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 Confession Nocturnes (I)

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Carys
Blob Verdâtre
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Carys


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MessageSujet: Confession Nocturnes (I)   Confession Nocturnes (I) EmptySam 19 Juil 2008 - 20:43

Confessions Nocturnes…




AUTEUR : Morgane et Holly


DATE : Mai 2008

SAISON : Hors saison

CATEGORIE : Romance (shweir)

ARCHIVES : Je serai très heureuse que ce fan fic soit diffusé sur d’autres sites, merci de m’en informer si vous l’utilisez.

DISCLAIMER : Je ne touche pas d’argent pour cette fic, que j’écris pour le plaisir. Cependant, la totalité de cette fanfiction est la propriété de son auteur (ne pas publier, en totalité ou en partie, sur quelque support que ce soit, sans l'accord de l'auteur).

NOTE DE L’AUTEUR :

Voila une petite fics qui dont l’idée mes venue, en relisant une fics sur sg1 ! J’en et parlé a Holly, qui ces montré intéressée ! Donc, cette fics et la première collaboration avec ma réglisse ! J’espère que cela ne ta pas trop traumatisé ma belle ??? J’ai était très heureuse de l’écrire avec toi !

Vous pouvez retourver les fics de Holly sur son profil ff.net dont voila le lien :


Allez y, elles son géniale









La cité d’Atlantis brillait de mille feux au milieu de l’océan. Les faibles rayons de lune éclairaient les couloirs déserts, où seuls les pas d’un homme se faisaient entendre dans le lointain.

Le militaire, en faction au détour d’un couloir, tendit l’oreille et mit ses deux mains sur son P90, prêt à faire feu sur ce visiteur nocturne. Il se détendit quelque peu quand il vit l’homme, qui à présent lui faisait face.


L : « - Colonel Sheppard. »
J : « - Lieutenant (voyant celui-ci tendu) repos. Rien à signaler ? »
L: « - Non. RAS mon Colonel. »
J : « (hochant la tête) – Très bien (sur le ton de la confidence) Dites moi, vous n’auriez pas vu le Docteur Weir par hasard ? »


Le lieutenant ne put s’empêcher d’esquiver un sourire.

L : « - Elle est encore dans son bureau. »
J : « - Bien merci. »

Il lui adressa un petit signe de la tête et s’éloigna. Son bureau…Pourquoi n’y avait-il pas pensé ? Aurait-il perdu cette faculté de déduction en ce qui la concernait, après ces deux semaines à l’infirmerie ?

John grimaça à cette pensée…Non…Impossible…Le jeune homme savait toujours tout en ce qui la concernait. Et c’est vrai que, regardant sa montre, à cette heure ci, elle ne pouvait être que là bas…

Elle travaillait décidément trop…John était persuadé que durant ces deux semaines, Elizabeth était quasiment restée enfermée dans cette cage de verre…Mais…un sourire malicieux passa sur ses lèvres…Il espérait bien que ce soir, ils allaient passer la soirée ailleurs que dans son bureau…Ils avaient du temps à rattraper…Et, il n’avait jamais été très exhibitionniste.


Son sourire s’agrandit, rien qu’à la pensée des méthodes, très peu orthodoxes, qu’il allait employer pour la faire sortir de là…il accéléra le pas, direction la salle de commande…
Au détour d’un couloir, le militaire entendit la voix de McKay. Celui-ci interrogeait un militaire, lui demandant s’il n’avait pas vu le Colonel Sheppard, le lieutenant lui répondit que non, en même temps que John grimaçait.


Bon sang ! Il venait à peine de sortir de l’infirmerie, où il avait passé deux semaines à cause d’un tir Wraith ! Les scientifique ne pouvaient pas le laisser en paix ne serait ce qu’une soirée ? De plus, il avait largement autre chose à faire que d’essayer un prototype quelconque de machine Ancienne que Rodney avait probablement trouvé dans un des laboratoires reculés de la cité.


John réfléchit une micro seconde, et décida de contourner par la droite…D’accord, il prendrait plus de temps, mais au moins, il ne jouerait pas les rats de labo pendant toute la nuit….Après avoir jeté un dernier regard à Rodney, qui pestiférait contre l’incompétence des militaires qu’il pouvait y avoir sur cette cité, le jeune homme reprit sa marche.


Il ne mit pas plus de 10 minutes avant de se retrouver devant la grande et majestueuse porte des étoiles. John la fixa un instant, les yeux dans le vague, au souvenir de toutes ces missions interplanétaires…Il secoua la tête peu désireux de s’épancher ce soir…Il avait d’autres projet en tête…C’est avec un petit sourire en coin, qu’il grimpa 4 à 4 les marches de la salle embarquement, arrivant enfin en salle de commande.


Deux militaires en faction, discutaient sur le petit balcon qui surplombait la Stargate. Celui de droite, un lieutenant, faisait de grands gestes en parlant, semblant prendre un plaisir à expliquer ce qui avait dû lui arriver….L’autre, un Sergent, l’écoutait d’une oreille distraite.
Quand il vit le Colonel Sheppard, le militaire donna un violent coup de coude à son voisin.



L : (Grimaçant) Aie ! Mais ça va pas non ! Qu’est ce qui te prend !


Le sergent lui fit un petit signe de la tête dans la direction où se tenait John, qui affichait un sourire discret, amusé par l’attitude des deux hommes. Le lieutenant se retourna, et écarquilla les yeux, en se mettant directement au garde à vous, quand il reconnut le Colonel Sheppard.


L : Au rapport mon Colonel !
J : Repos ! (Soupirant en souriant) Je me demande combien de fois je devrais le dire ce soir.
S : (perplexe) Pardon ?
J (battant l’air de sa main) : Bah laissez tomber ! Vous savez, ce n’est pas parce que vous discutiez, que je vais vous tomber dessus. Je sais combien les gardes peuvent être pénibles. (Le sergent eut un faible sourire) Enfin, (secouant la tête) Rien à signaler ?
S : - Non.

J : Bien ! (Faisant un geste de la tête) Vous pouvez disposer, je vais prendre la relève !
L : Mais mon…Colonel.
J : (nonchalamment) Ne vous inquiétez pas ! Je sais me débrouiller ! Je vous appelle en cas de problème !


Les deux soldats échangèrent un regard…Que pouvaient-ils dire ? C’était leur supérieur, il faisait ce qu’il voulait après tout…

L : D’accord mon Colonel. Heu…Le Docteur Mckay vous recherche et le Docteur Weir est toujours dans son bureau.
J : Merci.


Il allait s’éloigner, quand il revint sur ses pas.

J : (levant un doigt) Heu…Si vous voyiez McKay, vous lui dites que vous ne m’avez pas vu !
L : (hochant la tête) Bien entendu mon Colonel.


John les regarda s’éloigner, jusqu'à ce qu’ils disparaissent de son champ de vision, avant de se diriger vers le bureau où se trouvait la femme de sa vie.

a suivre...
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Webkev
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MessageSujet: Re: Confession Nocturnes (I)   Confession Nocturnes (I) EmptyDim 20 Juil 2008 - 22:39

Ahahahah, ta première fiction.
C'est une fanfic "ship" (Skay, t'es prévenu Razz) et pour l'instant, le texte publié ne me permet pas de juger de la qualité du récit.

Cependant, j'ai quelques petites remarques à faire (et oui...)

Alors le style théâtral, j'ai un peu de mal avec lui dans une fiction, mais bon, je ne peux pas t'en vouloir de privilégier ce style là. Mais bon, j'accroche pas trop, mais c'est pas vraiment de ta faute Wink

En ce qui concerne le texte...
Citation :
Le militaire, en faction au détour d’un couloir, tendit l’oreille et mit ses deux mains sur son P90, prêt à faire feu sur ce visiteur nocturne.
Je ne me souviens pas de ce genre de comportement de la part des militaires en faction dans la cité, lorsque tout est calme. Normalement, aucun intrus n'a été signalé, donc la réaction du lieutenant me paraît un chtit peu exagérée (enfin, ca n'engage que moi)


Citation :
Il venait à peine de sortir de l’infirmerie, où il avait passé deux semaines à cause d’un tir Wraith !
Alors un tir Wraith, même en pleine tête, ne nécessite pas un séjour de deux semaines à l'infirmerie. Une matinée, peut-être un jour, mais après, les effets de l'arme se sont estompés. Deux semaines, c'est beaucoup de trop...


Citation :
Quand il vit le Colonel Sheppard, le militaire donna un violent coup de coude à son voisin.
Personnellement, à la place du sergent, j'aurai donné un coup de coude plutot discret, mais bon, c'est pas un drame ca Wink


En ce qui concerne l'attitude de Sheppard qui prend la relève des deux militaires, je ne sais pas, je n'y crois pas tellement. Mais bon, je comprends bien que cela soit nécessaire à ton récit Wink


Sinon, juste un petit détail. Les chiffres, il vaut mieux les écrire en lettres dans un récit, juste une question de détail Wink


Donc voila, pas grand chose à dire, le récit est facile à lire, ce qui est un point positif. J'attends ton prochain post Wink


Ah oui, le lien pour les fictions de Holly n'apparait pas Razz
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Horus
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MessageSujet: Re: Confession Nocturnes (I)   Confession Nocturnes (I) EmptyDim 20 Juil 2008 - 22:53

Webkev a écrit:
Citation :
Il venait à peine de sortir de l’infirmerie, où il avait passé deux semaines à cause d’un tir Wraith !
Alors un tir Wraith, même en pleine tête, ne nécessite pas un séjour de deux semaines à l'infirmerie. Une matinée, peut-être un jour, mais après, les effets de l'arme se sont estompés. Deux semaines, c'est beaucoup de trop...
Ce qu'on te dit pas c'est que c'est un tir de vaisseau ruche ! mrgreen

Sérieusement, c'est vrai, on ne peut pas encore juger, ce n'est qu'une petite introduction où il ne se passe pas encore grand chose. Quand on aura la suite, on pourra te dire ce qu'on en pense ! Wink

J'ai juste noté quelques contre-sens :
Citation :
Et, il n’avait jamais été très exhibitionniste.
Tu veux dire démonstratif ? Parce que exhibitionniste, c'est tendancieux ! mrgreen

Citation :
Après avoir jeté un dernier regard à Rodney, qui pestiférait contre l’incompétence des militaires
On dit "pestait", parce qu'un pestiféré c'est quelqu'un atteint de la peste ou d'un maladie grave et contagieuse. mrgreen

A part ça, c'est bien écrit et je demande la suite.
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MessageSujet: Re: Confession Nocturnes (I)   Confession Nocturnes (I) EmptyLun 21 Juil 2008 - 14:20

je vous remercie de tous ces petits commentaires ! pour le style théatrale, je suis désolé, mais il faudra si habituer, je rédige toujours mes fics ainsi, j'en suis navré, j'espere que vous continuerais a les lire quand meme. pour le reste ces des petits détails, que j'ai bien percus,je vous en remercie mais bon tout le monde n'es pas parfait et la fics parfaite n'existe pas n'est ce pas ??? lol

et bien voila la suite, je tiens juste a précisé que je l'écris avec une autre personne, et j'ai son autorisation pour publié lol



Elle était là, derrière son bureau, fidèle à elle même, les yeux rivés sur un énième rapport de mission…Rédigé probablement par McKay, vu le froncement de sourcils d’incompréhension dont elle venait de faire preuve à l’instant même.

Cela étira un sourire sur les lèvres du jeune homme et il s’appuya au chambranle de la porte, pour avoir mieux le loisir de l’admirer. Visiblement, elle ne l’avait pas entendu….

Il la détailla un peu plus….Il aimait voir les reflets que diffusait la lumière de sa lampe de bureau sur son visage…Il aimait voir la concentration qu’elle mettait à la lecture de chacun de ses rapports. Concentration, que lui était sûr de perdre en moins de deux minutes, s’il avait dû lire ne serait ce qu’une ligne de ce qu’il avait écrit…

John aimait la détermination dont elle faisait preuve, il aimait voir le vent jouer dans ces boucles brunes…Il aimait voir la façon dont elle avait de se mordre la lèvre inférieure, quand elle était concentrée sur quelque chose…

Il aimait ses yeux, il aimait ses lèvres, qu’il ne pouvait cesser d’embrasser… Il aimait ce visage qu’il ne pouvait cesser de regarder…Il l’aimait tout simplement…John Sheppard aimait le Docteur Elizabeth Weir…Et ça, depuis 9 mois maintenant…

9 mois, c’était court et long en même temps…Il pouvait s’en passer des choses en 9 mois…Comme faire un enfant…Le temps d’une vie…Le temps où une petite vie s’épanouit dans le ventre de sa maman…bien au chaud, loin des tourments et des traquas du dehors…

John secoua la tête, se demandant pourquoi il avait de telles pensées…Peut-être, par ce que c’était la première fois de toute sa vie, qu’il se sentait enfin prêt à construire quelque chose…Oui, la première fois…

Un subreptice sourire passa sur les lèvres du colonel, en repensant au début de leur relation. Tout avait était si simple, si naturel…Qu’après réflexions, Sheppard se demandait encore comment ils n’en étaient pas arrivés à se mettre ensemble avant…

C’était un soir, il y a 9 mois…Depuis un certain temps déjà, ils avaient pris habitude de se retrouver tous les soirs sur leur balcon…Enfin, ça, ce n’était pas nouveau…ce qui était nouveau par contre, c’était la complicité qui s’était installée entre eux… Ils se retrouvaient là, et pouvaient rester des heures à parler de tout de rien…

Comme ce soir là…Sauf que ce soir là, tout avait été différent…Ils s’étaient confiés plus en profondeur sur leurs familles…Sur eux…Puis John avait évoqué le souvenir douloureux de sa mère…Liz avait alors mis une main sur la sienne…Et là, tout s’était très vite enchaîné…la tension était montée…ils s’étaient rapprochés…leurs souffles s’étaient mêlés…Ils s’étaient embrassés, pour ne plus jamais se quitter…

Le Colonel Sheppard poussa un imperceptible soupir…Il se souvenait parfaitement de ce premier baiser échangé…Toutes ces émotions partagées…Rien qu’à l’évocation de ce souvenir, un frisson lui parcourut la nuque…

Puis ensuite, il y avait eu leur première nuit…le regard des autres, qu’il avaient dû affronté…Plus dur pour Liz que pour lui…Mais tous s’y étaient fait…bien forcés de toutes façons, vu comment ils l’avaient découvert…John, prit d’une pulsion soudaine et d’un ras le bol conséquent de devoir se cacher, avait embrassé Elizabeth à pleine bouche, en plein milieu du mess…Bien sûr, il s’était fait royalement disputer, mais cela avait valut le coup…A présent, ils vivaient leur amour au grand jour…

Un nouveau sourire passa sur ses lèvres, encore un…Toujours le même, depuis qu’il était avec elle…Comment ne pouvait-il pas sourire, alors qu’à chaque fois qu’il la voyait, un bonheur indescriptible l’envahissait…Il avait ce besoin irrépressible de la toucher, de la sentir près de lui…Encore plus après ces deux semaines passées à l’infirmerie…

John se décida à quitter enfin son point d’appui, où il avait une vision, selon lui, pourtant fort agréable sur la dirigeante, pour s’avancer vers celle-ci, un sourire en coin sur le visage…Sheppard voulait faire le moindre bruit possible en contournant son bureau, son effet de surprise en aurait été gâché sinon…

Mais c’était un peu inutile, Elizabeth paraissait toujours plongée dans son rapport de mission, et n’avait visiblement pas envie d’en sortir. Un sourire machiavélique apparut sur le visage de John…Il s’accroupit derrière son siège, de façon à avoir la tête au niveau de la sienne, et posa ses lèvres dans cou, l’embrassant suavement, ce qui fit sursauter Elizabeth de surprise.

Elle releva les yeux de son rapport, donnant ainsi un meilleur accès à John, qui à présent lui mordillait la région sous son lobe d’oreille. La respiration de la jeune femme augmenta considérablement…Elle ferma les yeux et ne put retenir un soupir de plaisir, ce qui fit sourire Sheppard, alors qu’elle sentait montait en elle, une douce chaleur…

J : (D’une voix suave) Bonsoir mon amour…

Le souffle chaud de John contre sa peau la fit frissonner, réveillant chaque parcelle de son être…Il lui avait tellement manqué, pendant ces deux semaines…Tellement…Elle avait tellement rêvé de ses lèvres, de sa peau, de son odeur…

Un nouveau soupir s’échappa de ses lèvres, à peine ouvertes…

J : (Souriant) Dites-moi Docteur Weir. Auriez-vous perdu vos réflexes ? J’aurais pu être un parfait inconnu. Dit-il, en continuant de lui dévorer sa peau.

Elizabeth sourit, alors qu’elle penchait légèrement la tête sur le coté, pour lui donner un meilleur accès, en même temps qu’elle plongeait sa main dans les cheveux en bataille du militaire…Oh non, il ne pouvait pas être n’importe qui…

Elle avait ressenti sa présence dès qu’il était entré…De plus, la jeune femme en avait eu la confirmation, quand elle avait sentit ses lèvres dans son cou et son odeur l’entourer… Cette odeur qui était tellement lui, dans laquelle elle aimait se perdre…

E : (articulant difficilement) Ton after shave.

John s’arrêta, se reculant légèrement pour l’observer en fronçant les sourcils.

J : Pardon ?

E : Tu ne pouvais pas être un parfait inconnu, je t’ai reconnu grâce à ton parfum.

Un grand sourire idiot apparut sur le visage de John. Alors elle faisait attention à ce genre de détail ? Satisfait de cette réponse, le Colonel reprit l’exploration du cou d’Elizabeth, le parsemant de baisers brûlants…

Ceux-ci allumèrent un feu incendiaire dans la Diplomate, qui avait une nouvelle fois fermé les yeux, perdue dans ses sensations…Il descendit sensuellement à la naissance de son cou, avant de faire pivoter sa chaise, pour avoir ainsi une meilleure approche sur son décolleté. Leurs respirations augmentaient et tous deux commençaient à perdre pieds…c’est en sentant les lèvres de John arriver à la naissance de sa poitrine, qu’elle retrouva un semblant d’esprit…

E : John…Les… (Fermant les yeux, soupirant) Hmm… les gardes…On pourrait nous voir…

J : J’ai renvoyé les gardes…On…est…seuls tous les deux…Dit-il en lui mordillant le haut de son sein droit…

Il glissa sa main sous le t-shirt et l’écarta légèrement, afin d’apercevoir le haut d’une pièce de lingerie fort attrayante…

J : (relevant les yeux vers Liz) Très joli. Dit-il avec un sourire charmeur.

Elizabeth, qui avait réouvert les yeux, planta son regard émeraude dans celui de John. Jamais il n’avait été si expressif qu’en cet instant…John pouvait y lire tellement de choses… De l’amour, de l’appréhension qu’on les surprenne mais surtout, du désir…le désir de ne former plus qu’un avec lui…De n’être plus qu’un seul être, une seule entité…une seule et même âme…

J : Dis moi, si tu laissais tomber le rapport du Docteur Rochon, enfin de McKay, et que toi et moi allions dans tes quartiers pour… (Il réfléchit un instant) Parler…

E : Seulement parler ? demanda t-elle, un sourire coquin sur les lèvres.

J : Si tu insistes tant, on pourra faire autre chose que…parler…Dit-il dans un murmure rauque.

John s’approcha d’Elizabeth pour l’embrasser, mais alors qu’il frôlait ses lèvres à peine ouvertes, la jeune femme se recula légèrement et le regarda en fronçant les sourcils.

J : (quelque peu perdu) Quoi ?

E : Comment as-tu su que c’était le rapport de McKay et pas celui de quelqu’un d’autre ?

J : Le petit froncement de sourcil caractéristique que tu as à chaque lecture de ses rapports.

E : (amusée) Tu fais attention à ce genre de détail ?

J : (le plus sérieusement du monde) De la même façon que toi tu fais attention au parfum que je mets.

Elizabeth lui fit une petite moue contrite.

E : Un par tout.

J : Et le match ne fait que commencer. Dit-il en capturant ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Confession Nocturnes (I)   Confession Nocturnes (I) EmptyLun 21 Juil 2008 - 14:21

E : Un par tout.

J : Et le match ne fait que commencer. Dit-il en capturant ses lèvres.

Le baiser, d’abord rapide, prit un rythme plus lent et sensuel, rallumant la chaleur dans leurs bas ventres.

J : (entre deux baisers) Alors… ma proposition te parait honnête ?

E : J’en…aurais.. été.. ravie, mais…je ne vais… pas pouvoir.. accéder à votre.. requête Colonel.

Celui-ci interrompit brutalement leur baiser et se recula.

J : Quoi ? Mais pourquoi ?

La jeune femme se passa la langue sur les lèvres, avant d’en mordre une avec une expression des plus désolée sur le visage.

E : J’ai des rapports à finir.

J : Ils peuvent attendre demain (malicieusement) Moi, je te propose quelque chose de beaucoup plus intéressant que les rapports de missions. Dit-il en se rapprochant.

La diplomate posa un doigt sur ses lèvres de façon à le stopper.

E : John, la Terre les attend pour demain, sans fautes.

J : Et.. s’il n’y avait pas ces rapports ? Il t’en reste beaucoup ?

E : 2…Dont celui là. Dit-elle en jetant un regard au dossier. Pour répondre à ta question, s’il n’y avait pas ces rapports, crois moi je serais ravie de… (Souriant) parler avec toi.

La réponse parut lui plaire, puisqu’un sourire se dessina sur ses lèvres. Sheppard chipa un baiser à Elizabeth et celle-ci eut a peine le temps de comprendre ce qui se passait que John s’était déjà relevé et se tenait à présent, dossier en main, au milieu du bureau. Son perpétuel sourire en coin sur le visage.

Quand la dirigeant s’aperçut de ce vol inqualifiable, elle se leva d’un bond…Elle paraissait furieuse…

E : (les mains sur ces hanches) John, rends moi ce rapport !

J : (malicieusement) Viens le chercher.

E : (soupirant) John…

J : Si tu veux le récupérer il faudra que tu te rapproches Elizabeth…

La jeune femme secoua la tête en soupirant de plus belle….Qu’est ce qu’il pouvait être resté gamin quelque fois…Bon, elle devait bien avouer que c’était cela qui faisait son charme…Mais là ! Il exagérait vraiment ! Lui prendre en otage son si précieux rapport, c’était vraiment très petit…

J : Elizabeth ? L’interpella-t-il, en lui agitant le rapport sous le nez pour la sortir de ses pensées.

La Diplomate lui jeta un regard noir, avant de consentir à s’avancer vers lui. Elle se planta à quelques centimètres et le regarda droit dans les yeux.

E : Colonel John Sheppard rendez moi immédiatement ce rapport !

J : Attrapez le… (D’une voix sensuelle) Docteur Weir…

Le militaire tendit le bras au dessus de sa tête, de façon à tenir le document hors de portée de la jeune femme. Après lui avoir jeté un nouveau regard à le tuer sur place, elle se mit sur la pointe des pieds et essaya de l’attraper…Mais John étant plus rapide, son précieux trésor était bien loin…

E : (essayant de nouveau) John ! (Exaspérée) Bon sang tu es ridicule !

J : tu dis cela car tu n’y arrives pas…

E : Je dis cela car c’est la vérité. Tu as une attitude puérile en cet instant ! Et de toute façon, avec ta blessure, je doute que Carson t’ait autorisé à faire des exercices trop… épuisants…

J : Oh…Mais tu serais surprise de voir à quel point je peux récupérer vite (Souriant) très chère…

E : Ouais, dit-elle en plissant les yeux.

Elizabeth retenta sa chance, mais en vain…Il lui fallait un autre angle approche…mais oui…Pourquoi n’y avait-elle pas réfléchit…pensa t-elle soudain, alors que ses yeux s’illuminaient. Elle allait le prendre à son propre piège…

J : (avec un sourire en coin) Vous abandonnez Docteur Weir ?

E : (d’une voix sensuelle) Jamais Colonel Sheppard. Dit-elle en s’approchant de lui.

Celui-ci lui jeta un regard interrogateur, mais il n’eut le droit qu’à un sourire peu équivoque de la part de sa compagne. Que mijotait-elle ? Il n’aimait décidément pas ce qu’il voyait dans son regard à cet instant…John eut la réponse à sa question, quand il sentit des mains baladeuses se glisser sous son T- Shirt…

J : Que fais-tu ?

E : Devines… Dit-elle, en commençant à caresser sensuellement ses abdominaux.

J : Tu penses m’avoir ainsi ?

La jeune femme encra son regard au sien, tout en continuant sa douce torture.

E : Possible…

Elle croyait vraiment réussir à l’avoir avec ses caresses ? Il n’était pas un militaire surentraîné pour rien ! Il avait l’habitude de résister…Quoi que, en général, il ne résistait jamais bien longtemps aux tortures de la jeune femme…Dire qu’il la croyait pacifiste…

Comme en cet instant, où John succombait une nouvelle fois…le jeune homme venait de fermer les yeux, au même moment où Elizabeth avait posé ses lèvres dans son cou, qu’à présent elle mordillait, tout en continuant de le caresser…

Elle remonta son T-Shirt, et sans demander son reste, John retira le vêtement, qui atterrit sur le bureau…Son empressement la fit sourire…ses doigts parcourait habillement ses abdominaux, lui extirpant, à chaque toucher un soupire de bien être…Quand à ses lèvres, après avoir embrassé ses épaules et dévoré son buste, elles étaient à présent en train de s’attaquer à sa poitrine gauche…

La Diplomate s’amusait à titiller de sa langue le bout du téton de John, tout en regardant les différentes expressions qui passaient sur son visage…Celui-ci était tendu à l’extrême et…la jeune femme le connaissait suffisamment pour savoir que dans très peu de temps, il craquerait…La bosse suggestive que laissait entrevoir son pantalon, en était la preuve…Si elle devait agir, il fallait le faire maintenant…

Elizabeth, tout en continuant de parcourir de sa langue, cette fois, une cicatrice le long du flan droit de John, glissa sa main gauche derrière son dos, afin d’arrêter sa main. Une fois rentré en contact avec celle-ci, elle se saisit du dossier et afin de détourner l’attention du militaire, elle lui mordilla la peau, le faisant sursauter. Il réouvrit les yeux, et posa un regard des plus sombres sur la jeune femme.

J : - Hey… (Souriant à demi) Petite coquine…

La leader se contenta de lui répondre par un sourire peu équivoque, puis, elle l’embrassa tendrement et s’éloigna de lui…

J : (fronçant les sourcils, perplexe et amusé) – Où tu vas ?

E : - Reprendre le travail. Dit-elle, en lui agitant le dossier devant les yeux, avant de se retourner.

Le jeune homme resta interdit quelques minutes, avant de plisser les yeux et de lui jeter un regard quelque peu amusé, qui voulait dire « elle m’a bien eu ». Mais le grand Colonel John Sheppard n’était pas homme à se laisser faire si facilement…Il allait se venger de la petite frustration, dans laquelle elle l’avait laissé…il était hors de question qu’ils s’arrêtent en si bon chemin...Et…Le militaire était bien décidé à continuer, là où ils venaient de stopper…

Si bien qu’à peine avait-elle posé sur le bureau le dossier, il la saisit par le bras, la faisant se retourner… Elizabeth n’eut pas le temps de comprendre ce qui se passait, qu’elle fut coincée entre le corps chaud et virile de John et la baie vitrée…Son amant l’embrasant fougueusement…

La jeune femme écarquilla les yeux sous la surprise. Mais que faisait-il ? Oui, bon là question stupide… Il l’embrassait à pleine bouche et divinement bien, comme d’habitude… Pourtant, ne lui avait-elle pas dit qu’elle avait du travail ?

La dirigeante ferma les yeux, face à un John, qui lui mordillait la lèvre inférieure, attendant impatiemment la permission silencieuse, de pouvoir rentrer dans la bouche de la jeune femme…

Au diable le travail pensa-t-elle, en gémissant faiblement…Elizabeth entrouvrit les lèvres, donnant ainsi le feu vert au Colonel…Sa langue frôla sa lèvre supérieur et entra en elle…Celle d’Elizabeth allait entrer en contact avec la sienne, mais il se retira et parcourut le contour des lèvres de la jeune femme de façon gourmande…

La respiration de la diplomate devenait de plus en plus anarchique, et elle n’attendait qu’une chose, qu’il entre en elle, et que sa langue se mêle sensuellement avec la sienne…Si ce simple contact allumait déjà un feu incandescent dans son bas ventre, qu’est ce que cela allait être quand le jeune homme glisserait sa partie préférée dans son corps…

Il faut dire, qu’il lui avait horriblement manqué pendant ces deux semaines…Elle aurait tout donné pour se réveiller de nouveau à ses cotés, sentir ses bras puissants l’entourer, ses lèvres contre les siennes, son corps contre le sien, son membre en elle…se mouvant avec candeur…

Elizabeth soupira…Soupir, bientôt remplacé par un hoquet de surprise, quand la langue se John rentra brusquement dans sa bouche, pour se mêler, cette fois, intensément avec la sienne…Perdue…Elle était définitivement perdue…sa cage thoracique se soulevait en mouvements désordonnés, frôlant le torse du militaire, qui la pressa un peu plus contre la paroi de verre, frottant son corps en feu contre le sien…

La jeune femme sentit le désir de son amant grandir contre elle et la leader était bien décidée à le faire craquer…Elle glissa ses mains dans les cheveux du Colonel, approfondissant ainsi leur baiser…

La tension était devenue électrique dans la pièce…John, dont la respiration était de plus en plus hachée, fit remonter ses long doigt le long du dos de la jeune femme puis dégrafa habillement son soutien gorge en satin noir…

Ses mains quittèrent lors son dos, ce qui lui valut un grognement protestataire de la part de Liz, et se posèrent sur sa taille. Mais que faisait-il ? Pourquoi se reculait-il à présent ? La diplomate ouvrit les yeux, rencontrant le regard habituellement vert de son compagnon, devenue noir…

La flamme du désir se lisait dans ses yeux…il avait envie d’elle, comme elle avait envie de lui… John l’embrassa furtivement, puis, dans une caresse sensuelle et délicate, il fit remonter le T-shirt de la jeune femme, qui rejoignit bien vite son propre haut…Elle se rendit compte que son soutien gorge avait aussi rejoint le sol…

Elizabeth frissonna, mais pas de froid…c’était le regard que John posait sur elle à cet instant, qui lui provoquait ce torrent d’émotions…Soudain, sans qu’elle ne s’en rende compte, son amant fondit sur elle…La jeune femme lâcha un hoquet de surprise, alors que les lèvres de John étaient à présent sur sa poitrine…

Il entreprit de la dévorer consciencieusement, mordillant, titillant les pointes… Elizabeth rejeta la tête en arrière et ferma les yeux, s’abandonnant ainsi totalement aux tortures de son compagnon…Chaque toucher provoquait dans son être des petites explosions, qui faisaient qu’accentuer son désir…Il répondit au moindre de ses soupirs, accentuant ses baisers aux endroits où il sentait les barrières de la jeune femme s’affaiblir…

Il avait de plus en plus envie d’elle, mais John avait surtout envie de la conduire au plaisir…De lui faire ressentir, combien, ces deux semaine loin d’elle, loin de sa présence, avait put lui paraître horribles…

Alors, il fit le contour de son auréole avec sa langue, le mordillant légèrement. Il sentit Liz commencer à se raidir, la respiration de plus en plus hachée, sans qu’elle ne s’y attende, il lécha son téton durci par le plaisir…A cette caresse, la jeune femme se cambra, et un long gémissement s’échappa de ses lèvres…

John se recula quelque peu, un sourire charmeur sur ses lèvres, ravi de son petit effet…Mais, son sourire se perdit sur la bouche d’Elizabeth. Celle-ci, l’avait violemment attiré à elle, par pression à l’arrière de la tête, et l’embrassait à présent, avec l’énergie du désespoir et une envie évidente.

Ses mains quittèrent d’ailleurs ses cheveux et glissèrent le long de son dos, puis sur son torse, qu’elle s’appliqua à caresser soigneusement, le faisant soupirer contre ses lèvres, avant de s’arrêter à la ceinture du militaire. Hors de question que cet objet inopportun l’empêche de posséder ce qu’elle mourait d’envie d’avoir. La jeune femme entreprit de défaire la boucle de la ceinture de John.

Mais John ne l’entendait visiblement pas de cette oreille. Il fit glisser sa main gauche sous le pli du genou d’Elizabeth, le remontant jusqu'à sa taille. Comprenant immédiatement le message, la dirigeante encercla de ses jambes la taille de son compagnon. John, les deux mains sur ses fesses, l’amena alors jusqu’au bureau, tout en continuant de l’embrasser fougueusement.

Il la déposa sur le rebord, s’occupant à lui dévorer la nuque, et après avoir rangé l’ordinateur de façon précaire et balayé d’un revers de la main les différents objets qui se trouvait là, Sheppard l’allongea délicatement sur le bureau. Une fois fait, il se détacha une seconde de la jeune femme, afin de pouvoir l’admirer…

Ses yeux balayèrent son corps si parfait, s’arrêtant sur sa poitrine, qu’il mourait d’envie d’embrasser, sur son ventre, qu’il mourait d’envie de caresser…Sur ses bras, sa taille, son visage…Ce visage qu’il avait eut tant le loisir d’admirer pendant leur nombreuses confrontations et qui à présent ne reflétait que le parfait abandon…L’abandon d’une femme, dans les bras de l’homme qu’elle aimait…l’abandon de la Diplomate, pour n’être plus qu’Elizabeth…

La jeune femme ne sentant plus ses lèvres sur sa peau, réouvrit les yeux, rencontrant immédiatement ceux de son amant. Elle l’interrogea du regard. Celui-ci lui répondit par un sourire en lui caressant la joue, puis murmura.

J : Je t’aime. Rempli de sincérité.

Elizabeth eut toute les peines du monde à retenir ses larmes, c’était la première fois qu’il disait clairement qu’il l’aimait...Habituellement aucun des deux n’avait besoin de mots, chacun faisait exprimer son corps…Mais ce soir, ce simple mot prononcé, rendait aux yeux du Docteur Weir, leur histoire encore plus solide.

E : Je t’aime. Murmura-t-elle.

Puis, elle se redressa pour l’embrasser langoureusement, amoureusement, l’invitant par la même occasion à s’allonger, sur ce qui servirait cette nuit à abriter leur amour. Sheppard se pencha sur elle, la faisant se rallonger sur son bureau en se demandant à présent, comment il arriverait à rester assis là, concentré, sans que les images de cette nuit ne lui reviennent en mémoire.

Ses lèvres quittèrent sa bouche, pour se perdre dans son cou, alors que sa main droite, caressait habillement les seins d’Elizabeth, qu’il sentit se cambrer contre lui en soupirant, à la recherche évident d’un contact plus prononcé…

Le militaire en eut la confirmation quand à nouveau la jeune femme s’attaqua à la boucle de son pantalon. De sa main libre, il l’aida à la défaire et celle-ci rejoignit le reste de ses vêtements…
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MessageSujet: Re: Confession Nocturnes (I)   Confession Nocturnes (I) EmptyLun 21 Juil 2008 - 14:23

Une de ses mains se faufila sous le pantalon de son amant rencontrant bientôt le galbe d’une fesse. Pendant que l’autre, remontait délicatement sur son flan gauche…Soudain, elle le sentit se raidir et grogner contre sa peau…

Son accident…Sa cicatrice…Emporté par leur désir, elle avait totalement oublié la blessure du jeune homme…Assez grave pour que Keller le garde à l’infirmerie pendant deux semaines…Lui recommandant, à sa sortie, de se ménager… ils ne devaient pas, ils ne pouvaient pas continuer… Du moins, pas ici…Sur ce bureau inconfortable, qui aurait risqué de réouvrir sa blessure…

Dans un suprême effort, et après un soupir de frustration, elle posa ses deux mains sur ses larges épaules tout en muscles de John, et le repoussa doucement. Celui-ci releva la tête, regardant avec une incompréhension incrédule Elizabeth. Pourquoi l’avait-elle arrêté ?

E : On ne peut pas John…

J : (fronçant les sourcils) Pourquoi ? Je t’ai dit que les gardes de nuit n’étaient pas prêts de revenir…Alors, il n’y a aucun problème. Dit-il, en se penchant pour l’embrasser, bientôt arrêté par les doigts Elizabeth, qui se posèrent sur ses lèvres.

E : Ce n’est pas ça John, c’est…

J : (la coupant) Quoi alors ?

Le jeune homme fronça un peu plus les sourcils, visiblement à la recherche de ce qui pourrait les empêcher de consommer leur amour. Elle n’avait pas envie de lui ? Impossible, il avait lu totalement le contraire dans ses yeux…Les soldats ? Ils n’étaient pas là…la peur ? Peut-être, mais cela ne donnait qu’un coté plus existant à la chose…A moins que…

J : Tu as oublié ta pilule ? Si ce n’est que sa, cela n’est pas grave.

E : (secouant négativement la tête) Non, ce n’est pas…

Mais la jeune femme interrompit sa phrase, se redressa en cachant de ses bras sa poitrine, et regarda l’homme qui lui faisait face avec des yeux ronds. Avait-elle bien entendu ce qu’il avait dit ? Que ce n’était pas grave si elle oubliait sa pilule ? Cela impliquait… Elizabeth secoua la tête, bien sûr qu’il savait, il n’était pas bête…Interrompre ne serait-ce qu’une journée sa pilule signifiait prendre le risque de…Elle déglutit difficilement…Tomber enceinte et d’avoir un enfant de John…Un bébé…se sentait-elle prête à devenir mère ? Cela ne faisait que 9 mois qu’ils étaient ensemble. Est ce que cela n’était pas un peu tôt ?

Bien sûr, elle ne pouvait pas nier ne pas y avoir pensé…mais maintenant…Alors qu’il venait juste de lui dire je t’aime…c’était peut-être prématuré…Pourtant, lui avait l’air sûr de cela….Elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’en ce qui concernait leur relation, il posait toujours le pour et le contre…Cela voulait dire qu’il avait déjà envisagé cette éventualité. Et…Comment réagirait-il si elle lui disait qu’elle avait besoin de temps ? La jugerait-il ? Mettrait-il un terme à leur relation ?

John lui, scrutait les différentes émotions qui défilaient sur le visage d’Elizabeth. Elle avait l’air perplexe et quelque peu perdue…Qui ne l’aurait pas été face à une telle demande. Il n’avait pas voulue l’effrayer…C’était juste sortie comme ça, sur le coup…Pourquoi ne réfléchissait-il pas plus avant de parler ? Qu’est ce qu’il pouvait être bête quelque fois…

John pensait à cette question depuis pas mal de temps, mais il l’avait enfouie au fond de son esprit…Cela ne lui était apparu évident que tout à l’heure quand il s’était rendu compte qu’il voulait passer le reste de sa vie avec elle…

Ce n’était pas comme cela qu’il avait souhaitait aborder le sujet. Pas en plein milieu de son bureau, tous deux à moitié dévêtus…Sheppard se serait plus vu lui parler de cela autour d’un pique nique pour fêter leur un an…Là, il lui aurait demandé de l’épouser, puis ensuite d’être la mère de ses enfants, et qu’importe si on l’aurait traité de romantique invétéré ! C’est comme ça qu’il avait vu les choses…

A présent…Ce projet tombait un peu à l’eau…Enfin, pas pour la demande en mariage, ça il l’avait encore en réserve, mais pour les enfants oui…maintenant, il devait essayer de se justifier. Enfin, non, pas de se justifier, il n’en avait pas besoin…il voulait que Liz soit la mère de ses enfants un point c’est tout ! Le tout était d’en parler avec la jeune femme…ce qui n’était pas gagné, vu le visage qu’elle abordait. Il se passa une main dans ses cheveux en bataille, puis après avoir grimacé, il engagea la conversation…Il n’avait jamais aimé le silence et encore moins celui de Liz…

J : Elizabeth ? Tenta-t-il faiblement.

Le Docteur Weir releva vers lui un regard un peu perdu. Il se mordit la lèvre inférieure.

J : Ca va aller ?

E : Tu…Tu veux bébé ? demanda-t-elle abruptement.

Le militaire écarquilla les yeux, surpris. Il ne s’attendait pas à une réponse, ou plutôt une demande aussi directe. Est-ce que c’était un souhait, ou demandait-elle juste confirmation à la pseudo question de John…Sheppard déglutit difficilement, mais consentit à répondre. Après tout, autant être franc, maintenant que le sujet était lancé…

J : Oui.

Le visage d Elizabeth se décomposa et elle baissa la tête. John, à cet instant, aurait souhaité que Ronon soit là pour qu’il utilise des moyens qu’il connaissait pour le faire taire. Quoi que…ce n’était peut-être pas une si bonne idée, s’il voulait garder son intégrité physique…il secoua la tête. Pour le moment, il ne devait pas effrayer la jeune femme et lui faire comprendre que, même s’il voulait des enfants avec elle, il pouvait attendre et attendrait d’ailleurs, qu’elle soit prête…

John s’approcha donc la dirigeante ramassa son T Shirt, et le lui tendit. De toute façon, il ne continuerait pas plus loin pour le moment…Elizabeth s’en saisit et après l’avoir enfilé, elle sentit les mains de son militaire se poser sur les siennes. Elle révéla ses yeux émeraude vers lui. Visiblement, il cherchait ses mots…

J : Je… écoute ma chérie…Oublie ce que j’ai dit d’accord ? Je l’ai dit sur coup comme ça…

Sheppard sentit Elizabeth se raidir et à ce moment, il sut qu’il n’avait pas employé les mots qu’il fallait.

E : Alors c’est tout ? Tu l’as dit comme ça ? Sur le coup ?

De la colère transparaissait dans la voie du Docteur Weir.

E : Tu t’es dit tiens ! Voyons comment va régir Elizabeth si on aborde le sujet des enfants ! John enfin, c’est pas un sujet qui s’emploie a la légère ! Est-ce que tu te rends compte du choc de cette phrase pour moi ?

Elle soupira bruyamment et fit un geste pour se lever, trop énervée pour rester assise devant un John Sheppard complètement muet. Mais au moment où la jeune femme allait s’éloigner pour ramasser son soutien gorge, qui gisait plus loin, la main de Sheppard sur son bras la stoppa. Elizabeth se retourna vers lui, et posa les yeux alternativement sur lui et l’endroit où il enserrait son bras. Et en un regard noir, elle lui fit comprendre de la lâcher.

Cela serra un peu le coeur de John, mais il ne pouvait dire qu’il ne l’avait pas cherché…Il plongea son regard dans le sien. Il était intense, il semblait si sincère et désolé, qu’elle ne put s’empêcher de se radoucir…

J : Elizabeth. Dit-il doucement. Comment peux-tu croire une seconde que je ne me suis pas rendu compte du choc que cette phrase avait pour toi ?

E : (cassante) – Et bien on ne dirait pas !

Oui, c’est vrai que les mots employés n’étaient pas les bons, mais ce n’était pas lui qui était diplomate après tout…non, mauvais raisonnement, pensa-t-il en grimaçant…Aller John, sois un homme et dis lui la vérité !

J : Je sais, j’ai mal formulé ma phrase ( Liz ouvrit la bouche pour parler, mais John posa un doigts sur ses lèvres) Encore me diras-tu. Tu me connais mieux que personne et tu sais que les mots et moi Dit-il en grimaçant. (Elizabeth esquissa un sourire) La vérité est que oui, j’ai parlé trop vite (voyant le visage de Liz) Mais pas dans le sens que tu crois.

E : Ah bon et dans lequel ? Lui demanda-t-elle en levant un sourcil interrogateur.

J : Dans le sens, où ce n’est pas du tout comme cela que je voulais aborder la question d’avoir des enfants avec toi. Pas alors que tous les deux n’étions à moitié nus, sur le point de tester la résistance de ton bureau.

E : (légèrement outrée) John !

Celui-ci sourit.
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MessageSujet: Re: Confession Nocturnes (I)   Confession Nocturnes (I) EmptyLun 21 Juil 2008 - 14:24

J : Le fait est que ce sujet, j’aurais préféré l’aborder avec toi, lors d’une soirée d’un après-midi en tête à tête.

Le Docteur Weir se radoucit au propos de John, la colère, née contre lui quelques secondes plutôt, disparaissait peu à peu. Comment avait-elle pu croire, qu’il ne prenait pas cette question au sérieux ? Elle hésita quelques secondes, avant de demander, elle devait savoir…

E : Tu y penses depuis longtemps ?

J : Je mentirais si je te disais non. Depuis quelque mois ça me trottait dans la tête, mais c’est tout à l’heure, en te voyant, en me rendant compte à quel point je tenais à toi, que j’ai été sûr et certain que c’est toi que je voulais pour fonder une famille et personne d’autre.

Le cœur de la dirigeante marqua un battement sous cette semi-déclaration. Les larmes lui piquèrent les yeux. Elle aurait aimé pourvoir lui dire quelque chose, lui dire que elle aussi, le pensait, mais aucun mot ne voulait sortir de sa bouche…Elle était paralysée…Tout allait si vite…Elle poussa un imperceptible soupir, et baissa les yeux pour masquer son trouble et ses angoisses.

Cependant, John n’était pas dupe. Il la connaissait et il se devait de la rassurer. Il posa sa main sur sa joue et releva doucement son menton du pouce, afin d’accrocher ses sublimes yeux vert.

J : Elizabeth ?

Il devait l’emmener à se confier d’elle même. A aucun moment il ne devait la brusquer.

E : Je…(détourant les yeux) Je me suis pas prête John. Dit-elle faiblement.

J : Hey, hey, hey ! Lizzie chérie, regarde-moi. (Elle posa de nouveau un regard sur lui) Mon amour, je n’ai jamais dit que j’en voulais un de suite.

E : (protestant) Mais pourtant tu…

Sheppard la fit taire d’un baiser, puis colla ensuite son front au sien captant ainsi son regard de nouveau fuyant. Ce n’était plus depuis bien longtemps avec la diplomate qu’il parlait, mais avec la femme qu’il aimait. Cette femme qui lui exposait ses doutes et ses peurs.

J : Ecoute moi, en aucun cas je ne te forcerai à faire quoi que ce soit. Je souhaiterai juste que tu réfléchisses à la question. Je sais pertinemment qu’il y a plein de facteurs à prendre en compte et que tu dois peser le pour et le contre avant. Mais sache une chose.

E : Quoi ?

J : Que quelque soit la décision que tu prendras, je serais là.

Le cœur d’Elizabeth se gonfla de joie et une larme qu’elle ne put retenir glissa le long de sa joue. Ne trouvant ses mots, elle s’approcha de lui et l’embrassa, non sans lui avoir murmuré un merci. Merci de lui laisser du temps, d’être là, d’être cette personne si formidable qu’elle aimait chaque jour un peu plus. De la soutenir, de l’aider, de l’aimer tout simplement.

Ils se détachèrent à bout de souffle, et Liz lui caressa tendrement la joue.

E : (murmurant) Encore merci de me laisser du temps.

J : C’est normal mon amour. (Avec une note d’humour, pour détendre l’atmosphère) Ca m’arrange que tu veuilles du temps. Je me serais mal vu d’expliquer plus tard à notre enfant, qu’on l’a conçut sur le bureau de sa maman, qui dirigeait la mythique Cité d’Atlantis.

La jeune femme secoua la tête en souriant. Il était incorrigible quelque fois. Elle l’embrassa une nouvelle fois, puis glissa hors de ses bras.

J : (penaud) Eh où tu vas ?

E : (malicieusement) Finir mes dossiers.

J : (écarquillant les yeux) Quoi ? Alors tu me laisses ainsi au milieu de ton bureau à moitié dévêtu, alors que je m’offre à toi ? Dit-il en ouvrant les bras.

Elizabeth plissa les yeux, un sourire amusé sur les lèvres, et parcourut des yeux le torse musclé de son Colonel. Les pensés qui lui venaient à l’esprit en cet instant, se lisaient sur son visage.

E : Ce n’est pas que votre offre ne m’intéresse pas. Au contraire Colonel. C’est juste que…Je ne voudrais pas prendre le risque que votre blessure se réouvre.

J : (protestant) Mais ma blessure va parfaitement bien !

E : C’est pour ça que tout à l’heure, quand tu t’es allongé sur moi, tu as grimacé.

J : C’est ton bureau qui n’est pas confortable, lança- t-il d’une traite, lui disant la première chose qui lui passait par la tête.

E : Justement, si mon bureau n’est pas confortable, je te propose quelque chose.

Sheppard fronça les sourcils perplexes. Il était sûr qu’il n’allait pas aimer ce que Liz allait lui proposer.

J : Dis toujours.

E : Tu me laisses finir ce travail, et je te promets que tout à l’heure dans nos quartiers, on continuera où l’on s’est arrêté.

J : Tu en as pour combien de temps ?

E : ¾ heure, une heure, si tu me laisses travailler bien sûr.

John réfléchit l’espace d’une micro seconde.

J : D’accord, mais je veux te voir dans nos quartiers dans une heure !

Elizabeth s’approcha de lui, posa ses deux mains sur son torse ce qui le fit frissonner, et murmura contre ses lèvres.

E : Juré.

Puis elle déposa un rapide baiser et s’enfuit avant qu’il n’approfondisse cet échange et qu’elle ne puisse s’asseoir à son bureau.

J : (plissant les yeux) Je me vengerais Docteur Weir.

E : (se rasseyant derrière son bureau, avec un grand sourire) A tout à l’heure Colonel Sheppard.

Il lui fit un sourire forcé et sortit de la pièce.

La vapeur projetée par l’eau bouillante qui coulait encore quelques minutes plutôt commençait peu à peu à se dissiper, au moment où la paroi de douche s’ouvrit sur le Colonel Sheppard. Il chercha à tâtons la serviette de bain la plus proche et l’enfila autour de ses hanches, avant de se diriger vers le lavabo.

D’un revers de la main, il essuya la buée qui se trouvait sur le miroir et regarda son reflet. Il plissa les yeux pour mieux voir, tout en approchant de la paroi de verre et passa le plat de sa main sur ses joues.

Humm…Il devrait penser à se raser. Surtout s’ils continuaient ce qu’ils avaient débuté dans le bureau. Il savait au combien la peau d’Elizabeth pouvait être douce…Aussitôt dit aussitôt fait…il vit bientôt son reflet se raser. Une fois fait, il posa son rasoir sur le lavabo, et passa une main dans ses cheveux, les ébouriffant un peu plus….Le jeune homme grimaça, inutile les peigner, c’était peine perdue….

C’est en poussant un soupir que John sortit de la salle de bain et se dirigea vers l’armoire qu’il partageait avec Elizabeth depuis quelques mois déjà…Arrivé devant celle-ci, il l’ouvrit et entreprit de chercher quelque chose à l’intérieur…Au bout de longues minutes à retourner tout ce qui lui passait sous la main, ce qui lui vaudrait certainement un savon de la part Elizabeth. Sheppard se recula, posa les mains sur ses hanches et fronça les sourcils.

Où donc avait-il pu mettre son bas de pyjama…dans ses quartiers ? Non impossible, cela faisait un bail qu’il n’y avait pas remis les pieds…Son regard balaya l’ensemble de la pièce, s’arrêtant soudain à l’endroit du lit. Voila où était donc passé ce petit coquin…il se cachait sous le lit…

J : aller viens la toi, tu comptais m’échapper peut-être ? Mais tu devrais pourtant sa…

Johns stoppa sa phrase, le voila à présent qui parlait à un pantalon…C’était vraiment n’importe quoi ! Il secoua la tête en levant les yeux au ciel, puis s’allongea sur le lit, non sans avoir au préalable, jeté un œil au radio réveil…

Une ½ heure s’était écoulée seulement depuis qu’il avait quitté Elizabeth et cela lui paraissait des heures…Enfin, d’ici 15 minutes, elle serait là, dans leur quartier, et avec un peu de chance…Mais le militaire grimaça. Il connaissait bien la diplomate et il savait qu’elle risquait d’en avoir encore pour plus de 15 minutes…

John soupira bruyamment en mettant ses mains derrière sa tête…si seulement ils avaient continué dans le bureau…bon, c’était en partie de sa faute, il aurait du se taire et ne pas parler de son envie d’avoir des enfants…Sheppard se demandait même encore comment il avait réussi à désamorcer le conflit. Il avait peut-être des talents cachés de diplomate…cette pensée le fit sourire…faudrait qu’il songe à parler à Elizabeth quand elle arriverait…Si elle arriverait… Elle viendrait, il en était sûr. Et là…son sourire s’agrandit et après s’être calé un peu mieux dans le lit, ferma les yeux…Comme cela, il entendrait mieux arriver la femme qu’il aimait…

Au contact d'une main sur sa joue, John se réveilla. Doucement, il ouvrit les yeux, et fut ébloui par la beauté qui se présenta devant lui. Ce n'était pas la première fois qu’Elizabeth le réveillait, combien de matin n'avait-elle pas dû faire des pieds et des mains pour que son impossible militaire daigne se lever. Mais à chaque fois, il restait littéralement sans voix par la beauté de cette femme. S'il ne la connaissait pas, il penserait être au paradis et que ce visage aux traits fins était celui d'un ange.

Combien de temps avait-il dormi?

John tourna la tête et chercha le réveil qui lui indiqua qu’Elizabeth l'avait encore une fois trompée.

- « On a pas la même conception du temps, mon coeur »

- « Je compte bien me rattraper désormais » murmura-t-elle en se penchant sur lui pour capturer ses lèvres.

A mesure que le baiser s'intensifiait, le militaire laissa vagabonder ses mains sur le corps de sa déesse dont il connaissait chaque forme, chaque recoin. Dieu qu'elle pouvait le rendre fou ! Et il suffisait de pas grand-chose, d’un frôlement de ses doigts, d’un murmure, et même d’un simple sourire de sa part. Elizabeth avait l'art et la manière de le transformer en un pantin. Alors que John glissait pour la seconde fois de la nuit ses mains sous le haut de sa belle, cette dernière le stoppa dans son élan en posant deux mains fermes sur son torse.

- « Chérie… ne me fais pas ça, pas encore. »

- « Tu sais ce que j'ai envie ? »

Ce qu'elle avait envie ? Vu l'étincelle de désir qui se lisait dans ses yeux jades, John aurait sans nul doutes répondu qu'il s'agissait de la même chose que lui. Ne lui avait-elle pas promis un feu d'artifice histoire de compenser la frustration de chacun de ses deux dernières semaines? Bon d'accord, surtout de sa frustration à lui, car un homme reste un homme; deux semaines d'abstinence étant un record pour lui qu’il n'était pas prêt à renouveler de si tôt. Pourtant même les femmes ont une libido et s'agissant d’Elizabeth, John la savait débordante, pour son plus grand plaisir. Et vu ce qu'ils avaient largement commencé toute à l'heure, pourquoi désirait-elle autre chose?

- « Je dirai que tu voudrais continuer notre séance de toute à l'heure mais là.. j'ai peur de ta réponse.. » Fit-il en s'asseyant sur le lit.

- « J'ai envie de miel »

- « Et je serai la tartine ? » s'enquit-il joyeusement à l'idée dont ils pourraient l'employer.

- « Peut être.. ou peut être pas... » Dit-elle en lui adressant un sourire plus que suggestif.

- « Dans ce cas ! »

John se leva d'un bond du lit, comme frappé par la foudre, et sans prendre la peine d'enfiler un tee shirt, il sortit en bas de pyjama, direction le mess.

- « Surtout, tu m'attends là.. Je n’en ai pas pour longtemps! » Cria t-il en sortant en courant des quartiers.

Jamais le trajet jusqu'au mess ne lui parut si loin. Il jubilait déjà face aux différentes options qui s'offraient à eux. Une nouvelle expérience… Bien qu'il ne raffolait pas vraiment du miel, rien ne contre-indiquait à ce qu’Elizabeth lui en couvre, mais pour sa part il s'en passerait.

- « Mais bon sang il doit bien y avoir du miel quelque part! » maugréa-t-il en ouvrant tous les placards sans succès.

- « C'est sur ta droite, juste derrière le pot de confiture. »

Se croyant seul, John se retourna et vit un enfant.

- « Que fais-tu là? » demanda-t-il. « Et qui es-tu? »

- « Oh tu sais très bien qui je suis John. »

- « En réfléchissant bien... Non, je ne sais pas du tout! »

- « Souviens-toi, Lucky Luke! »

Sous le choc, John laissa tomber le pot de miel par terre. Mais... mais comment cet enfant, dont il ne connaissait pas l'identité, pouvait connaître ce surnom. Ce surnom qui ne l'avait pas quitté d'une semelle jusqu'à ce qu'il entre à la fac. Lucky Luke, celui qui tire plus vite que son ombre, sauf que pour son cas, ce n'était pas avec n'importe quelle arme, mais la sienne. Juste une expérience malheureuse avec une fille... Justement, comment s'appelait-elle? Il ne s'en souvenait plus, mais quoi de plus surprenant, car les seules choses dont John se rappelait de ses conquêtes étaient leur corps et non leurs prénoms.

- « Comment…comment? »

- « Comment je sais le surnom que tu portais au lycée? Mais parce que je suis toi. »

L'enfant, qui était jusqu'à là plongé dans l'obscurité de la nuit, fit un pas en avant, et c'est là que John le reconnut.

Ces yeux verts... Ces cheveux noirs coiffés comme les siens... Ce sourire malicieux et ravageur...

Cet enfant, c'était lui.

- « Je suis toi »

Il rêvait… Oui c'est ça, il devait rêver sinon pourquoi se verrait-il à l'âge de dix ans. John se pinça le bras, et non, aucune douleur... Alors il rêvait. Bien, voyons voir où son subconscient l'amènerait.

- « As-tu quelque chose à me dire? »

- « N'oublies pas qui tu es. »

- « Ce qui veut dire? »

- « Souviens-toi. »

- « Les devinettes et moi ça fait deux. Tu devrais le savoir John junior »

- « Madame Ertam... »

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MessageSujet: Re: Confession Nocturnes (I)   Confession Nocturnes (I) EmptyLun 21 Juil 2008 - 21:50

Oufti, comme on dit chez moi.

Je suis fort surpris de ce que je viens de lire... Je m'attendais au début à un récit beaucoup moins, euh, comment dire, euh, détaillé ?
J'avais classé cette fic dans la catégorie Ship, mais là, c'est quasiment de l'érotisme qui est proposé étonné
Je ne suis pas un habitué de ce style, et je ne suis pas non plus habituer à voir les deux protagonistes agir de la sorte.
Déjà Sheppard qui vire deux gardes pour faire un calin à Weir, ca me surprend énormément, mais de là à ce qu'ils se mettent torses nus et prêts à virer le reste des vêtements, dans le bureau vitré de Weir, moi j'appelle ca de l'exhibitionnisme.
Je m'explique ; même lorsqu'il fait nuit, il y a non seulement des gardes dans la salle de la porte, mais il y a aussi quelqu'un assis en face des consoles régissant la porte elle même (genre le bouclier qui doit pouvoir être abaissé si jamais il y a une tentative de connexion extérieure...)
Donc, que cette salle là soit déserte me gène vraiment, mais bon, passons, pas le choix vu la tournure de ton récit.

Ensuite...
Citation :
John, prit d’une pulsion soudaine et d’un ras le bol conséquent de devoir se cacher, avait embrassé Elizabeth à pleine bouche, en plein milieu du mess…
Alors, John Sheppard est un homme, certes, mais c'est avant tout un colonel de l'armée. Connaissant les responsabilités de Weir, je doute fortement que celui-ci, même fou amoureux de la diplomate, l'ait embrassé de cette manière là...

Citation :
je doute que Carson t’ait autorisé à faire des exercices trop… épuisants…
Citation :
Assez grave pour que Keller le garde à l’infirmerie pendant deux semaines…
Je suppose que tu comprends où est le problème de cohérence ici.


Enfin, toute cette scène dans le bureau de Weir me parait surréaliste, irréaliste même. Cela ne cadre pas du tout avec les comportements montrés dans la série à propos des deux personnages.
Ils vont quasiment faire l'amour sur un bureau, comme des bêtes sauvages, alors que n'importe qui peut débarquer (comme McKay qui a un problème dans un labo...)


Je suis désolé, mais j'accroche pas vraiment à ta vision des personnages, qui me paraissent fort fort libertins, alors qu'ils ont tous deux des postes à hautes responsabilités...



Mis à part cela, je dois dire que le style est excellent (on visualise très bien les scènes lol!), et le style théatral ne passe pas trop mal, tout compte fait Wink
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Horus
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MessageSujet: Re: Confession Nocturnes (I)   Confession Nocturnes (I) EmptyLun 21 Juil 2008 - 23:20

Je dois dire que... Hum, il faut s'accrocher. On passe d'un gentille petite introduction innocente à vas-y que je te lèche par-ci, vas-y que je t'embrasse par là. On passe aussi de Shep et Weir dans la série à John et Elizabeth en couple depuis 9 mois. Et c'est vrai qu'on reconnait à peine les personnages car tu t'éloignes tout de suite beaucoup de la série.
Et on retrouve aussi d'autres transitions abruptes telles que : scènes de calin langoureux/Et si on avait un enfant/Mais où est mon pyjama ?/Le miel/John enfant. Bref, y a de quoi être surpris !

Sinon c'est bien écrit, le style est fluide, juste quelques erreurs sans gravité. Les scènes sont bien décrite. Le problème est peut être le postulat de départ.
Ah oui, dernière chose, il y a beaucoup, beaucoup de clichés : Le baiser au milieu du mess, les projets de John (la demande en mariage + le gosse), le balayage d'affaires sur le bureau et... l'histoire du miel, bien que je l'admette le plus souvent c'est de la chantilly ou du nutella. Rolling Eyes

Bref on oscille entre "les projets de la petite famille parfaite" et "Prend moi, sans pillule mais avec miel". Des trucs de filles quoi... (s'il y en a une interessée par le miel, me contacter par MP mrgreen ) Et pas de bol, il y a beaucoup (trop) de mâles ici. Laughing

Tu l'auras compris, je ne suis pas fan du scénario, même si ta fanfic est très agréable à lire (je le répète, bien écrit) et distrayante.
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MessageSujet: Re: Confession Nocturnes (I)   Confession Nocturnes (I) EmptyMer 23 Juil 2008 - 16:35

Webkev a écrit:
Cependant, j'ai quelques petites remarques à faire
Hey ! ¡C’est ma réplique!

Webkev a écrit:
Alors un tir Wraith, même en pleine tête, ne nécessite pas un séjour de deux semaines à l'infirmerie. Une matinée, peut-être un jour, mais après, les effets de l'arme se sont estompés. Deux semaines, c'est beaucoup de trop...
Ah, tout dépend de la nature du tir. mrgreen Après, c’est vrai qu’avec un tir de Dart en pleine tête, deux semaines d’infirmerie risquerait de n’être pas suffisant. biglol
Mais en effet, on ne passe pas deux semaines au repos pour un tir de stunner Wraith en pleine face. En revanche, on peut aisément être blessé en mission de mille autres manières...
Sinon, Webkev, que te voila pointilleux ! ^^ Aurais-je déteint sur toi ? :haan :

Horus a écrit:
Tu veux dire démonstratif ? Parce que exhibitionniste, c'est tendancieux ! mrgreen
Apparemment non, c’était vraiment exhibitionniste ! XD

Horus a écrit:
On dit "pestait", parce qu'un pestiféré c'est quelqu'un atteint de la peste ou d'un maladie grave et contagieuse. mrgreen
¿ La McKayttitude serait-elle contagieuse ? affraid

Carys a écrit:
pour le reste ces des petits détails, que j'ai bien percus,je vous en remercie mais bon tout le monde n'es pas parfait
Exact. Moi seulement. roi

Carys a écrit:
la fics parfaite n'existe pas n'est ce pas ??? lol
Ah, je vois que tu n’as pas encore commencé la mienne... mrgreen

Mais bon, même si ce sont de petits détails, leur accumulation peut nuire à un récit. C’est toujours mieux de les corriger, ça ajoute au professionnalisme et ça aide à s’immerger dans le récit.


Ceci étant dit… Voici enfin une des fanfics de notre chère petite Fée locale ! mrgreen J’avais promis que je ne manquerais pas de laisser mon commentaire, et je tiendrais parole. Mais avant tout…

Webkev a écrit:
Ahahahah, ta première fiction.
C'est une fanfic "ship" (Skay, t'es prévenu )
…Bouclier personnel activé. Balise de téléportation active. Prêt à une évacuation d’urgence.

Voila, c’est pas hyper subtil, mais tu as saisis mon propos : je ne suis pas un grand fan du ship, c’est peu de le dire. Les fanfics Ship ont tendance à donner un peu trop dans l’introspection à mon goût, et elles sont souvent répétitives – comprends par là qu’elles reprennent souvent le même propos, et que quand tu en as lu une, tu en as lu cent. Cependant, je suis heureux de te le dire, celle-ci ne fait pas partie de ce lassant défilé de dilemmes intérieurs enrobés d’une dose de sentimentalisme.

Je commencerais par aborder le style théâtral. D’ordinaire, tout comme Webkev, je ne suis pas un fan : pour beaucoup d’auteurs, c’est une solution de facilité un peu dommage, car elle rend plus difficile l’immersion dans l’histoire et gâche pas mal de possibilités. Ici, cependant, et bien que je ne sache exactement pourquoi, cela ne m’a pas gêné. C’est sans doute parce qu’on se retrouve vite avec seulement deux protagonistes, ce qui limite le risque de se retrouver perdu, et parce que l’histoire est essentiellement répartie entre dialogues et descriptions, sans beaucoup d’action ni de transitions.

Sinon… On dit que les mecs sont des obsédés, mais je constate que dans le genre, vous pouvez faire fort aussi ! hi hi

Les descriptions, justement, sont très réussies, et sur ce point je tiens à vous dresser mes plus sincères félicitations. Vous prenez le temps de poser une atmosphère, vous décrivez « l’action » avec juste ce qu’il faut de détails… De plus, le style est bon, sans répétitions, lourdeurs ou maladresses. Bien, je peux déplorer quelques erreurs de langage, parmi lesquels celles relevées par mes camarades plus haut – c’est certes un peu dommage, surtout quand on arrive pas à deviner quel mot vous vouliez employer. Mais c’est le genre de chose qui se corrige au fil des lectures. Pour ma part, je me suis contenté de signaler les plus rigolotes. ^^

Voici donc quelques remarques…

Carys a écrit:
Le lieutenant ne put s’empêcher d’esquiver un sourire.
Wooh ! Il a eut chaud… C’est vrai que quand Sheppard commence à balancer ses sourires ravageurs, tout le monde ferait mieux de se mettre à l’abri. :mrgreen :

Carys a écrit:
Elle était là, derrière son bureau, fidèle à elle même, les yeux rivés sur un énième rapport de mission…Rédigé probablement par McKay, vu le froncement de sourcils d’incompréhension dont elle venait de faire preuve à l’instant même.
hi hi

Carys a écrit:
Au diable le travail pensa-t-elle, en gémissant faiblement…
VOILA pourquoi ce genre de chose est rigoureusement interdit par le règlement. mrgreen

Carys a écrit:
E : Tu…Tu veux bébé ? demanda-t-elle abruptement.
Et bien apparemment, il lui a fait de l’effet. mrgreen Mais c’est vrai que notre John international peut faire très « Tarzan » quand il veut.

Bon, sinon, niveau cohérence, j’ai un peu tiqué quand Sheppard et Elizabeth sont sur le point d’entamer les choses sérieuses sur un bureau dans une pièce aux murs vitrés, ceci au-dessus d’une salle qui pourrait contenir une centaine de personnes, alors qu’à la première activation extérieure non programmée l’endroit grouillerait de monde en quinze secondes. On ne peut pas non plus dire qu'on retrouve franchement nos héros... Mais bon, de toute façon, c'est du ship, alors je cherche pas plus loin. :tealc:
Pour l’histoire, je suis intéressé par l’introduction de ce miniJohn, et curieux de voir comment tu/vous vas/allez l’exploiter. Wink
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