu parviens, par une indéfinissable petite touche de Sylvouroboros, à éclairer nos plus vieux amis - qu'ils soient technologies, races ou personages - sous un angle totalement nouveau.

PS : Si tu veux des commentaires moins longs, écris des trucs moins interessants. bounce
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyDim 15 Juil 2007 - 14:14

Skay-39 a écrit:
A plusieurs reprises, tu emplois les mots Anciens et Altérans au lieu de termes tel qu'Elevés, Autres ou bien Ascensionnés. Est-ce volontaire ?
Oui.
Skay-39 a écrit:
A moins que cela ne fasse seulement référence au fait d'envoyer des Assurans pour découvrir le secret de l'hyperpropulsion des Aellos ?
Non.

La suite de l'histoire apportera des réponses bien plus détaillées. Twisted Evil
Skay-39 a écrit:
En ce cas, comment expliques-tu que des vaisseaux ne se déplaçant pas à la même vitesse puisse coexister au sein d'un même "univers hyperespace" ? (Tel que le vaisseau de Thor et celui des réplicateurs dans le 8x01). S'agit-il d'une question de vitesse au moment de la création de la fenêtre ? Ou bien existe t-il selon toi des couches définies au sein de l'hyperespace, que l'on doit délibérément sélectionner ?
Cette réponse est en grande partie ad hoc, mais, selon moi, l'hyperespace est un cas particulier de la technologie du hors-phase. Un vaisseau en hyperespace est invisible, impalpable, difficile à détecter, mais lui voit assez bien ce qui l'entoure. La particularité de l'hyperespace est qu'il "est plus petit". Le moindre mouvement effectué dans cette phase se traduit en kilométres dans la nôtre. Mon hypothése est qu'un vaisseau utilise ses moteurs conventionnels non seulement pour entrer dans la fenêtre hyperespace, mais aussi tout au long du trajet, ce qui permet effectivement de faire la course en hyperespace. Dans la série, nous n'avons jamais vu de vaisseau à l'arrêt en hyperespace et, dans ma fic, Poséidon est surpris de trouver le vaisseau aello dans cet état. Là, je pourrais m'en sortir en discutant la notion même d'immobilisme dans un univers fondamentalement relatif. scratch
Skay-39 a écrit:
PS : Si tu veux des commentaires moins longs, écris des trucs moins interessants.
Va pour les longs commentaires, alors.
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Rufus Shinra
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyJeu 19 Juil 2007 - 22:30

Même si mon commentaire sera moins long que celui de Skay, il est écrit (à mon avis) dans le même état d'esprit :

Tu offres une richesse vraiment insoupconnée à cet univers que tu décris, que ce soit par l'histoire, passionante en elle-même, que par l'abondance de détails, relevant à la fois du clin d'oeil (42, Adams Road, hein Wink ) que de "l'univers étendu" (Elizabeth suit donc Wormhole X-Treme, sûrement au désarroi de Jackson).
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Titto
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyMar 24 Juil 2007 - 9:55

Allez hop on commente on commente !


Très bien, donc que dire à part que tout cela est excellent ?!


Tu arrives à mélanger une intrigue passionnante avec un humour poilant (ça doit pas se dire ça, tant pis...), et cela avec une facilité apparemment déconcertante !


Tout ça est très bon, et tu arrives même à nous offrir en pleine histoire quelque une de tes conceptions de l'univers stargatien que je trouve toujours rafraichissantes. Tu sors de ton histoire sans trop en sortir, et cela est très agréable pour le lecteur.


Donc je ne peux te dire que de continuer, mon commentaire prochain - s'il est écrit avant celui de Skay mrgreen - sera certainnement plus construit !
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Millstone
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyVen 27 Juil 2007 - 3:01

Chapitre 4 : Eaux troubles.

Le Coelacanthe était un vaisseau hybride mariant les technologies goa’ulds et langaranes, construit à peu prés à la même époque que la grande foreuse. Il n’était pas conçu pour naviguer dans l’espace, ni même dans l’atmosphère. Le Coelacanthe était un sous-marin. Interrogé sur le sujet par un journaliste, l’un des concepteurs de l’appareil avait déclaré « Cela peut paraître paradoxal, mais la somme de nos connaissances sur l’espace interplanétaire dépasse de loin notre science des profondeurs. Les entrailles de Langara, qu’elles soient telluriques ou aquatiques, demeurent pour nous un monde de mystères. Il faut comprendre que le vide spatial est transparent, alors que le sol et l’océan sont opaques. C’est pourquoi nous axons nos recherches et nos réalisations vers le bas, et non vers le haut. Lorsque nous connaitrons mieux ce qu’il y a sous nos pieds, nous pourrons songer à avoir des ailes ». C’était une part de la vérité, une autre étant qu’il était plus facile de faire couler un vaisseau que de le faire décoller du sol. Lors de l’invasion de la planète par les troupes oris, Jonas Quinn avait réagi par la fuite. Seulement, il avait emporté le Coelacanthe avec lui. Depuis lors, noyé dans l’obscurité des profondeurs abyssales, le vaisseau servait de quartier général à la Résistance.

Deux plaques métalliques s’écartèrent l’une de l’autre, coulissant sur des rails. Elles révélèrent ainsi un trou dans le sol, en forme d’anneau. De ce trou émergèrent justement quatre grands anneaux, qui restèrent en lévitation au milieu de la salle. Dix minutes plus tard, une porte s’ouvrit dans un mur de la pièce. Le passage était étroit, à angles ronds, et il fallait en enjamber le bas. Alors que le marin qui avait ouvert la porte accomplissait justement cette enjambée, son pied resta soudain en suspens, imitant les anneaux dont ses yeux venaient de remarquer la présence. « Et merde » dit il à personne en particulier, avant d’entrer complètement dans la pièce et de refermer la porte derrière lui. Le marin s’avança vers les anneaux, contempla le trou dont ils étaient sortis dix minutes plus tôt, puis détacha un marteau de sa ceinture. S’agenouillant, il asséna au sol un grand coup de l’outil. Le choc ébranla le métal grossier, il y eut un grincement, puis le cinquième anneau de transport daigna enfin rejoindre ses quatre confrères. Un flux lumineux emplit alors l’espace délimité par les cercles de naquadah, faisant apparaître trois personnes. Les anneaux réintégrèrent leur logement dans le sol et les plaques de métal, en forme de croissants, vinrent à nouveau recouvrir le conteneur.
-Ce n’est pas trop tôt ! s’exclama Kianna Cyr. Cela fait dix minutes que nous attendons. De quoi ai-je l’air devant nos invités de marque ?
-Bub est coincé à l’infirmerie et le toubib a oublié de signaler qu’il ne pourrait pas faire sa ronde, expliqua le marin. Des invités de marques, vous dites ?
-Des tau’ris. Ils doivent parler à Jonas de toute urgence.
-Le capitaine est sur le pont.

Cyr s’avança vers la porte. Un boîtier de commande de type goa’uld en avait automatiquement reverrouillé l’accès mais Kianna connaissait le code. Cyr, Sheppard et Kephas quittèrent donc la pièce pour s’engager dans les couloirs du Coelacanthe. A chaque fois qu’ils croisaient quelqu’un venant en sens inverse, il leur fallait se plaquer contre un mur pour permettre le croisement. Le plafond était un scoubidou de tuyaux. De loin en loin, les lianes métalliques cascadaient le long d’une paroi et plongeaient à travers le sol. Ce dernier était une grille jetée par-dessus le véritable sol, lequel ressemblait beaucoup au plafond. Sheppard remarqua des jauges de pressions, ainsi que quelques traces de rouille naissante.
-Heureusement que les anneaux fonctionnent en double sens, dit il soudainement. Autrement, nous aurions pu être coincés dans la mémoire tampon, plutôt qu’à une extrémité du trajet.
-C’est heureux, en effet, convint Cyr. Il n’est pas toujours aisé de combiner des dispositifs extraterrestres avec ce que vous appelez le début de l’ère industrielle. Nous sommes néanmoins parvenus à construire le sous-marin le plus grand, le plus rapide et le plus puissant de la flotte langarane, toutes nations confondues.
-J’étais resté sur l’idée que vous n’en étiez pas encore là, sans vouloir vous vexer.
-Lors de la construction du Coelacanthe, il y eut un moment où les techniciens pensèrent avoir surestimé leur talent. Le vaisseau ne semblait jamais vouloir démarrer correctement. C’est alors que nous avons eu besoin de la foreuse, aventure au terme de laquelle j’ai été libérée de l’emprise du goa’uld qui avait pris possession de mon corps. Comme vous le savez sûrement, ce fut en partie un acte volontaire de la part du parasite. Se sachant condamné, il a choisi de préserver ma vie, pour l’amour de Quinn. Les tok’râs rencontrés par la suite ont dit que ce goa’uld aurait pu être le premier à rejoindre la Tok’râ depuis des années, car un tel acte d’altruisme était tout sauf répandu au sein de son espèce. J’ai par la suite commencé à me souvenir. Des fragments de la mémoire du goa’uld ont refait surface. Nous avons alors découvert qu’il avait cherché à me transmettre le plus clairement possible tout ce qui concernait ses recherches techniques. Ce savoir m’a été d’un grand secours dans la finalisation du Coelacanthe.
-Si la Résistance repose sur cet appareil, il faut croire que le résultat est impressionnant.
-Merci… Je suppose.

Ils entrèrent dans ce qui devait être le chaînon manquant entre le monte-charge et l’ascenseur. Après avoir ouvert une porte à barreaux appartenant à l’étage auquel on se trouvait, il fallait soi-même repousser le rideau métallique rétractable à losanges qui fermait le cabinet mobile à proprement parler. Une collection de boutons, un pour chaque étage, donnait un semblant de sophistication. Ce sentiment s’évanouissait dés le début de l’ascension, lorsque les murs commençaient à défiler vers le bas dans un concert de grincements et de bringuebalancements. Sheppard vit qu’il y avait tout de même huit étages. La cage, partie du troisième, s’arrêta au septième. Kianna Cyr mena alors ses invités devant une bien étrange porte. Après que Cyr ait parlé dans un microphone, ladite porte s’écarta à la manière d’une pièce de monnaie géante roulant sur sa tranche. Sheppard et Kephas découvrirent alors le pont de commandement du Coelacanthe. Le spectacle était plus saisissant qu’ils ne s’y attendaient. Les septième et huitième étages étaient posés sur la moitié arrière du sous-marin, la moitié avant ayant pour toit une piste d’atterrissage. Le pont de commandement se situait juste à l’avant du septième étage et possédait une grande vitre donnant directement sur la piste. Lorsque le Coelacanthe faisait surface, il était même possible d’emprunter un sas reliant la piste au pont. Au-delà du nez du vaisseau, Sheppard et Kephas pouvaient voir un paysage à côté duquel le Grand Canyon passait pour une modeste tranchée. Le Coelacanthe surnageait une faille océanique. Devant le siège du capitaine, un marin maniait une barre à roue tout droit sortie d’un film de pirates. Depuis le siège, Jonas Quinn leur lança un grand sourire.
-Heureux de te revoir saine et sauve, Kianna. J’ai appris la nouvelle de ta capture et celle de ton évasion en même temps, s’excusa t’il. Et bienvenue à tes libérateurs.
-Ils viennent de la Tau'ri, Jonas, déclara Cyr avec enthousiasme.
-C’est un honneur de vous rencontrer, dit Sheppard. Je suis le lieutenant-colonel John Sheppard et voici Kevin Judas, du Pentagone. C’est un ami du sénateur Palpatine, dont vous vous souvenez sûrement.

Le regard sombre de Sheppard plongeait dans les yeux de Quinn. Il était dur et pressant. Il semblait dire « Oui, je blague, mais je n’ai pas envie de rire ». Quinn refréna un sourire amusé, au profit d’un sourire de circonstance.
-Oh, oui, dit il avec tout le sérieux dont il disposait. Un homme remarquable, ce Palpatine. Toujours franc et honnête dans ses actions.
-Un exemple pour ma carrière, dit Kephas qui aurait aimé en savoir plus sur le Palpatine en question.
-Vous lui passerez mon bonjour à votre retour sur Terre, dit Quinn sans quitter Kephas des yeux.
-Ce sera fait sans faute, assura Kephas.
-Excellent. A présent, j’aimerais savoir comment vous êtes arrivés sur Langara. Certainement pas par la porte des étoiles, si ?
-Nous sommes arrivés en vaisseau, répondit Sheppard. Ils doivent revenir en orbite d‘ici quatre heures pour nous récupérer. D’ailleurs, vous vous souvenez sûrement du Nabuchadnezar ?
-Oui, dit Jonas. Un très bon vaisseau. J’en déduis que vous avez une mission précise. J’espère qu’elle consiste à nous apporter un cadeau.
-Hélas non, dit Kephas. C’est nous qui avons besoin d’une chose que vous possédez. Le naquadriah.
-C’est vital, dit Sheppard. Nous avons besoin d’une source d’énergie à la fois puissante et… exceptionnellement stable… pour alimenter l’une de nos armes.
-Excusez-moi, réagit Kianna, mais je ne pense pas que…
-… nous puissions nous séparer de cette ressource dans les conditions actuelles, compléta précipitamment Quinn. Oh, Kianna, ce sera un sacrifice important, mais je suis sûr qu’il en vaut la peine.
-Non, je…
-Allons, Kianna ! Un peu de bonne volonté ! Je vois qu’il va me falloir te convaincre, ajouta t’il devant la mine ahurie de Cyr. Hors de question d’avoir cette conversation devant nos invités. Allons dans mon bureau. Si vous voulez bien nous excuser, messieurs.
-Il n’y a pas de mal, dit Sheppard.

Le bureau privé du capitaine se trouvait juste à côté du pont de commandement mais, une fois sa porte refermée, il était complètement insonorisé. De plus, Jonas chuchota.
-Palpatine est un personnage de fiction, expliqua t’il à Cyr. C’est un « méchant ». Quant au Nabuchadnezar, ce vaisseau appartient à une autre œuvre tout aussi fictive. L’espace d’un instant, j’ai cru que ce Sheppard blaguait. Seulement, son compagnon ne semble pas comprendre ses références.
-Qu’es tu en train de me dire ? s’étonna la femme. Que ce Kevin Judas est moins tau’ri que toi ?
-Exactement. D’ailleurs, son nom… Judas. C’est le nom d’un traître dans une tradition religieuse tau’ri. Sans doute une autre référence choisie par Sheppard.
-Donc, il nous dit de ne pas faire confiance à cet homme ?
-Et il lui monte un bateau. Ce Kevin ne doit pas être au courant pour l’instabilité du naquadriah. Je ne sais pas ce que Sheppard espère lui voir exploser au visage mais il nous demande de suivre son arnaque.
-Et tu comptes répondre à sa demande ?
-Oui.

Dans la galaxie de Pégase, à bord d’un jumper occulté, Teyla Emmagan surveillait le village récemment converti au culte de Poséidon. Teyla avait toujours été adepte d’une certaine spiritualité. La méditation et les arts martiaux étaient pour elle le secret d’un esprit sain dans un corps sain. Elle attachait également une grande importance aux rituels ponctuant la vie des Athosiens. La cérémonie du thé, pour sceller une amitié ancienne ou nouvelle. Le baptême, pour marquer le passage à l’âge adulte. Le cercle, accueillant le défunt. Ce n’étaient là que quelques exemples des traditions qu’elle perpétuait. C’était son rôle, en tant que chef du peuple athosien, mais aussi sa conviction profonde. Ayant rencontré de nombreuses autres communautés, elle savait que ces traditions n’avaient rien d’universel. Elle voyait cependant les coutumes étrangères comme une autre manière d’exprimer la même chose, à savoir la richesse intérieure de chacun. L’esprit avait tant de choses à dire que de simples mots ne pouvaient transmettre. Ecrire des centaines de ces mots et les organiser en contes, en poëmes ou en chansons était un moyen de dépasser leurs limites. Les remplacer par des images, peintes ou gravées, en était un autre. Au-delà de l’homme, c’était aussi à la nature qu’il fallait rendre hommage. Teyla n’avait aucun doute à ce sujet. Cependant, elle n’avait jamais été portée sur une approche plus personnelle, ou plus personnifiante, du mysticisme. Halling, elle s’en souvenait, n’avait jamais vraiment contemplé la beauté d’Atlantis. Son ami était trop préoccupé par le regard des Ancêtres posé sur lui alors qu’il profanait ce lieu sacré. Halling avait également très mal vécu le retour des Anciens. Lorsqu’ils avaient chassé le peuple athosien de la planète Lantia, Halling avait dit « Les Ancêtres sont mécontents de nous. Nous sommes indignes au regard de nos dieux » sur un ton de désespoir aux échos apocalyptiques. Cette expérience avait aussi été un choc pour Teyla mais d’une façon très différente. Elle avait trouvé les Anciens arrogants, hautains, impolis et ingrats. Lorsqu’elle avait, peu de temps après, appris leur mort de la main des Réplicateurs, elle les avait aussi trouvés très incompétents. Teyla avait du se rendre à l’évidence. Elle n’avait pas la foi. Ce qu’elle avait, c’était de l’espoir, en quantité presque illimitée. Elle avait aussi un profond respect pour l’héritage des Ancêtres, le savoir et le pouvoir qui avaient été les leurs. Teyla ne doutait pas non plus que le peuple Altéran ait possédé les plus grands philosophes de jadis, dont les paroles emplies de sagesse ornaient encore les édifices. Mais elle ne les voyait pas comme des dieux. Elle n’avait jamais attendu d’eux qu’ils soient des dieux. Autrement, elle aurait partagé le désarroi de Halling, ce qui n’avait pas été le cas. A présent, un village célébrait la venue d’un prophète des Ancêtres, d’un sauveur miraculeux. Teyla se souvenait que certains athosiens avaient vu Sheppard de cette manière, affirmant que son destin était de les libérer des Wraiths. Pour Teyla, Sheppard était un ami qui avait fait le choix de risquer sa vie pour eux. Elle n’avait jamais cherché une main invisible guidant les pas de cet homme. Teyla versa une larme. Elle était triste de voir un peuple tout entier céder à la tentation d’une idole.


Dernière édition par le Ven 27 Juil 2007 - 13:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyVen 27 Juil 2007 - 3:02

La warpzone réapparut au moment et au lieu prévus. Le jumper, transportant à son bord Sheppard, Kephas et une petite valise remplie de naquadriah, vint se garer à l’intérieur de l’Argo. Poséidon fut satisfait. Il informa Kephas de sa mission suivante. Cette fois, Sheppard resterait en otage, tandis que McKay ferait une promenade avec Kephas. La destination était la Terre.

Une comète dérivait dans le vide séparant Pégase de la Voie Lactée. Un nuage lumineux ondulait à sa surface glacée. Janus sourit intérieurement. Lorsqu’il était enfant, il y a tellement longtemps, il lisait des bandes-dessinées. Les comètes y étaient représentées comme des boules incandescentes, laissant un sillage de feu derrière elles. Il s’était senti trahi lorsqu’il avait découvert la vérité, celle d’une masse de glace et de poussières. De là où il se tenait, la surface de l’astre ressemblait à un paysage de neige, plongé dans une nuit de plusieurs millions d’années. Janus savait exactement quand et comment cette comète avait échappé à son système stellaire, puis à sa galaxie. C’était cependant complètement anecdotique et sans lien avec le motif de sa présence. Ils avaient choisi ce lieu uniquement à cause de son emplacement. Janus patienta. Soudain, la foudre tomba et se mit en boule. Les deux masses lumineuses se contemplèrent un instant. Elles semblaient très différentes l’une de l’autre. Janus était vaporeux. L’individu de son rendez-vous était crépitant. Janus savait que ça n’avait pas vraiment d’importance. L’organisme post-ascensionnel était basé sur une forme de vie dont l’apparence naturelle était celle d’un nuage de ténèbres. Rien de maléfique là dedans mais juste le besoin de se nourrir de lumière. Cet animal n’avait cependant pas accès aux ressources énergétiques de l’être post-ascensionnel. La simple conversion E=mc2 du corps pré-ascensionnel représentait en soi une énergie considérable et ce n’était que le premier pas. De l’énergie, l’être post-ascensionnel en avait plus que nécessaire et devait s’en défaire continuellement. La forme de l’évacuation était une affaire de choix. Les Anciens avaient choisi une lumière diffuse. Les Oris avaient choisi le feu. Les Aellos, eux, avaient choisi l’électricité. Janus fit émerger l’image d’un visage humain des volutes de son être. Chez l'aello, plusieurs arcs électriques dessinèrent un bec et des plumes. Deux étincelles de haut voltage fixaient Janus.
-Salutations, dit Janus selon une méthode qui n'avait pas besoin d’air ambiant.
-Salutations, répéta l’aello sur le même mode.

Janus ne se sentait pas rassuré. L’univers était si vaste. Les ribozymes primitifs avaient évolués en tant d’êtres sensibles en tant d’endroits différents. Les premiers altérans à réussir l’Ascension s’étaient trouvés dans une situation similaire à celle de Robinson Sucroë. Janus chantonna intérieurement pour se donner du courage. « Sur un petite île déserte, il avait trouvé l'endroit rêvé. Mais sais-tu la vérité ? Son île était surpeuplée ». Devant lui, l’aello de pure énergie semblait d’une humeur aussi froide que la comète.
-Vos descendants ont réentendu parler d’Atlantis, déclara Janus.
-Je sais.
-Vous savez comment tout cela va finir.
-En effet.

L’aello décida de devenir plus loquace.
-Humain voit le système qui l’a créé comme son dieu et son programme comme sa raison d’être. Wraith voit le système qui l’a créé comme sa reine, ou comme sa ruche, et se laisse guider par son instinct. Lantien accepte son sort et espère œuvrer pour une bonne cause. Réplicateur… ne fait qu’un avec ses frères et sœurs et a outrepassé les limites du système. Il ne sera plus jamais recréé par mes enfants. Je sais ce que sera Goa’uld. Le seul moyen de se servir de lui sera de lui promettre une galaxie en récompense. Ce que mes enfants liront en lui leur fera peur. La peur est mauvaise conseillère.
-Nous pouvons faire quelque chose, dit Janus.
-C’est faux.
-Vous pouvez faire quelque chose.
-Car je ne suis point lié par les interdits de votre peuple. Cependant, il vous reste encore à me convaincre.
-Vous avez parlé de Réplicateur. Lorsque les Asurans ont écrasé son programme, faisant de lui une réplique de Talus, ses actions ont conduit à la perte d’un vaisseau.
-Evénement auquel nous devons nos soucis actuels.
-Vous connaissez le capitaine de ce vaisseau.
-C’était l’amour de ma vie, dit l’aello avec tristesse. La mort sans Ascension fut son triste sort.
-Un sort temporaire.

L’aello écarquilla ses yeux de courant.
-Ne vous a-t-on rien dit ? ajouta Janus. Vous aurait on caché l’identité de l’aello retenu prisonnier par Poséidon ?
-Il semblerait que oui, déclara l’aello d’une voix plus désincarnée qu’à l’accoutumée.

Et, sur ces mots, l’aello s’évanouit dans une autre dimension. Janus, resté seul, se dit qu’aucune promesse n’avait été faite. Cependant, à quoi bon tirer des plans sur la comète ? Janus avait mis son grain de sable dans les rouages du futur.
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyVen 27 Juil 2007 - 16:56

J'avais quelque peu délaissé ta fiction, et je m'en veux terriblement. C'est magnifique, supragénialement extrordinairissime.

J'adore, rien à redire pour moi. C'est extra. Continue nous ca.

Et puis J'aime ce Janus Razz. Ces passages sont excellents. Et le système Aellos. Grandiose.

clap! clap! clap! clap! clap! clap! clap! clap!
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyVen 27 Juil 2007 - 20:23

Aaaaaaaah un nopuveau chapitre ! Chouette chouette hiboux !

J'ai beaucoup aime la scene d'introduction. farao J'ai souvent imagine cette possibilite, des anneaux mal accordes avec un systeme plus primitif qui deconnent de la maniere la plus basiaue qui soit. L'idee selon laquelle les deux series d'anneaux doivent se trouver en position pour permettre le transfert est tres pertinente ; elle permet de releguer les plans ou l'on voit la plate-forme d'arrivee s'activer apres la fin d'activite de la plate-forme de depart au niveau d'un simple rate dans l'enchainement des images.

Les references utilisees par Sheppard sont tres amusantes. Palpatine, Judas, le Nabuchadnezar... Des indices d'autant plus intelligent qu'ils sautent aux yeux de quiconque possede un brin de culture terrienne, a savoir... Jonas et Sheppard. A noter que Jonas semble mieux connaître Star Wars aue la Bible. On reconnait la l'influence nefaste de Teal'c. ^^

sylvouroboros a écrit:
Janus sourit intérieurement. Lorsqu’il était enfant, il y a tellement longtemps, il lisait des bandes-dessinées.
hi hi hi hi hi hi

sylvouroboros a écrit:
L’organisme post-ascensionnel était basé sur une forme de vie dont l’apparence naturelle était celle d’un nuage de ténèbres. Rien de maléfique là dedans mais juste le besoin de se nourrir de lumière.
Roooh... Sacrilege... Montez le bucher, je vais chercher le petit bois... Laisse nous un peu de poesie, mince ! biglol

sylvouroboros a écrit:
Les Anciens avaient choisi une lumière diffuse. Les Oris avaient choisi le feu. Les Aellos, eux, avaient choisi l’électricité. Janus fit émerger l’image d’un visage humain des volutes de son être. Chez l'aello, plusieurs arcs électriques dessinèrent un bec et des plumes. Deux étincelles de haut voltage fixaient Janus.
Ah, ca, j'aime beaucoup. Non seulement que tu ais trouve une explication logique et seduisante a la forme des Oris, tout comme a celle d'Anubis - même si je prefere y voir la forme d'un damne, banni entre deux plans - mais aussi qu'elle laisse la place a un peu d'abstraction.

sylvouroboros a écrit:
-Nous pouvons faire quelque chose, dit Janus.
-C’est faux.
-Vous pouvez faire quelque chose.
-Car je ne suis point lié par les interdits de votre peuple. Cependant, il vous reste encore à me convaincre.
Treees joli... mrgreen Au passage, j'aime moi aussi beaucoup ce petit côte vieillot et solonnel du "point", mais quand on en abuse, cela semble parfois un peu... inhestetique. Enfin, c'est mon avis.

sylvouroboros a écrit:
Cependant, à quoi bon tirer des plans sur la comète ?
Je tenais a saluer le jeu de mot. :tealc:
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyLun 30 Juil 2007 - 0:15

Demain, je pars pour un mois. Voici un petit morceau d'histoire en guise d'au revoir. ^^

Tout n’était que silence dans la forêt où marchait Kephas. Même ses pas sur l’herbe et sur les branches mortes ne produisaient aucun bruit. L’air, vierge de toute senteur, n’était agité d’aucun souffle. Kephas ignorait sa destination. Il ignorait jusqu’à sa propre identité. En vérité, il ne pensait même pas à se poser ces questions. Sa vie défilait comme un film, simple flot de sensations visuelles. Soudain, il émergea d’entre les arbres et, là, devant lui, se trouvait une maison. Un instant s’écoula, puis une odeur de fumée explosa dans son esprit. Elle était plus qu’un simple relent de bougie. C’était comme si les poumons de Kephas venaient d’inspirer une bouffée de joie. Il courut vers la maison et en franchit le seuil. Le son de sa propre voix vint emplir le néant auditif, alors que Kephas disait « Je suis chez moi ». Il attendit. Rien ne produisit. Il n’y avait que lui et le salon de sa maison, où le silence complet était revenu depuis que Kephas avait cessé de parler. Le temps passa. Le temps devint bruyant. Le tic-tac de l’horloge venait de reprendre vie. Kephas se demanda pourquoi. Il eut alors le plus étrange des sentiments. Ce sentiment était difficile à décrire. Il semblait a priori impossible de ne pas ressentir ce sentiment, à moins de n’en ressentir aucun. Pourtant, depuis le début de sa randonnée sylvestre et jusqu’au tic-tac de l’horloge, Kephas ne l’avait pas ressenti, alors même qu’il ressentait d’autres choses, comme l’odeur de la fumée et la joie qu’elle lui inspirait. Ce sentiment était une sorte de soucis, une sorte d’anxiété. C’était le sentiment d’un sentiment, la perception d’une pensée. L’esprit se regardait lui-même. Il n’y a guère de consensus sur la conscience de soi mais c’était là une façon de l’envisager. Kephas se faisait l’impression d’un zombie déclarant brusquement « Mais qu’est ce que je fais là ? ».

Il parcourut le salon du regard. Pourquoi donc se réveillait il soudainement dans la maison de son enfance ? Rien n’avait changé depuis le jour de son enlèvement par les Wraiths. Comment était ce possible ? Soudain, Kephas comprit. Son esprit s’était éveillé mais non son corps. Kephas faisait l’expérience de ce que certains appelaient un « rêve lucide ». Son cerveau avait retrouvé la pleine activité de l’état de veille mais restait prisonnier de sa propre imagination. Kephas saisit une chaise et s’assit dessus. Il était calme et serein. Il avait déjà fait des rêves lucides auparavant. C’était toujours une expérience fort plaisante. Toutefois, une nouvelle inquiétude l’assaillit. Pourquoi dormait il ? Quand était il allé se coucher ? Kephas essaya de se remémorer les événements récents. Ce n’était pas facile. Son cerveau semblait fonctionner au ralenti. Après tout, c’était ce cerveau qui générait la chaise sur laquelle Kephas croyait être assis. Tout aurait été plus simple si Kephas s’était totalement réveillé. D’ailleurs, c’était une bonne idée. Kephas décida de se réveiller.

Rien ne changea. Cette fois, Kephas sentit un début de panique naître en lui. Ce n’était pas supposé se passer ainsi. Un rêve lucide était aussi fragile qu’une fin de cauchemar. Un rien devait normalement suffire à le briser. Pourquoi celui-ci persistait il ? Kephas fit une nouvelle tentative. Le bruit de l’horloge devint plus fort. Kephas se dit que ce bruit ne cadrait pas dans le tableau. D’une façon ou d’une autre, ce bruit semblait plus solide que l’horloge dont il provenait. « C’est parce que ce bruit est réel », dit une voix dans le dos de Kephas. Lorsqu’il se retourna, il découvrit Lilith, qui le regardait avec un sourire amusé. Elle avait été son instructrice à bord du vaisseau-ruche. Elle lui avait tout appris. Elle avait même été sa première, alors qu’il était encore bien trop jeune selon la morale de son peuple. Lilith avait les réponses. Son beau sourire, pourtant, avait hanté les cauchemars de Kephas. Les pensées cruelles avaient le don de faire sourire Lilith.
-Lilith ? dit Kephas avec étonnement.
-Le bruit est réel mais moi je ne le suis pas.
-Magnifique, dit Kephas avec aigreur. S’il y a plus dérangeant qu’un rêve lucide, c’est un rêve lucide qui parle.
-Tu aimais pourtant cela, avant, lorsqu’un personnage, dans ton cauchemar, t’invitait soudain à te réveiller. Tu n’as jamais fait que t’apercevoir de ton état, sauf que, au lieu de rêver que tu le comprenais, tu rêvais que quelqu’un d’autre te l’apprenait. Il n’y a que toi, ici, Kephas. Cette table, cette chaise, moi… Rien que des fragments de ton esprit.
-Et quel fragment de mon esprit êtes vous, exactement ? Ma libido ?
-Je serais nue si tel était le cas.
-Ca peut s’arranger. Une simple affaire de concentration.
-Je suis le fragment que tu invoques depuis quelques instants. Je suis le fragment qui sait.
-Qui sait quoi ?
-Tout ce qui s’est passé et un peu de ce qui se produit maintenant. Le bruit de l’horloge est réel. Il vient d’une montre, là bas, au-delà de tes oreilles, les vraies. Tu es allongé sur un lit. Des gens parlent autour de toi.
-Mais où ?
-Probablement sur la Tau’ri, au SGC. C’est là que tu te trouvais, en compagnie de Rodney McKay, à la recherche d’un objet dont Dieu avait besoin.
-McKay… L’imbécile.
-L’imbécile ? Pourquoi ?
-Je ne sais pas.
-Parce qu’il n’a pas suivi les consignes. Il s’est soudain mis à crier « C’est un intrus ! Arrêtez le ! » en direction du premier cortége de soldats que vous avez croisé. Un tir de zat’nik’tel, et puis l’inconscience, voila la dernière chose dont tu te souviennes.
-Je croyais que Sheppard était son ami. Il se moquerait donc de son sort ?
-Tu aimerais le croire, n’est ce pas ?
-Hein ?
-Cette idée est préférable à l’alternative, non ? Et si McKay avait un moyen de sauver son ami malgré ce qu’il vient de faire ? S’il pouvait s’opposer aux plans de Dieu ?
-Poséidon tuera Sheppard si McKay ne revient pas. Il les tuera tous les deux si McKay revient sans moi. Il les tuera aussi si je lui apprends cette trahison.
-Et si tu n’en dis rien ?
-Pourquoi ferais je une chose pareille ?
-Tu entends ce qu’ils disent, autour de ton corps endormi. Ils semblent certains de ton silence à venir. Il y a eu le bruit d’un objet posé sur une table proche et ils ont fixé quelque chose sur ta tête.

Kephas se focalisa sur le bruit de la montre, essayant de percevoir d’autres sons. Un nouveau bruit résonna dans le salon. Il était étrange. Kephas aurait juré l’avoir déjà entendu. Qu’est ce qui pouvait faire ce bruit là ? « C’est une voix humaine, dit Lilith. Ce n’est jamais qu’un autre bruit, jusqu’à ce que ton esprit lui donne ce statut privilégié ». De fait, le bruit se mua en voix, celle de McKay. « … modifier sa mémoire… mission réussie… rien de suspect… avoir du café ?... haleine… pas d’indice… dommage… ». Tout cela était flou. « Le sens tu, Kephas, converger vers nous ? demanda Lilith. Oh, moi oui. Il sera bientôt ici ». Un souffle d’air glacé traversa le salon. Kephas se tourna vers la porte. Au dehors, la nuit était tombée sur la forêt. L’obscurité se faisait plus dense. Une ombre semblait couler, comme une flaque de pluie, sur le sol du salon.
-Qu’est ce ? demanda Kephas. L’une de mes peurs intérieures ?
-Non.
-Qu’est ce, alors ?
-L’oubli.
-Est-ce qu’il vient pour moi ? demanda Kephas alors que les murs du salon se fondaient en un liquide noir.
-Non. Il vient pour moi.

L’ombre de Lilith devint une autre flaque noire, dans laquelle la jeune femme commença à s’enfoncer. Kephas s’avança vers elle et lui saisit les bras, arrêtant sa descente vers le bas. « … qu’il résiste… adapter automatiquement au sujet… aucune chance… » disait une voix que Kephas ne connaissait pas. Le salon n’était plus qu’obscurité. Kephas sentait sa prise sur Lilith devenir plus incertaine. La jeune femme souriait.
-Tu t’es fait avoir, mon garçon, dit elle de la même voix suave qu’elle prenait toujours lorsqu’une punition était proche.
-Non ! cria Kephas.
-Quoi ? réagit McKay.

Kephas écarquilla les yeux. Devant lui se trouvait McKay. Ils étaient seuls dans une salle tau’ri. Kephas était assis sur une chaise. Il y en avait de nombreuses autres dans la pièce. McKay avait dit qu’il s’agissait d’une salle de conférence. C’est là qu’ils étaient apparus et c’est d’ici qu’ils retourneraient sur l’Argo. Kephas tenait un objet sur ses genoux. Un appareil servant à nettoyer le naquadriah. Kephas s’était assis pour vérifier une dernière fois que l’appareil correspondait bien à la description que Poséidon avait arrachée plus tôt à McKay lors de son interrogatoire. Il s’en souvenait très bien. Quelque chose ne collait pas mais ça ne venait pas de l’appareil. Kephas avait l’impression qu’il venait juste de se réveiller. Pourtant, c’était impossible. Il venait juste de s’asseoir. Kephas avait l’impression d’avoir un blanc mais sans pouvoir en définir le moment.
-Votre dieu risque de s’impatienter, dit McKay en consultant sa montre.
-Oui, sans doute, répondit Kephas en se relevant d'un air incertain.

Ils se dirigèrent vers une armoire. Elle contenait la warpzone reliant le SGC à l’Argo. McKay avait fait une remarque sur un conte de fée tau’ri lors de leur arrivée. Rien d’important. Poséidon serait content et c’est tout ce qui comptait.
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Skay-39
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyMar 31 Juil 2007 - 17:44

J'ai du relire l'introduction apres coup pour tout comprendre, mais je crois que j'ai finis par comprendre tout ce que tu as dis ^^

Ce post modifie considerablement ma vision de Kephas. Il m'apparaissait comme un homme vieux et sage, a sa maniere ; en tout cas intelligent et stoïque. Ce passage lui donne un petit air a la Sheppard.

Bon, si je dois y aller de ma petite critique constructive, je dirais qu'il y a un petit plat dans la narration entre cet episode et le precedent. Un tres court passage montrant John et Mc Kay, par exemple, ou Poseidon et Sheppard, aurait equilibre le recit. Sinon, il y a quelques repetitions a la fin du premier paragraphe.

Je ne suis pas non plus sur de comprendre pourquoi Poseidon ne peut pas purifier le naquadriqh de lui-même.

En revanche, l'idee de la modification de memoire est tres bonne - cette technologie est pleine de possibilites. Il faut juste se souvenir qu'elle permet seulement de transmettre de souvenirs, pas de les synthetiser. Le truc de la warp zone dans un placard est egalement superbe. ^^

J'attends - encore et toujours - la suite avec impatience.
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptySam 4 Aoû 2007 - 16:14

Je profite d'une visite à mon oncle, lequel posséde une connection Internet, pour poster un autre morceau. Par contre, c'est une visite en coup de vent et ma petite cousine est un peu turbulente. Ainsi donc, mon commentaire s'arrétera là.

Chapitre 5 : Réunion.

Midway Station flottait dans l’espace intergalactique, à équidistance entre la Voie Lactée et Pégase. Grâce à elle, il était dorénavant possible de passer du SGC à Atlantis, et réciproquement, sans recourir au EPPZ. A terme, la station serait accessible aux piétons, mais pour l’heure un puddle jumper était indispensable. Le squelette de Midway Station commençait à s’étoffer, et l’un des premiers éléments fixés à l’armature avait été l’antenne subspatiale.

La différence entre l’hyperespace et le subespace était assez subtile, pour ne pas dire artificielle. Le terme de subespace s’appliquait à tout espace tridimensionnel plus petit que celui que nous occupions, accessible par un changement de phase. Il était possible d’émettre et de recevoir des ondes électromagnétiques vers et depuis un subespace. Ces ondes circulaient à la vitesse de la lumière, mais sur des distances plus courtes, ce qui permettait de communiquer d’une planète à une autre sans percevoir de délai dans les réponses. Ceci était encore facilité par une autre propriété des subespaces : leur caractère lacunaire. Ils étaient vides. Toutefois, si cette absence totale d’obstacle était appréciable, sa cause pouvait s’avérer gênante. Les membres de SG1 avaient parfois eu du mal à quitter un espace hors phase mais, dans le cas des subespaces, la difficulté était au contraire de s’y maintenir. Lorsqu’un vaisseau spatial effectuait un long trajet, il ouvrait deux fenêtres : une pour entrer dans un subespace et l’autre pour en ressortir, mais la seconde n’était là que par mesure de sécurité. Les subespaces avaient en réalité une tendance naturelle à « vomir » la matière. C’est la raison pour laquelle, durant l’ensemble du trajet, il était nécessaire de modifier le subespace ambiant pour qu’il soit mieux disposé à l’égard du vaisseau. C’était ce subespace modifié que l’on nommait hyperespace. Il allait sans dire que les communications subspatiales des Aellos fonctionnaient sans problème d’une galaxie à une autre.

Ce n’était pas le cas des communications subspatiales terriennes. De là venait la nécessité d’établir un vortex avec Midway Station et d’utiliser son antenne subspatiale.

Atlantis recevait actuellement une communication du SGC relayée par la station. La tête du général Landry occupait un écran d’ordinateur devant le docteur Weir.
-Vous ne devinerez jamais de qui nous avons reçu la visite, disait le militaire. Le docteur Rodney McKay était dans mon bureau il y a quelques minutes.
-C’est impossible, réagit Weir en écarquillant les yeux.
-Pas pour l’Argo, apparemment. Poséidon nous a envoyé l’un de ses sbires en compagnie du docteur. Ils avaient pour mission de dérober du matériel. Grâce à McKay, nous avons pu capturer l’argonaute.
-Puis-je parler au docteur McKay ?
-Hélas non. Il a du retourner à bord de l’Argo. Agir autrement aurait mis en péril la vie du lieutenant-colonel Sheppard. Nous avons également du relâcher l’argonaute. Cependant, nous avons modifié ses souvenirs. Vous savez que c’est une technique que nous maîtrisons dorénavant assez bien. Nous en avons profité pour arracher à notre invité les coordonnées actuelles de l’Argo. Je vous les transmets. Vous devriez ordonner au colonel Caldwell de se rendre immédiatement sur place pour récupérer McKay et Sheppard. McKay espère avoir saboté l’Argo avant l’arrivée du Dédale. Hors de question d’engager le combat. Si tout fonctionne comme prévu, l’Argo explosera de lui-même.
-Bien reçu. Merci pour votre aide, général.

Les coordonnées transmises par le SGC étaient de deux natures : des coordonnées de navigation et des coordonnées de porte des étoiles. Landry n’avait pas précisé que les secondes ne devaient pas être employées avant l’arrivée du Dédale, ce qui risquerait d’alerter Poséidon, mais Weir l’avait compris d’elle-même. Elle fit cependant revenir Teyla et Ronon sur Atlantis, afin qu’ils se tiennent prêts à franchir la porte si besoin.

A bord de l’Argo, dans sa cellule, Sheppard réfléchissait. Il savait que le naquadriah était une source d’énergie colossale, mais des plus instables. Employée sans suffisamment de précautions, elle ferait exploser le vaisseau. Il ne faisait aucun doute que McKay n’avait nullement l’intention de prévenir Poséidon à ce sujet, sinon à quoi bon orienter le goa’wraith vers cette matière ? D’ici peu, l’Argo ne serait plus. La mort des méchants étant réglée, il restait la question de la survie des gentils. Sheppard était prét à mourir, mais il lui était cependant rassurant d’être embarqué dans cette histoire avec McKay plutôt qu’en compagnie de Ford. Il pouvait compter sur Rodney pour réfléchir attentivement au second problème. Lui-même envisageait un certain nombre de possibilités de fuite. Le recours à la technologie métamémorielle et l’appel du Dédale à la rescousse en faisaient partie.

« Bingo », dit une voix dans le dos de Sheppard. Le lieutenant-colonel, jusque là accoudé aux barreaux, se retourna lentement. Sa cellule avait un nouveau pensionnaire. C’était un homme entre deux âges, plus vieux que John. Il avait des cheveux bruns coiffés en mèches superposées, un nez aquilain, la peau mate, des lèvres presque inexistantes, des yeux verts et un regard perçant. Il portait un uniforme noir avec des épaulettes argentées, le tout étant entièrement constitué de plumes. Il avait une arme semblable à celle des Argonautes accrochée à la ceinture. Il se tenait légèrement penché en avant, les bras le long du corps. L’inconnu détailla Sheppard de son curieux regard, penchant la tête d’un côté puis de l’autre. Au bout d’un moment, il rit, d’un rire bref, aigu et cassant.
-Vous avez votre lot de soucis, lieutenant-colonel, déclara t’il.
-C’est un fait, répondit Sheppard. Si je puis me permettre, d’où sortez vous ? Vous n’étiez pas là il y a un instant.
-J’ai bien peur de devoir vous infliger un surcroît de préoccupations. Puissiez-vous m’en excuser. L’Argo contient votre seul espoir de survie. Vous pouvez réduire le vaisseau en poussière, grand bien vous fasse, mais vous seriez extrêmement mal avisé de laisser perdre l’un de ses trésors.
-Vous n’avez pas répondu à ma question.
-Patience, mon jeune ami. Ce trésor dont je vous entretiens, c’est le vrai pilote du vaisseau. Ce n’est pas un argonaute. Sans ce prisonnier, Poséidon ne pourrait pas employer l’hyperespace prodigieux auquel il a accès. Ce captif est un aello.
-Un aello, vraiment ?
-En chair et en os.
-Très bien. Mais j’ignore s’il s’agit d’un peuple hostile ou amical.

L’inconnu se gratta la nuque avec le poignet, donnant l’impression de réfléchir.
-Hostile, déclara t’il enfin. La guerre est d’ores et déjà inéluctable. Secourir l’aello retenu prisonnier en ce lieu est votre seule opportunité d’y mettre un terme. Dans une volée de minutes, l’argonaute répondant au nom de Lamato viendra quérir votre personne. Laissez vous guider sans résistance. Il vous mènera à votre puddle jumper, puis à l’aello, obéissant à ce qu’il croira être les ordres de son dieu. Vous ferez en sorte que l’aello se trouve en possession d’une balise de téléportation. Vous vous laisserez ensuite ramener dans votre cellule.
-Et pourquoi devrais je vous faire confiance ? demanda Sheppard en se rapprochant de l’inconnu.
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptySam 4 Aoû 2007 - 16:15

Le lieutenant-colonel posa une main sur l’épaule de l’homme. Si la main était ferme, l’épaule se révéla posséder moins de consistance qu’un courant d’air. Sheppard vit que la vibration caractéristique d’un hologramme perturbé manquait également à l’appel.
-Qu’est ce que vous êtes ? demanda John en retirant sa main.
-Je suis ce que vous appelleriez un ascensionné.
-Vous seriez un Ancien ? s’étonna Sheppard.
-Ni Ancien, ni Ancêtre, ni Atlante, ni Lantien, ni Altéran, ni Autre, pas plus que Ori, je ne suis. Ne me méprenez pas non plus pour un être à moitié élevé. Des milliers d’espèces ont accompli l’Ascension, dont beaucoup ne s’étaient jamais rencontrées auparavant. Vos créateurs sont un détail de l’univers supérieur.

Sheppard resta silencieux. Comme s’il lisait dans ses pensées, et pour cause, l’inconnu ajouta :
-Tout comme mon peuple, cela va sans dire.
-Quel est votre nom ?
-Vos créateurs nous appelaient les Aellos. Ce sont nos enfants de sang qu’il vous faut craindre aujourd’hui. Moi, je n’ai jamais eu de nom intelligible à l’oreille humaine. Il est temps.

Sheppard crut que l’inconnu avait été frappé par une salve de tirs de zat’nik’tel. Lorsqu’il ne resta plus de lui que des arcs électriques, ces derniers s’envolèrent vers le plafond. Juste avant de le traverser, ils dessinèrent brièvement une tête pourvue d’un bec, laquelle sembla jeter un dernier regard à Sheppard. Une porte s’ouvrit dans le couloir pénitentiaire, révélant Lamato.
-Poséidon vous a donné des ordres, déclara l’argonaute. Je viens veiller à leur application.
-Bien entendu, dit Sheppard. Ne décevons pas votre maître adoré.

Dans la salle des machines, McKay introduisait le naquadriah dans la génératrice, sous le regard de Poséidon. Il ne fallait pas que le naquadriah explose avant d’avoir été grandement sollicité. Il ne fallait pas non plus que Poséidon s’aperçoive de l’état de stress dans lequel baignait McKay. A bien y réfléchir, il demeurait possible que le goa’wraith attribue cette inquiétude à sa propre présence, ou à une sorte de tempérament naturel chez McKay. Si tout se déroulait comme l’espérait McKay, le Dédale arriverait brusquement, téléporterait Sheppard et lui-même à son bord, prendrait la fuite, puis Poséidon ordonnerait que l’on tire sur le vaisseau ennemi. Si le faux dieu choisissait la force de tir goa’uld, le Dédale y résisterait. S’il choisissait la méthode aello, le naquadriah n’y résisterait pas.

Sheppard marchait à nouveau dans les couloirs de l’Argo, le regard froid de Lamato posé sur sa nuque. Au bout du chemin, le puddle jumper attendait sagement là où Sheppard l’avait garé. Deux argonautes en gardaient l’entrée. Ils ne firent aucune difficulté à Lamato, car il était impensable qu’il agisse sous d’autres ordres que ceux de Poséidon. Lamato lui-même aurait juré avoir rencontré son dieu vingt minutes auparavant, lequel lui avait donné des consignes très précises. Lamato aurait été surpris de savoir que Poséidon s’était envolé en éclairs électriques après son départ. Sheppard récupéra une balise de téléportation et l’activa. Quiconque porterait ce petit objet sur lui se signalerait au téléporteur du Dédale. La procédure voulait que, sauf ordre contraire, tous les signaux soient récupérés. Tandis que Lamato et Sheppard quittaient le jumper et s’engouffraient à nouveau dans les méandres marbrés de l’Argo, ils croisèrent un certain nombre d’argonautes tout aussi peu curieux. Enfin, ils arrivèrent devant un portail d’aspect ouvragé. Un fronton triangulaire et deux colonnes encadraient le passage. Chacun des battants était gravé de chimères de femmes et d’oiseaux, dont les traits montraient la vieillesse, la folie, la malveillance et, de façon générale, la laideur. Une visage grec, barbu et auréolé de lumière, jetait un regard méprisant depuis le bord supérieur gauche du portail, ainsi qu’un bras musclé armé d’un trident. Cette entrée là aussi était gardée par deux argonautes. Ceux là se montrèrent moins conciliants.
-Nous ne pouvons laisser entrer personne en l’absence de Poséidon, déclara l’un d’eux.
-J’agis selon son ordre direct, expliqua Lamato.
-La harpie ne peut être visitée qu’en présence de notre dieu. Sans l’influence protectrice du seigneur des océans, le monstre pervertirait l’esprit et l’âme du visiteur. Si tu penses que le souhait de Poséidon est que tu entres sans lui, alors c’est que tu as mal compris ses ordres, Lamato.
-Pourtant, il m’avait semblé très précis, dit Lamato sans plus aucune assurance dans la voix.
-A moins que tu souhaites laisser la harpie s’accoupler avec toi, plaisanta le garde. Cela serait compréhensible de la part de ce tau’ri, dont nous avons eu vent des nombreuses histoires de coucheries, mais ce serait indigne de toi, Lamato.
-Certainement. Je suppose que Poséidon devrait bientôt arriver, alors.
-Il est occupé avec l’autre infidèle en salle des machines. Je doute que nous le voyions bientôt.
-Ca n’a pas de sens, réalisa Lamato. Pourquoi m’aurait il dit de…

Le second garde, jusque là silencieux, ne parla pas plus qu’avant, mais dégaina un zat’nik’tel. Il mit Lamato et le premier garde à terre si rapidement que Sheppard aurait tout aussi bien pu être sa troisième victime. Toutefois, le garde rengaina son arme. Il jeta à Sheppard un regard empli de curiosité, la tête penchée de côté.
-Vous prenez la forme que vous voulez, n’est ce pas ? demanda Sheppard.
-C’est l’un des privilèges de l’Ascension, répondit le faux argonaute.

Il se tourna vers le boîtier de commande goa’uld incrusté dans l’une des colonnes. Les touches ornées de hiéroglyphes s’enfoncèrent une à une par télékinésie. Cela n’eut aucun effet sur le portail.
-Une dernière chose, déclara le faux garde. Je suis moi aussi au courant de votre passé de charmeur, John. Evitez d’exercer vos talents, cette fois, ou ce pourrait être le coup de foudre au sens littéral. Suis-je assez clair ?
-On ne peut plus clair, répondit un Sheppard sincèrement dérouté.

Le faux garde disparut dans un ballet de décharges électriques. Un dernier hiéroglyphe s’illumina et les battants du portail s’écartèrent. Au-delà était l’obscurité. Une lumière bleutée, comme celle d’un téléviseur, semblait perdue au milieu d’une grande quantité de ténèbres. Sheppard distingua une cage autour de la source de clarté, ainsi qu’un mouvement. Il s’avança, le portail se refermant derrière lui. Lorsqu’il fut assez prés, il vit une tête se retourner à son approche. Elle était semblable à celle que Sheppard avait aperçu au milieu des arcs électriques. Le bec était surmonté de deux yeux chargés de dégoût. Le capitaine aello pencha sa tête de côté, notant ce nouvel humain.
-Une nouvelle recrue ? demanda une voie comme une craie frottée contre un tableau noir.
-Non, un prisonnier, comme vous, répondit Sheppard en se retenant de porter les mains à ses oreilles endolories.
-Enfermé ici ? s’étonna le capitaine.
-Je me suis évadé de ma cellule. Ecoutez, vous devez tenir ceci tout contre vous, dit Sheppard en montrant la balise dans sa paume. Cela sert de point de repère à un téléporteur. Nous quitterons bientôt ce vaisseau.

L’aello resta silencieux quelques instants. Lorsqu’il parla à nouveau, sa voix était moins haut perchée. Sheppard ne s’en plaint pas, mais il comprit que la tristesse était cause de ce faiblissement.
-J’ai laissé un œuf sur Aell, dit le capitaine. C’était il y a tellement longtemps. Eclot, désormais, et lui-même parent, grand-parent, mort, puis enterré sous des siècles d’archives. Je n’ai plus de maison, humain. Tous ceux que je connaissais sont partis.
-Tout vaut sans doute mieux qu’ici, insista Sheppard.
-La mort, notamment.

Le lieutenant-colonel se dit que parler de l’explosion imminente serait une mauvaise idée. Cela pourrait donner à cet être l’envie de rester.
-Cela dépendra entièrement de vous, dit il simplement.
-Oui.

Le capitaine aello tandis lentement une patte au travers des barreaux de sa cage. Lorsque l’appendice saisit la balise, Sheppard se dit qu’il avait vraiment tout d’une main.
-A présent, hésita t’il, je… Je crois que je me suis enfermé tout seul. Bah, c’est aussi bien. Je n’ai plus qu’à attendre les secours et c’est la meilleure cachette du vaisseau.
-Prenez vos aises, se moqua le capitaine. Le sol est très bien pour s’asseoir.

McKay en avait terminé. Il referma la génératrice.
-Je suppose que nous pouvons procéder au premier test ? demanda Poséidon.
-Oui, articula nerveusement McKay.
-Alors suivez-moi, monsieur McKay. Je tiens à ce que vous assistiez à l’aube d’une nouvelle ère. Mon ère.

McKay se dit que, pour l’apparition du Dédale, un bon moment serait maintenant. Le vaisseau terrien émergea de l’hyperespace alors que Poséidon et McKay avaient presque atteint le pont de commandement. Poséidon vit McKay disparaître dans un brusque éclat lumineux. Le goa’wraith pressa un bouton sur son bras et cria « Feu à volonté ». Sa voix fut portée sur le pont, où les argonautes enclenchèrent l’ouverture d’une petite fenêtre hyperspatiale en direction du cœur d’une étoile. Tandis que le Dédale ouvrait sa propre fenêtre hyperspatiale, l’Argo fut noyé dans une explosion violacée. Le vaisseau terrien quitta ce système stellaire, emportant avec lui trois nouveaux passagers.

Poséidon arriva en courant sur le pont de commandement. Au dehors, à travers la vitre, il pouvait voir les gaz employés lors de l’ouverture d’une fenêtre hyperspatiale se répandre chaotiquement dans le vide.
-Rapport, ordonna t’il.
-Il semblerait que l’ouverture de la fenêtre ait échoué, mon seigneur. Elle a éclaté avant d’avoir pu établir le lien avec l’étoile. Pourtant, l’ordinateur ne signale aucune faute à notre niveau.

Poséidon repartit au pas de course, sans daigner offrir une explication à ses disciples. En un temps record, il fut devant la chambre de la harpie. Lamato et un autre argonaute gisaient au sol, inconscients. Le goa’wraith entra le code d’ouverture. Là, au milieu des ténèbres, un écran d’ordinateur éclairait une cage vide. Evidemment, sans l’intervention de la harpie, la procédure n’avait pu être menée à son terme. Il ne saurait même pas si le naquadriah avait ou non tenu ses promesses. Poséidon cria à pleins poumons, de ce cri strident propre aux Wraiths, ses yeux embrasés par une colère toute goa’uld.

Au dehors, dans l’espace, un être invisible embrassait la scène de son vaste regard. Il avait fait échouer le plan de McKay. Pour que ce plan fonctionne, il aurait fallu que le capitaine aello reste jusqu’à la fin, jusqu’à sa fin. Certes, la menace Poséidon aurait été éliminée. Toutefois, là se serait trouvée la dernière victoire du genre humain. La dernière avant son extermination totale. Le complice de Janus sentit un plan se former dans l’esprit haineux de Poséidon. Il perçut les protestations de l’hôte wraith, comme toujours ignorées. L’Argo était loin d’Atlantis. Trop loin, comble de l’humiliation, pour son hyperespace obsolète. Mais la planète toute proche possédait une porte des étoiles et l’Argo pouvait, en quelques heures, rejoindre un… L’aello ascensionné se sentit tenté de détruire l’Argo, après tout. Hélas, il sentait aussi le regard des Anciens posé sur lui. Ils ne le laisseraient pas faire, quitte à s’attirer le mécontentement des Aellos. Il était d’ailleurs possible que ses semblables ne le soutiennent pas en cet instant. Etait-ce leur façon de le punir ? Il avait participé à l’écran de fumée, cachant la présence des Altérans derrière celle des Aellos, trompant les Oris. Beaucoup parmi ses semblables désapprouvaient cette aide apportée à des étrangers. Maudits Anciens avec leurs complexes. Lui-même se demandait pourquoi il tenait tant à les aider malgré eux. Atlantis allait bientôt payer le prix de son petit deux ex machina, tout cela parce qu’il ne pouvait faire plus.
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyLun 6 Aoû 2007 - 8:23

Excellent ! Génial !
Notre bon Mckay à fait un très bon travail, et grâce au plan de l'Aello Ascensionné, ta fanfic peut rebondir.
Et puis, après avoir aidé un Aello, peut-être que ce maudit peuple se montrera un peu plus gentil... peuh, leur égocentrisme me tape parfois sur le système, ils me font penser aux Anciens élevés lool Razz

Enfin, le récit reste excellent, parfait même Razz !

A quand la suite ? mrgreen
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyLun 6 Aoû 2007 - 19:17

La vache ! L'Aello etait une femelle ? Je savais pas, moi... Je lui aurais mis du marcara si j'avais su.

Un excellent, vraiment excellent chapitre. L'action se mêle a la reflexion, le suspence est bien mene, et tu suggeres une complexite supplementaire au niveau de l'Ascension, qui n'avait pourtant pas besoin de ca. aarf

J'etais ecroule de rire devant ta description de l'Aello version humaine... Mais je ne m'etais jamais songe que l'uniforme des Aello serait sans doute noir. Je vais remedier a cela ; personnelement, je l'avais vu dore.

J'ai crains un instant une fin trop rapide de Poseidon, mais je constate qu'il n'en est rien. Cette ouverture sur une menace plus vaste constituee par les Aellos augure d'un sacre chambardement... Comme si les Wraith ne suffisaient pas... J'ai hâte de connaître le detail de ce nouvel ennemi. Et Poseidon qui est toujours bien la...

Bref, j'attends avec impatience ton retour de vacance !
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyDim 26 Aoû 2007 - 17:22

L’arrivée du capitaine aello à bord du Dédale suscita quelques hoquets de surprise parmi l’équipage ou, dans le cas d’une certaine technicienne, une absence de hoquet tout aussi révélatrice. Dans la pleine lumière du vaisseau terrien, l’être s’avérait vêtu d’un uniforme entièrement composé de plumes artificielles, par dessus ses phanères véritables. De part leur taille, les plumes du haut de l’uniforme s’apparentaient peut être d’avantage à des feuilles de palmier. Si elles étaient autrefois argentées, des années de négligences leur avaient désormais conféré une couleur grise et terne. Plus petites et plus souples, les plumes du bas de l’uniforme étaient quant à elles d’une couleur noire appuyée. Cette partie inférieure n’était guère plus qu’un short, cachant uniquement ce que Sheppard estimait être l’emplacement de l’intimité des Aellos. L’une des premières questions adressées à l’extraterrestre par le militaire, à présent qu’ils avaient le temps de bavarder, concerna justement son genre. Conformément aux soupçons du lieutenant-colonel, l’aello avoua être une femelle. Le… ou plutôt la capitaine, dont seul Hermiod parvenait à articuler correctement le nom, se vit rapidement dotée du pseudonyme de Samus. « Il s’agit de l’héroïne d’une fiction interactive, élevée par un peuple ressemblant au votre, combattant une race de suceurs de vie » expliqua un Sheppard très fier de son idée. La capitaine, que les Argonautes d’hier et d’aujourd’hui avaient habituée à une myriade de surnoms, ne fit aucun commentaire à ce sujet. Elle portait également sur elle un certain nombre de bijoux dont McKay apprit qu’ils n’avaient aucun rapport avec une quelconque touche féminine. Le collier passé autour de son cou, dont le motif central rappelait le symbole de Superman, précisait en réalité son rang hiérarchique. La broche épinglée dans la voilure de chacune de ses ailes était un dispositif antigravitique, à l’usage des planètes riches en gravité et pauvres en courants ascendants, ce qui était le cas de la Terre et de Lantia d’un point de vue aello. Les gants ouverts non identiques, le bracelet et les genouillères faisaient également parties de la tenue réglementaire. Le symbole peint autour de l’un de ses yeux était la seule touche personnelle, une marque dans le style commun aux Wraiths et à Ronon Dex. Si la capitaine était assez imposante du haut de ses deux mètres, Sheppard se serait cependant posé des questions sur toute personne lui trouvant un magnétisme sexuel. Il en conclut que l’aello ascensionné s’était simplement payé sa tête. Sheppard n’eut pas le loisir d’interroger la capitaine au sujet de son congénère électrostatique, car il fut rapidement convoqué dans le bureau de Caldwell.
-Restez debout, déclara le colonel depuis son fauteuil lorsque Sheppard entra. Lieutenant, j’aimerais pouvoir dire de chaque homme et de chaque femme travaillant autour de la porte des étoiles qu’il ou elle ne se trouve pas là par hasard. Hélas, j’ai bien peur que vous ruiniez cet espoir. L’Antarctique était pour vous l’équivalent d’une mise au placard. Vous vous êtes ensuite vu confiée la tache, subalterne, de chauffeur pour un haut gradé. Si le général O’Neill avait eu le cœur de vous laisser patienter à l’entrée de la base, vous n’auriez jamais reçu l’autorisation d’approcher une technologie extraterrestre. La génétique a fait le reste, vous désignant comme l’un des porteurs naturels de l’alléle des Anciens.
-Pour ma défense, je venais de sauver la vie du général.
-Vous êtes un bon pilote. J’en conviens. Certaines autres qualités vous font cependant cruellement défaut. Entre autres, il y a celle de savoir ne pas faire montre d’initiative. Un soldat n’est pas supposé se donner à lui-même une nouvelle mission en cours de route, Sheppard ! Une telle attitude n’est pas tolérable, et j’aimerais pouvoir vous imposer un blâme. Hélas, vous êtes le rempart entre le docteur Weir et un véritable interlocuteur militaire, assuré de son soutien en toutes circonstances. Je veux cependant que vous preniez conscience de ce défaut, lieutenant ! La vie de vos subordonnées pourrait un jour en dépendre. Vous pouvez disposer.

Caldwell n’avait pas exigé de Sheppard qu’il admette sa faute. Le lieutenant-colonel n’en fut que plus préoccupé durant la suite du voyage. Il savait qu’il devait son grade actuel à une négociation d’Elisabeth. Certaines rumeurs, fausses mais pas totalement infondées, parlaient même de promotion canapé. Sheppard savait que Calwell avait raison, du moins en partie. Il n’arrivait pas à être fier de son rang. Pourtant, ce qui était fait était fait, pour le meilleur.

Samus eut droit à une cabine. La fraîcheur de l’eau et le moelleux du lit furent pour elle des sensations presque nouvelles, car elle n’avait rien connu de tel depuis longtemps. Derrière la vitre, un être invisible contemplait son amante d’autrefois. Elle était si proche, se disait l’aello ascensionné, et pourtant il était trop tôt. Il devait attendre, pour lui parler, qu’elle soit rentrée au pays. Il savait qu’elle ne tarderait pas. Pourquoi voudrait elle rester parmi les humains ?

Lorsque le Dédale se posa prés d’Atlantis, Samus retrouva un ami depuis trop longtemps oublié. Le ciel était magnifique. Le soleil couchant et les nuages formaient la plus splendide des peintures. Samus prit son envol. Elle vola entre les tours de la cité, rasa la surface des flots, durant une heure entière. Finalement, elle se posa au sommet de l’aiguille centrale. La liberté, enfin. Après toutes ces années de captivité, la caresse du vent. La vie. Samus n’était plus sûre de vouloir abréger ses souffrances. Elle avait retrouvé espoir. Mais, plus que tout, elle voulait maintenant rentrer chez elle, retrouver le ciel d’Aell. Lorsqu’elle rencontra enfin le docteur Weir, laquelle avait attendu sur une terrasse, charmée par le vol gracieux de son invitée, Samus lui fit part de son désir profond de retrouver son monde. Weir ne chercha pas à la retenir. C’est ainsi que le Dédale, après une nuit de repos, se mit à nouveau en route pour Celaen. Il fut encore une fois réexpédié vers Lantia par une warpzone, mais sans l’aello à son bord. Ils n’étaient décidemment pas courtois. Pourtant, Weir en était convaincue, un individu avait le pouvoir de changer un peuple.

L’Argo progressait lentement vers sa destination. A son bord, Kephas réfléchissait. Un adorateur des Wraiths finissait généralement en amuse-main. Toutefois, s’il survivait suffisamment longtemps, son espérance de vie devenait brusquement faramineuse. Cela ne se réussissait pas sans l’acquisition de certaines qualités. Il fallait notamment apprendre à maîtriser ses pensées, faute de partager les talents télépathiques des dieux. Les adorateurs les plus expérimentés avaient développé l’équivalent d’un kalnoreem. Kephas s’y adonnait régulièrement. Quelque chose ne tournait pas rond dans son esprit d’habitude si froid et méthodique. Il avait souffert. Les tréfonds de sa psyché avaient été violés, ses faiblesses enfouies exposées à vif. L’image de Lilith revenait sans cesse et sans qu’il parvienne à se rappeler pourquoi. Il y avait aussi quelque chose d’anormal avec certains de ses souvenirs récents. L’attitude de McKay durant la visite du SGC n’était pas celle qu’il lui avait connu avant et après. Sa voix, son regard… C’était comme si le tau’ri avait été en présence d’une autre personne que Képhas. Le propre comportement de l’argonaute avait été une anomalie. Sa façon de se déplacer n’avait pas été celle qu’il se connaissait. Il y avait quelque chose de bizarre avec sa voix, également. Son cerveau n’était pas disposé à accepter l’idée que ça n’ait pas été la sienne. Les neurones essayaient de réécrire cette impossibilité. Mais Kephas percevait le trouble de son propre organe cognitif. Les propos qu’il se souvenait avoir tenus étaient également surprenants. Trop succincts. Trop conciliants. Comme prononcés par un acteur amateur. Etait-ce bien à travers ses yeux et ses oreilles à lui que cette scène s’était jouée ? Etait il seulement possible qu’il se soit agi des yeux et des oreilles d’un autre ? Kephas ne pouvait faire part de ses doutes à personne. Une porte des étoiles avait été embarquée à bord de l’Argo. Si Atlantis survivait à la vengeance de Poséidon, Kephas se promettait que McKay et Sheppard n’échapperaient pas à la sienne.

Dans un arbre gigantesque, comme on en trouvait tant sur Aell, deux êtres se tenaient perchés sur une branche. Plus exactement, l’un était perché et l’autre flottait parfois à travers la branche. Samus et l’ascensionné discutaient, cherchant à rattraper le temps perdu. Pour les Aellos, l’Ascension n’était pas synonyme de séparation. Les spectres électriques étaient monnaie courante dans les villes, côtoyant les aellos de chair comme les papillons côtoient les chenilles. La conversation était romantique. Soudain, elle changea.
-As-tu entendu parler des Reetous ? demanda l’ascensionné dans la langue des Aellos.
-Si c’est le cas, je ne m’en souviens pas, répondit Samus.
-Il s’agit d’une espèce de la Voie Lactée. Ils ne pouvaient servir d’hôtes et rendaient les symbiotes malades. Les Goa’ulds cherchèrent à les exterminer. Les survivants décidèrent de priver leurs agresseurs de toute espèce hôte. Unas, humains… tous devaient mourir.
-Une solution plutôt radicale. Ce serait comme combattre les Wraiths en anéantissant leur nourriture.
-Une solution à laquelle nous n’avons jamais recouru. Toutefois, si les Wraiths avaient été pour nous une menace plus inquiétante, nous n’aurions pas eu d’objection de principe.
-Pourquoi en aurions nous eu ?
-Les Goa’ulds inquiètent les dirigeants mortels de Celaen. Cette espèce est autrement plus… « opportuniste »… que celle des Wraiths. Les Goa’ulds renaîtront de leurs cendres, tôt ou tard. Ils pourraient alors être plus forts que dans leurs espérances.
-Non, ça me parait difficile. Suffisamment fort pour nous causer du tort, oui.
-Les dirigeants mortels veulent éliminer cette menace. Ils choisiront la même voie que les Reetous.

Samus ne répondit pas.
-Ne feins pas l’indifférence, reprit l’ascensionné. Je sais qu’une part de toi s’en réjouit. Ils t’ont été source de tellement de souffrances. C’est de la haine que tu éprouves.
-On ne hait pas des animaux.
-Ils sont donc plus que des animaux à tes yeux, quoi que tu prétendes. Pour tes dirigeants, ce sera une entreprise d’assainissement. Pour toi, ce sera une guerre.
-La guerre est mauvaise. Nous n’avons pas connu de guerre depuis des générations.
-C’est bien une guerre qui se prépare, mon aimée. Dis moi, cette haine que tu éprouves, ne connaît elle aucune exception ?
-Evidemment que si. Les nouveaux Atlantes m’ont ramené parmi les miens.
-Eux aussi seront tués.

Samus garda une fois encore le silence.
-Tu as le droit de dire que c’est injuste, dit l’ascensionné.
-Oui. Mais ça ne dépend pas de moi.
-Tu te trompes.
-Va t’en.

Cette fois, c’est l’ascensionné qui garda le silence.
-J’ai besoin de repos, reprit Samus. Je n’ai pas besoin que l’ombre de mon fiancé vienne me donner une quête à accomplir.
-Au revoir, bien aimée.

Le volatile se volatilisa en une série d’éclairs électriques. Samus resta seule sur l’arbre. Dans le ciel, Celaen se coucha. Les autres étoiles, certaines grosses comme un clair de Lune, devinrent plus distinctes dans le ciel nocturne. Samus laissa son regard se perdre dans le spectacle de la galaxie miniature. Peu à peu, elle se laissa glisser dans le sommeil.

FIN. LA SUITE DANS « LE CRI DES AELLOS ».
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyDim 26 Aoû 2007 - 17:47

Manifique, magnifique. je n'ai que ce mot la qui me travesre l'esprit.

Nos Aellos sont toujours aussi courtois xD. Et la solution envisagée pour vaincre les Goa m'est fortement indigeste. ne pourraient-ils pas, au vu de leur avancée technologique, balayer les Goa, et les Wraiths ?

Voilà, la suite, je ne dois d'ailleurs pas être le seul, mais je l'attends avec impatience !

Encore Bravo !

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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyDim 26 Aoû 2007 - 18:00

Merci, merci... : :208:

Je ne suis pas encore rentré de vacances, cette connexion étant celle de mon oncle Jean-Marc. L'épisode II sera "à l'affiche" dés que j'aurai le pouvoir de l'y mettre, mais vous pouvez déja en lire les six premiers chapitres. ^^
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyMar 4 Sep 2007 - 22:30

Me voici de retour de vacance, et je m'empresse donc auprès de mes fics préférés.

J'adore ta description de l'Aello. C'est très valorisant de voir que mon dessin influence ta description. ^^ ça l'officialise un peu... farao

Ceci mis à part, j'ai trouvé ce passage très amusant, en particulier le passage ou Sheppard cherche à distinguer les prétendus attraits de l'Aello. Perturbant, l'idée que ces bestiaus dorment dans des lits. Mais après tout, pourquoi pas ?

Tu as très bien exploité les failles de la technologie de remaniement mémoriel, et cette discipline semblable au kelno'reem que tu évoques permet de conserver la cohérence par rapport à l'épisode concerné.

Le retour de Samus est peut-être un peu trop rapide, même pour une scène sur laquelle on ne souhaite pas s'étendre. Je crois que la scène telle que tu la décris aurait gagnée à être vue par les yeux de Caldwell, d'autant qu'elle nous confirme ce que nous savons de la personnalité des Aellos : on ne s'émeut pas, et surtout on dit pas bonjour.

J'aime particulièrement les discussions avec les Aellos. Ils ont une façon vraiment piquante de présenter leurs questions et leurs réponses, ou tout simplement d'énoncer des évidences comme si la subtilité était un luxe. Le petit côté impitoyable de leur raisonnement est très exotique.

Bref, ce peuple me plait décidément, et j'ai hâte de découvrir la suite de cette saga !
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptySam 22 Sep 2007 - 23:40

Je continue ma tournée des "maintenant disponible en fichier Word".

Comme d'habitude, il suffit d'un simple MP.

A priori, le texte du fichier a été complétement nettoyé de ses fautes d'aurtografe et de grammaires. J'ai pour l'instant la flemme de reporter les modifications dans mes posts.
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Warrius
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyVen 28 Déc 2007 - 23:40

Que dire, que dire alors que tout ou presque a déjà été dit. J'ai achevé la lecture du premier épisode cet aprem, et je dois dire que je suis resté scotché tout au long de ma lecture. Bon, après j'ai bien du passer 5 minutes les yeux fermés pour retrouver une vue normale, le blanc sur fond noir m'ayant tué les rétines, mais ça n'empêche que je suis resté scotché quand même.

Les aellos, certainement la plus belle invention depuis celle du moulins à café, enfin je crois ... Alors que les ennemis du genre humain sont généralment représentés sous forme humanoïde (bon d'accord les Aliens, les milles-pattes de Starship Troopers ou encore les symmbiotes sont pas des modèles du genre, mais le Prédator l'est déjà beaucoup plus, les Wraiths aussi d'ailleurs, mais je m'égare), tout comme la plupart des peuples qu'ils sont à même de rencontrer (Unas, Reols ou encore Oannes et autres Xe'Is, tous sont plutot humanoïdes, malgré quelques originalités anatomiques), là mon cher Sylvo (je raccourcis ton pseudo qui est foutrement long), tu nous a inventé une nouvelle race extraterrestre qui ne ressemble à rien de connu. Utiliser comme base de travail les aigles, c'est plutôt innatendu, comme le répète tout au long de ses commentaires Skay, tout comme l'ensemble de ta fic. (Je viens de réaliser que j'avais fait une phrase à tiror super compliquée et que je suis pas sûr que tout le monde va la comprendre, mais passons).

Je ne vais pas tout détailler, parce que si j'essayais j'y arriverai pas, mais je vais tenter de résumer les principaux point qui me viennent à l'esprit.
Tout d'abord, ta façon d'écrire si particulière. Si on regarde de loin, sans trop se pencher dessus, on dira que ta fic est un gros bordel, que ça n'a ni queue ni tête, que ça part dans tous les sens et que ça ne rime à rien. Mais à y regarder de plus près (en la lisant quoi), on se rend compte que tu alternes avec succès des phases narratives et les dialogues, tout en insérant judicieusement des passages "OVNI", qui semblent débarquer de nulle part, mais qui sont toujours de judicieux interludes qui nous éclairent sur ta vision de l'univers stargate et qui fournissent des informations à ne pas négliger.
Ensuite, ton traitement des divers personnages est particulièrement juste. On sens un Sheppard assez insolent et moqueur, un McKay retors et hyper tendu à souhait, un supervillain qui mérite vraiment son titre, les adjuvents du supervillain qui vont à coup sûr avoir un rôle important par la suite, et puis les sympathiques poulets qui vont essayer de nous transformer en chapon, ça promet, je dévore dès demain les deux autres épisodes.

Voilà, je ne m'étends pas beaucoup plus parce que ce que j'aurais à dire ne serait que de la redite par rapport aux commentaires précédents (surtout ceux de Skay, qui sont aussi long individuellement d'un de tes chapitres). Je vais juste rajouter que si les deux suivants sont de la facture de celui là, je vais baver sur mon clavier quand j'aurais finit le dernier.

Ha si, un denier point, le Nabuchadnezar, ça prend 2 Z en anglais, et t'aurais pu mettre le nom francisé de Nabuchodonosor, ça n'aurait plus parlé.

Voilà voilà, c'est tout pour ce soir. Je mettrai un commentaire commun pour les épisodes 2 et 3, mais je ne pouvais m'empêcher d'en mettre un pour le premier, tellement c'est bien (et pourtant je suis pas un super fan des fics SGA, c'est pour dire).
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MessageSujet: Re: Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos   Stargate Omicron I : Le souffle des Aellos - Page 2 EmptyDim 20 Jan 2008 - 10:15

Warrius a écrit:
Les aellos, certainement la plus belle invention depuis celle du moulin à café
Merci pour ce compliment original. ^^
Warrius a écrit:
Tout d'abord, ta façon d'écrire si particulière. Si on regarde de loin, sans trop se pencher dessus, on dira que ta fic est un gros bordel, que ça n'a ni queue ni tête, que ça part dans tous les sens et que ça ne rime à rien. Mais à y regarder de plus près (en la lisant quoi), on se rend compte que tu alternes avec succès des phases narratives et les dialogues, tout en insérant judicieusement des passages "OVNI", qui semblent débarquer de nulle part, mais qui sont toujours de judicieux interludes qui nous éclairent sur ta vision de l'univers stargate et qui fournissent des informations à ne pas négliger.
En fait, j'y vais surtout à l'inspiration. Donc, même si je semble être bien inspiré, il faudra à l'avenir que je réfléchisse un peu plus à où je vais.
Warrius a écrit:
t'aurais pu mettre le nom francisé de Nabuchodonosor
C'était une référence au film Matrix, dans lequel ils n'ont pas traduit.
Warrius a écrit:
et pourtant je suis pas un super fan des fics SGA, c'est pour dire
Moi-même, je ne sais pas trop pourquoi je suis parti sur une fan-série SGA. Peut-être parce qu'il n'y en avait pas.
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