Le Fléau des Dieux

Je viens (enfin) de finir cette série après avoir fait l'acquisition cet après midi du tome 6.

En bon fan de UW1, j'ai fouillé le site des éditions Quadrant, collection Solaires, et à côté de UW1, j'ai trouvé les séries scénarisée par Valérie Mangin, la femme de Denis Bajram, qui sont regroupées dans une méta collection : Les Chroniques de l'Antiquité Galactique. Et je dois bien avouer que j'en suis arrivé à me demander qui de Bajram ou de Mangin était le plus atteint des 2, je m'explique.

Avec Le Fléau des Dieux, Mangin commence à poser les bases d'un univers qui lui est propre, où le monde de la Rome antique a été transposé à l'échelle galactique, ce qui donne un résultat assez ... imposant. Et avec cette série, elle décide de directement foutre la merde dans son univers. Le pitch que j'ai mis dans le post précédant, et que j'ai repompé à wikipédia, n'est vraiment valable que pour le tome 1, parce qu'après ça se barre joyeusement en couille, de la façon dont j'aime que ça parte en live, avec deux twists scénaristiques à la fin des tomes 5 et 6 qui relèvent grandement la sauce.

Bref, une série de SF comme je les aime, et qui va me faire investir rapidement dans les autres bouquins des Chroniques de l'Antiquité Galactique.

PS : je me suis mis dans la section inclassable parce que c'est à la fois du space-opéra, de l'uchronie et par certains aspects, une dystopie, alors allez ranger ça au bon endroit ...

Je n'ai lu que le tome 1 et je dois avouer que même si le concept de base me plaisait très fortement (antiquité et Sf, un rêve) et que les dessins suivaient tout autant le résultat final m'a plutôt déplu.

Les dialogues sont acceptables (loin devant ce qui se fait actuellement et qui me laisse assez triste sur le niveau littéraire des auteurs de BD dans les années 2000 que ce soit chez Dargaud, Soleil ou Delcourt même si je suis plus que sévère je l'admets), l'idée plutôt intéressante. Voir les Huns comme conquérants interstellaires est assez alléchant en effet mais au final c'est sur trois choses que cela pêche : l'exécution du schéma narratif des plus classiques et extrêmement linéaire. Le scénario en lui-même, on a affaire à une longue ligne droite entrecoupée d'ellipses qui auraient été plutôt essentielles sur l'histoire en elle-même, on a l'impression d'avoir affaire à un long résumé. La psychologie des personnages, des plus rudimentaires, les réactions sont toutes attendues vues et revues. On est dans du cliché de bout en bout.

Maintenant je suis conscient de n'avoir lu qu'un tome, mais c'est un tome qui m'aura bien déçu.