Vos méchants ou monstres préférés

Quels sont vos méchants et/ou monstres préférés, et pourquoi ?

dans le cinéma
- de science-fiction :
- fantastique :
- (de) fantasy :
- d'un autre genre :

et dans les séries TV :
- de science-fiction :
- fantastique :
- (de) fantasy :
- d'un autre genre :

Voire, d'autres supports : Romans, BD, jeux vid. etc.

Vous n'êtes pas obligé, bien entendu, de répondre à toutes les propositions, mais comme vous risquez d'hésiter entre plusieurs "méchants", chacun devrait y trouver sa place...

Alors comme c'est moi qui propose, je me lance...

Quels sont vos méchants et/ou monstres préférés, et pourquoi ?

dans le cinéma

- de science-fiction :
Entité : Les fantômes de Ghosts of Mars : sadiques à souhait, particulièrement nuisibles, difficiles à éradiquer (voire impossibles) et très possessifs ;
Personnage : Elijah Price (Incassable), sa volonté de contrebalancer le bien, la dualité entre sa fragilité physique et son pouvoir de "créer" les pires catastrophes, sa capacité à manipuler le héros David Dunn ;
Monstre : ceux de la tétralogie Alien car viscéralement effrayants.

- fantastique :
Dacula / Vlad Dracul, dans Bram Stoker's Dracula de Coppola. Bientôt 20 ans et pas une ride. A la fois romantique, séduisant, victime (sous les traits de G. Oldman - gentleman) et totalement fou, dangereux, manipulateur ((sous les traits du même G. Oldman - vieillard ayant un goût prononcé pour les lames de rasoir ensanglantées).

- (de) fantasy :
Sauron (Le Seigneur des Anneaux). Le mal absolu aux multiples ramifications. Capable de rassembler autour de lui tout ce qui œuvre pour le mal, et d'attirer les plus sages, ou les plus innocents dans son camp...

- d'un autre genre :
Keyser Söze / Verbal Kint (Usual Suspects). Subjectif. Le seul "méchant" qui ait vraiment réussi à me surprendre au cinéma, à me "manipuler" d'un bout à l'autre du film, lors de sa première vision.
Les "Vipères" de Kill Bill (O-Ren, Vernita, Elle, Sofie et Gogo). Parce que mine de rien, sous leurs airs de femme d'affaires, femme au foyer, infirmière, traductrice (?) et lycéenne, elles les valent bien tous (les méchants)...

et dans les séries TV :
- de science-fiction :
Sylar (Heroes) : son caractère "vampirique"(plus il utilise son pouvoir, plus il a faim) et son empathie (sa façon de considérer les individus comme des "mécaniques", souvent démontables)

- fantastique :
Alex Krycek (X-Files entre SF et fantastique) : ambigüité du personnage et absence de motivations apparentes

- (de) fantasy :
(Je cherche)
- d'un autre genre :
(Idem)

dans le cinéma

- de science-fiction :
Le T-1000 (Terminator 2: Judgment Day). Prenez un cauchemar rendu culte par Schwarzy, faites en un tueur encore plus froid et encore plus implacable, puis compressez le tout dans un acteur par comparaison plutôt maigre. La recette était douteuse mais au final quelle réussite ! Sans compter que les effets spéciaux employés restent impressionnants encore aujourd'hui.

- (de) fantasy :
Les fantômes des deux Ghostbusters. J'apprécie en particulier leur caractère hétérogène. C'est le genre vapeur ou ça a des pattes ? D'où veniez-vous, avant d'être revenant ? Et dans le style "weird science vs wild sorcery", on a simplement pas fait mieux

- d'un autre genre :
Jaws (The Spy Who Loved Me / Moonraker). Voilà un gars qui a survécu à Bond, James Bond, même après deux films ! Et toutes mes condoléances à son dentiste.

dans les séries TV :

- de science-fiction :
Les Goa'ulds (Stargate SG-1). J'adore le contraste entre l'horreur de leur existence en tant que parasites et la démesure du décorum dont ils sont entourés en tant que dieux vivants. Leurs temples, leurs vaisseaux spatiaux, les armures de leurs jaffas, leurs armes... imaginez vous sur le trône d'un royaume aussi cool que celui-ci, entouré d'esclaves et de prêtresses, mais prisonnier de votre propre corps et cela peut-être pour des millénaires. Non vraiment, on a rarement vu un vers solitaire avoir autant de classe.

- (de) fantasy :
Les vampires de Buffy et Angel. Tout le monde n'est pas d'accord là-dessus, mais il semble qu'un vampire soit essentiellement un mort-vivant possédé par un démon. Le démon en tant que tel ressemble à celui d'un loup-garou, en ceci qu'il s'agit d'une bête primaire, d'abord mue par la faim (ou plutôt la soif). Le mort-vivant est quant à lui une caricature de la personne décédée, voire une distillation du mal qu'il y avait en elle. Le feu et l'ombre. Deux monstres pour le prix d'un.

- d'un autre genre :
Mon frère m'a conseillé Dexter. A suivre.

dans le cinéma
- de science-fiction :
Les aliens du film Alien, des bêtes féroces, intelligentes, très bélliqueuses et coriaces à tuer, et leurs sang fait d'acide pouvant dissoudre la chair humaine m'a toujours impressioné. Et leurs modes de reproduction qui est hyper-effrayant quand même.



- d'un autre genre : Travolta, il est bon dans le rôle de salaup celui là, dans Volte face, Broken Arrow, etc.. Il est super crédible dans ses rôles de Méchant.

et dans les séries TV :
- de science-fiction : Diana dans V, la méchante dans toute sa splendeur. Manipulatrice, bélliqueuse, cruelle, qui se sort toujours des mauvaises situations.
Les Wraiths de SGA, leurs façon de se nourrir d'humain est assez impressionante et j'aime bien leurs look. l

- d'un autre genre : Dutch Dixon dans la série le rebel, un personnages avec beaucoup de charisme, intelligent, manipulateur et pourrit jusqu'a la moelle et qui s'en sort toujours à chaque fois lui aussi .

dans le cinéma
- de science-fiction :
Vader. Juste, Vader. Il a le charisme, l'efficacité, le mystère de son passé jamais révélé, et un style à jamais légendaire.
- fantastique :
La Zone, dans Stalker. Personnage à part entière, elle est omniprésente, oppressante, et mortelle.
- (de) fantasy :
Gollum, dans la version cinéma du SdA


et dans les séries TV :
- de science-fiction :
Alfred Bester. Voilà comment on doit faire un antagoniste de qualité. Sympathique, implacable, mais aux motivations crédibles.
Cartagia, et sa folie qui réussit toujours à nous surprendre.
L'antagoniste final de l'animé Witch Hunter Robin, pour la simple raison qu'il fait, à mon avis, la bonne chose, même si les différents personnages luttent contre son projet, qui leur semble amoral.
Le colonel Sheppard, qui, sans jamais se faire prendre, réussit à saboter le spin-off d'une série au potentiel colossal.
- fantastique :
Dans Buffy,

Spoiler:

- d'un autre genre :

Je rajouterai deux catégories, pour des antagonistes qui m'ont marqué :
Dans le jeu Wing Commander IV,

Spoiler:

, dont la folie et les actions sont pour moi l'une des plus magnifiques illustration de la tragédie, lorsque l'on connait toute son histoire (principalement au travers des quelques romans de cet univers). Un extrémiste bien-intentionné, qui avait toujours fait ce qui devait l'être, quel qu'en soit le coût, et qui est arrivé à la conclusion logique. La fin de son histoire est pour moi un monumental gâchis (pas au sens où je critique le scénario, mais vraiment, une tragédie).
Dans le manga Zipang, le capitaine Kusaka, pour la façon dont il joue avec l'Histoire, cherchant à réaliser sa vision très particulière de l'après WW II.

Quels sont vos méchants et/ou monstres préférés, et pourquoi ?

dans le cinéma
- de science-fiction :

Hal 9000, je me souviens de ce "méchant". Ce qui m'avait fait le plus peur, le plus effrayé lorsque j'avais vu le film était son côté le plus humain, ce n'était pas les autres aspects, juste son côté humain.

- (de) fantasy :

Gollum, sa double personnalité, son caractère imprévisible, ses stratégies, sa folie totale et le miroir qu'il est pour Frodon ont particulièrement bien été réussis dans le film.


et dans les séries TV :
- de science-fiction :

J'hésite beaucoup mais je vais dire le Collectif Borg de manière générale. Une invention géniale que tout le monde connaît et que je n'ai guère besoin de détailler.

- fantastique :

L'Homme à la Cigarette. Présenté comme monstrueux le personnage est approfondi durant la série, on y découvre une personne terriblement complexe et dont au final on ne connaît rien bien qu'ayant exploré de très nombreuses facettes.


Je rajouterai aussi :

De Roman SF. Sans hésiter : Le Mulet, utilisé par Asimov dans deux de ses romans. Une invention de génie, ce personnage est mystérieux, intriguant. Il détruit une civilisation en construction qui semble avoir tout son avenir devant elle et déjoue l'un des plans les plus grandioses de l'Histoire, du moins on y croit jusqu'au bout. Le Mulet est l'outil qui permet à Asimov à nous faire nous attacher à ce plan, abstrait, à vouloir comme ses défenseurs l'appliquer, le protéger coûte que coûte. Une des plus formidables immersions littéraires qu'il m'ait été donné de lire.

De BD. Pareil, sans trop de doute : Lex Luthor. Personnage qui comme Superman souffre de beaucoup de stéréotypes, il est pourtant (quand il est bien évidemment bien utilisé) extrêmement intéressant. Intéressant, parce que l'on en arrive à le comprendre, à haïr son ennemi comme il le hait. On comprend le pourquoi de cette haine, le pourquoi de cette supériorité assumée et pire, un héros censé être la représentation du bien, devient à travers les yeux de Luthor l'un des plus grands monstres de qu'il nous ait été donné de rencontrer. Effrayante manipulation.

dans le cinéma
- de science-fiction : Skynet. Initialement crée pour servir l'espèce humaine, l'I.A. mettra en place un piège machiavélique pour combattre les hommes, ses créateurs, avec leurs propres armes - attaquant de l'extérieur afin de se voir confier les pleins-pouvoirs de l'intérieur. La guerre en cours dans le futur me fait m'interroger sur ce qu'en aurait pensé une délégation venue de l'espace, et découvrant une planète habitée par un et un seul être intelligent, unique vestige d'une espèce avancée. Et il est assez fascinant de songer à cette intelligence entièrement non-humaine s'efforçant de mettre au point des soldats qui sauront prétendre l'être ; analysant les effets de la réflexion humaine, créant des modèles comportementaux, et insérant dans la tête de ses espions des séries d'instructions standardisée, incrémentables mais non-évolutives.

- fantastique : La petite fille de Silent Hill. Une fois qu'on a passé quelques heures dans ses cauchemars amenés à la vie... Et bien, on a pas envie de contrarier quelqu'un qui a ça dans la tête.

- (de) fantasy : Les Dementors de Harry Potter. J'ai envie de citer leur version upgradée de Harry Potter and the Methods of Rationality, excellente fanfiction que je recommande à tous le monde, mais la version classique est déjà pas mal. Ces espèces de spectres recouverts d'une cape en lambeaux, au physique décomposé pseudo-humanoïde, interpellent déjà de par leur nature : d'où viennent-ils, que sont-ils ? Ont-ils été humains ? Ils se nourrissent dans tout ce qui les entoure, sans que l'on puisse s'en défendre, absorbant lumière, chaleur et pensées heureuses, jusqu'à ôter à leurs victimes toute envie de résister, et, lorsqu'on leur lâche la bride, s'empressent d'arracher à leur proie leur âme pour la dévorer. La raison pour laquelle j'apprécie les Dementors de HP : MoR est que ceux-là s'attaquent ensuite à la magie, puis aux forces vitales et aux souvenirs heureux, jusqu'à ronger la matière elle-même.

- d'un autre genre :

et dans les séries TV :
- de science-fiction : The Weeping Angels de Doctor Who. Ce sont des créatures proprement terrifiantes. Leur principe de base n'est pas très original : ce sont des statues qui bougent à la vitesse de l'éclair lorsque nul ne leur prête attention, et qui se figent quantiquement dès qu'elles sont observées. Considérant que leur méthode de prédation consiste simplement à envoyer les gens dans le passé, les privant certes de la présence de leurs proches et de leur environnement familier sans pour autant les tuer ni les blesser, on pourrait penser qu'ils ne sont pas si terribles comparés à d'autres menaces ; mais on change vite d'avis lorsque l'on cligne des yeux pour trouver soudain leur face auparavant dissimulée grimaçant horriblement dix mètres plus près, leurs mains griffues tendues vers vous et leur gueule garnie de crocs déformée par un rictus furieux.
Et les Daleks, bien entendu, parce que des méchants galactiques et intertemporels avec des ampoules clignotantes sur la tête et une voix de toaster humide... C'est tout simplement imbattable. ^^

- fantastique : Il est délicat de nommer un monstre en particulier, mais les créatures insensées de séries comme Twilight Zone ont toujours su m'arracher quelques frissons fascinés. Depuis la sorcière habitant un espace impossible d'un grenier trop petit, survivant de bébés sacrifiés, jusqu'à l'hybride humain d'apparence uniquement, et dissimulant un physique impossible sous ses vêtements, en passant par le couple étrange dissimulant dans sa cave un monstre mort-vivant, fruit de leurs efforts pour ramener leur enfant à la vie... Autant d'êtres, de situations impossibles où la réalité trébuche, entrainant dans sa chute des protagonistes doutant de leur propre sanité.

- (de) fantasy : J'ai quelques difficultés à trouver une série en particulier qui présente la version adéquate de ces créatures, mais j'aime la symbolique des loups-garous : des êtres humains d'apparence, mais qu'une malédiction force à se changer en monstres sanguinaires et vicieux une fois par mois. Le fait qu'il s'agisse de créatures "insensées" me plait particulièrement : aucun être vivant normal n'existerait dans l'état de rage perpétuelle que décrivent la plupart des œuvres à leur sujet. Cette bestialité animale associée à une ruse et à une perversité très humaine forme une combinaison effrayante.

- d'un autre genre :

Argh ! Comment ai-je pu oublier les Weeping Angels et les Daleks ? Honte à moi ! Hoooooooonte ! Très bonne description des deux, Skay, surtout pour les premiers, qui sont l'un des adversaires les plus terrifiants que j'ai pu voir dans une série TV.

Il est cependant dommage que les Anges aient été à ce point remaniés dès leur seconde apparition. Au revoir la mort douce et bonjour à un mode de reproduction qui soulève beaucoup de questions lorsque l'on sait que la fille du premier épisode avait donné plusieurs photographies des Anges au dixième docteur. De plus, la série a maintenant un nouveau monstre du type "vous me voyez, vous me voyez plus", qui pourraient bien les remplacer.

Millstone a écrit:

Il est cependant dommage que les Anges aient été à ce point remaniés dès leur seconde apparition. Au revoir la mort douce et bonjour à un mode de reproduction qui soulève beaucoup de questions lorsque l'on sait que la fille du premier épisode avait donné plusieurs photographies des Anges au dixième docteur. De plus, la série a maintenant un nouveau monstre du type "vous me voyez, vous me voyez plus", qui pourraient bien les remplacer.

Oui, cette seconde apparition, bien que donnant lieu à d'excellents épisodes, a été un véritable massacre de cet ennemi formidable. J'étais assez écœuré de cette rupture brutale, gratuite et qui ne fera l'objet d'aucune explication. Les aspects les plus agaçants sont

Spoiler:

(spoilers mineurs sur cet épisode de la S5)

Je partage un peu ton opinion Skay, mais je serai un peu plus mesuré :

Spoiler:

Rangil a écrit:

Spoiler:

Hum... Vraiment ? Je ne me souvenais pas de cela. En ce cas, effectivement, je me serais montré un peu injuste... Mais il était tout de même maladroit de "montrer" ses disparitions sans rappeller où finissaient les victimes, en ce cas, surtout avec des nouveaux venus dans l'équipe.

Rangil a écrit:

Spoiler:

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En ce qui me concerne :

__Dans le cinéma :

- De SF : Vador, comme Rufus et pour les mêmes raisons. Et comme toi, même si je ne jette pas la prélogie, j'ai beaucoup de mal avec l'histoire d'Anakin. Quand on voit le charisme qu'il dégage pendant les épisode 4,5 et 6, le voir réagir comme le derniers des kéké ça m'a navré pour lui.
Sinon, mais ce n'est pas vraiment un ennemi en soi mais ce thème revient souvent en SF, les sociétés présentées dans des films comme Brazil ou V For Vendetta, même si ce ne sont pas vraiment les mêmes thématiques.

- De Fantasy : Sauron qui pour moi est un peu le Vador de la fantasy, surtout la version en armure noire, celui qui dégomme les soldats à grands coup de massue. Il est vrai que cette version a un côté plus "fun" et moins intéressant que la version désincarnée qui brille plus par son omniprésence et sa capacité d'influence et de persuasion.

__Dans les séries :

- De SF : Au niveau des créatures, ce sont les Goa'ulds car la victime reste consciente et cela pendant un temps qui peut être assez long. L'hôte d'Apophis n'était-il pas issu de l’Égypte Ancienne ?
Sinon, dans les méchants "humains", ce serait plutôt le président Clark de B5

Spoiler:

et le colonel Donald Lydecker de Dark Angel qui montre une sorte d'amour paternel assez malsain alors qu'il accomplit les pires atrocités.

- En fantastique : J'aime bien les Sépulcreux de Dead Like Me. On n'a jamais eut les réponses dans la série, mais je les vois un peu comme des fonctionnaires de la mort, quoiqu'ils ont l'air de prendre du plaisir à jeter des piano sur la tête des gens donc je sais pas.

Dans un autre genre, c'est Sephiroth de FF7 qui je pense m'a laissé le meilleur souvenir. Si Vador et Sauron ont du charisme, il ne faut pas oublier qu'ils ont des casque alors que Sephiroth lui produit la même aura juste avec ses yeux.

NIBELHEIIIIIIM

A part ça, la description des Weeping Angels de Skay est en effet assez effrayante.

Evil, peux-tu mettre en spoiler pour B5, s'il te plait, c'est ze série où il ne faut prendre aucun risque, pour les rares âmes perdues qui ne l'ont pas encore vue ? Pour Bester, tout le monde le sait presque dès le début, mais pour celui dont tu parles, et surtout cette action particulière, faut attendre pas mal de temps. ^_^

Sinon, pour revenir au sujet, Séphy est sympathique, comme méchant, si l'on considère sa version originelle PSX (ou encore celle de Kingdom Hearts, à la rigueur), et pas celle Marylin Manson d'Advent Children. Mais, c'est clair qu'il réussit à impressionner, malgré son faible nombre d'apparitions. Et, à rester dans les FF, comment peut-on oublier le magnifique Kefka du VI ? Un monstre, psychotique, sans la moindre limite à sa cruauté, mais toujours désarçonnant, tel le Joker. Et Kuja, du IX, avec un style bien à lui, et qui aime repousser les limites de l'overkill pour les plus impressionnantes scènes cinématiques de la PSX (oh le joli Bahamut, oh les belles villes en flammes).

Rufus Shinra a écrit:

Evil, peux-tu mettre en spoiler pour B5, s'il te plait, c'est ze série où il ne faut prendre aucun risque, pour les rares âmes perdues qui ne l'ont pas encore vue ? Pour Bester, tout le monde le sait presque dès le début, mais pour celui dont tu parles, et surtout cette action particulière, faut attendre pas mal de temps. ^_^

Corrigé, je pensais être suffisamment vague mais autant laissé tout le plaisir à ceux qui découvre c'est vrai.

Au niveau de Sephiroth, c'est vrai qu'il est mieux dans l'original que dans le film, surtout que dans le film, ça fait vraiment boss final.
Pour ce qui est des méchant dans FF en général, ils sont toujours très bons. Par contre, je sais que je vais blasphémer, je n'ai pas fait FFIV donc je ne connais pas Kefka mais je le connais pas mal de réputation. Kuja m'a moins marqué même si c'est vrai qu'il sait faire dans la démesure. Bon après, c'est subjectif, mais Sephiroth a un petit quelque chose en plus.
Je n'ai pas véritablement fini FFVIII (un vrai drame : multiples pertes de données sur ces foutues cartes mémoires) et je suis allez jusqu'au boss final (sa deuxième forme pour être précis) sans le vaincre et donc je n'ai pas vu la cinématique de fin. Mais là aussi, il y a du méchant : Edéa tout d'abord

Spoiler:

Bien, bien, je vois que tu adhères à la même théorie que moi pour ce qui est du VIII. Dommage que cela n'ait pas été abordé avec plus de clarté, cela aurait aidé à remettre la seconde partie du jeu sur les rails. Anyway, pour résoudre les problèmes de boss, la solution est assez simple, en fin de partie (attention, plein de détails de gameplay qui pourront en faire bailler plus d'un) :

Spoiler:

Rufus Shinra a écrit:

Bien, bien, je vois que tu adhères à la même théorie que moi pour ce qui est du VIII. Dommage que cela n'ait pas été abordé avec plus de clarté, cela aurait aidé à remettre la seconde partie du jeu sur les rails

Il est vrai que dans mon souvenir (bon ça date d'il y a plus de 10 ans ), il y a un petit coup de mou au moment du CD3 avec quelques longueurs. En ce qui concerne la théorie, j'y adhère car les arguments qui sont développés sont assez crédibles. Et puis aussi parce que, il faut l'avouer, cela crée un twist final assez hallucinant. Et puis, tout comme pour Squall, ça brise le cœur.

Pour tes conseils, eh bien je dois dire que je n'ai plus les sauvegardes qui me permettrait de reprendre le jeu. Bon, il est vrai que je conserve comme des reliques les 3 jeux FF sur PSX (VII, VIII et IX) et il se pourrait que je me le relance car c'est le seul que je n'ai pas fini malgré des centaines d'heures de jeu (et puis, il faut le dire, toute la phase finale dans le château est extrêmement difficile vu qu'avant de pouvoir la combattre, il faut se taper 8 boss pour récupérer ses capacités). Il y a bien le XII aussi que je n'ai pas fini mais plus par manque d'envie car il m'avait un peu ennuyé.

J'ai fini le VII a de multiples reprises (en battant les armes Emeraude et Rubis bien sur) ainsi que les IX, X, X-2 et le XIII. Mais là, rien que d'en reparler, je serais presque motivé à le ressortir en espérant que la rétro-compatibilité marche sur la PS3.

PS: Ce qui me fait dire aussi, qu'une section FF serait vraiment intéressante pour le Multivers.

Citation :

De Fantasy : Sauron qui pour moi est un peu le Vador de la fantasy

L'inspiration de LoTR pour StarWars étant quasiment de notoriété publique, je serais tenté de dire que c'est plutôt Vador qui est le Sauron de la SF

Dans les films j'en ai pas vraiment, mais en séries TV je dois dire que les Ombres de Babylon 5 m'ont sacrément impressionné tout de même... leur passé de race millénaire, leur design

Spoiler:

, leurs vaisseaux faisant un bruit terrifiant, le contraste de leur ambassadeur au sourire colgate : tout ça leur confère une classe folle. Même les points faibles qu'on leur découvre sur le tard les rendent cool ^^

Pas mal de figures profondes, charismatiques, terrifiantes, ont marqué mon petit parcours dans la SF. Râ, Darth Vader, The Thing, The Fly, le Huitième Passager, les Ombres, Scorpius...

Toutefois, si je devais à la fois faire original et saluer une performance narrative hors du commun, je sélectionnerais en dernier lieu Mr. Thin, de Universal War One, une vision remarquable de ce que pourrait être le plus formidable et le plus anti-manichéen dictateur de tous les temps. L'homme est à la fois sa thèse et son antithèse, la première victime et le premier bourreau. Il vit des existences symétriquement opposées qui se rejoignent violemment, comme un élastique distendu qui claque. Piégé pas à pas par une force insaisissable que tout un chacun nommerait destin, dieu, hasard ou loi de Murphy, premier esclave de l'espace-temps qui gémit pourtant sous sa propre botte, il se dissout petit à petit dans un nihilisme paradoxalement rigoureux et organisé à l'extrême. Persuadé que l'Existence n'est qu'un théâtre de marionnettes d'un goût douteux, il finit par menacer l'Univers lui-même, mais davantage dans l'idée que "c'était écrit", et que ça occupera bien une ou deux après-midi pluvieuses, que par une volonté en tant que tel.

J'ai essayé de rester assez flou pour donner l'envie de connaître à ceux qui n'ont pas encore abordé UW1, sans mordre sur le spoiler. Si vous trouvez que j'en dis trop, navré, et dites-le moi, j'éditerai.

Je ne suis pas aussi familier de fantasy que de SF, ma culture dans cet autre champ est beaucoup plus parcellaire et "grand public"... aussi, je ne vois guère que le Comte Dracula de "conjointement" Stoker et Coppola, séduisant, extrêmement touché et touchant, compréhensible malgré son horreur, et Sauron tel que présenté dans la saga Jackson, visage casqué et pierreux inexpressif, où, derrière l'absolutisme silencieux et monolithique, l'on voudrait lire et comprendre, en vain, le début d'une histoire, d'une origine, d'un parcours, d'une explication.
Voldemort m'a pas mal marqué du fait d'avoir grandi avec Harry Potter et d'avoir fantasmé beaucoup de scénarios et d'idées autour de lui, cependant, à l'heure actuelle, je pense qu'il s'agit davantage d'une empreinte empirique que d'une fascination que je ressentirais encore si je découvrais Harry Potter aujourd'hui.

Dans l'espace plus flou et intermédiaire du fantastique, j'ai trop peu de références nettes en tête pour que les personnages (ou choses) que je suis en mesure de citer aient une réelle pertinence.

Très difficile de voter pour un seul choix...donc, sans trop réfléchir:

- Sci-Fi: sans trop d'originalité, Dark Vador. Tout simplement par nostalgie, parce que Star Wars est le film qui m'a fait accrocher à la Sci-Fi/Space opéra, et que l'ado que j'étais avait déjà un faible pour les méchants

- Heroic Fantasy: les Nazgùl de LotR, sous leur forme de Cavaliers Noirs. Dès qu'ils sont apparus dans le bouquin, je suis devenue fan de leur présence inquiétante. Et ce look gothique et spectral...miam!

- Fantastique/Horreur: sans surprise, l'Alien du premier film. Une grande histoire de répulsion/fascination, le huitième passager aura toujours une place de choix dans mes cauchemars.

- Autre: Hannibal 'le cannibale' Lecter dans le Silence des Agneaux et leurs sequels. Terrifiant, mais aussi sophistiqué et quelque part séduisant d'une façon trouble et vénéneuse. Une grande interprétation de Sir Anthony Hopkins.

dans le cinéma
- de science-fiction : les Créatures dans Dark City, les Aliens dans la quadrilogie.
- fantastique : les "démons" dans Evil Dead, et "on sait pas quoi" dans la Maison du Diable de R. Wise
- (de) fantasy : -
- d'un autre genre : Kaiser Soze dans Usual Suspect

et dans les séries TV :
- de science-fiction : les Vorlons, Morden, Bester, le Président Clark, Carthagia et la plupart des personnages à un moment ou un autre de la série dans Babylon 5, le jumeau dans Yasha
- fantastique : Nikola Tesla dans Sanctuary, le prêtre dans Haven, le Docteur dans Docteur Who (oui oui, vous lisez bien, il file bien la trouille à tous les autres méchants et aucun ne peut le battre )
- (de) fantasy : le Chancelier dans Krod Mandoon
- d'un autre genre : Saddie dans Awkward, jamais ado n'aura été aussi détestable

dans les mangas/anime/DA
- de science-fiction : les officiers supérieurs dans The Irresponsible Captain Tylor
- fantastique : Alucard dans Hellsing, Dr Jackal dans Get Bakers
- (de) fantasy : Arlong, Crocodile dans One Piece, Gokudo dans Gokudo
- d'un autre genre : Johan Liebert dans Monster (je pourrai en parler des heures de ce parfait sociopathe, si je ne dois en citer qu'un tous genre confondu, ce sera toujours lui)

et dans la littérature :
- de science-fiction : Dexter Quinn dans L'aube de la nuit
- fantastique : Lord Ruthven dans Le Vampire de Polidori et qu'on me parle pas des vampires chochottes qu'on nous présente depuis 20ans
- (de) fantasy : Stormbringer dans la saga Elric
- d'un autre genre : Dexter dans Dexter, je trouve celui de la série bien trop mou à partir de la saison 2



Liste susceptible de changer parce que j'ai pas trop creusé et surtout que je pourrai faire de nouvelle découverte