Nombre de messages : 3001 Age : 36 Localisation : à Twin Peaks
Sujet: Shivers - The Parasite Murders (Frissons) Mer 18 Mai 2011 - 21:39
Dans une luxueuse résidence, un professeur renommé ce suicide après avoir étranglé et éventré une jeune femme. Le médecin de la résidence ne tarde pas à comprendre qu'il est face à une épidémie d'un genre nouveau.
Réalisation et scénario : David Cronenberg Production : Ivan Reitman, Cinépix, DAL Productions, The Canadian Film Development Corporation (C.F.D.C.) Compositeur : Fred Mollin Monteur : Patrick Dodd Directeur artistique : Erla Gliserman Effets spéciaux : Joe Blasco Durée : 87 minutes Sortie : 1975 Titre français : Frissons
Paul Hampton : Roger St. Luc Joe Silver : Rollo Linsky Lynn Lowry : Forstyle Allan Migicovski : Nicholas Tudor Susan Petrie : Janine Tudor Barbara Steele : Betts Ronald Mlozdik : Merrick Fred Doederlein : Emil Hobbes Joan Blackman : la mère dans l'ascenseur
Dernière édition par Barlbatrouk le Jeu 3 Mai 2012 - 14:56, édité 3 fois
Barlbatrouk Virtual Knight
Nombre de messages : 3001 Age : 36 Localisation : à Twin Peaks
Sujet: Re: Shivers - The Parasite Murders (Frissons) Mer 18 Mai 2011 - 21:59
Très étrange film que ce frissonnant Shivers (oui oui elle était facile...). A son début je lui trouvait quelque chose de "nanardesque". Coté qui se retrouve un peu dans d'autres films de Cronenberg pourtant grandioses tel que La Mouche à mon sens. Mais au fur et à mesure que le film avance le constat devient évident: l'on est devant quelque chose de très sérieux et très décalé à la fois, un film qui se révèle finalement maîtrisé de bout en bout. Un peu comme la petite infirmière toute mignonne joué par Lynn Lowry: Au début on l'ignore, puis on la remarque et l'on fini par se dire que son rôle à quelque chose de spécial.
Certaines scènes sont vraiment cocasses et ont à l'époque choqué le publique. Et si l'on comprend pourquoi certains puritains ont du sauter au plafond, une de choses étrange avec ce film c'est que finalement on envierait presque les contaminés qui ne se font plus vraiment de mal une fois atteint (bon vous me direz ils ne sont pas non plus totalement simpathique ^^) et qui ont même l'air plutôt heureux ainsi. D'ailleurs ce sentiment est accentué du faite que l’antihéros soit même le personnage le plus violent du film (bon d'accord vous me direz qu'il agit ainsi pour ne pas se faire violer et garder son libre arbitre, mais pourtant...). La fin, géniale, vient achevé ce film "sans prétentions" et pourtant très bon.