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 Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens

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Rufus Shinra
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Rufus Shinra
Roi des Petits Gris
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Rufus Shinra


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Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens Empty
MessageSujet: Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens   Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens EmptySam 24 Déc 2011 - 19:08

Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens


Une quête initiatique, des personnages profonds, une réflexion sur le sens de la vie, de l'univers et de tout le reste, menant à l'apothéose d'un être pour qui TOUT va changer, dans une scène à l'émotion sans précédent et capable de faire pleurer des rochers anglais. Ça et plus... dans une autre fic, sûrement, un jour. Mais pas aujourd'hui...


C'est Noël ! Et il n'y a pas que les honorables membres de ce fier forum qui le fêtent, mais bien aussi d'autres personnes, qui, après une précédente édition quelque peu... mouvementée, aimeraient bien profiter des fêtes dans le calme et le repos.

L'épisode de Noël de SFFS, sous le thème du Multivers ! La première partie est terminée, les autres devraient venir dans pas trop de temps (je vais essayer d'en faire les deux autres prévues pour la fin des vacances).

Enjoy !



L'organiseur de poche du colonel O'Neill n'avait pas manqué de lui rappeler ses rendez-vous urgents de la journée, calculant de façon optimale les temps de déplacement entre chaque lieu, ville ou planète le cas échéant. L'officier supérieur, commandant en second de la première et dernière ligne de défense de la Terre –d'ailleurs un chouïa trop souvent enfoncée au goût de certains sénateurs irascibles– avait en effet un emploi du temps quelque peu chargé. Il avait été réveillé le matin-même une demi-heure plus tôt que d'habitude pour faire face à l'attaque-surprise tout ce qu'il y a de plus secrète que lançait Apophis tous les mercredis matins à huit heures. Après un copieux petit déjeuner et la réunion préliminaire avec les innombrables représentants du complexe militaro-industriel, l'équipe-phare du SGC avait supervisé le déplacement de la Porte alors que celle-ci se voyait déplacée vers le stand de tir principal où se voyaient installés les derniers équipements apportés par les dits-représentants.

A huit heures sept, un sous-officier se surprit à souhaiter que, pour une fois, l'invasion surprise hebdomadaire eut réussi, le colonel devant lui vociférant à propos d'un casque anti-bruit mal réglé qui lui avait causé une surdité temporaire lors de la brève mais intense fusillade qui avait pris fin six minutes plus tôt. En conséquence de quoi, le sergent aigri transmit ses codes d'identification personnels au travers d'un vortex sortant à peine un quart d'heure plus tard.

Les espions Tok'Râ survivants, six mois plus tard, parvinrent à identifier l'origine de la fuite transmise en même temps que plusieurs vidéos narrant les exploits les plus navrants de la troupe de jaffas envoyés à la conquête de la Tau'ri. Bien sûr, s'ils purent déterminer le nom du traître, ils n'eurent pas l'occasion de le transmettre à des autorités compétentes, leur vaisseau se faisant détruire au milieu d'un colossal affrontement entre les forces de l'antique dieu-serpent et celles du très récent dieu-ornithorynque (celles-ci ayant subi problèmes chroniques de tirs amis étant donné les difficultés inhérentes à l'identification d'un tatouage d'ornithorynque stylisé sur le front. Les prêtres avaient en effet préféré abandonner leur tâche de standardisation GOA 9000 des tatouages pour d'obscurs débats théologiques sur le bien-fondé de l'utilisation d'un canard à perruque comme remplacement d'un animal sacré somme toute assez rare dans la Voie Lactée).

Une fois l'attaque surprise habilement déjouée par une application précise et efficiente d'armements n'ayant cette fois-ci pas fait s'affoler les capteurs sismiques posés sur Mars, John "Jack" O'Neill se rendit en trainant les pieds vers la principale réunion de sa journée. Le général Hammond, qui organisait cette micro-conférence, avait beau être l'un de ces rarissimes supérieurs en qui il avait une entière confiance, le chef de SG-1 ne pouvait s'empêcher de ressentir de sérieux doutes quant au bien-fondé de cette réunion.

- Du calme, mesdames et messieurs ! fit le général texan en haussant la voix depuis son podium.
- Mon général, supplia O'Neill, je vous dis que ce n'est pas utile, on devrait laisser le service logistique organiser ça ! J'ai un travail monstre !
- Négatif. Colonel, répondit une voix synthétique depuis la poche de son uniforme. Vous avez prévu. Une. Partie. De. Pêche. Avec. Thor. Et. Heimdall. Voulez-vous annuler votre. Partie. De. Pêche ?
- Ca ira, fit l'officier en crispant les dents.
- Le mot de passe est requis pour cette opération, scanda l'organiseur personnel dans le silence qui s'était fait dans la salle de réunion.
- Rex, silence !
- Le mot de passe est incorrect.
- Argh !
- Le mot de passe est incorrect.
- Carter ! cria-t-il en se tournant vers sa scientifique de subordonnée. Je vous jure que si vous ne me désactivez pas cet engin de malheur, je prends votre générateur à naquadah et je le balance dans le premier vortex que je croise !
- Le mot de passe est incorrect, continuait l'engin machiavélique sans faire attention à son environnement.
- Mais le mot de passe est simple à retenir, pourtant, plaida-t-elle. Vous devriez pouvoir le dire vous-même !
- Et bien je dois avoir une mauvaise mémoire !
- Mon colonel… S'il vous plait, ne me forcez pas… gémit-elle dans une supplique.
- Major Samantha Carter… Générateur à naquadah… Vortex… Slurp…
- … A vos ordres, mon colonel, s'avoua-t-elle vaincue avec un soupir. "Rodney McKay est le plus grand génie que cette planète ait connu."
- Mot de passe accepté, répondit le système.
- Bon, maintenant que les plaisanteries sont terminées, reprit Hammond, nous avons du travail devant nous.
- Général, fit Daniel, je suis d'accord avec Jack là-dessus. Ce n'est vraiment pas utile de faire tout ça !
- Docteur Jackson, répondit l'officier chauve. La dernière fois que je vous ai laissé improviser l'organisation des fêtes de Noël pour la base, la facture a été d'une supernova, de la destruction d'un régiment entier de jaffas, d'une déclaration de guerre de la part de la Société de Statistiques et Probabilités, d'une plainte de la Fédération Galactique de Pétanque ET de celle de Billard…
- Quel billard ? l'interrompit un subordonné. Le français, l'américain… ?
- Tous ! Et à cause de vous, dit-il en se tournant spécifiquement vers SG-1, je dois encore une faveur à Oma pour tous ces Grands Maîtres ! Je crois que ça suffit… à moins que vous vouliez que je demande au docteur Frasier de monter ?
- Non, non ! répondirent hâtivement les quatre membres surentrainés de l'équipe-choc.

Aucun d'entre eux n'avait envie d'affronter la doctoresse devenue psychotique lors de sa défense héroïque de la salle d'embarquement face à des hordes de GI en manque de sapin de Noël. Depuis le tragique incident, elle ne se séparait plus de sa batte de base-ball multifonctions.

- C'est bien ce que je pensais, commenta Hammond. Donc, on essaie de préparer tout ce foutoir correctement, cette année. Pas de sapin livré par eBay, pas d'invasion de réplicateurs, pas de concours de piratage avec les services info du NORAD et de la Zone 51. Je veux une journée festive et tranquille, c'est clair ?
- A vos ordres, monsieur, murmurèrent en chœur les militaires présents.
- Mouais… Check-list. Harriman, le sapin ?
- Guirlandes engagées et chandelles verrouillées, monsieur, répondit le sergent habituellement en charge de l'épuisante tâche de rotation des chevrons.
- Parfait. Siler, éclairages ?
- Plus de courts-circuits, murmura la silhouette fumante dans un fauteuil voisin avant de se tourner vers l'élégante astrophysicienne. Ah oui, j'ai retrouvé votre bobine de Tesla, major.
- Noté, fit Hammond en jetant un regard noir vers Carter. Felger, vous avez pu terminer vos calculs ?
- Oui monsieur ! répondit le scientifique avec un enthousiasme visible tandis qu'il se levait dans une posture offrant un profil optimal à la douce scientifique de ses rêves. L'algorithme de conversion astronomique a permis de se synchroniser à la base de données des Anciens, et mon équipe a confirmé que la meilleure date pour le réveillon de Noël sera le 24 décembre !
- C'est une blague, là ? murmura O'Neill du coin de la bouche en faisant semblant de regarder l'homme en blouse blanche délavée.
- C'est moi qui lui ai demandé de faire ces calculs, répondit à mi-mot Carter entre deux acquiescements si peu forcés. Ca l'occupe, il ne fait pas de bêtises et il est persuadé de s'être rendu utile. Tout le monde est content.
- D'accord… répondit le colonel avant de plisser les yeux. Carter… C'est quoi, ce qui dépasse de sa poche ? Ca ressemble à…
- Oui, oui, mon colonel, c'est bien une figurine miniature de vous avec votre P-90… soupira-t-elle.
- D'accord. Nouvelle consigne : je ne le veux pas à moins de soixante années-lumière de moi, compris ?
- Je verrais ce que je peux faire, monsieur.
- Bon, fit le général texan après la fin du discours de Felger. J'ai pu contacter de mon côté des sous-traitantes pour les feux d'artifices et la parade aérienne au-dessus de la base. Walter, vous préparerez des laissez-passer pour les capitaines Takamachi et Testarossa.
- Entendu, monsieur, répondit professionnellement le sous-officier tout en prenant note de réserver une place dans le prochain départ pour le Site Alpha.
- Parfait. Si tout est prêt, nous allons donc pouvoir commencer l'opération "Un Noël qui va se passer tranquillement et qui ne me demandera pas de faire une nouvelle overdose de calmants". Est-ce que j'ai besoin d'en préciser les objectifs ?
- Non, monsieur, répondirent tous les membres présents, à l'exception de Felger qui se vit empêcher de commettre une bourde, la main de son assistante plaquée sur sa bouche.

Hammond se figea dans son geste regardant le plafond avec appréhension et attendant une dizaine de secondes avant de parler à nouveau :
- C'est bon, pas d'alarme pour ruiner le plan, pas d'Ascendant pour venir jouer avec mes nerfs… On dirait que tout va bien se passer, cette fois-ci…

"Activation non-…

- Moi et ma grande… commença Hammond avant d'entendre la suite de l'annonce.

"Heu, c'est pas une activation… Mais c'est quoi ce machin ? Sécurité en salle d'embarquement ! Et le personnel d'entretien, aussi !"

- Bon, dix secondes d'espoir, commenta le général sans se désemparer. Alors, où sont mes calmants… Colonel, occupez-vous de ça, je serai dans mon bureau à me souvenir du bon vieux temps.
- A vos ordres, monsieur, répondit O'Neill, debout et au garde-à-vous. Allez, on y va !


En deux minutes à peine, l'ensemble de SG-1 trouva le temps de passer de leurs uniformes normaux à des tenues de combat tactique, de s'armer en conséquence et de descendre onze étages pour arriver dans la salle de contrôle qui surplombait celle d'embarquement. Là, le spectacle était pour le moins… improbable.

Un homme aux cheveux débraillés s'agitait près d'une étrange machine où tournoyaient et virevoltaient des liquides à la consistance indéterminée. Autour de lui, le plancher, les murs et le plafond étaient intégralement recouverts d'énormes taches bleues et orangées. Après quelques secondes, le public de ce spectacle postmoderne improvisé reprit ses esprits et se rendit compte de l'autre absurdité qui caractérisait cette scène au demeurant fort surprenante. Un portail d'énergie était bien présent au niveau de l'imposant anneau autour duquel fonctionnait la base souterraine, mais celui ne présentait pas son habituelle texture aquatique.

- Carter ? demanda O'Neill à voix basse, comme s'il craignait de se faire remarquer par le fou dans la salle d'embarquement.
- Oui, mon colonel ? murmura-t-elle à son tour, la voix trahissant la destruction quasi-complète de sa psyché face à ce spectacle qui remettait en cause toutes ses certitudes et connaissances.
- Le vortex… il est orange.
- Oui, mon colonel.
- C'est pas normal.
- Non, mon colonel.
- Et puis il est trop petit. Et ovale.
- Oui, mon colonel.
- C'est pas normal.
- Non, mon colonel.
- Qu'est-ce qui se passe, Carter ?
- Je ne sais pas, mon colonel.

Les profondes réflexions des deux officiers furent interrompues par un geste de victoire de leur intrus, lorsque celui-ci ne put s'empêcher de lâcher l'arme étrange qu'il portait pour mieux joindre ses mains en extase devant son étrange machine, dans laquelle le liquide blanchâtre tourbillonnait de plus en plus vite. Un couinement suraigu atteint alors les oreilles de la douzaine de personnes observant la scène, et, pour la première fois depuis son arrivée, Teal'c vit des Tau'ri parvenir à reproduire à la perfection son propre haussement de sourcils.

- C'était quoi, ça ? Sa machine ?
- Non, souffla Jackson. Je crois que c'était lui. Je ne sais pas ce qu'il prépare, mais ça doit lui faire plaisir. Ou alors il a le cri de terreur le plus féminin que j'ai jamais entendu.
- D'accord, on arrête les conneries, fit O'Neill en se reprenant avant de s'emparer du micro donnant sur les couloirs adjacents. Sécurité, choppez ce taré.

Devant leurs yeux, les portes latérales s'ouvrirent et laissèrent entrer deux douzaines de soldats surentraînés et surarmés.

Écartons-nous un instant de cet admirable récit (si, si, il est admirable, puisque je vous le dis) pour nous concentrer sur ces fiers soldats. Sélectionnés parmi des unités ayant servi sur de nombreux théâtres d'opérations, ils sont le plus pur produit d'un système vieux de plusieurs siècles visant à former efficacement des machines à tuer. Sous les ordres de sergents instructeurs durs (toujours) et honnêtes (souvent), ils ont connu tout ce que l'imagination humaine a conçu de parcours du combattant, de marches forcées, d'exercices surprise. Bref, s'il y a une chose pour lesquels ils sont sans nul doute les meilleurs, c'est pour réagir aux situations inattendues. Peut-être pas de façon optimale, mais au moins suffisamment bien pour survivre le temps de se mettre à réfléchir (ou, dans certains cas, de laisser leurs supérieurs le faire pour eux).

C'est donc pour ça que, malgré les informations sensorielles contradictoires et absurdes qu'ils reçurent durant les deux premières secondes de ce fiasco, chacun des soldats survécut à celui-ci. Bien sûr, on entend le terme "survivre" au sens le plus basique du mot. Parce que, soyons honnêtes, ils furent la risée de tout le SGC pendant des années après coup. Mais au moins, avec une colonne vertébrale intacte, ce qui n'est finalement pas si mal que ça.

Bref, leur audition fut agressée par les pires couinements jamais libérés par des chaussures pourtant bien entretenues, tandis que leur sens de l'équilibre se mit en grève suite à la vitesse démesurément élevée à laquelle les propulsaient leurs pieds posés sur les surfaces orangées. Nous n'aurons pas besoin de parler du cataclysme visuel, la seule image pouvant tenir tête sur un podium du mauvais goût au patchwork recouvrant les murs étant le style vestimentaire du quidam en train de couiner de joie.

Ce furent donc vingt-deux soldats surentrainés qui trébuchèrent les uns sur les autres, les yeux transmettant de la douleur pure à ces cerveaux pourtant habitués aux scènes de guerre et aux fresques d'art moderne les plus dépravées de la planète. Plusieurs d'entre eux eurent le malheur de trébucher sur des surfaces bleutées, et c'est alors que la situation devint pour le moins… intéressante.

Le colonel O'Neill fut alors pris dans un dilemme relativement complexe, ayant à choisir entre devoir faire face à une situation que le bon sens, les lois de la physique et de l'élégance la plus élémentaire prohibaient, ou bien aller voir la doctoresse et sa batte de base-ball multifonctions pour lui expliquer qu'il avait vu, dans une hallucination collective, une vingtaine de militaires rebondir dans toutes les directions dans une exécrable parodie de ballet mené par des paraplégiques aveugles Parkinsoniens en gravité zéro.

Finalement, il fallut plusieurs minutes pour que les soldats puissent reprendre leurs sens et parvenir à s'agripper à une surface quelconque pour arrêter leurs mouvements, finissant bien souvent dans des postures plus lamentables les unes que les autres. Entretemps, deux autres équipes étaient arrivées, avec armes et appareils photos, les premières capturant l'intrus et les seconds capturant l'humiliation du premier groupe.

Une dizaine de minutes plus tard, O'Neill, après être passé voir son supérieur avec une série de photos du désastre, ferma la porte du bureau derrière lui en ignorant délibérément le bruit des pastilles de calmants effervescents en train de se dissoudre dans de l'alcool fort. Il avait encore beaucoup de travail avant le réveillon.

Arrivé près des cellules de l'infirmerie, il évita de croiser le regard de Frasier pour s'adresser directement à l'astrophysicienne aujourd'hui improvisée détective de police militaire. Le colonel avait un jour commis l'erreur de lui demander comment elle parvenait à changer de spécialité scientifique toutes les douze heures, et un simple coup de fil à son cousin Jarod avait suffit à le convaincre de ne plus poser ce type de questions, et il alla tout de suite au but, lui demandant ce qu'elle avait pu apprendre.

- Et bien, mon colonel, notre… homme prétend venir d'un univers parallèle.
- Allons bon… Encore un ? Son nom ?
- Il veut qu'on l'appelle "Monsieur S."
- "Monsieur S." Allons bon…
- Oui, et son histoire n'est pas banale. Il dit qu'il était le cerveau d'une organisation dirigeant le système solaire et d'autres territoires depuis la Défense.
- La Défense ?
- Un quartier d'affaires à Paris. Apparemment, il aurait été la victime de malversations de la part d'une organisation rivale, mais franchement, je ne sais pas si je dois le croire…
- Comment ça ?
- Il dit que son organisation est la CSB et que l'organisation rivale est le CSB. A croire qu'il souffre de schizophrénie. Et je ne vous parle même pas des produits qu'il manipulait quand il est arrivé. Ils auraient sans problème pu causer des troubles mentaux. En fait, j'ai du mal à croire qu'il soit en aussi bonne santé. Le liquide blanchâtre dans son appareil, c'est un cauchemar.
- Cauchemar dans quel genre ?
- Je ne sais pas encore exactement, mais j'ai jeté un coup d'œil aux containers des produits de base, ceux qu'il mélange dans sa machine, et c'est quasiment une liste point par point des substances naturelles, artificielles et hypothétiques les plus dangereuses, toxiques, instables et tout bonnement malsaines qui soient. Et encore, je dis "quasiment" parce que je n'ai pas réussi à identifier certains produits. Mais vu les sigles d'avertissements, disons que ma première conclusion est de vous suggérer de mettre chacun de ces produits dans un vaisseau différent et de les envoyer chacun dans un trou noir à pas moins de huit milliards d'années-lumière d'ici. Franchement, je comprends ce CSB s'ils ont voulu s'en débarrasser. L'engin qu'il a amené dans la salle d'embarquement contrevient à toutes les conventions de la guerre. Les Asgards nous lâcheraient, s'ils savaient.
- Vous n'exagérez pas un peu, là, Carter ?
- Pas du tout, mon colonel. En fait, je pense que eux et les Nox donneraient du matériel aux Goa'uld pour nous exterminer, s'ils apprenaient ce qu'on abrite ici.
- Donc, ce monsieur est dangereux.
- Lui, je ne sais pas. Sa mixture, sans nul doute.
- Très bien, je vais le voir.


- Alors… fit O'Neill après s'être assis et avoir fixé son prisonnier des yeux pendant quelques longs instants. Qu'est-ce que vous venez faire ici ?
- Où est-ce que je suis, déjà ?
- Sur Terre… Monsieur S.
- Ah, excellent ! Hmm… Banane !
- Pardon ?
- Bon, je ne suis pas aux mains du Cartel, c'est déjà ça… dit-il en se parlant à lui-même avant de se reprendre. Désolé, c'était un petit test. Si j'étais dans mon propre univers, vous seriez sans aucun doute un des sbires sinistres du Cartel Supérieur de la Banane, les monstres qui ont ourdi ma déchéance. Ma déchéance… temporaire.
- Je vois… Et… pour quelle raison auraient-ils… ourdi votre déchéance ? Temporaire, bien sûr.
- Jalousie ! Médiocrité ! Vision à court-terme ! Ils ne pouvaient pas admettre que la place d'hommes tels que moi était au sommet du système. Au-dessus du système. Au-delà ! Anyway, pour permettre à leurs petites ambitions de se réaliser, ils m'ont emprisonné. Mais ils ont voulu s'amuser avec moi, ils pensaient pouvoir me retenir tout en me donnant de l'espoir. Erreur ! Monumentale erreur ! Maintenant, je me suis échappé, et lorsque je reviendrai, ma vengeance sera terriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiible !
- … D'aaaaaaa…ccord… Et le machin blanc que vous avez avec vous, c'est votre arme, c'est ça ?
- De quoi ?
- La substance que vous mélangiez quand on vous a capturé. Comment est-ce qu'on la désamorce ?
- Une arme ? Désamorcer ? Mais de quoi vous parlez ?
- Qu'est-ce que c'est, alors ?
- Bah c'est évident, non ? C'est mon milkshake !
- Votre… milkshake ? demanda le colonel, incertain de la suite à donner à la conversation.
- Bah oui, faut bien se rafraichir de temps en temps, non ? Qu'est-ce que vous avez contre les milkshakes, d'abord ?
- Rien, rien. Mais pourquoi vous êtes ici ?
- Ah, simple : par hasard. Franchement, qu'est-ce que j'irais faire chez vous, hein ?
- Justement, c'est ce que je vous demande.
- Mais essayez d'être un peu clair, bon sang !

"Mon colonel !" fit la voix de Carter par un haut-parleur. "Vous devriez venir un instant !"

- Quoi encore ? grommela-t-il en se levant. Vous, vous ne bougez pas d'ici, je reviens !

Un garde indiqua à O'Neill la direction à suivre pour retrouver l'astrophysicienne, et il arriva rapidement dans un laboratoire rempli de générateurs à naquadah de toutes les formes et composition, depuis les modèles Louis XV en bois jusqu'aux peluches et figurines, l'étrange collection entourant le réacteur sur lequel elle passait le plus clair de son temps depuis son coup de foudre initial. Sur la table de travail trônait un engin à la forme arrondie que le colonel reconnut aussitôt comme une arme d'un modèle qu'il n'avait jamais vu auparavant, la scientifique blonde complétant le décor, la tête penchée sur l'étrange engin.

- Ah, mon colonel, dit-elle en se levant de son objet de travail. Voilà l'arme que ce… Monsieur S. avait avec lui quand il est arrivé.
- Alors, c'est quoi ? Plasma, mitrailleuse, lance-roquette, baliste automatique ?
- C'est ça le problème. La source d'énergie est colossale, mais je n'arrive pas à savoir ce que ça fait. A première vue, le canon émet un flux de particules EPR de l'un des deux condensateurs de stockage, mais je ne vois pas à quoi ça peut bien servir.
- Moi non plus, Carter, moi non plus, fit son supérieur, sentant le mal de tête venir et préférant ne même pas aborder la question de savoir comment elle avait pu analyser un tel artefact technologique en quelques minutes à peine.
- Oh, désolée. Ce que je veux dire, mon colonel, c'est que les particules sont fondamentalement instables, et elles ne peuvent pas s'intégrer correctement à une matrice cristalline sans perdre toutes leurs propriétés de lien quantique.
- Oh, évidemment.
- Voilà, répondit-elle avec un sourire. C'est comme s'il manquait quelque chose, mais je ne sais pas quoi… Et sinon, est-ce que le prisonnier vous a dit quelque chose ?
- Pas vraiment. On a échangé nos recettes culinaires, et je peux vous dire que si ce gars dit la vérité et vient de France, je crois que c'est pas vraiment le pays de la gastronomie, dans son univers. Ni du style vestimentaire…
- Comment ça ?
- Bah il m'a sorti que le machin blanchâtre, c'est son milkshake.
- Oh.
- Oui, j'ai eu la même réaction.
- Mon colonel, est-ce que je peux demander au docteur Frasier de faire un prélèvement de tissu dans son estomac ? Je crois qu'on a trouvé une piste pour améliorer les blindages de nos croiseurs, si ce qu'il raconte est vrai.
- Mouais, voyez ça avec elle, mais faites gaffe, Carter, il est peut-être contagieux.
- A vos ordres, monsieur.


"Alerte de sécurité dans les cellules de l'infirmerie ! Colonel O'Neill, c'est votre taré !"
- Et merde… râla-t-il avant de se ruer vers la sortie du laboratoire, suivi de près par Carter, l'étrange arme à la main.

En quelques minutes, ils furent sur place :
- Qu'est-ce qui se passe ? demanda O'Neill à un garde sur place.
- Le prisonnier a demandé à avoir son milkshake, et il nous a indiqué le machin blanc.
- Non… murmura Carter. Vous n'avez quand même pas…
- Ben on le lui a passé. C'est bon, les milkshakes, et faut pas les laisser trop longtemps.
- Mais quels cons… fit-elle.
- Qu'est-ce qui est arrivé ensuite ?
- Bah il l'a bu, mais je crois qu'il est maladroit, et il en a renversé partout, ce gros dégueulasse, fit le soldat en indiquant la pièce derrière la vitre.

La salle d'interrogatoire était partiellement repeinte dans une teinte de blanc particulièrement hideuse et Monsieur S. trônait fièrement au milieu, vidant un autre gobelet avec sa paille, sous le regard horrifié de Carter qui, seule, avait une vague idée de la composition de la mixture infernale.

- Ouvrez la porte, vite ! hurla-t-elle, paniquée.
Le soldat s'exécuta, et les deux membres de SG-1 entrèrent dans la pièce, la scientifique brandissant l'étrange arme vers le prisonnier :
- Pas un geste ! Posez le milkshake ! Posez ce foutu milkshake !
- Trop tard, fit Monsieur S., les yeux brillant d'un regard malsain. Anyway, j'y go !

L'instant d'après, il se retourna et se mit à courir vers l'un des murs tachés et Carter, par pur réflexe, tira. Cette fois-ci, cependant, le flux de particules se mit à réagir avec la substance collée à la paroi, et un vortex bleuté se forma sur le chemin de Monsieur S. Celui-ci, sans hésiter, sauta au travers de celui-ci et, quelques secondes plus tard, Carter comme O'Neill échangèrent un regard avant de se ruer à leur tour à sa poursuite.

Ils se rematérialisèrent brusquement sur la rampe d'embarquement de la Porte et furent déstabilisés quelques instants. Bien plus de temps que nécessaire pour permettre à Monsieur S., habilement caché sur le côté du Portail, de se jeter sur la scientifique, faisant tomber de ses mains l'étrange arme, qui roula au pied du sapin alors en train d'être installé. Sans attendre, l'évadé se mit à courir vers le conifère et, d'une habile glissade, attrapa le générateur de portails d'une main, laissant l'autre libre pour commencer plusieurs manipulations sur des cadrans latéraux.

Le colonel se rappela alors de son arme de service, qu'il dégaina et pointa en direction de Monsieur S. :
- Rendez-vous ou je tire. Pas d'autre sommation !
- Bouh, fit simplement l'autre en activant son arme.

Dans un flash aveuglant, un disque d'énergie apparut, engloutissant le sapin et une partie de la salle.

Carter et O'Neill, projetés contre la paroi opposée, se relevèrent avec difficulté.

- Major, fit le colonel avec difficulté, vous allez bien ?
- Je… je ne vois plus rien, mon colonel !
- Je crois que c'est le flash. On est entiers, c'est tout ce qui compte.
- Qu'est-ce qui s'est passé ?
- A mon avis ? Il est sûrement parti comme il est arrivé. Enfin, je l'espère. Avec un peu de chance, ça sera la fin de tous ces problèmes, et on devrait pouvoir souffler un peu.
- Mon… mon colonel, vous entendez ? Nous ne sommes pas tout seuls !

Comme pour appuyer ses dires, une voix d'homme se fit entendre :
- Ah, frell ! Qu'est-ce qu'on fait ici ? Pilote ! Où est-ce qu'on est tombés ?
Plusieurs grognements incompréhensibles, mais venant clairement de sources distinctes lui répondirent.
- Mais non, D'Argo, j'en sais rien non plus. Quoi ? Des Pacificateurs ? Où ça ?
- Que…, grogna O'Neill.
D'autres sons indescriptibles vinrent lui répondre, au sens précis impossible à identifier, mais à l'agressivité sous-jacente on ne peut plus claire.
- Qu'est-ce qu'ils racontent ? murmura O'Neill.
- Quoi ? Vous… vous ne les comprenez pas ? s'étonna la voix masculine. Oh frell de frell ! Les gars ! Tirez pas ! On est rentrés au bercail !
Mais qu'est-ce qui nous arrive, maintenant ? pensa O'Neill.

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MessageSujet: Re: Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens   Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens EmptyLun 26 Déc 2011 - 18:19

Bon, ça m'a pris quelques jours pour lire ton récit, mais pour ma défense, la période de Noël est en général assez active ! Place aux commentaires, donc ^^

Citation :
Il avait été réveillé le matin-même une demi-heure plus tôt que d'habitude pour faire face à l'attaque-surprise tout ce qu'il y a de plus secrète que lançait Apophis tous les mercredis matins à huit heures.
On peut aussi remplacer par "l'attaque-surprise tout ce qu'il y a de plus secrète que lançait Apophis à chaque fin de saison" ! C'est même pas de la parodie, donc.

Citation :
très récent dieu-ornithorynque
La classe, je veux le même, sous mon sapin !

Citation :
(celles-ci ayant subi problèmes chroniques de tirs amis étant donné les difficultés inhérentes à l'identification d'un tatouage d'ornithorynque stylisé sur le front. Les prêtres avaient en effet préféré abandonner leur tâche de standardisation GOA 9000 des tatouages pour d'obscurs débats théologiques sur le bien-fondé de l'utilisation d'un canard à perruque comme remplacement d'un animal sacré somme toute assez rare dans la Voie Lactée).
Au-delà de la blague, il n'empêche que c'est la première fois qu'on parle d'un débat théologique dans une série qui ne parle pourtant que des dieux ! Bon, le fait que les dieux se baladent au milieu des prêtres peut expliquer pourquoi ils ont pas trop besoin de se casser la tête, aussi.

Citation :
- Négatif. Colonel, répondit une voix synthétique depuis la poche de son uniforme. Vous avez prévu. Une. Partie. De. Pêche. Avec. Thor. Et. Heimdall. Voulez-vous annuler votre. Partie. De. Pêche ?
On pensait que Skynet voulait détruire l'humanité avec des ogives nucléaires. On avait tort. Les machines ont trouvé une façon bien plus machiavélique de se venger de l'humanité.

Citation :
- Rex, silence !
- Le mot de passe est incorrect.
- Argh !
- Le mot de passe est incorrect.
- Carter !
Je croyais qu'il allait devoir se retrouver forcé de révéler que c'était Carter, son mot de passe ^^ N'empêche, quelles machines diaboliques, ça fait froid dans le dos... Je note aussi le professionnalisme de la réunion, qui aurait tout à fait sa place au sein des locaux de la CSB !

Citation :
"Rodney McKay est le plus grand génie que cette planète ait connu."
J'ai comme une vague idée de qui a conçu cette machine particulièrement irritante Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens Icon_mrg

Citation :
Aucun d'entre eux n'avait envie d'affronter la doctoresse devenue psychotique lors de sa défense héroïque de la salle d'embarquement face à des hordes de GI en manque de sapin de Noël. Depuis le tragique
incident, elle ne se séparait plus de sa batte de base-ball multifonctions.
Noël, c'est sacré. Voilà ce qui arrive, quand on refuse de respecter les traditions divines. Est-ce que les Jaffas lancent des attaques le jour de l'anniversaire de leur dieu, hein ? Vous feriez mieux de prendre des leçons de ces nobles et talentueux guerriers, tiens !

Citation :
- Guirlandes engagées et chandelles verrouillées, monsieur, répondit le sergent habituellement en charge de l'épuisante tâche de rotation des chevrons.
10 ans à faire tourner un grand cerceau, ça laisse forcément des séquelles...

Citation :
L'algorithme de conversion astronomique a permis de se synchroniser à la base de données des Anciens, et mon équipe a confirmé que la meilleure date pour le réveillon de Noël sera le 24 décembre !
Lui, il pourrait être journaliste pour la télévision française, il m'a l'air de rassembler tous les talents nécessaires.

Citation :
- C'est bon, pas d'alarme pour ruiner le plan, pas d'Ascendant pour venir jouer avec mes nerfs… On dirait que tout va bien se passer, cette fois-ci…

"Activation non-…
Non mais franchement, à quoi il s'attendait ! C'est l'équivalent du "Au moins, ça peut pas être pire."

Citation :
Colonel, occupez-vous de ça, je serai dans mon bureau à me souvenir du bon vieux temps.
Une hiérarchie toujours aussi efficace, donc ^^

Citation :
- Le vortex… il est orange.
- Oui, mon colonel.
- C'est pas normal.
- Non, mon colonel.
- Et puis il est trop petit. Et ovale.
- Oui, mon colonel.
- C'est pas normal.
- Non, mon colonel.
On reconnaît bien la présence d'esprit d'O'Neill ^^ De manière générale, j'ai l'étrange impression que les personnalités sont mieux représentées ici que dans le premier tome d'EP.

Citation :
Écartons-nous un instant de cet admirable récit pour nous concentrer sur ces fiers
soldats.
Je parie que c'est le moment de ce que j'ai fièrement nommé "la technique Jekyll", c'est-à-dire passer cinq minutes à nous montrer à quel point ces guerriers sont super forts et absolument invincibles, pour les voir ensuite se faire dérouiller en trois secondes montre en main ?

Citation :
C'est donc pour ça que, malgré les informations sensorielles contradictoires et absurdes qu'ils reçurent durant les deux premières secondes de ce fiasco, chacun des soldats survécut à celui-ci.
Ah zut, on dirait une nouvelle exploitation de la technique Jekyll. On reconnaît bien là le lecteur de TV Tropes, qui sait à présent habilement tromper son public !

Citation :
exécrable parodie de ballet mené par des paraplégiques aveugles Parkinsoniens en gravité zéro.
Je crois que ça veut dire que c'était pas très esthétique, non mrgreen ?

Citation :
un simple coup de fil à son cousin Jarod avait suffit à le convaincre de ne plus poser ce type de questions
Celui du Caméléon ? Remarque, vu le nombre hallucinant de spécialisations diverses des membres du projet SG, c'est encore l'explication la plus crédible.

Citation :
- Il veut qu'on l'appelle "Monsieur S."
Noooon ! Alors là, bravo pour le culot ^^ D'où le contexte Multivers. Pas trop narcissique, sinon ^^ ?

Citation :
C'est mon milkshake !
Là, juste... No comment.

Citation :

- Bah il m'a sorti que le machin blanchâtre, c'est son milkshake.
- Oh.
- Oui, j'ai eu la même réaction.
Moi aussi.

Citation :
- Ah, frell ! Qu'est-ce qu'on fait ici ? Pilote ! Où est-ce qu'on est tombés ?
Non. Non ! Nooooon !

Citation :
On est rentrés au bercail !
Il risque d'être un peu déçu, le pauvre Crichton ^^

Citation :
A SUIVRE
Non ! J'espère que tu ne vas pas attendre noël prochain pour nous montrer la suite !


Bref, un excellent texte pour fêter dignement Noël, j'avoue m'être bien éclaté à le lire ! Un summum d'absurdité et de mauvais goût qui s'inscrit parfaitement dans la continuité de Sidus ^^ Encore bravo !
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MessageSujet: Re: Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens   Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens EmptyLun 26 Déc 2011 - 19:11

Merchiiiii !

Je tiens à répondre ici à la remarque selon laquelle les personnages sont ici mieux traités que dans EP : c'est tout ce qu'il y a de plus vrai, pour la simple et bonne raison que SG-1 tourne dans un registre assez différent d'EP, avec des situations foireuses dont on se sort avec de l'huile de coude et quelques répliques cinglantes, des affrontements épiques face à des méchants hauts en couleur, etc. Bref, je dirais qu'entre les deux extrêmes, SG-1 se rapproche plus de cette fic que de l'autre.

Normalement, j'essaierai de pondre la suite avant la fin de semaine, mais je ne garantis rien.
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MessageSujet: Re: Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens   Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens EmptyLun 26 Déc 2011 - 19:25

Well Well Well...

J'ai pour ainsi dire un peu la flemme de commenter point par point à l'instar de Rangil, mais il n'en reste pas moins que je me suis bien poilé à la lecture de ce délire !

Notons quand même la "subtile" référence au Survivaure...


Anyway, je décrète que ce texte est canon dans l'univers Sidusien. Vous comprendrez bientôt pourquoi...
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Jack Mckay
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MessageSujet: Re: Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens   Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens EmptyLun 26 Déc 2011 - 23:37

A ceux qui liraient le texte plus haut, je tiens à vous assurer que son auteur n'était pas sous l'influence de quelconques substances hallucinogènes ou herbes aromatiques piqués à Doc Gynéco..........

Sinon, c'est du grand n'importe quoi bourré de références et j'ai bien aimé.^^



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Artheval_Pe
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MessageSujet: Re: Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens   Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens EmptyMar 27 Déc 2011 - 8:00

Je me suis bien poilé. C'est à la fois assez fou et parodique pour être drôle... mais quasiment assez crédible pour pouvoir être potentiellement un épisode de la série.
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MessageSujet: Re: Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens   Le retour de l'aventure intérieure ultime des Anciens EmptyMar 27 Déc 2011 - 21:57

J'ai bien aimé cette première partie et j'ai bien rigolé. La CSB au SGC ? elle est vraiment partout cette dangereuse organisation^^
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